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Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse et l’homme qui possède l’intelligence car le gain
qu’elle procure est préférable à celui de l’argent et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or
Proverbe 3 :13-14
IN MEMORIUM
A mes regrettés grand père Dominique KAPEND qui ont quitté avant l’avènement
de notre cursus universitaire.
Vos noms resteront gravés dans ma mémoire puis qu’ils me serviront toujours
comme référence durant toutes ma vie terrestre. A travers cette ouvres, nous gardons votre
immortalité.
Que leurs âmes reposent en paix.
DEDICACE
A vous mes très chers et distingués parents, léonard YAV TSHIKUT et Eugénie KAJ KAPEND
pour tout ce que vous ne cessez de manifester comme effort pour nous élever
A nos frères et sœurs, Maitres Landry DIUR, Olga KENG et Yvon KAPEND pour votre
accompagnement durant ce périple.
L’AVC
L’accident vasculaire cérébral s’exprime par la perte soudaine d’une ou plusieurs fonctions
cérébrales qui est causé par l’interruption de la circulation sanguine dans une ou plusieurs
nerfs du cerveau.
Lors de l’AVC, le débit sanguin est interrompu soit par un blocage dans une artère cérébrale
(AVC ischémiques) ou suite à la rupture d’une artère cérébral (AVC hémorragique).
L’interruption de la circulation sanguine provoque une lésion cérébrale, soit la mort d’un
ensemble des neurones cérébraux, qui est à la base d’un déficit neurologique.
I 2. RAPPEL ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE DU CERVEAU
1. L’ENCEPHALE
L’encéphale représente la majeure partie du cerveau humain et est associer à des
fonctions supérieures comme le contrôle des comportements volontaire.
Penser, percevoir, planifier et comprendre en langage, toutes ces fonctions sont sur le
contrôle des hémisphères cérébraux.
Le Télencéphale est diviser en deux parties ; l’hémisphère droit et gauche, ces derniers
communique entre eux par un vaisseau des fibres veineuses appelé corps calleux.
2. CORTEX CEREBRAL
A suite de l’encéphale se trouve une couche de tissus cérébral appelé cortex cérébral
Cette structure est plus communément appelé matière grise en raison de sa couleur grise.
L’apparence bosselée du cerveau humain et aussi due aux caractéristiques du cortex cérébral.
En effet, plus de deux tiers du cortex est reflété dans des circonvolutions, ce qui permet d’en
accroitre la surface et les nombres des cellules veineuses.
La fonction des cortex cérébral peut être analysée en divisant le cortex en zones, un peu
comme l’arrangement géographique en pays et en continent.
LOBE FRONTAL
Est indiquer dans l’initiation et la coordination des mouvements, dans les taches
cognitives supérieur comme la résolution des problèmes, la penser, planification, bien d’autre
aspect de la personnalité et de la formation de ses émotions.
LOBE PARIETAL
Intervient dans les processus sensoriels, la tension et le langage.
Une lésion du côté droit du lobe pariétal peut entrainer des troubles de l’orientation spatiale,
même dans les lieux familiers. Si le cotés gauches est lésé, les capacités à comprendre les
langages parles ou évités peuvent être altérés.
LOBE OCCIPITAL
Prend part dans l’information visuelle, y compris dans la reconnaissance des formes et des
couleurs.
LOBE TEMPORALE
Joue un rôle dans l’encodage des informations auditives et dans l’intégration des informations
provenant des autres modalités sensorielles.
Les neurologistes pensent également que le lobe temporal intervient dans les réponses
émotionnelles via l’amygdale.
3. LE CERVEAU ANTERIEUR
Toutes les structures situées ci hauts forment le cerveau antérieur. Cette structure induite
également des noyaux cérébraux profondément enfouis sous le cortex, les ganglions de la
base : le thalamus et l’hypothalamus.
Les noyaux gris centraux aident à la coordination des mouvements.
Le thalamus joue un rôle dans la coordination des informations sensorielles allant du cortex,
l’hypothalamus, quant à lui c’est le centre de contrôles de l’appétit et des comportements de
défense et de production du cycle veilles sommeil
4. LE MESENCEPHALE
Le mésencéphale est constitué de deux paires de renflements appelés calicule. Ces groupes
des neurones joue un rôle prépondérant dans les réflexes visuels et auditifs et dans le transfert
de ces informations vers le thalamus. Le mésencéphale comprend également des ilots de
neurones éparpillés dans le système nerveux central jouant un rôle important dans les
mécanismes de récompenses et des humeurs.
5. LE RHOMBENCEPHALE
Le rhombencéphale comprend le pont et le bulbe rachidiens. Cette structure permet de
contrôle du rythme respiratoire, d’activité cardiaque et du mouvement du glucose dans le
sang.
6. LE CERVELET
Le cervelet contient aussi des hémisphères. Cette structure intervient dans le contrôle des
mouvements et dans les processus cognitifs qui nécessitent une coordination. Il joue un rôle
dans l’apprentissage pavlovien.
7. LA MOELLE EPINIERE
La moelle épinière est une extension du cerveau dans la colonne vertébrale. Elle reçoit des
informations sensorielles de toutes les parties du corps en dessous de la tête. Elle utilise des
informations pour générer des réflexes, par exemples, en réponses à une douleur et elle
transmet également les informations sensorielles au cerveau notamment dans le cortex
cérébraux. Par ailleurs, la moelle épinière génère des influx neveux dans le nerf qui contrôlent
les et les viscères au travers d’activités reflexes ou de commandes volontaires en provenant
de l’encéphale.
Le cerveau est le centre du système nerveux, capable d’intégrer les informations, de contrôler
la motricité et d’assurer la fonction cognitive.
Le cerveau, en résumé :
- C’est l’organe le mieux protégé
- Il pèse environ 1.3 kg
- Il baigne dans le liquide céphalo-rachidien(LCR)
- Les méninges sont les 3 enveloppes recouvrant le cerveau droit et gauche, réunit par
le corps calleux (roseau des fibres) et de cervelet, sorte de petit cerveau archaïque
présent à la base qui est responsable de l’équilibre.
- Nutriment principal utilisé : glucose
- C’est un organe très vascularisé et donc très oxygéné.
Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu de raisonnement, fonction du
langage, coordination motrice volontaire : du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et
de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; et du lobe
temporal ; centre de l’audition, de la mémoire et des émotions.
Le cerveau est composé de 100 milliards de cellules nerveuses ‘’les neurones’’ qui constituent
un réseau câble très précis. La myéline est la gaine protectrice présente le long des axones des
neurones et qui permet la propagation de l’influx nerveux. Elle est formée par les cellules
gliales, 10 à 50 fois plus nombreuses que les neurones.
Le cerveau contient également le cortex ou substance grise ; c’est la partie la plus superficielle
du cerveau, en raison de la présence des corps cellulaires des neurones.
Le cerveau contient également la substance blanche, où se trouvent les prolongements des
neurones entourés d’une gaine de myéline. Il regroupe également 4 ventricules cérébraux,
des cavités où circule le liquide céphalo-rachidien. En fin, au centre, les noyaux gris centraux,
encore appelés ganglions de la base sont impliqués dans le contrôle du comportement et
dans l’apprentissage.
2.2.1. Le neurone
Les neurones communiquent entre eux par signaux électriques appelés influx nerveux ou
potentiel d’action. Chaque neurone est constitué d’un corps cellulaire, des prolongements
appelés dendrites et axone. Ces derniers émettent des connexions avec d’autres neurones par
l’intermédiaire des terminaisons, avant l’aspect des petites vésicules. Ces terminaisons
contiennent les synapses.
L’influx nerveux se propage le long de l’axone pour terminer son chemin au niveau de la
terminaison synaptique. Plus la fréquence de celui-ci est importante, plus le neurone produit
des substances cliniques : les neurotransmetteurs (ou neuromédiateurs). Ces derniers
conteurs des vésicules sont libérés dans le milieu extracellulaire au niveau de la synapse et
vont à leur tour activer ou inhiber un second neurone au niveau de sa dendrite ou de son corps
cellulaire, de nouveau l’influx nerveux produit son chemin le long de ce second neurone et
ainsi de suite.
Il existe plusieurs types de neurotransmetteurs. Certains peuvent être excitateurs comme le
glutamate ou inhibiteur comme la GABA.
Parmi les plus connus, les principaux sont la dopamine, la sérotonine, l’histamine et
l’acétylcholine. Les neurones dans une région profonde du cerveau appelée’ ’la substance
noire’’ sont essentiels au contrôle du mouvement.
2.2.2. La cognition : mémoire, langage, émotions, conscience
Mémoire
Les supports structuraux et fonctionnels de la mémoire au niveau cérébral commencent à être
connus. Il existe 2 types de mémoire ; la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
Les souvenirs sont d’abord stockés dans les régions impliquées dans l’expérience initiale et se
consolide pendant le sommeil. Ils seront ensuite récupérés par les neurones du lobe frontal.
Pour sa construction, le souvenir emprunte le circuit de l’hippocampe et de structures
composées des substances grises, striées dans la partie profonde du cerveau, le circuit de
papers (thalamus, amygdale, corps mamillaire et fornix). Ce dernier est impliqué dans
l’expression des émotions. Rappelons que l’hippocampe est une des seules régions où la
synthèse des nouveaux neurones à partir des cellules souches est possible. Cette neurogènes
augmente avec l’activité physique et l’apprentissage.
Langage et lecture
Seul l’homme possède des aires corticales adaptées au langage parlé et à la lecture. Le langage
résulte d’un ensemble des taches effectuées dans les régions différentes du cerveau : l’aire de
Wernicke (compréhension des mots) et l’aire de Broca (production des mots) reliés entre elles
par un faisceau des fibres. Ces troubles du langage sont appelés ‘’aphasie’’.
Sommeil et conscience
Le sommeil est une fonction complexe qui dépend des nombreuses structures cérébrales. Le
passage de l’état d’éveil à l’état d’endormissement est déclenché par un système appelé’ ’flip-
flop’’, situé au centre du cerveau dans l’hypothalamus antérieur.
Uniquement une substance appelle adénosine présente dans le milieu extra cellulaire du
niveau semble élu responsable de la sensation d’endormissement. Les cliniciens et les
chercheurs étudient certaines pathologies du sommeil comme le syndrome de jambes sans
repos et le syndrome Klein-Levin, maladies neurologique rare d’origine crânien, caractérisé
par d’épisodes d’hypersomnie associés à des troubles cognitifs comportementaux.
La conscience primaire désigne les différents niveaux de vigilance allant de coma profond à
l’éveil complet.
Le circuit impliqué part tronc du cérébrale en passant par le thalamus, il active alors les
neurones du cortex somato-sensorielle. Les neurotransmetteurs comme acétylcholine, la
noradrénaline, la dopamine, la sérotonine ainsi que les hormones sont le support de clinique
impliquée dans le phénomène de conscience primaire.
III.1.1. DEFINITION
Un accident vasculaire se définit comme un déficit neurologique d’installation brutale
résultant des lésions vasculaires focales.
Ainsi la définition de l’accident vasculaire cérébrale est l’on a recourt aux examens biologiques
et imagerie pour confirmer le diagnostic.
III.2 ETIOLOGIE
La représentation clinique et des données de l’examen permettant souvent d’établir la cause
de l’accident vasculaire cérébral ou de cerner un nombre restreint et de diagnostic possible.
L’usage judicieux des examens biologiques et imagerie complète l’évaluation initiale.
Néanmoins, l’AVC reste inexpliqué en dépit d’un bilan exhaustif. Un examen neurologique
complet demeurera le siège de l’AVC.
Lorsque le débit sanguin est rétabli avant la constitution significative de la nécrose, le patient
ne ressent que des symptômes transitoires c’est à dire un accident ischémique transitoire
(AIT). Le tissu entourant le centre de la région infarcie présente des troubles de
fonctionnement ischémiques réversibles qui correspond à la pénombre ischémique.
La mort cellulaire correspond par deux voix distinctes :
1- La voie nécrotique avec un effondrement cytosquelette de la cellule du
essentiellement a une défaillance énergique du métabolisme cellulaire.
2- La voie apoptotique avec la mort cellulaire programmée.
L’ischémie entraine une nécrose en privant les neurones du glucose, ce qui a son tour
provoque une défaillance de la production de l’ATP, la pompe ionique de la membrane ne
peut plus fonctionner et les neurones dépolarisés permettent une autre entré massive de
calcium dans la cellule. Les cellules dépolarisés liberté également du glutamate au niveau des
terminaisons synaptiques. L’excès de glutamates extra cellulaire exerce un effet
neurosympatique ce qui augmente le flux entant du calcium dans les neurones. La dégradation
des membres lipidique et le troubles du fonctionnement des mitochondries produites des
radicaux libres entrainent une destruction catalytique des membranes et vraisemblablement
d’autre perturbation des fonctions chimique vitales de la cellule. Une ischémie moins
profonde comme celle observés dans les neurones de pénombres prédispose a la mort
cellulaires par apoptose au cours des jours et semaines qui suivent.
Malgré toute les études cliniques approfondies, il n’y a aucune stratégie clinique qui est fait
ses peuvent pout en rayer cascade ischémique. Il est évident cependant que la fièvre
augmente ou aggrave l’ischémie de manière spectaculaire de même que l’hyperglycémie
(supérieur à 11,1 à 16,7 mmol/l, soit 2 à 3 g/l) de sorte qu’il soit raisonnable, dans la mesure
du possible d’abaissés la température et de prévenir l’hyperglycémie, hypothermie et d’autres
stratégies de Neuroprotection qui font l’objet des recherches actives.
Les AVC hémorragique beaucoup moins fréquent (15% de cas) traduisent un saignement
intracérébral après rupture un vaisseau sanguin cérébral.
L’incidence des AVC hémorragique augmente avec l’âge au-delà de 55 ans.
Dans les deux cas la conséquence est la même ; un manque
d’irrigation sanguine et d’oxygénation du tissu cérébral.
Dans le cas de l’AVC ischémique, le caillot arrive de la circulation périphérique pive les tissus
cérébraux en aval du flux sanguin et d’oxygène, tandis que l’AVC hémorragie provoque un
hématome dont le volume comprime les tissus cérébraux et empêche de ce fait la circulation
dans circulation dans la zone affectée.
L’hémorragie intracérébrale e est causée par une fragilité
vasculaire due à une pression sanguine excessive, une hypertension artérielle ou une rupture
d’anévrisme.
Elle se manifeste sous deux différentes formes à savoir les hémorragies intracérébrales et les
hémorragies cérébro-meningées.
Les statistiques révèlent que l’âge constitue le premier facteur pouvant causer les accidents
hémorragiques
En effet, les risques d’AVC se révèlent plus important au-delà de 55 ans. D’autre facteurs
peuvent favoriser la survenu d’une hémorragie intracérébrale notamment :
- La prise d’anti coagulant sur long terme augmente le risque d’AVC hémorragique d’au
moins 7 fois
- Un surdosage d’anti vitamine K (jugé par l’international Normalized Ratio ou INR) qui
double les risques
- La prise d’anti agrégeant plaquettaire au long terme qui entraine la leucoaraiose et
l’angiopathie amyloïde, deux pathologies cérébrales à risques hémorragiques.
III.3.3.1- SIGNES ET SYMTOMES
Un sujet touché d’un AVC présente généralement les symptômes suivants :
- Céphalées
- Déficits neurologique
- Perte de la motricité, de la sensibilité et de la vue
- Troubles du langage
- Perte de connaissances
Les décès suivis dans les cas extrêmes puisque l’impact de l’AVC hémorragie dépend
essentiellement du volume de l’hématome, c’est à dire que plus l’hématome n’est
volumineux, plus les risques ne sont importants. A noter que les symptômes apparaissent
rapidement et peuvent disparaitre aussitôt ou persister longtemps.
Si le patient survie, le processus de récupération repose sur l’importance des dommages
hémorragiques.
Dans 10 % des cas, les sujets devront être places dans des centres spécialisés dans le
traitement d’handicaps physique. Seule une partie des personnes frappées par la maladie
pourra s’en remettre complétement après un long traitement et rigoureux. Mais pour
remédier à un AVC, la réalisation s’impose.
A cet effet l’imagerie médical est conseillée. Grace au progrès de la science et de la
technologie, c’est maintenant possibles de dater et de connaitre les mécanismes de
l’hémorragie intracérébrale grâce à un scanner crânien et l’imagerie par résonnance
magnétique.
La recherche et le contrôles des facteurs de risques sur lesquels il est possibles de d’agir
constitue sans doute le meilleur traitement des AVC en générale puisque le nombre total des
AVC pouvait être notamment diminué par les moyens.
III.4.2 les facteurs de l’athérosclérose
La relation entre les différents facteurs de risques de l’athérosclérose est décrite au chapitre
225 (Horizon 16eme Edition). L’Age des antécédents familiaux d’AVC thrombolyse, le diabète,
l’HTA, le tabagisme, l’hypercholestérolémie (en particulier avec HDL bas et ou un LDL élevé)
et d’autres facteurs de risques probables ou trouvés d’AVC ischémiques en grande partie par
leur lien avec l’athérosclérose.
Le risque d’un second AVC après un accident vasculaire constitué ou un AIT varie fortement
en fonction des facteurs de risques en causes. De nombres pathologie cardiaque dont la
fibrillation auriculaire et l’infarctus du myocarde récent prédispose à l’AVC.
La contraception orle peut majorer le risque d’AVC et certaines coagulopathie héréditaire ou
acquises peuvent prédisposer à l’AVC.
L’hypertension est le facteur de risque le plus important, en général toute hypertension doit
être traité. La présence d’une maladie vasculaire cérébrale connue n’est pas une contre-
indication d’un traitement anti hypertenseur visant à normaliser la lésion. L’intérêt de traiter
l’hypertension artériel systolique chez les patients âgés a égalent été clairement établi.
En abaissant la tension artérielle au niveau inférieur à ceux qui définissent traditionnellement
l’hypertension artérielle, on réduit le risque d’AVC ultérieur, qui nous donne des données
particulièrement convaincantes en faveur d’un traitement par inhibiteur de l’enzyme de
conversion de l’angiotensine et de deux antagonistes des récepteurs de l’angiotensines.
Plusieurs études ont confirmé la réduction du risque d’AVC par les statines, même chez les
patients qui n’ont pas de LDL basse. Bien les études spécifiques ciblées dans la prévention
secondaire soient toujours en cours, les résultats sont disponibles pour les facteurs de risques
cardiovasculaires ou une dyspepsie, les risques relatif sont d’AVC est réduit de 20 à 30 pour
raison, un traitement par une statine devrait être proposé à tout patient qui présente
l’antécédent d’AVC. Le tabagisme doit être déconseillé chez tous les patients. On ne sait avec
certitude si le contrôle strict de la glycémie diminue le risque d’AVC chez les diabétiques.
III.5. SEMIOLOGIE
Territoire central
Syndrome thalamique : trouble sensitif (faux les modes), douleurs spontanée et
dysesthésies, chorée-athétose, tremblement intentionnel, spasmes de la main,
hémiparésie discute : noyau postéro-ventral du thalamus, atteinte associée du noyau
sous thalamique adjacent et des ces voies afférentes. Syndrome thalanoperfore ataxie
cérébelleuse croisée avec paralysie homolatéral du nerf III (syndrome de chaude) ;
tractus endothalanique et III son émergence. Syndrome de weber ; paralysie du III et
hémiplégique controlatérale : II et pédoncule cérébral.
Paralysie ou parésie de la verticalité oculaire skew-dérivation, diminution de la
réponse pupillaire a la lumière, myosis et ptôsis (un nystagmus rétraction et une
rétraction palpébrale peuvent être associés) : fibres supra nucléaire destinée au III,
noyau interstitiel de Cajal, noyau de darkschevish et commissure postérieure
tremblement d’action ataxique ; rythmique controlatéral, tremblement rythmique
postural ou d’attitude (tremblement rubrique) : tractus dent thalamique.
III.6. TRAITEMENT
III.6.1. Traitement antiagrégant plaquettaire
Plusieurs études récentes ont démontré qu’un traitement anticoagulant (INR entre 2
et 3) chez les patients ayant une fibrillation auriculaire chronique non vasculaire (non
rhumatismale) prévient les emboles cérébraux et comporte peu des risques.
Pour prévention primaire et pour les patients qui ont eu un AVC ou un AIT, un
traitement anticoagulant par la warfarine réduit le risque d’environ 10% par un de
complication hémorragique majeure.
La décision d’utiliser les anticoagulants en prévention primaire est avant tout fondée
sur les facteurs des risques.
La présence de n’importe quel facteur de risque fait pencher la balance en faveur du
traitement anticoagulant. En raison du haut risque annuel d’AVC chez les traités, il n’y
a pas eu d’étude en double aveugle sur la prévention de l’AVC un traitement
anticoagulant a long cours est habituellement prescrit à des patients.
Les anticoagulants réduisent également les risques d’embole au stade aigue l’infarctus
du myocarde.
La plupart des cliniciens recommandent un traitement anticoagulant de 3 mois
lorsqu’il y a un infarctus du Transmural avec onde Q, une disjonction ventriculaire
gauche comportant, une insuffisance cardiaque congestive, une thrombose murale ou
une fibrillation auriculaire.
DEUXIEME PARTIE
CONSIDERATION PRATIQUE
CHAPIII PRESENTATION DU MILIEU DE TRAVAIL ET MATERIEL ET METHODE
L’hôpital du personnel de Kolwezi est situé dans la commune de DILALA, cité GCM/KOLWEZI.
Il est limité :
En avant, par l’avenue de l’hôpital qui le sépare de la cité Gécamines Kolwezi
En arrière, par le cercle récréatif Manika
A droite, par l’avenue Kasavubu qui le sépare de la clinique GCM
A gauche, par l’avenue du Théâtre qui le sépare du lycée professionnel MADIBISHO
2. HISTORIQUE
MED/DIR
SEC/HPK
CHEF DE NURSING
S. OP COMPTABILITE
2. FONCTIONNEMENT DE L’HOPITAL
Coordination
Le médecin directeur de l'hôpital coordonne les activités des médecins chef de service, de
l'infirmier chef de l'hôpital et du gestionnaire de l'hôpital.
L'infirmier chef travaille en collaboration avec le médecin chef de l'hôpital. Il contrôle et gère
les infirmiers responsables des unités de soins.
Le gestionnaire contrôle tous les services administratifs et travaille sous l'ordre du médecin
chef de l'hôpital.
B. MATERIEL ET METHODE
1. Matériel
Notre étude a été effectué grâce à un protocole de recherche prémédité par nous, qui nous
a aidé à recourir aux fiches des malades et aux registres de diagnostic des salles
d'hospitalisation homme III et femme III de l'hôpital du personnel de Kolwezi.
2. Méthode
La présente étude consiste en une étude descriptive, transversale et rétrospective effectué
pour une population de 127 AVC dont 62 hommes et 65 femmes sur une période allant du
01/01/2017 au 31/12/2018.
Effectif pourcentage
AVC 21 16,53
AVC / HTA 79 62,20
AVC ischémique 18 14,17
AVC hémorragique 9 7,08
Total 127 100,00
Commentaire ; nous constatons que la fréquence de l’AVC sur l’HTA est de 79 sur 127 soit
62,53%, suivi de l’AVC avec une fréquence de 21 sur 127 soit 16,53%, suivi de l’AVC ischémique
avec une fréquence de 18 sur 127 soit 14,17% et en fin l’AVC hémorragique avec une
fréquence de 9 sur 127 soit 7,08%.
TABLEAU 2 : Répartition de cas selon le sexe
Commentaire ; nous constatons que la fréquence de l’AVC est plus élevée chez les femmes
avec un effectif de 65 sur 127 soit 51,18% que chez les hommes avec un effectif de 62 sur 127
soit 48,81%.
TABLEAU 3 : répartition de cas selon l’âge
Commentaire ; nous constatons que l’âge variant entre 60-69 comporte plus des cas avec un
effectif de 38 sur 127 soit 29,92% et c’est la tranche d’âge entre 80-89 ans qui un effectif bas
de 14 sur 127 soit 11,02%.
TABLEAU 4 : Répartition de l’AVC selon le poids
55-65 13 3 3 5
65-75 41 6 3 11
75-85 10 3 1 2
85-95 5 2 O 1
Commentaire : la prévalence est plus élevée dans la tranche entre 65-75 kg, suivi de la tranche entre
55-65 kg, suivi de la tranche entre 75-85, puis la tranche entre 45-55 kg.
TABLEAU 5 : Prévalence des AVC selon le sexe
Commentaire : concernant la prévalence des AVC selon le sexe, nous constatons qu'elle importante
chez les femmes que chez les hommes.
TABLEAU 6 : Prévalence de l'AVC selon les tranches d'âge de 5 ans
Commentaire: la prévalence d'AVC est plus importante au niveau des tranches d'âges supérieures.
17,3% des personnes âgées entre 61 et 65 ans ont développé l'AVC contre 3,92% pour les personnes
âgées de 40 à 45 ans.
TABLEAU 7 : Prévalence de l’AVC selon la clinique
Hémiplégie D 35 6 2 7
Céphalée 8 0 1 2
Aphasie 4 3 0 1
Algie 4 2 1 2
Commentaire : nous constatons que 38,5% des patients avaient l’hémiplégie droite, 39,3% de patients
avaient l’hémiplégie gauche, 8,66% de patients avaient les céphalées et 7,08% de patients avaient
l’algie des membres.
TABLEAU 8 : Prévalence selon la durée d’hospitalisation
Commentaire : nous avons une prévalence de 16,53% dans la durée d’hospitalisation inferieure a 30
jours, 63,77% dans la durée d’hospitalisation entre 30 et 90 jours, 9,44% dans la durée entre 90 et 180
jours et enfin 8,66% entre 180 jours et plus.
CHAP IV : DISCUSSION
Le présent travail à étudier la prévalence des maladies cardiovasculaires en l’occurrence des
AVC sur une période allant du 01/01/2017 au 31/12/2018 pour 127 patients tous sexes
confondus.
Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée à l’hôpital du Personnel de Kolwezi qui nous a
permis de constater qu’un âge moyen de patients admis pour AVC était de 60 ans.
Par rapport à la réparation selon les cas, nous avons constaté que parmi tous les cas d’AVC
retrouves lors de notre étude, la fréquence de l’AVC sur HTA était de 79 sur 127 soit 62,53%,
suivi de l’AVC non catégorisé avec une fréquence de 21 sur 127 soit 16,53%, suivi de l’AVC
ischémique avec une fréquence de 18 sur 127 soit 14,17% et enfin l’AVC hémorragique avec
une fréquence de 9 sur 127 soit 7,08%.
Parlant de l’âge, la prévalence d'AVC est plus importante au niveau des tranches d'âge
supérieur. 17,3% des personnes âgées entre 61 et 65 ans ont développé l'AVC contre 3,92%
pour les personnes âgées de 40 à 45 ans. Nous avons constaté aussi qu'un avancement dans
l'âge augmente le risque de développer l'AVC/HTA (10,23%) qui présente le premier cas, suivi
de l'AVC non catégorisé (3,36%), puis de l'AVC ischémique (3,14%), et enfin l'AVC
hémorragique (1,57%).
Cet âge moyen est proche de celui d’autres africains variant de 45 à 61 ans ou d’une
population américaine avec prédominance noire avec 62 ans.
Par rapport à la répartition selon le sexe, nous nous sommes rendus compte que la
fréquence de l’AVC est plus élevée chez les femmes avec un effectif de 65 sur 127 soit
51,18% que chez les hommes avec un effectif de 62 sur 127 soit 48,81%. Dans l’ensemble
chez les femmes nous une prévalence de 49,59%, dans la tranche d’âge inferieure a 60 ans
nous bavons 18,85% et dans la tranche d’âge supérieure a 60 ans nous avons 30,69% et chez
les hommes nous avons dans l’ensemble une prévalence de 47,28%, dans la tranche d’âge
inferieure a 60 ans nous avons 13,37% et dans la tranche d’âge supérieure 60 ans nous
avons 36,99%.
Pour ce qui est de l’anthropométrie, nous remarquons que la prévalence est plus élevée
dans la tranche entre 65-75 kg (48,03%), suivi de la tranche entre 55-65 kg (18,89%), suivi de
la tranche entre 75-85 (12,59%), puis la tranche entre 45-55 kg (6,37%) et enfin 85 kg et plus
(6,29%). La valeur moyenne étant de 64kg (extrêmes 46kg et 92kg).
Concernant la durée d’hospitalisation, nous avons une prévalence de 16,53% dans la durée
d’hospitalisation inferieure a 30 jours, 63,77% dans la durée d’hospitalisation entre 30 et 90
jours, 9,44% dans la durée entre 90 et 180 jours et enfin 8,66% entre 180 jours et plus. La
durée moyenne d'hospitalisation était de 36 jours (extrêmes 1 jour et 219 jours).
Pour ce qui est de la clinique, nous constatons que 38,5% des patients avaient l’hémiplégie
droite, 39,3% de patients avaient l’hémiplégie gauche, 8,66% de patients avaient les
céphalées et 7,08% de patients avaient l’algie des membres. Sur les 127 patients admis ave
AVC, 14,9% des patients étaient décédés au cours de leur hospitalisation.
Parmi les 108 patients survivants, 19,6% présentaient encore à la sortie de l'hôpital des
séquelles d'AVC (hémiplégie, aphasie et troubles sphinctériens), 20% gardent des séquelles
d'hémiplégie droite ou gauche, d'aphasie et des troubles sphinctériens au-delà de 6 mois de
la survenue de l'AVC ou aggravant la dépendance liée à AVC.
Il y avait plus de cas de décès en cas d'HTA non contrôlé que dans les situations de pression
artérielle normale, la différence était statistiquement significative.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail intitule (la prévalence des malades cardiovasculaires en
l’occurrence d’AVC à l’hôpital du personnel de Kolwezi.
Les accidents vasculaires cérébraux constituent une problématique
majeure de sante publique. Les 2 sexes étaient touchés avec une prédominance féminine. Les facteurs
de risque cardiovasculaires sont déterminés par l’HTA, le tabac et l’alcool.
La prise en charge de cette association étant difficile, la prévention
reste la mesure efficace. Cette prévention doit être primaire et doit avoir pour cible l’hypertension
artérielle et les facteurs de risque cardiovasculaires.
Nous avons eu à formuler une série des questions comme problématique du travail de la manière
suivante ;
- L’association de l’AVC sera liée à l’âge ?
- L’association de l’AVC sera liée au sexe ?
A l’issue de la recherche sur ces préoccupations nous avons constaté
que la tranche de l’âge comprise entre 60 et 69 ans est celle qui développée les plus l’AVC par rapport
aux autres tranches précitées.
Egalement nous avons constaté que les femmes étaient plus précédées posées comparativement aux
hommes avec une fréquence de 65 sur 127 cas enregistrés.
Enfin, notre souhait est de voir les futurs chercheurs aborder une
étude similaire qui puisse résoudre tant soit peu les autres questions que pourraient susciter le
contenu de la présente recherche.
L’œuvre humaine a toujours présenté des imperfections, sur ce,
toutes critiques et suggestions seront les bienvenues.
RECOMMANDATIONS
L’AVC est l’archétype de l’affection qu’il convient de prendre en charge en amont plutôt qu’en aval en
raison du faible bénéfice apportée par un traitement même correctement conduit par une équipe
spécialisée.
Aux autorités :
- Une campagne de vulgarisation sur les facteurs de risque en particulier sur
l’hypertension ainsi que sur les principaux signes pouvant permettre de reconnaitre
un AVC ou un AIT ;
- Une campagne de vulgarisation des hypertendus ignorant leur état qui errent dans la
cite ainsi que le contrôle de la tension artérielle chez les hypertendus connus ;
- La mise sur pied des registres provincial et national des AVC pouvant permettre un
suivi des variations épidémiologiques et cliniques des AVC.
Aux personnels médicaux :
- D’informer, d’éduquer et de conscientiser la population sur les facteurs de risque
identifier dans le présent travail ;
- De dépister précocement les sujets à risque par une anamnèse approfondie ;
Aux malades :
- D’éviter les comportements à risque (tabac, alcool) ;
- De suivre rigoureusement et scrupuleusement les prescriptions en vue de minimiser
les risques liés au non contrôle de l’hypertension.
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