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Gynécologie Obstétrique & Fertilité 34 (2006) 1007–1010

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Tribune libre

Paralysie du plexus brachial :


la responsabilité obstétricale n’est pas inéluctable
Brachial palsy: the obstetrician’s responsibility is debated

La paralysie obstétricale du plexus brachial (POPB) est une 1. Fréquence de la POPB


complication néonatale très rare, le plus souvent imprévisible,
classiquement secondaire à une dystocie des épaules (DDE) et Une estimation de la fréquence de la paralysie a été réalisée
faisant presque toujours suspecter une mauvaise pratique obs- par Gilbert en 1999 [2] à partir de l’étude de 1611 cas de
tétricale. POPB dont seulement la moitié était associée à une DDE abou-
De fait, la persistance d’une paralysie du plexus brachial, tissant à 1,5 cas pour 1000 naissances. En extrapolant ces don-
sans amorce de régression clinique après quelques mois nées à la France, nous estimons qu’il y survient environ 1000
d’attente, conduit pratiquement toujours à une mise en cause cas par an, dont certains vont régresser totalement ou partielle-
de la personne qui a assisté la naissance de l’enfant, qu’il ment, car l’évolution est capricieuse voire surprenante, alors
s’agisse d’un obstétricien ou même le plus souvent d’une que la DDE est environ dix fois plus fréquente.
sage-femme. Il est remarquable de noter que Gilbert a constaté 60 cas de
Il a été estimé que les plaintes en recherche de responsabi- paralysie chez des enfants extraits par césarienne (censée éviter
lité médicale dans la genèse d’une POPB représentent environ la paralysie !) et que par ailleurs il a été décrit des cas survenus
5 à 10 % de l’ensemble des actions intentées contre les obsté- après accouchement entièrement spontané (parfois après arrêt
triciens. Une recherche faite sur le site Legifrance nous a per- transitoire pour DDE corrigée spontanément par les efforts
mis de recenser 11 requêtes déposées de 2000 à 2002 auprès expulsifs maternels [3]).
des hautes juridictions (cours d’appel administratives, Conseil
d’État, Cour de cassation), ce qui suppose un nombre beaucoup 1.1. Description et évolution de la POPB
plus élevé de requêtes non suivies d’appel. L’examen appro-
fondi des attendus révèle que les conclusions expertales repo- La POPB peut revêtir différents aspects cliniques dont le
sent encore souvent sur l’interprétation pathogénique tradition- plus fréquent est la paralysie décrite par Erb résultant d’un éti-
nelle et univoque de la POPB, telle qu’elle a été proposée par rement voire d’une section des cinquième et sixième racines
Erb [1]. cervicales du plexus brachial. Il en résulte une atteinte des
Depuis 1874, année où Erb décrivit la paralysie du plexus fonctions proximales du membre supérieur avec adduction du
brachial du nouveau-né comme résultant d’une manipulation bras en rotation interne, extension du coude et pronation de
traumatisante lors du dégagement fœtal, la responsabilité l’avant-bras.
d’une forte traction latérale de la tête fœtale ou d’une rotation Les explorations électrophysiologiques (étude de la conduc-
également vigoureuse de celle-ci pour vaincre une DDE a tou- tion nerveuse et électromyographie) sont parfaitement possi-
jours été recherchée, pour ne pas dire traquée ; parfois à juste bles chez le nouveau-né et permettent de dater la chronologie
raison mais parfois aussi à tort, comme si la constatation d’une de l’atteinte nerveuse [2] : la constatation de fibrillations mus-
POPB était suffisante pour affirmer qu’elle résulte obligatoire- culaires, qui ne débutent pas avant 12 jours après la lésion res-
ment d’une manipulation traumatique du fœtus. Un obstétricien ponsable, peut faire douter de la constitution récente per-
peut ainsi faussement s’estimer responsable de ce traumatisme partum de la lésion nerveuse et faire évoquer plutôt une atteinte
fœtal, incrédule car persuadé de ne pas avoir été iatrogène, in utero antérieure à l’accouchement.
mais culpabilisé par le dogme d’une relation causale fautive L’histoire naturelle de la POPB est particulièrement intéres-
très souvent admise. sante car elle montre une hétérogénéité dans la fréquence et la
1297-9589/$ - see front matter © 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
doi:10.1016/j.gyobfe.2006.09.020
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chronologie de la récupération neurologique, lesquelles n’ont fœtale prolongée et exagérée entraînant un étirement chronique
aucune corrélation avec le degré de difficulté de l’accouche- d’un plexus brachial et cela résulte en général d’une contrainte
ment. De fait les évolutions sont variables selon les enquêtes mécanique créée par une anomalie morphologique endo-
[2] : utérine. De fait, cette paralysie in utero a été décrite en asso-
ciation avec des déformations squelettiques et des amyotro-
● Michelow (Toronto, 1994) sur une série de 63 cas trouve phies, association hautement évocatrice de ce mécanisme qui
92 % de guérison complète à un an ; impose la pratique d’une électromyographie néonatale précoce
● Bager (Suède, 1997) ne trouve plus que 49 % de guérison à (qui pourrait accessoirement éviter une mise en cause médicale
un an sur une série de 52 cas ; injustifiée).
● Eng (Washington, 1996) estime le taux de récupération à Il s’agit d’un mécanisme rare et totalement aléatoire.
seulement 22 % à un an sur une série de 186 cas.
1.2.2. Étirement du plexus brachial par traction céphalique
Ces différences pourraient s’expliquer par le mélange en exagérée
quantité variable de deux types de POPB, en fonction de Si une traction céphalique modérée mais surtout exercée
l’association ou non avec une authentique DDE. lentement peut être considérée comme licite pour résoudre
Gherman [2] a étudié le devenir de 40 cas : en l’absence de une difficulté légère à l’accouchement des épaules, elle doit
DDE, il constate une persistance élevée de paralysie à un an impérativement s’exercer vers l’arrière, une joue fœtale prenant
(7/17) alors que cette persistance devient faible (2/23) contact avec l’anus maternel, alors que simultanément la partu-
lorsqu’elle est associée à une DDE, constatation qui bouleverse riente est invitée ou plutôt aidée à prendre la position d’hyper-
complètement les idées traditionnelles : ne persisteraient à un flexion décrite par Rosa et plus connue sous le terme de
an que les paralysies survenues sans dystocie associée, c’est-à- manœuvre de MacRobert et qu’un aide effectue une pression
dire celles que l’on estimait intuitivement comme étant de fœtale sus-pubienne. De ce fait la traction céphalique ainsi
meilleur pronostic. contrôlée et assistée ne peut pas véritablement être incriminée
dans une élongation du plexus brachial.
Il était habituellement admis qu’une dystocie sévère des
La véritable DDE dont le signe pathognomonique est la
épaules faisait courir un risque accru de POPB, de la même
grosse tête fœtale accolée à la vulve qu’elle déprime et qui se
façon que le poids fœtal croissant est corrélé au risque de frac-
cyanose rapidement n’est évidemment pas justiciable d’une
ture de la clavicule ou de l’humérus. En fait, si les facteurs de
traction sur la tête mais d’emblée d’une réduction par la
risque de POPB sont superposables à ceux de la dystocie des
manœuvre d’abaissement du bras postérieur ou manœuvre de
épaules (macrosomie fœtale, expulsion longue terminée par
Jacquemier (Fig. 1), qui peut avantageusement être précédée
une extraction instrumentale, diabète maternel), il n’en
par la manœuvre de rotation intrapelvienne de l’épaule posté-
demeure pas moins que plus de la moitié des paralysies sur-
rieure suivie de son abaissement à la vulve ou manœuvre du
vient en l’absence totale de facteur de risque, expliquant ainsi
tournemain de Letellier (Fig. 2). Cette manœuvre est essentiel-
que la POPB est encore moins prévisible que la DDE, ce qui
lement destinée à prévenir l’asphyxie fœtale aiguë et ses consé-
n’est pas peu dire étant donné la faible prédictibilité habituelle
quences, mais elle ne peut avoir l’ambition de prévenir une
de cette dernière.
POPB, laquelle est généralement constituée lors de la constata-
Seule la condition exceptionnelle associant diabète mater-
nel, macrosomie fœtale avérée (difficile à prouver) et expulsion
prolongée avec terminaison par extraction instrumentale a une
réelle valeur prédictive de l’association DDE et POPB (avec un
odds ratio à 52) mais ne se traduira en fait que par 8 % de
réalisation du risque, chiffre relativement modeste sur le plan
épidémiologique, mais suffisamment élevé en pratique clinique
pour indiquer formellement la césarienne prophylactique (cf
infra).

1.2. Pathogénie

On peut incriminer trois mécanismes de production de la


paralysie du plexus brachial impliquant soit une faute obstétri-
cale soit une complication aléatoire donc non fautive.

1.2.1. Malposition fœtale in utero


Cette circonstance est probablement rare mais indiscutable,
la preuve de l’atteinte anténatale étant fournie par l’électromyo-
graphie néonatale. Cette pathogénie serait expliquée par une
contrainte positionnelle avec inclinaison latérale de la tête Fig. 1. Manœuvre de Jacquemier (schéma Yves-Malinas).
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On pourrait croire que la césarienne met à l’abri d’une paraly-


sie. Si dans la majorité des cas cela est exact, il existe indiscuta-
blement des paralysies constituées lors d’une traction exagérée
sur la tête fœtale pour dégager un fœtus passant difficilement à
travers l’hystérotomie ou l’incision pariétale. Ce mécanisme de
production est certainement prééminent sur celui d’une éventuelle
malposition fœtale trop facilement incriminée et à vrai dire excep-
tionnelle. En fait, toute POPB constatée chez un enfant né par
césarienne est très vraisemblablement la conséquence d’une mau-
vaise technique d’extraction, rappelant ainsi que la naissance par
césarienne nécessite toujours des manœuvres d’extraction fœtale,
donc un apprentissage de la gestuelle obstétricale.

Fig. 2. Manœuvre du tournemain de Letellier. 1.2.3. Étirement du plexus brachial par propulsion fœtale
Mieux qu’un schéma, une visualisation avec décomposition et possibilité de entravée
répétition des manœuvres en trois dimensions peut être effectué grâce à
Il s’agit du principal voire unique mécanisme incriminé en
l’excellent outil informatique créé par J.-F. Oury et al., sous le nom
« Mécaniques obstétricales de l’accouchement, tome 1 : accouchement normal l’absence de réelle DDE avec ou sans macrosomie fœtale. Pour
en présentation céphalique, dystocie des épaules », réalisé et distribué par les Sandmire [3], ce mécanisme est même si prépondérant qu’il
laboratoires Guigoz. explique la grande majorité des POPB puisqu’il est également
présent en cas de DDE associée.
tion d’une dystocie sévère du fait de l’absence d’élasticité des
nerfs en général et du plexus brachial en particulier, sollicités Il résulterait d’une anomalie de l’accommodation thoracopel-
exagérément par l’étirement cervical. vienne, par défaut d’adduction des épaules tardant à s’engager
Une traction énergique sur une tête fœtale collée à la vulve dans le diamètre perpendiculaire à celui qu’a adopté la tête fœtale,
peut être responsable d’une aggravation de lésions nerveuses et elle-même profondément engagée dans le pelvis.
peut transformer un simple étirement en dilacération voire Lorsqu’un accouchement précipité est associé à une DDE,
avulsion des racines nerveuses du plexus brachial, contribuant la probabilité de survenue d’une POPB est multipliée par
à une perte de chances de guérison spontanée. Un enregistre- cinq par rapport à une expulsion non précipitée : dans ce
ment vidéo de l’accouchement peut représenter une preuve à cas, la variable indépendante est bien représentée par la
décharge innocentant l’obstétricien, mais peut également repré- durée plus ou moins rapide de l’expulsion et non par l’expé-
senter une preuve à charge pour l’obstétricien coupable à rience de l’opérateur. En effet, les forces exercées par
l’évidence de tractions exagérées et d’une perte de chances tou- l’obstétricien ne dépendent pas de la plus ou moins grande
jours difficile à quantifier. rapidité de la phase d’expulsion : c’est donc bien cette durée
En l’absence de dystocie sévère, une traction céphalique écourtée qui est associée au risque de paralysie par ce méca-
trop horizontale sur une femme en décubitus ne peut pas être nisme.
efficace et, exposant au risque d’une force excessive, peut donc Cette expulsion précipitée surprend les épaules, en retard pour
être dangereuse pour le plexus, de la même façon qu’une ten- emprunter le diamètre oblique qui leur est assigné par l’orienta-
tative de déplacement des épaules par l’intermédiaire de la tion de la tête, dont l’une (antérieure ou postérieure) reste accro-
rotation exercée sur la tête fœtale, dont on saisit immédiate- chée à la margelle du détroit supérieur. Il en résulte un étirement
ment la nocivité pour le plexus. Une traction de force exagérée brutal et transitoire du plexus brachial homolatéral à l’épaule
et surtout brutale est évidemment très dangereuse et doit être accrochée (en général transitoirement).
formellement prohibée. Par ailleurs, il a été démontré que la probabilité de survenue
Si la traction sur la tête a été exagérée, ce qui devient très d’une POPB n’est absolument pas diminuée par l’éventuelle
rare tant cette manœuvre est décriée, il existe le plus souvent expérience de l’obstétricien : il est erroné de croire, comme on
des stigmates de cette traction au niveau de la face fœtale peut encore le lire dans certaines expertises, qu’il existe des spé-
(ecchymoses) de topographie unilatérale sur l’hémiface oppo- cialistes capables d’éviter une paralysie obstétricale et que par
sée à l’anus maternel : c’est parfois la seule preuve retrouvée définition l’obstétricien fera mieux que la sage-femme. La
de traction traumatisante, mais inconstamment signalée dans POPB est totalement indépendante du niveau d’expérience de
l’observation néonatalogique. l’obstétricien [3], à la différence des fractures humérales, ce qui
En dehors de cette circonstance et en l’absence presque est en faveur du mécanisme décrit ci-dessus.
constante d’enregistrement vidéo de l’accouchement, com- Un autre constat est en faveur de ce mécanisme de production
ment l’expert sollicité par le juge peut-il affirmer qu’il y a de la paralysie : il existe un taux identique de paralysie, soit après
eu une traction excessive sur la tête fœtale génératrice de la des techniques de manipulation fœtale intrapelvienne pour réduire
POPB ? Malheureusement, cette accusation est parfois for- une DDE, soit après de simples manœuvres externes telles que la
mulée de façon systématique car encore fondée sur le postu- position de MacRobert ou la pression sus-pubienne, c’est-à-dire
lat de Erb. indépendamment du degré de sévérité de la DDE et de la nature
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plus ou moins traumatisante des manœuvres tentées, cela étant en manœuvre fautive ne peut pas être retenue en cas de paralysie du
faveur de la précession de la POPB sur la DDE. bras postérieur.
L’étirement du plexus brachial est donc causé par la descente
asymétrique du plan des épaules, alors que la tête fœtale est vio- 2.3. La césarienne préventive était-elle indiquée ?
lemment propulsée par les efforts expulsifs maternels, et cela se
produit en général avant la sortie de la tête fœtale : il est pratique- Si en théorie toute POPB pourrait être évitée par la césarienne
ment certain que la paralysie d’Erb est provoquée par ce que nous systématique en début de travail de tous les accouchements (sous
avons appelé la propulsion fœtale entravée, qui se résout le plus réserve d’une extraction fœtale atraumatique), il n’est pas discu-
souvent spontanément mais qui peut persister et donner lieu table que la balance bénéfices/risques est très défavorable à cette
secondairement à une véritable DDE. proposition. La césarienne prophylactique ne rétablit une balance
favorable que pour une macrosomie fœtale avérée et cela d’autant
2. Implications médicolégales plus qu’il existe un diabète maternel.
En pratique, le Collège national des gynécologues et obstétri-
Face à une POPB, la responsabilité de l’obstétricien ou de la ciens français (CNGOF), reprenant l’avis de la FIGO, recomman-
sage-femme ne devrait être retenue qu’en cas de traction exagérée dait en 2000 la pratique d’une césarienne prophylactique en cas
sur la tête fœtale et sur elle seule, laquelle traction n’est pas obli- de diabète maternel et d’une estimation pondérale du fœtus à par-
gatoire lors des autres manœuvres de réduction d’une DDE : la tir de 4250 voire 4500 g (mais la force de cette recommandation
manœuvre d’abaissement du bras postérieur de Jacquemier a sou- repose sur un niveau de preuve modeste–NP5).
vent fracturé un humérus mais n’a jamais étiré un plexus brachial.
La pathogénie ainsi revisitée nous convainc au contraire que la 3. Conclusion
POPB résulte beaucoup plus souvent d’un étirement du plexus
par propulsion entravée de nature aléatoire et que les manœuvres Étayées par des données épidémiologiques convaincantes, ces
de tractions en force (devenues très rares) peuvent compliquer et données pathogéniques éclairent d’un jour nouveau la responsa-
compléter ce premier mécanisme (sauf le cas exceptionnel de la bilité obstétricale éventuelle dans la genèse d’une POPB et font
POPB après césarienne, où paradoxalement la responsabilité penser qu’elle est beaucoup moins souvent mise en cause qu’on
médicale paraît complète). n’avait tendance à le croire.
Comme le souhaite Sandmire, il est peut-être temps d’arrêter
Un certain nombre de points mérite d’être précisé, car ils
d’accuser systématiquement l’obstétricien (ou la sage-femme)
seront toujours sollicités par l’expert en cas de procédure pour
lorsque survient une paralysie du plexus brachial, mais plutôt
recherche de responsabilité médicale.
d’essayer de comprendre son mécanisme de production qui
conditionnera son évitabilité ou non, et donc l’éventuelle respon-
2.1. Question préalable : y a-t-il eu une authentique DDE ?
sabilité médicale.

En dehors du cas évident où la DDE est avérée, la notion de Références


difficultés pour l’accouchement des épaules est assez subjective. Volontairement limitées aux citations suivantes, dans lesquelles
L’étude de Spong (1995) fournit une base objective : est considé- on trouvera toutes les autres références utiles.
rée comme DDE tout délai entre accouchement complet de la tête
et du reste du corps supérieur à une minute. [1] Erb W. Über eine eigentümliche Lokalisation von Lähmungen im Plexus bra-
chialis. Verhandlungen des naturhistorisch-medizinischen Vereins zu Heidel-
2.2. Le bras atteint de paralysie était-il antérieur ou postérieur ? berg 1874;2:130–7.
[2] Pollack RN, Buchman AS, Yaffe H, Divon M. Obstetrical brachial palsy:
pathogenesis, risk factors and prevention. Clin Obstet Gynecol 2000;43:
Dans les positions fœtales dos à gauche (d’OIGP, occipito- 236–46.
iliaque gauche postérieur, à OIGA, occipito-iliaque gauche anté- [3] Sandmire HF, DeMott RK. Erb’s palsy: concepts of causation. Obstet Gyne-
rieur), le bras antérieur est le bras droit, alors que dans les cas où col 2000;95:941–2.
le dos est à droite (d’OIDP, occipito-iliaque droit postérieur à
OIDA, occipito-iliaque droit antérieur) le bras antérieur est le C. Racinet1
bras gauche. Si les deux bras peuvent indifféremment être atteints L’Enclos, 38320 Brié et Angonne, France
par une lésion plexique secondaire à une propulsion entravée, RHEOP de l’Isère, 28, avenue Albert-1er-de-Belgique,
seul le bras antérieur peut être éventuellement lésé par une trac- 38000 Grenoble, France
tion exagérée de la tête fœtale vers le bas, qui agit ainsi comme Adresse e-mail : claude.racinet@wanadoo.fr (C. Racinet).
un suraccident sur un étirement plexique déjà constitué. Une trac-
tion exagérée vers le haut est en pratique exclue, si bien qu’une Disponible sur internet le 13 novembre 2006

1
Professeur émérite honoraire de gynécologie–obstétrique, UJF Grenoble,
expert agréé près la cour d’appel de Grenoble, vice-président du registre du
handicap de l’enfant (RHEOP).

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