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ELIQUE DU BÉNIN ORGANISATION DES NA TIONS

-'fI,V/STÈRE DE UNIES POUR L'ALIMENTATION


'AGRICULTURE, DE
ETL 'AGRICUL TURE (FA 0)
ELEVAGE ET DE LA PÊCHE

DIRECTION DE LA PROMOTION

DE LA QUALITÉ ET DU

CONDITIONNEMENT (DPQC)

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Guide pratique pour une production de ~


anioc de qualité au Bénin y .compris
Fiche syntllétique et modèle de ficlle
technique de suivi d'une plantation
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Imp_ : CNPMS - 01 BP : 135 PORTO·NOVO - Tél. : 21 24 50 - Fax: 21 36 50 (Rép. du Bénin)
RÉPUBLIQUE DU BÉNIN ORGANISA ITON DES NATIONS
MINISTÈRE DE UNIES POUR L'ALIMENTAITON
L 'AGRICUL TURE, DE ET L 'AGRICUL TURE (FAO)
L'ELEVAGE ET DE LA PÊCHE
DIRECITONDELAPROMOITON
. DE LA QUALITÉ ET DU
CONDITIONNEMENT DES
PRODUITS AGRICOLES (DPQC)

Guide pratique pour une production de manioc

de qualité au Bénin y compris

Fiche synthétique et modèle de fiche technique

de suivi d'une plantation

SOMMAIRE

Pages

Préface 7

Remerciements " "' 9

Historique " ,"" il

Zone de Production et importance économique

du manioc 12

Problèmes spécifiques à la·Production 14

- Problèmes phytosanitaires " 14

- Non respect des normes de production 19

- Choix de site , ' 19

- Choix et traitement du matériel végétal 20

- Préparation du sol 21

- Bouturage-plantat1ion 21

- Entretien plantation 22

- Fertilisation 23

- Récolte 24

- Stockage 25

- Accès au marché régional, international et

normes de qual'ité 25

- Organisation de ta ti-Iière 26

- Coût de Production, rendement et bénéfice Préface


à l'hectare 27
Le présent guide a été réalisé dans le contexte
- Caractéristique des variétés de manioc améliiorées actuel marqué par:
- le réajustement de la politique agricole du Bénin en
vulgarisées au Bénin "." 28 1999 qui a retenu entre autres priorités du Ministère
de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP),
Modèle de Fiche synthétique « Bonnes Pratiques
l'amélioration de la compétitivité par une meilleure
agricoles pour une production de manioc de gestion de la qualité tout au long de l'itinéraire de
production
qualité» 30 - la nécessité de l'accroissement de la contribution
du secteur agricole au développement socio­
Bibliographie succincte 35 économique du Bénin
Modèle de fiche technique de suivi d'une plantation de -les lourdes tendances consuméristes notamment: la
crainte des pollutions chimiques et biologiques des
manioc pour des racines de qualité 37 produits, la peur du risque de tromperie et de
falsification, les juridismes étatiques et communautaires
- les contraintes liées à ['intégration régionale et aux attentes des principaux marchés
d'exportation.
Ces données imposent des regards croisés, et surtout des actions concertées de
tous les acteurs de la chaîne agricole. ,
Face à ces entrelacs constitués par la multiplicité d'acteurs, de motivations et
d'approches, la nécessaire synergie des actions à engager doit être fondée sur des
repères techniques harmonisés, ce qui justifie ce guide.
l'espère qu'il aidera à améliorer la capacité d'anticipation pour la maîtrise des
risques de contamination et de non qualité afin que chacun des uti lisateurs parvienne
aux exigences contractuelles et réglementaires relatives au produit ciblé.
Je tiens à remercier ici la FAO et tous ceux qui ont participé à la réalisation de
ce document qui contribuera à l'accroissement qualitatif de la production et à la
conquête des marchés aux niveaux national, régional et intemational.

Le Ministre de l'Agriculture,
de l'Elevage et de la Pêche

~~OGAN
7

~emeTciements

Je tiens particufièrement à
remerciertous ceU?( qui ont apporté féur
soutien à ra réalisation le ceguUfe.
(jratitutfes particu[Ïères :
- à Monsieur [e Ministre de
C~gricu[turel cIe CTlevage et le ra
Pêche
-à Monsieur fe représentant cIe ra:J.9l.0
au 'Bénin et au CfiaTgé cIe Programme.

'1?f-merciements particu[iers à :
- M. (j'B'E:Horz.FJ{01.1 (juafEertl Chercheur.au Laboratoire
de 1Jéfense les Cu[tures le [JInstitut fJ'{.ationa[les 2(ecfœrcfies
!ligricofés lu 'Bénin
-M. L52t(j'B52t1Jo:HOSSOv. 52turé[ienl Ingénieur 5llgronome
au Projet le 1Jévefoppement le ra:Juière Manioc.
Ge 'Directeur de ra. Promotion de ra. Q1.tafité et
du Conditionnement des produits JlgriLofe.s

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Guide pratique pour une production de


manioc de qualité au Bénin
Gbèhounou Gualbert & Lagbadohossou Aurélien

Le manioc au Bénin

Historique

Le manioc (Manihot escu/enta CRANTZ) de la famine des


Euphobiaceae est originaire de l'Amérique du Sud. n fut introduit en
Afrique par les commerçants portugais au début du l6 èmc siècle. La
premièr~mention sur la culture en Afrique date de 1558. Puis le manioc
gagne progressivement le centre du continent en remontant le fleuve
Congo. De l'Afrique Centrale, le manioc fut distribué en Afrique de
l'Ouest au dix huitième siècle. Il a été introduit au Bénin au dix
huitième siècle par les portugais, qui tenaient une usine avec du
personnel brésilien à Ouidah pour approvisionner les négriers en farine
de manioc.
Trois périodes ont marqué l'extension de la culture du manioc au
Bénin. Jusqu'au début des années 1930, le manioc servait à délimiter
les parcelles d'autres cultures. Mais, suite à une famine qui a sévi
pendant cette période, le manioc a pris de l'impo11ance. Sa culture a
pris une nouvelle dimension qui a pelmis l'extension de son aire de
production. n est intégré au système de culture au même titre que les
autres spéculations agricoles. Cette première phase de son extension
s'est essentiellement faite dans la partie méridionale du pays. Par la

Il
suite, la famine l'a de nouveau imposé face au maïs et à l'arachide en
Sa culture est d'introduction relativement récente au Nord Bénin. Au
« pays Mahi et Nagot» dans le département des Collines. Désormais,
le manioc y concurrence l'igname pour combler le déficit alimentaire. Nord Bénin, la culture du manioc a pris de ['importance av,ec les
Il a fallu.surtout attendre le choc pétrolier nigérian et la sécheresse au " activités du Projet Sasakawa Global 2000, dans le cadre de ia Ilutte
Sahel du début des années 1970 pour voir le manioc gagner le reste pour la sécurité a[imentaire. Les effets combinés de l'engouement
du pays. Le Niger et le Nigéria étaient devenus les principaux
suscité par rappel du Chef de l'Etat de septembre 1998, de l'appui
demandeurs de produits dérivés du manioc que le Bénin exportait
alors vers eux. Le manioc conquiert d'autres régions et s'enracine apporté par le Projet de Développement de la Fihère Manioc (PDFM)
dans le Centre du pays. Les demandes extérieures de dérivés ont dopé à partir d'août 2000 et le Projet de Développement des Racines et
la transformation, notamment la fabrication du gari et du tapioca pour Tubercuks (PDRT) à partir de juillet 2001 ont conduit à une
lesquels des techniques artisanales se sont vite propagées dans le
amélioration des rendements moyens qui sont passés de 08 à 15 tonnes
monde rural béninois. Néanmoins, le volume de la production du
manioc n'a pas suivi cette progression spatiale. De 1980 à 1984, on a à l'hectare. Ceci est à la base d'une augmentation substantielle (58%)
observé une baisse des superficies et de la production. La reprise n'est de la production nationale de manioc qui est passée de 1.989.000
intervenue qu'à partir de 1985 et ce, jusqu'en 1992. Cette phase tonnes en 1998 à 3 J 54,900 tonnes en 2002. Au cours de la même
marque véritablement l'adoption de la culture du manioc par les
période, les superficies sont passées de 189.400 hectares à 261.700
producteurs agricoles du Nord.
En septembre 1998, le Président de la République du Bénin lance hectares, soit un accroissement des superficies de 38%.
un appel à la population pour la promotion de la culture du manioc, Les produits dérivés du manioc sont nombreux et couramment
suite à une promesse de débouché faite par des opérateurs économiques utilisés dans l'alimentation au Bénin. Il s'agit notamment du gari, de
européens.
la farine panifiable (qui entre dans la composition de plusieurs mets
et produits de pâtisserie de fabrication locale) et de l'amidon. Pour la
Zone de production et importance économique
fabrication de ces produits, les femmes sont particulièrement
De nos jours, le manioc occupe la première place parmi les plantes spécialisées en milieu rural. Elles y sont omniprésentes, opérant
à racines et tubercules cultivées au Bénin et joue un rôle irremplaçable individuellement ou en association. Le recensement des ressources
dans l'ahmentation des populations, aussi bien mrales qu'urbaines. du secteur agro-industriel au Bénin a révélé qu'il existe près de 250 à
Il occupe Il % de la superficie totale consacrée aux principales cultures. 270 groupements de femmes avec un effectif de plus de 2500 femmes
Le manioc se cultive dans J'ensemble des zones agro-écologiques du dont les produits dominants sont le gari et le tapioca. De nos jours,
Bénin. Toutefois, ]es grosses zones de production se retrouvent dans les cossettes de manioc qui constituent l'un des principaux produits
la Zone Sud à deux saisons pluvieuses et dans la Zone de Transition. de transfOlmation rencontrés au Bénin, font apparaître que le manioc

12 13
qui était une culture d'autoconsommation tend à être considéré comme
une culture d'exportation alors qu'il a été pendant longtemps une • La bactériose du manioc causée par Xanthomonas campestris .
culture destinée aux marchés locaux. Il existe une capacité nationale Des poches d'infection sévère existent encor,e notamment dans
de production d'alcool à partir des racines de manioc. Cette capacité la Zone Sud. La propagation est principalement assurée par les
est estimée à 31.725.000 litres/an. Quatre sociétés,industrielles, encore boutures infectées, les éclaboussures en temps de pluies et les
à leur début, opèrent dans ce domaine (SOTABE, AGRI-MAXI, insectes qui véhiculent les bactéries d'un champ à 'lm autre.
OVERSEAS, YUEKEN INTERNATIONAL BENIN-SARL). L'usine
• L'anthracnose causée par Colletotrichum gloesporioides. Le
de YUEKEN INTERNATIONAL BENIN-SARL installée à Logozohè
vecteur de la maladie est Pseudotherapus de vastans , un insecte
dans la commune de Savalou dans le département des Collines a réalisé
des essais concluants en 2003. de la famille des Pseudococcidae. La maladie se manifeste
esentiel1ement sur les rameaux. Les plants issus de boutures
Problèmes spécifiques à la production infectées sont moins productives.
du manioc au Bénin • La maladie des taches brunes provoquée par Cercosporidium
henningsii. Elle peut causer des pertes substantielles de
Problèmes phytosanitaires rendement. La propagation de la maladie est assurée par le vent
La culture du manioc subit au Bénin des problèmes phytosanitaires qui peut transporter les conidies sur de longues distances.
persistants. Au nombre des maladies, on peut citer:
• La maladie des taches blanches causée par Cercospora caribaea.
• La mosaïque africaine du manioc causée par un geminivirus La propagation de la maladie est assurée par le vent qui peut
transmis par la mouche blanche Bemisia tabaci. La maladie est transporter les conidies sur de longues distances.
principalement disséminée par l'emploi de boutures infectées.
Elle se rencontre dans la plupart des champs de manioc au Bénin.

Feuille de manioc portant des symptômes de la mosaïque


Feuille de manioc portant des taches de cercosporiose
14
15
• La cercosporiose du manioc causée par Cercospora vicosae. EUe • Les champignons Aspergillus spp., Rhizopus stolonifer et
se propage également par le vent. Fusarium spp. provoquent des pourritures sur les racines en cours

• La pourriture des racines causée par Sclerotium rolfsii, un de stockage.


En dehors des maladies, le manioc est attaqué par de nombreux
champignon du sol. Elle se propage par l'eau de ruissellement
ravageurs. On peut citer:
• La pourriture moUe des racines du manioc causée par Phytophtora
• Les nématodes à galles qui peuvent causer des pertes énormes
spp, Pythium spp. et Fusarium spp. Les baisses de rendement
de rendement en détruisant le système racinaire. Ils se propagent
sont élevées du fait de la pourriture des racines. La propagation
par les boutures, les particules de terre des sites infestés et l'eau
est assurée par l'eau de ruissellement.
de ruissellement.
• La pourriture sèche des racines du manioc causée par Armillariella
• Les acariens verts du manioc notamment Mononychellus
mellea, Rosellinia necatrix, etc. Elle n'est préoccupante que
progresivus et M tanajoa. Les dégâts sont particulièrement
lorsque la culture de manioc est pratiquée sur une jachère
forestière. importants pendant la saison sèche.

• Les acariens rouges du manioc notamment Oligonychus gossypii


et Tetranychus telarius. Les dégâts sont importants en début de
saison sèche.

• La cochenille farineuse du manioc Phenacoccus manihoti. Les


pertes peuvent être très élevées sur les sites où l'ennemi naturel
Epidinocarsis lopezi ne s'est pas établi. De telles poches sont
rares au Bénin de nos jours.

• Le criquet puant (Zonocerus variegatus). Il défolie gravement


les plants de manioc. Son apparition est souvent favorisée par la
proximité de sites de reproduction et de ponte que représentent
les friches de Chromolaena odorata (communément appelé
herbe du Laos).
Racines de manioc portant blessures et pourritures

16 17
• La mouche blanche. C'est un insecte vecteur du virus de hi Non respect des normes de production
mosaïque du manioc.
Au nombre des problèmes touchant aux normes de production du
• Les mammifères rongeurs.
manioc au Bénin, on peut citer:
• Les termites.
• le mélange de p~usieurs variétés dans les champs des paysans,
En dehors des insectes et des rongeurs, les mauvaises herbes, pour plusieurs raisons dont l'attachement culturel à certaines
notamment Imperata cylindrica et Cassythajili/ormis (mauvaise herbe variétés tradit:ionneUes.
parasite), peuvent causer de graves dégâts en culture de manioc. En • La qualité des cossettes qui laisse à désirer à cause du séchage
effectué souvent dans de mauvaises conditions, notamment le
perçant les tubercules 1 cylindrica ouvre la porte d'entrée aux
séchage à même le sol, de surcroît au bord de voies inter état de
maladies du manioc. L'espèce Cassytha filiformis parasite les tiges grande circulation!
du manioc. Elle s'emoule autour d'eUe et peut les tuer ! '. Des problèmes de qualité qui se posent lorsque la transformation
du manioc en Gari ou autres produits dérivés est faite au champ
où l' eau potab~e fait souvent défaut.
• L'inexistence de la traçabilité et de normes spécifiques pour
chaque produit dérivé.

Démarche pratique pour une production


de manioc de qualité
• Choix du site
o Eviter les sols hydromorphes et les sols trop riches en azote.
L'excès d'azote nuit à la formation et à la qualité des tubercules.
o Eviter les sols en pente. Les champignons du sol qui provoquent
la pourriture des racines du manioc se propagent par l'eau de
ruissellement et auront une forte incidence sur sol pentu.
o Eviter de cultiver le manioc immédiatement après les cultures
maraîchères, tomate et piment notamment. Au Bénin, les
Champ de manioc fortement infesté par lmpe~ata cylindrica flétrissements dus aux champignons du sol que sont Sclerotium
rolftii, Pythium spp., Fusarium spp., etc. sont des maladies

18 19
courantes. Les mêmes champignons causent la pourriture des supérieur ou égal à deux fois le diamètre de [a partie centrale
racines du manioc. En outre, les nématode's du genre moelleuse.
Meloidogyne qui attaquent les cultures maraîchères attaquent
également le manioc. o Procéder au trempage des boutures soit dans l'eau chaude à 50° C
pendant une durée de 15 minutes soit dans une solution de
o Eviter de cultiver ie manioc deux fois de suite SUT le même site, 1 pesticides (mélange de fongicide et insecticide) pour tuer les
pour minimiser les risques phytosanitaires.
r insectes qui adhèrent aux boutures et pour réduire l'incidence

• Choix et traitement du matériel végétal de l'anthracnose.

o Pour planter un hectare de manioc, il faut au moins un dixième


o Eviter d'utiliser des boutures déjà infectées par des agents d'hectare de parc à bois.
pathogènes et des ravageurs. La plupart des maladies et des
ravageurs du manioc sont transmis par les boutures. • Préparation du sol
o Acheter des boutures saines auprès des stmctures de recherche
o S'assurer que le sol est meuble et profond pour facihter la
ou de vulgarisation. A partir de 2004, la fourniture du matériel
pénétration et le développement des racines. Cultiver le manioc
végétal de plantation est également assurée à travers un réseau
sur des biUons ou des buttes surtout sur site à engorgement
de 432 paysans multiplicateurs encadrés par le Projet de
temporaire. Le manioc peut être bouturé sur un sol plat s'il est
Développement de la Filière Manioc (PDFM), installés dans
meuble et profond.
239 villages répartis dans 55 communes. Se rapprocher pour
cela dudit projet ou de la Direction de l'Agriculture qui ont
installé sur le terrain des parcs à bois. Le Projet de
Développement de la Filière Manioc fait la promotion des
variétés Ben 86052, RB 89509 et TMS 30572.
,, o Lorsque le sol a une légère pente, le billonnage ou le buttage
sont préférables. Ils permettent de limiter les risques de
propagation des maladies des racines provoquées par les agents
pathogènes du sol.
o Prélever dans son propre champ les boutures sur des pieds sains
et vigoureux. Les boutures doivent être prélevées sur la partie
• Bouturage - Plantation '
centrale de la tige. Il est préférable que la bouture soit prélevée
sur des tiges de ] 2 à 18 mois d'âge, fraîchement récoltées et sur o Assurer une bonne reprise des boutures. Bouturer le manioc de
leur partie dont la ,coupe transversale montre un diamètre préférence au début de la grande saison pfuvieuse. Les

20 21

plantations de deuxième saison sont plus attaquées par les recommandés, 3 à 4 semaines, 7 à 9 semaines et 12 à 14 semaines
ravageurs et les animaux en divagation. après bouturage. Sur un site infesté d' Imperata cylindrica, on
o Les densités "de çulture du manioc sont très variables et sont peut procéder à l'application d'un herbicide total tel que le
g1yphosate avant le bouturage.
surtout fonction du type d'association culturale et de l'objectif
o Eviter le développement de buissons de Chromolaena odorata
de production visé. Lorsque le manioc est considéré comme
(herbe du Laos) communément appelée « Agatou» en Fon
culture principale, Hest bouturé en ligne à une densité moyenne dans le voisinage immédiat du champ de manioc. Les friches
de 10.000 plants à l'hectare, à un écartement de l m x i m. de Chromolaena odorata servent de gîtes de reproduction au
Pour la production de tiges, il est indiqué une densité de 20.000 criquet puant (Zonocerus variegatus) insecte grand ravageur
des champs de manioc.
plantslha à un écartement de 1 m x 0,5 m.
o Eviter la propagation des maladies. Utiliser des boutures saines
o Eviter le mélange variétal sur une même parcelle. Le mélange pour éviter la propagation des maladies et des ravageurs. Après
de plusieurs variétés sur une même parcelle ne permet pas de la récolte, détruire les tiges et racines malades de manioc. Eviter
de produire du manï'oc sur la même parcelle deux fois de suite.
garantir la qualité des tubercules et d'orienter la production vers
des objectifs de transform~tion préalablement définis. o Eviter la propagation des ravageurs. Nettoyer les abords du
champ pour repousser les rongeurs et poser des pièges au besoin.
Lorsque la population du criquet puant atteint le seuil critique
• Entretien plantation de 12 larves au mètre carré, procéder à un traitement chimique
o Compétition des mauvaises herbes. Précéder la plantation du approprié. A titre indicatif, on peut utiliser le propoxur ou le
manioc d'une jachère de Mucuna pruriens var. utilis ou d'un fénitrothion.
champ d'une variété de niébé qui recouvre bien le sol et diminue
la saison suivante la pression des mauvaises herbes. A titre • Fertilisation
indicatif, les variétés de niébé
,
Atakpra et Délékinwa, variétés o Appliquer une bonne fumure pour améliorer le rendement.
traditionnelles couramment cultivées dans la région de Pobè L'apport simultané de N, P et K est nécessaire pour obtenir un
dans le département du Plateau au Nord - Est de Porto-Novo bon rendement.
peuvent être cultivées pour diminuer la pression des mauvaises
o Au Bénin, l'azote sous forme d'urée (dosant 46% d'azote) est
herbes. Procéder au sarclage régulier du champ de manioc
recommandé à la dose de 100 kg/ha, le phosphore sous forme
jusqu'à ce que son feuillage recouvre le sol, ce, qui élimine les
de super-triple (dosant 45% de P2ÜS) est recommandé à la dose
mauvaises herbes. Trois sarclages obligatoires sont
de 100 kglha et le potassium sous forme de sulfate de potassium

22 23
(dosant 50% de K 20) est recommandé à la dose de 200 kglha.
• Stockage
Toutefois, sur les sols ferrugineux tropicaux non dégradés de la
zone septentrionale qui sont plus riches en potassium, il est o Eviter ie pourrissement des racines en stockage. Procéder à un
recommandé d'appliquer une demi dose de sulfate de potassium. stockage Sl!lf pied en pratiquant une récohe échelonnée, vendre
sans délai ou transformer sans délai les racines après
o Il est souhaitable que la fumure soit fractionnée et que son
application se fasse en deux temps, de préférence au bouturage déterrement. Transformer les racines en cossettes sèches en
(1/2 dose azote, dose complète phosphore et 1/2 dose potassium) utilisant ies techniques appropriées. Il faut à tout prix éviter le
et à quatre mois après bouturage (1/2 dose azote et 1/2 dose séchage des cossettes au bord des voies !
potassium).

o Le mode d'épandage diffère suivant la technique de bouturage. • Accès au marché régional, international et
Pour le bouturage vertical ou oblique, l'épandage est fait en normes de qualité
bande ou localisé à proximité des boutures. Pour le bouturage o Trois destinations régionales fonctionnent actuellement
horizontal, l'épandage de la première fraction est fait en poquet l'Afrique Centrale pour laquelle on dispose de très peu
et recouvert de terre avant la mise en place des boutures. La d'information. La demande provient prioritairement des
seconde fraction d'urée et de potassium est épandue en bande
communautés béninoises installées au Gabon et au Congo. Au
ou localisée à proximité des boutures.
cours des années 2000 et 2001, d'importantes quantités de gari
auraient été exportées vers ces pays.
• Récolte
o La seconde destination est le Nigéria. U s'agit pour l'essentiel
o Récolter au bon moment. Récolter pendant la période du gari de qualité moyenne et du «lafou ' », Les cossettes de
recommandée en tenant compte du cycle de la variété. Cela manioc alimentent également ce circuit mais dans des
évite la hgnification des racines, conséquence d'une récoHe
proportions moins importantes que celles d'igname.
tardive. Le Projet de Développement de la Filière Manioc
o La troisième destination est le Niger qui constitue le débouché
recommande aux producteurs de récolter le manioc pendant la
saison sèche. En général, la récolte est faite au bout de douze mois. le plus sûr et le plus. suivi du manioc et de ses produits dérivés.
Les exportations de gari portent sur des quantités considérables
o Eviter de blesser les racines. Les chocs et ks bkssures aux
entre 6 000 et la 000 tonnes selon la conjoncture alimentaire
racines augmenteraient leur teneur en acide cyanhydrique!
1 Farine fennentée de manioc

24 25
dans ce pays, soit quelques 50 000 tonnes en équivalent racines
fraîches,. Toutefois, le gari béninois doit affronter sur le marché 1
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26 27
• Cassettes
o Si prix au kg inférieur à 89.7 FCFA ~ perte

Q 150 FCFAlkg ~ 180.000 FCFA [(150 - 89.7) x 3.000]

o 180 fCFAlkg ~ 270.000 FCFA (( 180 - 89.7) x 3.000]


o 220 FCFA/kg ~ 390.000 FCFA [(220 - 89.7) x 3.000]

Variété
1
Caractéristiques des variétés de manioc améliorées vulgarisées au Bénin
Couleur Nombre et
1 Port Ramification Forme et type
type de lobe racine
. Pétiole Jewti!Sfe:uiJles Tige aoûtée Phelloderme

apicales
racine
Il
--
IBEN Rouge- Vert-clair Gris-cendre Blanche 5 à 7 lobes Erigé Trichotomique Cylindro-conique i

86052 violacé elliptiques pédonculée


N
00
RB 89509 Vert- Vert-clair Cendre Blanche 5 à 7 lobes Erigé Trichotomique Cylindra-conique
violacé elliptiques pédonculée
-
'TMS Vel1-clair Violette Gris- Blanche 5 à 9 lobes Etalé Trichotomique Fusiforme
30572 verdâtre lancéolés pédonculée
Ca'ractéristiques (suite)

Va.riété Cycle Rendement Potentiel Indice Teneur en


1
Teneur en Teneur en Teneur en
moyen en 1 production récolte à 12 ; matière sèche amidon à Gari à 12 1

1
Tapioca
racines à 12 1 à 18 mois mois à I2 mois 12 mois mois
mois1 1

BEN 12 à 18 moisi 24 tonnes ,45 tonnes 0.46 25.8% 15.7% 16.5 à 25% selo
86052 Dériodc de recolte ­

RB 89S0Q 12 à 18 30 tonnes 50 tonnes 0.50 - . - -


mois
TMS 12 à 18 25 tonnes 45 tonnes 0.41 27.3% 13.6% 16.5 à 24%
30572 mois selon période
de récolte .
Caractéristiaues (suite)
Variété Teneur en Résistance à Rési.stance Résistance à Résistance
ions (J'anure la mosaïque à la la cochenille aux acariens
libres bactériose farineuse verts
(méthode
Kit)

BEN 2 mg par kg Très bonne Moyenne Moyenne Très bonne


86052 de racines
fraîehes

RB - Bonne Moyenne Moyenne Moyenne


89509
TMS 21.5 mg par Moyenne Bonne Moyenne Faible
30572 kg de en début de
racincs végétation
fraîches
Fiche synthétique "Bonnes pratiques agricoles pour une production de manioc de qualité"

Etape Itinéraire Problème pouvant Cause du problème Mesure préventive Mesure cura/ive Observations
technique survenir
• Choix du site • Site inapproprié: 1. • Mauvais choix de • Eviter les sols • Aucune • Consulter le
0 Faible rendement . site par manque hydromorphes et les mesure eurative guide
0 Développement 1. d'information sols trop riches en
de maladies sur la azote 1
1 1 1
partie aérienne et • Eviter les sols en
sur les racines pente
0 Mortalité • Eviter de cultiver le
0 Engorgement manioc après les
0 Dessèchement cu ltures maraîehères,
sur sol sablonneux piment et tomate
notamment
• Eviter de cultiver le
manioc deux fois de
suite sur la même
! oarcelle

• Choix et • Boutures de • Prélèvement • Multiplier les


traitement du mauvaise qualité inapproprié de champs de boutures
matériel végétal • Mauvais boutures • Prélever les
développement ou • Non traitement des boutures sur des tiges
retard de boutures saines de 12 à 18
développement • Utilisation boutures mois d'âge
• Insuffisance de de mauvaise qualité • Diamètre bouture
boutures • Insuffisance de doit être au moins
boutures deux fois égal au
• Insuffisance de diamètre de la partie
fonnation des eentrale moelleuse

multiplieateurs de • Tremper les


boutures boutures dans l'eau
chaude à 50 oC
pendant 15 minutes
ou dans une solution
de pesticides
(mélange de
fongicide et
insecticide)
• Former les
producteurs au choix
et au traitement du
matériel végétal
• Former les
multiplicateurs de
boutures
• Préparation du • Mauvais labour • Insuffisance • Former les • Aucune • Les billons
sol d'information et de producteurs mesure curative et les buttes
formation • Faire un labour limitent la
• Insuffisance de crédit profond propagation
• Insuffisance de main­ • Confeetionner des des agents
d'œuvre billons ou des pathogènes du
• Insuffisance de buttes sol dépréciant
matériel agricole • Promouvoir la la qualité des
• Lahour peu profond coopérative 'de racines
prestation de
service
• Rechereher des
crédits
Fiche synthétique "Bonites pratiques agricoles pour une production de manioc de qualité"
Etape Itinéraire Problème pouvant Cause du problème Mesure préventive Mesure curative Observations
technù/ue survenir
• Bouturage - • Mélange variétal • Insuffisance de • Publier la liste des • Remplacer les • L'auto
Plantatian • Mauvaise densité • boutures producteurs de mal plantées ou ensemen­
• Mauvais • Méconnaissance des boutures par région mortes eement ne
bouturage variétés • Former les devrait pas
• Manque à la levéc • Insuffisance de producteurs à dépasser
formation l'identification des 03 ans !
variétés
• Former les
producteurs à la
production des
boutures
• Former les
producteurs au
respect des densités à
w 1
la profondeur de
N bouturage
• Entretien • Forte infestation • Désherbage • Précéder le champ • Arracher et • Prévenir la
plantation des mauvaises insuffisant de manioc d'une incinérer les divagation des
herbes • Boutures jachère de mucuna plantules qui
contaminées • Précéder le champ portent des bêtes
• Forte incidence
des maladies • Site infesté de manioc d'une symptômes de • Contre les
• Forte incidence • Non destruction culture de niébé maladies, maladies les
des ravageurs des tiges contaminées rampant procéder à leur mesures
• Incendie • Coût élevé des • Après récolte remplacement
pesticides et de la incinérer tiges et en respectant les curatives
main-d'oeuvre racines malades de mesures consistent à
• Inexistence de pare- manioc préventives ci- faire des
feu " Nettoyer les abords contre. traitements
• Former les du champ • Trois sarclages
producteurs sur phytosanitaires
l'entretien des mais ils sont
plantations onéreux et ne

• Traiter les sont obligatoires: sont souvent


boutures comme 3 à 4 semaines, pas rentables.
indiqué ci-dessus 7 à 9 semaines • Se référer
• Réaliser des pare­ etl2àl4 aux services
feu semaines après spécialisés du
• Former les bouturage Centre
1

producteurs sur • Détruire les Régional de


l'entretien des buissons de Promotion
plantations Chromolaena Agricole en
odorata cas
. • Traiter au d'infestation
fénitrothion ou des champs
au propoxur si
population
Zonocerus
atteint 12
individus par
mètre carré
• Fertilisation • Excès d'azote • Fumure • Appliquer 100 Kglha l • Aucune • Appliquer de
provoquant un fort déséquilibrée d'urée (46%), 100 mesure curative
1 l'engrais
développement • 1naccessibi lité des kg/ha de comme indiqué
végétati f et une intrants superphosphate triple ci-contre 1

: faible productivité • Faible organisation (45%) et 200 kglha • Réduire la


• Insuffisance de de la filière de sulfate de dose d'azote de
potassium potassium à 50% moitié après
provoquant une une jachère de
faible productivité mucuna
• Non disponibilité
d'engrais spécifique
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36 37
Etat sanitaire: Bon Mauvais

• Maladies: • Ravageurs:

l. Mosaïque Oui Non 1. Criquets OUI Non

2. Cercosporiose Oui Non 2. Acariens Oui Non

J. Anthracnose Oui Non 3. Cochenilles Oui Non

4. Bactériose Oui Non 4. Mouches blanches Oui Non

5. pourriture des racines Oui Non 5. francolins Oui Non


6. Rongeurs Oui Non
6
Autre. 7. Autre..

• Mauvaises herbes: Récolte:


Vol
00
I. Imperala cylindrica Oui Non • Période...
2. Chromolaena odorala Oui Non • Outils de récolte , .
3. Cassytha sp. Oui Non QuaI ité des racines:
4. Lianes Oui Non • Racines pourries en pourcenl ..
5. Autres..... ' • Raeines attaquées par ravageurs en pourcent. ..

• Racines blessées en pourcent. .


.................... l' • Racines lignifiées en pourcent.
o Mauvaises herbes dominantes.. . .
• Racines dépelliculées en pourcent .

Destination des racines: Gestion des tiges:


• Auto consommation y compris transformation interne en pourcent • Destruction des tiges malades Oui Non
.......................................... ................ ,." . • Auto consommation Oui Non
Commereialisation en pourcent . • Commereialisation Oui Non

Observations de l'agent de suivi Recommandations de l'agent de suivi

Avis du planteur Autres

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