Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
DIRECTION DE LA PROMOTION
DE LA QUALITÉ ET DU
CONDITIONNEMENT (DPQC)
T- j
SOMMAIRE
Pages
Préface 7
du manioc 12
- Préparation du sol 21
- Bouturage-plantat1ion 21
- Entretien plantation 22
- Fertilisation 23
- Récolte 24
- Stockage 25
normes de qual'ité 25
- Organisation de ta ti-Iière 26
Le Ministre de l'Agriculture,
de l'Elevage et de la Pêche
~~OGAN
7
~emeTciements
Je tiens particufièrement à
remerciertous ceU?( qui ont apporté féur
soutien à ra réalisation le ceguUfe.
(jratitutfes particu[Ïères :
- à Monsieur [e Ministre de
C~gricu[turel cIe CTlevage et le ra
Pêche
-à Monsieur fe représentant cIe ra:J.9l.0
au 'Bénin et au CfiaTgé cIe Programme.
'1?f-merciements particu[iers à :
- M. (j'B'E:Horz.FJ{01.1 (juafEertl Chercheur.au Laboratoire
de 1Jéfense les Cu[tures le [JInstitut fJ'{.ationa[les 2(ecfœrcfies
!ligricofés lu 'Bénin
-M. L52t(j'B52t1Jo:HOSSOv. 52turé[ienl Ingénieur 5llgronome
au Projet le 1Jévefoppement le ra:Juière Manioc.
Ge 'Directeur de ra. Promotion de ra. Q1.tafité et
du Conditionnement des produits JlgriLofe.s
.. fIo4_ln 1
Le manioc au Bénin
Historique
Il
suite, la famine l'a de nouveau imposé face au maïs et à l'arachide en
Sa culture est d'introduction relativement récente au Nord Bénin. Au
« pays Mahi et Nagot» dans le département des Collines. Désormais,
le manioc y concurrence l'igname pour combler le déficit alimentaire. Nord Bénin, la culture du manioc a pris de ['importance av,ec les
Il a fallu.surtout attendre le choc pétrolier nigérian et la sécheresse au " activités du Projet Sasakawa Global 2000, dans le cadre de ia Ilutte
Sahel du début des années 1970 pour voir le manioc gagner le reste pour la sécurité a[imentaire. Les effets combinés de l'engouement
du pays. Le Niger et le Nigéria étaient devenus les principaux
suscité par rappel du Chef de l'Etat de septembre 1998, de l'appui
demandeurs de produits dérivés du manioc que le Bénin exportait
alors vers eux. Le manioc conquiert d'autres régions et s'enracine apporté par le Projet de Développement de la Fihère Manioc (PDFM)
dans le Centre du pays. Les demandes extérieures de dérivés ont dopé à partir d'août 2000 et le Projet de Développement des Racines et
la transformation, notamment la fabrication du gari et du tapioca pour Tubercuks (PDRT) à partir de juillet 2001 ont conduit à une
lesquels des techniques artisanales se sont vite propagées dans le
amélioration des rendements moyens qui sont passés de 08 à 15 tonnes
monde rural béninois. Néanmoins, le volume de la production du
manioc n'a pas suivi cette progression spatiale. De 1980 à 1984, on a à l'hectare. Ceci est à la base d'une augmentation substantielle (58%)
observé une baisse des superficies et de la production. La reprise n'est de la production nationale de manioc qui est passée de 1.989.000
intervenue qu'à partir de 1985 et ce, jusqu'en 1992. Cette phase tonnes en 1998 à 3 J 54,900 tonnes en 2002. Au cours de la même
marque véritablement l'adoption de la culture du manioc par les
période, les superficies sont passées de 189.400 hectares à 261.700
producteurs agricoles du Nord.
En septembre 1998, le Président de la République du Bénin lance hectares, soit un accroissement des superficies de 38%.
un appel à la population pour la promotion de la culture du manioc, Les produits dérivés du manioc sont nombreux et couramment
suite à une promesse de débouché faite par des opérateurs économiques utilisés dans l'alimentation au Bénin. Il s'agit notamment du gari, de
européens.
la farine panifiable (qui entre dans la composition de plusieurs mets
et produits de pâtisserie de fabrication locale) et de l'amidon. Pour la
Zone de production et importance économique
fabrication de ces produits, les femmes sont particulièrement
De nos jours, le manioc occupe la première place parmi les plantes spécialisées en milieu rural. Elles y sont omniprésentes, opérant
à racines et tubercules cultivées au Bénin et joue un rôle irremplaçable individuellement ou en association. Le recensement des ressources
dans l'ahmentation des populations, aussi bien mrales qu'urbaines. du secteur agro-industriel au Bénin a révélé qu'il existe près de 250 à
Il occupe Il % de la superficie totale consacrée aux principales cultures. 270 groupements de femmes avec un effectif de plus de 2500 femmes
Le manioc se cultive dans J'ensemble des zones agro-écologiques du dont les produits dominants sont le gari et le tapioca. De nos jours,
Bénin. Toutefois, ]es grosses zones de production se retrouvent dans les cossettes de manioc qui constituent l'un des principaux produits
la Zone Sud à deux saisons pluvieuses et dans la Zone de Transition. de transfOlmation rencontrés au Bénin, font apparaître que le manioc
12 13
qui était une culture d'autoconsommation tend à être considéré comme
une culture d'exportation alors qu'il a été pendant longtemps une • La bactériose du manioc causée par Xanthomonas campestris .
culture destinée aux marchés locaux. Il existe une capacité nationale Des poches d'infection sévère existent encor,e notamment dans
de production d'alcool à partir des racines de manioc. Cette capacité la Zone Sud. La propagation est principalement assurée par les
est estimée à 31.725.000 litres/an. Quatre sociétés,industrielles, encore boutures infectées, les éclaboussures en temps de pluies et les
à leur début, opèrent dans ce domaine (SOTABE, AGRI-MAXI, insectes qui véhiculent les bactéries d'un champ à 'lm autre.
OVERSEAS, YUEKEN INTERNATIONAL BENIN-SARL). L'usine
• L'anthracnose causée par Colletotrichum gloesporioides. Le
de YUEKEN INTERNATIONAL BENIN-SARL installée à Logozohè
vecteur de la maladie est Pseudotherapus de vastans , un insecte
dans la commune de Savalou dans le département des Collines a réalisé
des essais concluants en 2003. de la famille des Pseudococcidae. La maladie se manifeste
esentiel1ement sur les rameaux. Les plants issus de boutures
Problèmes spécifiques à la production infectées sont moins productives.
du manioc au Bénin • La maladie des taches brunes provoquée par Cercosporidium
henningsii. Elle peut causer des pertes substantielles de
Problèmes phytosanitaires rendement. La propagation de la maladie est assurée par le vent
La culture du manioc subit au Bénin des problèmes phytosanitaires qui peut transporter les conidies sur de longues distances.
persistants. Au nombre des maladies, on peut citer:
• La maladie des taches blanches causée par Cercospora caribaea.
• La mosaïque africaine du manioc causée par un geminivirus La propagation de la maladie est assurée par le vent qui peut
transmis par la mouche blanche Bemisia tabaci. La maladie est transporter les conidies sur de longues distances.
principalement disséminée par l'emploi de boutures infectées.
Elle se rencontre dans la plupart des champs de manioc au Bénin.
16 17
• La mouche blanche. C'est un insecte vecteur du virus de hi Non respect des normes de production
mosaïque du manioc.
Au nombre des problèmes touchant aux normes de production du
• Les mammifères rongeurs.
manioc au Bénin, on peut citer:
• Les termites.
• le mélange de p~usieurs variétés dans les champs des paysans,
En dehors des insectes et des rongeurs, les mauvaises herbes, pour plusieurs raisons dont l'attachement culturel à certaines
notamment Imperata cylindrica et Cassythajili/ormis (mauvaise herbe variétés tradit:ionneUes.
parasite), peuvent causer de graves dégâts en culture de manioc. En • La qualité des cossettes qui laisse à désirer à cause du séchage
effectué souvent dans de mauvaises conditions, notamment le
perçant les tubercules 1 cylindrica ouvre la porte d'entrée aux
séchage à même le sol, de surcroît au bord de voies inter état de
maladies du manioc. L'espèce Cassytha filiformis parasite les tiges grande circulation!
du manioc. Elle s'emoule autour d'eUe et peut les tuer ! '. Des problèmes de qualité qui se posent lorsque la transformation
du manioc en Gari ou autres produits dérivés est faite au champ
où l' eau potab~e fait souvent défaut.
• L'inexistence de la traçabilité et de normes spécifiques pour
chaque produit dérivé.
18 19
courantes. Les mêmes champignons causent la pourriture des supérieur ou égal à deux fois le diamètre de [a partie centrale
racines du manioc. En outre, les nématode's du genre moelleuse.
Meloidogyne qui attaquent les cultures maraîchères attaquent
également le manioc. o Procéder au trempage des boutures soit dans l'eau chaude à 50° C
pendant une durée de 15 minutes soit dans une solution de
o Eviter de cultiver ie manioc deux fois de suite SUT le même site, 1 pesticides (mélange de fongicide et insecticide) pour tuer les
pour minimiser les risques phytosanitaires.
r insectes qui adhèrent aux boutures et pour réduire l'incidence
20 21
plantations de deuxième saison sont plus attaquées par les recommandés, 3 à 4 semaines, 7 à 9 semaines et 12 à 14 semaines
ravageurs et les animaux en divagation. après bouturage. Sur un site infesté d' Imperata cylindrica, on
o Les densités "de çulture du manioc sont très variables et sont peut procéder à l'application d'un herbicide total tel que le
g1yphosate avant le bouturage.
surtout fonction du type d'association culturale et de l'objectif
o Eviter le développement de buissons de Chromolaena odorata
de production visé. Lorsque le manioc est considéré comme
(herbe du Laos) communément appelée « Agatou» en Fon
culture principale, Hest bouturé en ligne à une densité moyenne dans le voisinage immédiat du champ de manioc. Les friches
de 10.000 plants à l'hectare, à un écartement de l m x i m. de Chromolaena odorata servent de gîtes de reproduction au
Pour la production de tiges, il est indiqué une densité de 20.000 criquet puant (Zonocerus variegatus) insecte grand ravageur
des champs de manioc.
plantslha à un écartement de 1 m x 0,5 m.
o Eviter la propagation des maladies. Utiliser des boutures saines
o Eviter le mélange variétal sur une même parcelle. Le mélange pour éviter la propagation des maladies et des ravageurs. Après
de plusieurs variétés sur une même parcelle ne permet pas de la récolte, détruire les tiges et racines malades de manioc. Eviter
de produire du manï'oc sur la même parcelle deux fois de suite.
garantir la qualité des tubercules et d'orienter la production vers
des objectifs de transform~tion préalablement définis. o Eviter la propagation des ravageurs. Nettoyer les abords du
champ pour repousser les rongeurs et poser des pièges au besoin.
Lorsque la population du criquet puant atteint le seuil critique
• Entretien plantation de 12 larves au mètre carré, procéder à un traitement chimique
o Compétition des mauvaises herbes. Précéder la plantation du approprié. A titre indicatif, on peut utiliser le propoxur ou le
manioc d'une jachère de Mucuna pruriens var. utilis ou d'un fénitrothion.
champ d'une variété de niébé qui recouvre bien le sol et diminue
la saison suivante la pression des mauvaises herbes. A titre • Fertilisation
indicatif, les variétés de niébé
,
Atakpra et Délékinwa, variétés o Appliquer une bonne fumure pour améliorer le rendement.
traditionnelles couramment cultivées dans la région de Pobè L'apport simultané de N, P et K est nécessaire pour obtenir un
dans le département du Plateau au Nord - Est de Porto-Novo bon rendement.
peuvent être cultivées pour diminuer la pression des mauvaises
o Au Bénin, l'azote sous forme d'urée (dosant 46% d'azote) est
herbes. Procéder au sarclage régulier du champ de manioc
recommandé à la dose de 100 kg/ha, le phosphore sous forme
jusqu'à ce que son feuillage recouvre le sol, ce, qui élimine les
de super-triple (dosant 45% de P2ÜS) est recommandé à la dose
mauvaises herbes. Trois sarclages obligatoires sont
de 100 kglha et le potassium sous forme de sulfate de potassium
22 23
(dosant 50% de K 20) est recommandé à la dose de 200 kglha.
• Stockage
Toutefois, sur les sols ferrugineux tropicaux non dégradés de la
zone septentrionale qui sont plus riches en potassium, il est o Eviter ie pourrissement des racines en stockage. Procéder à un
recommandé d'appliquer une demi dose de sulfate de potassium. stockage Sl!lf pied en pratiquant une récohe échelonnée, vendre
sans délai ou transformer sans délai les racines après
o Il est souhaitable que la fumure soit fractionnée et que son
application se fasse en deux temps, de préférence au bouturage déterrement. Transformer les racines en cossettes sèches en
(1/2 dose azote, dose complète phosphore et 1/2 dose potassium) utilisant ies techniques appropriées. Il faut à tout prix éviter le
et à quatre mois après bouturage (1/2 dose azote et 1/2 dose séchage des cossettes au bord des voies !
potassium).
o Le mode d'épandage diffère suivant la technique de bouturage. • Accès au marché régional, international et
Pour le bouturage vertical ou oblique, l'épandage est fait en normes de qualité
bande ou localisé à proximité des boutures. Pour le bouturage o Trois destinations régionales fonctionnent actuellement
horizontal, l'épandage de la première fraction est fait en poquet l'Afrique Centrale pour laquelle on dispose de très peu
et recouvert de terre avant la mise en place des boutures. La d'information. La demande provient prioritairement des
seconde fraction d'urée et de potassium est épandue en bande
communautés béninoises installées au Gabon et au Congo. Au
ou localisée à proximité des boutures.
cours des années 2000 et 2001, d'importantes quantités de gari
auraient été exportées vers ces pays.
• Récolte
o La seconde destination est le Nigéria. U s'agit pour l'essentiel
o Récolter au bon moment. Récolter pendant la période du gari de qualité moyenne et du «lafou ' », Les cossettes de
recommandée en tenant compte du cycle de la variété. Cela manioc alimentent également ce circuit mais dans des
évite la hgnification des racines, conséquence d'une récoHe
proportions moins importantes que celles d'igname.
tardive. Le Projet de Développement de la Filière Manioc
o La troisième destination est le Niger qui constitue le débouché
recommande aux producteurs de récolter le manioc pendant la
saison sèche. En général, la récolte est faite au bout de douze mois. le plus sûr et le plus. suivi du manioc et de ses produits dérivés.
Les exportations de gari portent sur des quantités considérables
o Eviter de blesser les racines. Les chocs et ks bkssures aux
entre 6 000 et la 000 tonnes selon la conjoncture alimentaire
racines augmenteraient leur teneur en acide cyanhydrique!
1 Farine fennentée de manioc
24 25
dans ce pays, soit quelques 50 000 tonnes en équivalent racines
fraîches,. Toutefois, le gari béninois doit affronter sur le marché 1
...,1
~
t:
.,
...
oC
~.5
de 25 tonnes en 1994 à 1890 tonnes en 1995, puis 2005 tonnes ~
~
-..,
~
=:
.,
.....
<::1
1
~
'"
_
<J
bt)
.
Jo;;"
GJI
1
avant de culminer à 3450 tOlmes en 1997 sont arrêtées depuis 'CS uo "'tà ~
"C 1
~ =:
Bénin à relancer ses exportations de cossettes au regard non ~ oo 0 0 0 01
0000000
0 0 0
l.:;
~
....
.slooo
_000.,
000
V") V") <ri
on 0 0 0
_
~
'~ o o~o~ 0~~'O .,.ri.ria\,,:;;xxx
seulement du niveau des prix sur le marché international, mais ...t:::> ;:;: ~ao ~ ~ ~~ ~....; "C V")N~~t:I(ô(ô'Ô' ~
....... ......... "'41 ••.
~ .
CI'l ...., l:l..
0VI ~_ C N ......
o NN
surtout des exigences de plus en plus sévères des importateurs ....... ~ .... ê ,,.
~ ~~~g
1 1 1
~
1.;:1 ~I:::: ::::;
européens, américains et asiatiques en ce qui concerne la qualité ~ .... '"
lE ï~g ::
~
..
~
1
'~<r:<r::«
des produits. ~ S~.. ~.,
.. E
~uuu
'.,u..u..u..
~ ~"C .,u..u..u..
o ::: ~
~
1 "'0 0 0 0
o Pour que le Bénin maintienne ou améliore ses positions sur le ..... l:lJ...
~ooo
<1'>000
~ ~~
<J .. a=
~~ -6 §:::l
marché régional et international, il doit améhorer la qualité de a ~~o
...... ~.,
.,.. "0
t: ~o U'J .......... N
....... <::l.!::
~......
~~ ~ =1
• V) Q,)
~ C
f'J.etS
~ ~ ~
Q,)
o 1
~ ~ :::
~~"C
'" d)';' ttt
• Organisation de la filière ~ CI
o ü
os._ d) GJ
.c
~ ~ ~I
d) 1
~ g
~ ;: ~~
'É .:: c: VI
8 '" ..... '"
'~ ~
0 <J <JI
o Les acteurs fonctionnent de façon très isolée et sans une stratégie .......
,~ O·
.':~ c: 1:._
.. ",.g...,
"C ~ '" ~ '"
OJ
~ ~ ~
OJ bIl
~ ~'s::: ~ _U "C ~
nationale bien coordonnée. ]1 n'existe pas d'instance où les 13 'en - .
~
0
E
.....
.. =: i::
S I::l tn.
..
§
~ Q,)
g~c:<,;
<:> _CL) _v
<r:-<<r:
_4.>
E="'t
~ ~ .::1 '" "C :::l .... 0::1
VI -;:;; 0',",0
E
~ ~ .~ ?J> ~.~ ~ ~ ~ 2i ~
:::l Lo N N
problèmes ou de l'interprofession. 1 1 C")
~ ~ ~"t .~.~.~
"C 1 4) • ::: l' • •
§ -fi VI 8 .... d)
ro '"'
~ .=:
~ E:a ""t:)
.,::
Cd
ro ro c::s
Cd Cd
~"O ~ t>
._. lU.... ("1') 0 bD Q,) t:U l:U
0; <t; l'l "C -=::
' ~.... ,. ~ <t;
~ ~
0_ _ 0 t: ..... 1'._ ,L,
o L'organisation des acteurs urge pour le développement 1;l
"01
"C
,...J
§ '5.:; bû G) .., ~
d)
C"l
Cds := "'. . . . tJ
'c Cd !:' '::
1 ;;:.. LLo
_
u
.......
() ()
.~ 0 0; E !:l 3'::: ~ E! <J ~ '" .. g.a
l:l.. ,0 '" 0 0 0 0
Çl:l tJ {! '2'c Oc
de la filière. Le projet de développement de la filière tJ~o - "'~'C.u,.
1;l 3·i:l 0 0 ~ .~ 5 N tJ..l èX ~.?;l :E ~ :E
p.., ..... «j«joj
• 1a 0 0
manioc s'y investit. P:
• CIlu..~
•• • ~Q:;,§ • • F<Q:; •••
26 27
• Cassettes
o Si prix au kg inférieur à 89.7 FCFA ~ perte
Variété
1
Caractéristiques des variétés de manioc améliorées vulgarisées au Bénin
Couleur Nombre et
1 Port Ramification Forme et type
type de lobe racine
. Pétiole Jewti!Sfe:uiJles Tige aoûtée Phelloderme
apicales
racine
Il
--
IBEN Rouge- Vert-clair Gris-cendre Blanche 5 à 7 lobes Erigé Trichotomique Cylindro-conique i
1
Tapioca
racines à 12 1 à 18 mois mois à I2 mois 12 mois mois
mois1 1
BEN 12 à 18 moisi 24 tonnes ,45 tonnes 0.46 25.8% 15.7% 16.5 à 25% selo
86052 Dériodc de recolte
Etape Itinéraire Problème pouvant Cause du problème Mesure préventive Mesure cura/ive Observations
technique survenir
• Choix du site • Site inapproprié: 1. • Mauvais choix de • Eviter les sols • Aucune • Consulter le
0 Faible rendement . site par manque hydromorphes et les mesure eurative guide
0 Développement 1. d'information sols trop riches en
de maladies sur la azote 1
1 1 1
partie aérienne et • Eviter les sols en
sur les racines pente
0 Mortalité • Eviter de cultiver le
0 Engorgement manioc après les
0 Dessèchement cu ltures maraîehères,
sur sol sablonneux piment et tomate
notamment
• Eviter de cultiver le
manioc deux fois de
suite sur la même
! oarcelle
.~'"
o
"0:':::
+-' L...
lU
";ü
"0
~
lU
Bibliographie succincte
'S
13
oL... ._
L...
;:l 0
~
ro 0
c::1
.-
E
<2 ~ ~
;:) :; ~ en
~
~ ~
u'"
lU
u
c::
::l....
a
0
?Il
c::
'lU", Recherche Agricole pour le développement. ActesAte1ier Scient~fique
c::>::t U:::> E u
'~:il ..( (Il .( tî
~ ~ • Ë • '0.. 1 12-13 décembre 2001. 466-474. Institut National des Recherches
~ VJ~~ V)~ Agricoles du Bénin (INRAB). Cotonou, Bénin.
~ ~ 'ô 5 ~ .~ (Il c:: ~ fi ~ ~
s::.~ E(IlO""o :0@lU (Ilt: >'O""U
.~ s:: g .- - _ ro "0 (Il (Il (Il ~ lU 0 ..., ~ • Anonyme. 2004. Point des expériences sur les filières anacarde,
"'ü ~ ~c::-gL-.f1.)- VJa-~'~J-.~ e~E~
~ ," (Il._ ;:l 0 0 c:: lU ._ .- lU 0 (Il a
~ ~ ,ro~(IlO.'="o l<lSu.tEu lUt~u
o Q.. bo~~tI'lc:s:: V)o~"Oac:
::o .... '~ manioc et celles du PAMRMono sur les t'ilières cultures marakhères,
~ ~ ........... - :::3 :J.~ 0 Q) 5r tU cd
~ ~ (1) V) t.=. Q.)
.... ~
- ~
"0
u
"80 ~, ~ "'0 t) '5
0 . X L... ~
"'0 ~ ~ .~ tI'l ~ (I)'~ c: ;;
~ ro. - ~ 11) ~ ~ ~ ~ élevage, apiculture ,et pisciculture.
r::::l ..., <:; > ~ '0 E@>lU....a"O ..... 5 oC ~ 1:: .;:l §
::t~ ~P-.·~ . .!...c::o_ f-:02f-al,~-'u''''''>
~ • • o..uu::....o.. •• ~Q...L...tr.I."'O.~ • Gbèhoun,ou, G 1998. Seed ecology of Striga hermonthica in the
c::> (Il
~ lU 0
~
'" '"
t; c:: (Il -0
'0 - (Il t0 t Republic of Bénin: host specificity and control potentials. PhD thesis.
c::>.'" O)l:!~.u ~ ",0.. g,
.'"'
t~
-.. > - eu
:a~~;;;
l'I)"""
C::E
(ù
"O@'"
V) (/)
c::
Royal Tropical Institute, Amsterdam, The Netherlands.
~...
~
1il "0 .<:; "0 g ..., "2 1:: @ c:: ~
r_
~~...
'" ~
.....
~
CI') t;!.
eu
,-
~
..,
VI
eu
;:l
bJ) '"
'.-1
0..'(;1
V',
.-
h
.0 "0 "0
Q.) _ 0
..............,
."
(;j "0 bD
• Gbèhounou, G 2004. Premier rapport de consultation sur les
::t - "0 c:: r::r E > ::l '" .... :::>._ c::
.~ ~ 8 ~(Tj s::0 .-c:: (Tj :J Vl ca 5 t3 u ~ ...9 bonnes pratiques agricoles. Projet TCPIBEN/2902. FAO-Bénin,
..... '"d.) ..c: ~ lU V1 ... Q) ro '0
~ êl ~ ~ ;z: -5 u ~ tî.5 ::;' ~ _~ Cl g
~ i;,,) ••• ~ • • '0... E • :..... • 1:: 1 Cotonou. 40 p.
lU
r::
§ ~ ~ tI'l v • INRAB. 1995. Pian Directeur de la Recherche Agricole. Volume
CCll:!"O (Il ~ c:: (Il "oc::
:: ~ ~ lU ~ &-. o~ 11) Cl co
li> ~...
::t
0
~'~'ç
"0
0)
"0
'"
ro
0..
';:l.-
.5 16
~"O
C' ~
.S?.c:
- 0)
Ill. Plan d'action. Institut National des Recherches Agricoles du Bénin,
.~'=" '" . lU
t: u'" .a
.... ...
lU (Il
lU C::'-.a'~
c:: ... u 1il
..,
''ti ~
~ .~
è l;::
(Il
.-
t:: (Il
;:l
(Il (Il
;:l
r::r
~
;:l
0)
r. ID "0 .-
c::.... >. (Il t:: '0)
... ...
c:: Cotonou, Bénin.
bD ;:l -5 ;:l ..,
.N • -
- ...... c::.., .., (Il .., «l 0.. ;:l
'i: :Q ""
"U~
ol::
u
~~
·~l).9 15 .5
....luo...uCQu<t:c::
.~.~.~.e
~ .5 t:: ~
....
;:l lU ~
<fi>,o..~Clë\l
U.h.>
o.s·... 0)
1
• James, B., Yaninek, J., Tumanteh, A., Maroya, N., Dixon, A.,
Salawu, R et Kwarteng, J. 2000. Comment démarrer un champ de
~ .~
manioc. llTA, Bénin/Nigéria 24 p.
~~'"
~
r:: .~
'§
~ ~
.... ol:: lU
• James, B., Yaninek, J., Neuenschwander, P., Cudjoe, A.,
~ t.l ~ 1}~
~ '" s:::~
34 35
C
• Janssens, M. 2001. Manioc - Manihot esculenta Crantz.fn : R. H. lo.cu
..... (:0 i=:
0 ,2
_
:.::l Z Z ~
Raemaekers (ed.). Agriculture en Afrique Tropicale. Bruxelles, I:l :>
::ll
~ ~
~ :., :'1 "
(;
Belgique. Pp.l94-218. ~ b D ' 0
~ 5
c
• Melifonwu, A., James, B., Aibou, K., Weise, S., Awah, E. et ~
~ Q.)
"~
.5 1lD g :1 ~
Gbaguidi, B. 2000. Lutte contre les adventices dans les champs de (.)
I:l
->: ~
c
" .g
manioc. IITA, Bénin/Nigéria. 28 p. ~ El
~ :> 3 't;
• Msiki,ta, W., James, B., Nnodu, E., Legg, J., Wydra, K. et Ogbe, 10,,;. 0 0 ~
:=~ '3 "
.~ .g
F. 2000. Lutte contre les maladies du manioc. IITA, BéninlNigéria. 26 p. t::l.. ~
ln
g ~ "
• Pineiro, M. et Rios, L, B. D. 2004. L'amélioration de la qualité et c(.) ~e.n _
..... ~c
-
~
.0
~
Q)SVI
-;>0
1;l '"
~"@
~ CI) .....
'"
~
::: ""Ô Q.) .g -8 ~O:~ ::. -5 .~ ~ ~
de la sécurité sanitaire des fnlits et légumes frais : approche pratique ~ I:l
~
_E
c::~
:o.,
c"' ....
o~z>;:\
-<>
CI'"I
~.,o
t:Q)e N
.
ii;: ~.~ ..... L,,' = u IJ' u ,,0 ~
(Q""O «S ':; 0 00":; 0. "'0 ""0""0
Manuel pour les formateurs. FAO, Rome. 122 p. ~ E g
Ot:
li.~ ~
~U-;~'(\)t/)]
] .~ ~ ~g "
~c..
~
:: Z<c Il-. O:::Ë. U-N,..."':p" f-< UJ
• Zinsé, A, P. 2003. Appui à la préparation d'une étude .~
d'opportunité pour l'établissement d'une entrepl'ise communautaire
S::
~
~ l'~5 ~
'<Ut/)
ZOP,,;><I)OU o. «1-<
36 37
Etat sanitaire: Bon Mauvais
• Maladies: • Ravageurs: