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4, place du Château
67330 BOUXWILLER
réalisé par M. LENZEN. Également disponible en consultation sur son site internet
http://www.capes-de-maths.com/
3 Vecteurs et compagnie.................................................................................... 13
I – Vecteur et translation 13
II – Propriétés 13
III – + ? 14
IV – et colinéarité 15
V – Repères du plan 15
6 Statistiques ..................................................................................................... 27
I – Rappel du vocabulaire 27
II – Moyenne 28
7 Algorithmique ................................................................................................. 29
I – Algorithme sur un exemple connu 29
II – Python (calculs, variables, afficher une valeur, demander une valeur, tests, boucles, divers) 30
9 Probabilités ..................................................................................................... 39
I – Vocabulaire 39
II – Probabilités 39
III – Réunions et intersections 41
12 Trigonométrie ................................................................................................. 51
I – Enroulement de la droite 51
II – Cosinus et sinus… d’un nombre réel 51
III – Valeurs particulières 52
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I – Vocabulaire et nouvelles notations
1. Les nombres
Définitions
- Les nombres entiers naturels sont ceux qui servent à compter : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; …
→ ils sont notés .
- Les nombres entiers relatifs sont les entiers naturels et leurs opposés : – 86 ; – 2 ; + 4 ; …
→ ils sont notés .
- Les nombres décimaux n’ont pas une infinité de chiffres après la virgule : 4,5 ; – 0,374 ; …
→ ils sont notés .
3 1 11 2
- Les nombres rationnels peuvent tous s’écrire sous forme de fraction : ; – ; ; 2 = ; …
4 7 9 1
→ ils sont notés .
- Les nombres réels sont les rationnels et les irrationnels : π ; 5 ; …
→ ils sont notés .
– 5,333…
Entiers naturels : 11
–
1 – 273,15 9 π
4
irrationnels
Nombres
Entiers relatifs : 16
– 2
2 –
4 3 5
16 0,2
Décimaux : –3 12
0 8
4 – 4 –
Rationnels : – 6
– 12 12,5
2
Réels :
Exercices :
28 p. 37
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2. Intervalles de
Définitions
Soient a et b deux nombres réels vérifiant a < b. On appelle intervalle fermé [a ; b] l’ensemble
des réels x tels que a x b.
Toutes les possibilités d’intervalles sont données dans le tableau ci-dessous :
Notation Nombres x Représentation sur un axe
[a ; b] (fermé) axb [ ]
a b
]a ; b[ (ouvert) a<x<b ] [
a b
[a ; b[ ax<b [ [
a b
]a ; b] a<xb ] ]
a b
[a ; + ∞] a x (ou x a) [
a b
[– ∞ ; b] xb ]
a b
[– ∞ ; b[ x<b [
a b
3. Autres notations
×x
C
B B B B
A A A A
On choisit un élément On choisit un sous- L’ensemble des éléments L’ensemble des éléments
d’un ensemble : x A. ensemble d’un se trouvant dans A OU se trouvant à la fois dans
ensemble : C A. dans B : A B. A ET dans B : A B.
Définition
Développer : transformer un produit de facteurs en une somme.
Factoriser : transformer une somme de termes en un produit.
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factorisation
( a + b ) ( c + d ) = ac + ad + bc + bd .
En classe : Exercices :
1, 9 p. 35 10 (D) p. 35 + 11 p. 36
Formules
factorisations
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2 ;
(a – b)2 = a2 – 2ab + b2 ;
(a + b)(a – b) = a2 – b2.
développements
En classe : Exercices :
« 01 - EXOS - factorisations.doc »
12, 18, 20, 22 p. 36 13, 17, 19, 31, 23 p. 36
Formule
a c ad bc ad + bc
+ = + = .
b d bd bd bd
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– 3x × x
Exemple : – 3x – 1 = – 2 – x = – 9x – (2 2– x) = – 9x 2+ x – 2 = 9x 2– x + 2.
2 2 2
2 – x x x (2 – x) x (2 – x) 2x – x – x + 2x x – 2x
En classe : Exercices :
26 p. 36 25, 27 p. 36
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I – Rappels et approfondissements
Exemple-exercice pour tout le paragraphe :
Un élève dispose d’une feuille carrée de 30 cm de côté, pliée en deux. On
pose x = AH et on considère que le triangle ABC est isocèle.
1. Rappels
Définition
Une fonction est une « machine » qui sert à transformer les nombres.
Exemples : Au collège, les fonctions affines (donc linéaires et constantes aussi) ont été vues. Soit alors f : x
2x une fonction affine (même linéaire).
Quelles sont les images de 0 ? 1 ? – 2,3 ? ? Comment les note-t-on ? Que calcule cette « machine » ??
Rappels : Exercices :
8, 9, 10 p. 62 13 p. 63
2. Définitions
Définitions
* f est la fonction définie par f (x) = 3x (225 – x²) (on met x dans la machine ; 3x 225 – x² en ressort).
* [0 ; 15+ est l’ensemble de définition de la fonction f, c’est-à-dire l’ensemble des valeurs que
peut prendre le nombre x. On note df = [0 ; 15].
* le nombre 3x 225 – x² est l’image du nombre x par la fonction f.
x 0 2,5 5 7,5 10
f (x) 0 110,9 212,1 292,3 335,4
x 12,5 14 14,7 15
f (x) 310,9 226,2 131,6 0
NE JAMAIS OUBLIER : • repère (O ; ; ) si possible → voir chapitre 3 pour les « vecteurs » ;
• axes gradués, nommés, orientés ;
• nom ou équation de la courbe : cf ou y = f (x) ou y = 3x 225 – x².
ATTENTION → Compléter le graphique en conséquence, sans oublier le tracé de la fonction au crayon…
• Entre 12,5 et 15, on perd plus de 310 unités en ordonnées ! La courbe sera donc imprécise : il faut rajouter
des points entre.
Remarques • Ce graphique permet de conclure quant à la longueur x nécessaire pour le volume maximal → 10 cm.
1
Exercice : Tracer la représentation graphique cf de la fonction f définie sur par : f (x) = x + .
x2 + 1
Solution :
On commence par construire un tableau de valeurs :
x –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5
f (x) – 4,96 – 3,94 – 2,90 – 1,80 – 0,50 1 1,50 2,20 3,10 4,06 5,04
L’intervalle n’étant pas donné, on ne peut pas représenter cette fonction sur tout , on choisit donc de se restreindre à un intervalle choisi
(ne pas oublier de rajouter le repère, c’est le seul élément manquant ici…) :
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
-1
-2
-3
-4
-5
En classe : Exercices :
23 p. 64 24, 25 p. 63
4. Images et antécédents
Définitions
Soit f une fonction définie sur son ensemble de définition df.
- Pour tout x df, f (x) n’est pas une fonction, mais un nombre appelé image de x par la
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Trouver les antécédents du nombre t par la fonction f revient à résoudre l’équation f (x) = t.
Remarque
Exemples : Dans notre exemple,
* image : f (10) = 3 × 10 × 225 – 102 = 30 125 = 30 25 × 5 = 30 × 5 5 = 150 5 335,4.
* antécédent : on observe graphiquement que le nombre 15 admet deux antécédents x1 et x2 :
x1 3,4 et x2 14,6 :
y
cf
150
O 10 x
En classe : Exercices :
1, 2 p. 61 + 11 p. 62 3 p. 61 + 10 p. 62
De temps en temps, l’intervalle de définition d’une fonction ne sera pas précisé. Il faudra alors le déterminer
manuellement en utilisant nos connaissances. Par exemple,
Exercice : quel est l’ensemble de définition de la fonction f (x) = x + 1 ?
x
Solution :
Les conditions sont : x + 1 0 (car ce qui est sous une racine ne peut être strictement négatif) et x ≠ 0 (car le dénominateur d’une
fraction ne peut être nul). On a donc :
x+10 x–1
{ x≠0 x≠0
{
D’où df = [– 1 ; 0[ ]0 ; + ∞[. y
O 10,6 15 x
1. Variations
Définition
Soit f une fonction définie sur son intervalle de définition df, et a, b df. Pour tous x1, x2 df
tels que x1 < x2, on dit que :
- f est strictement croissante sur [a ; b] si f (x1) < f (x2) ;
- f est strictement décroissante sur [a ; b] si f (x1) > f (x2) ;
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En gros, f est croissante là où ça « monte » et décroissante là où ça « descend ». Lorsque la courbe n’est pas
« plate », on peut ajouter l’adverbe « strictement »…
Remarque
Exemples : Notre fonction f est strictement croissante sur l’intervalle [0 ; 10,6] et strictement décroissante
sur l’intervalle [10,6 ; 15].
x 0 10,6 15
337,5
f
0 0
Pour une fonction qui est constante sur un intervalle, on utilise simplement une flèche horizontale : →.
Remarque
2. Extrema
OBSERVATION DE LA TRADUCTION PROPRIÉTÉ DE LA
COURBE
COURBE MATHÉMATIQUE FONCTION
2 Pour x [−2 ; 1], la plus Pour tout x tel que : On dit que la fonction f
grande valeur que prend f (x) −2 x 1. admet un maximum de
x est … . 2 en x = −1 sur *− 2 ;
–2 –1 1 On a : 1].
f (x)
Cette valeur est obtenue f (x) ..... f (−1).
pour x = …
En classe : Exercices :
48, 49, 50 p. 67 51, 52, 53, 54 p. 67
Solution :
y
Faisons un graphique pour mieux voir les choses… cf
1) Les solutions sont les abscisses des points d’intersection de la droite d’équation y =
1 et de la courbe cf : s = {– 2 ; – 1 ; 0}.
y=1
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2) Les solutions sont les abscisses des points de cf situés au-dessus de la droite
d’équation y = 1 : s = ]– 2 ; – 1[ ]0 ; + ∞[.
–2 –1 0 x
En classe : Exercices :
« 02 - EXOS - résolution graphique.doc »
34 p. 65 35, 38 p. 65
I – Vecteur et translation
Définitions M
A
Soient M et M’ deux points distincts. On appelle translation (qui
transforme M en M’) la transformation qui permet de glisser B A’ M’
d’une figure f à une figure f’ :
- selon la direction de la droite (MM’) ; B’
- dans le sens de M vers M’ ;
C
- d’une longueur MM’.
C’
Les points qui vont ensemble (A et A’, B et B’, …) permettent alors de définir un vecteur qui
respecte toujours les trois points ci-dessus, on le note en général .
On peut aussi noter . On dira donc que la transformation qui a permis à la figure rouge de
glisser vers la bleue est la translation de vecteur .
Remarques
Puisqu’on a aussi , on dit que est un représentant du vecteur . Ainsi,
un vecteur n’est en aucun cas lié à un point de départ et un point d’arrivée !!
La longueur du vecteur est appelée norme et notée || ||. B
II – Propriétés
1. Vecteurs égaux
Définitions
Deux vecteurs et sont dits égaux, et on note = , s’ils ont la même direction, le
même sens et la même norme.
Propriété
Soient A, B, C et D quatre points tous distincts. Les vecteurs et sont
égaux si et seulement si ABDC est un parallélogramme (qui peut être aplati).
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Définitions
Un vecteur est dit nul si les deux points A et B sont confondus. On note alors = .
Deux vecteurs sont dits opposés s’ils ont la même direction et la même norme, mais s’ils sont
de sens opposé.
et sont toujours deux vecteurs opposés. Ce mot n’est pas choisi par hasard, car on note : =– .
Remarque
En classe : Exercices :
8 p. 171 7, 9 p. 171
III – + ?
Un vecteur étant compris comme un déplacement (un « glissement »), il est aisé de voir que :
l’opposé d'un vecteur est le déplacement en sens inverse (même direction et même norme)
u
−u
u + (− u) = 0
u−v
v −v u − v = u + (− v)
u
u
Propriété
Soient A, B et C trois points. Le quadrilatère ABDC est un parallélogramme si
et seulement si = + .
Page 14/52
En effet,
En classe : Exercices :
20, 22, 24 p. 172 21, 23, 25 p. 172
IV – et colinéarité
1. Produit d’un vecteur par un réel
Définitions
Soit un vecteur non nul et k un nombre réel non nul. On appelle produit du vecteur par le
réel k, et on le note k , le vecteur :
- de même direction que ; – 3,5
- de même sens que si k > 0 ou de sens contraire si k < 0 ; 2
- de norme égale à |k| || ||.
Propriété
Pour tous vecteurs et , et pour tous réels k et k’, on a :
•k( + )=k +k ; • (k + k’) = k + k’ ;
• k (k’ ) = (kk’) ; • k = k = 0 ou = .
2. Colinéarité
Définitions
Deux vecteurs et non nuls sont dits colinéaires s’ils ont la même – 3,5
direction, c’est-à-dire s’il existe un réel k tel que : = k . 2
Propriété
1) (AB) et (CD) sont parallèles et sont colinéaires ;
2) A, B, C sont alignés et sont colinéaires.
En classe : Exercices :
28, 29, 32, 33 p. 173 30, 31, 34, 35 p. 173
Page 15/52
V – Repères du plan
1. Nouveau repère
r
Exercice : Dans chacune des situations ci-dessous, et quand cela est possible, exprimer OM en fonction des
vecteurs de la figure.
a) OM = b) OM = c) OM =
M O
M
O
M
O
d) OM = e) OM = f) OM =
M
O
M M O
Définitions
On appelle repère du plan, et on note (O, , ), la donnée d’un point O appelé origine et de
deux vecteurs non colinéaires et .
- De plus, un repère est orthogonal si et ont des directions perpendiculaires ;
- Enfin, un repère orthogonal est dit orthonormé (ou orthonormal) si et ont la même norme.
y y y
O x O x O x
Définition
Soit (O, , ) un repère du plan. Pour tout vecteur , il existe un point M tel que . Les
coordonnées du vecteur dans ce repère sont alors celles du point M :
y
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M
Si M a pour coordonnées (m1 ; m2), alors on note :
|
| | | m2
O x
En classe : Exercices :
41, 42 p. 174 43, 44 p. 174
Propriété
Soient (x1 ; y1) et (x2 ; y2) deux vecteurs. Alors
• = x1 = x2 et y1 = y2 ;
• + (x1 + x2; y1 + y2) ;
• k (kx1 ; ky1).
Soient A(xA ; yA) et B(xB ; yB) deux points. Alors
1) (xB – xA ; yB – yA) ;
x + xB ; yA + yB.
2) le milieu I de [AB] a pour coordonnées : I A
2 2
Les trois premiers points utilisent simplement la définition. Pour le 4ème, la relation de Chasles nous donne
= + =– + .
Comme – (-xA ; -yA) et (xB ; yB), on a alors par addition que (xB – xA ; yB – yA). Pour le dernier, on
remarque que + = 2 si on construit un parallélogramme à partir des points O, A et B (tel que
AB en soit une diagonale). Par conséquent, = 1( + ) a pour coordonnées 1 (xA + xB ; yA + yB).
2 2
Exercice : Soient A(– 1 ; – 5) et B(2 ; 3). Déterminer les coordonnées du vecteur AB et du milieu I de [AB].
Solution :
Les coordonnées de sont données par : xB – xA = 2 – (– 1) = 3 et yB – yA = 3 – (– 5) = 8. Donc (3 ; 8). Pour le vérifier, faire une
figure, et vérifier qu’on se déplace bien horizontalement de 3 carreaux vers la droite puis verticalement de 8 carreaux vers le haut afin
d’aller du point A au point B.
Puisque xA + xB = – 1 + 2 = 1 et yA + yB = – 5 + 3 = – 2 = – 1, on conclut que I(0,5 ; – 1).
2 2 2 2 2 2
En classe : Exercices :
49, 51 p. 175 50, 53 p. 175
Propriété
Soient (x1 ; y1) et (x2 ; y2) deux vecteurs. Alors ces deux
vecteurs sont colinéaires si et seulement si x1y2 – y1x2 = 0 x1 x2
(c’est-à-dire si leurs coordonnées sont proportionnelles). y1 y2
Si l’mn des veclemks esl nml, il n’y a kien à démjnlkek. Smppjsjns aljks qme les demx veclemks sjienl njn
nuls.
S’ils sjnl cjlinéaikes, c’esl qm’il exisle mn kéel k lel qme = k , c’esl-à-dire x1 = kx2 et y1 = ky2. Dans ce
cas, x1y2 – y1x2 = kx2y2 – ky2x2 = 0.
Réciproquement, supposons que kx2y2 – ky2x2 = 0 et montrons que les vecteurs sont alors colinéaires. Le
vecteur n’esl pas nml, l’mne am mjins de ses cjjkdjnnées n’esl djnc pas nmlle, jn peml smppjsek qm’il s’agil
de x2. Posons alors k = x1/x2. La relation x1y2 – y1x2 = 0, équivalente à y1 = x1y2/x2 njms pekmel d’éckike qme
y1 = ky2. Au final, on a bien = k , donc les vecteurs et sont bien colinéaires.
Solution :
* Puisque (– 5) × (– 9) – 3 × 15 = 45 – 45 = 0, les vecteurs et sont colinéaires.
* Puisque 7 × (– 2) – (– 3) × 4 = – 14 + 12 = – 2, les vecteurs et ne sont pas colinéaires.
En classe : Exercices :
54, 57, 59 p. 175 55, 56, 58 p. 175
3. Distance dans un repère orthonormé
Propriété
Soient A(xA ; yB) et B(xB ; yB) deux points dans un repère orthonormé. Alors :
AB = (xB – xA)2 + (yB – yA)2.
C’esl mne cjnséqmence dikecle dm lhéjkème de Pylhagjke (ajjmlek mn pjinl C de sjkle qme ABC sjil
rectangle en C).
Exercice : Soient A(– 5 ; 3), B (15 ; – 9), C(7 ; – 3) et D(4 ; – 2). Calculer toutes les longueurs possibles.
Solution : Supposons que la norme des vecteurs et du repère soit égale à 1 cm. Alors :
* AB = (xB – xA)2 + (yB – yA)2 = (15 – (– 5))2 + (– 9 – 3)2 = 202 + (– 12)2 = 400 + 144 = 544 23,3 cm.
* AC = (xC – xA)2 + (yC – yA)2 = (7 – (– 5))2 + (– 3 – 3)2 = 122 + (– 6)2 = 144 + 36 = 180 13,4 cm.
* AD = (xD – xA)2 + (yD – yA)2 = (4 – (– 5))2 + (– 2 – 3)2 = 92 + (– 5)2 = 81 + 25 = 106 10,3 cm.
* BC = (xC – xB)2 + (yC – yB)2 = (7 – 15)2 + (– 3 – (– 9))2 = (– 8)2 + 62 = 64 + 36 = 100 = 10 cm.
* BD = (xD – xB)2 + (yD – yB)2 = (4 – 15)2 + (– 2 – (– 9))2 = (– 11)2 + 72 = 121 + 49 = 170 13,0 cm.
* CD = (xD – xC)2 + (yD – yC)2 = (4 – 7)2 + (– 2 – (– 3))2 = (– 3)2 + 12 = 9 + 1 = 10 3,2 cm.
En classe : Exercices :
60 p. 175 61, 62 p. 175
Page 18/52
Commencer par étudier la fiche « 04 - COMPLÉMENT - Implication & équivalence.doc »…
Propriétés
Soient X, Y et Z trois réels quelconques. Alors
1. X = Y X + Z = Y + Z ;
2. X = Y X – Z = Y – Z ;
3. X = Y XZ = YZ, à condition que Z ≠ 0 ;
X Y
4. X = Y = , à condition que Z ≠ 0 ;
Z Z
5. XY = 0 X = 0 ou Y = 0.
2. Valeurs interdites
Avant de résoudre une équation (ou simultanément quand on sera plus à l’aise), il faut éliminer les « valeurs
interdites » qui pourraient annuler un dénominateur ou rendre ce qui est sous une racine négatif…
3x2 6x2 − 4x
Exercice : Résoudre dans l’équation (E) : = .
x + 1 (3x − 2)(x + 1)
Solution :
2
Conditions : x + 1 ≠ 0 et (3x – 2)(x + 1) ≠ 0 x −1 et x 3
3x2 6x2 − 4x
Résolution : (E) x + 1 = (3x − 2)(x + 1)
3x2 2x (3x − 2)
(E) x + 1 = (3x − 2)(x + 1) (factorisation de 6x2 − 4x par 4x qui est un facteur commun)
3x2 2x
(E) x + 1 – x + 1 = 0 (propriété 2)
2
3x – 2x
(E) x+1 =0 (règle de calcul pour deux fractions ayant même dénominateur)
x (3x – 2)
(E) x + 1 = 0 (factorisation de 3x2 − 2x par x qui est un facteur commun)
(E) x (3x – 2) = 0 (on utilise la propriété 4 : en effet, les conditions nous assurent que x + 1 ≠ 0)
(E) x = 0 ou 3x – 2 = 0 (on aboutit à une équation-produit qui nous amène à utiliser la propriété 5)
(E) x = 0 ou x = 2 (on n’oublie pas les valeurs interdites → 2/3 n’est PAS solution !)
3
Conclusion : s = {0}.
Page 19/52
En classe : Exercices :
1, 2, 5, 9, 13 p. 140 3, 6, 7, 10, 11 p. 140
3. Méthode de résolution
Globalement, il existe plusieurs méthodes de résolution d’une équation. Il faut toujours se baser sur l’équation
donnée :
s’il y a des parenthèses, il y a de grandes chances pour qu’il faille les développer ;
si ça n’aboutit pas, il faut peut-être chercher à factoriser (de manière directe ou en passant par une
identité remarquable) afin d’aboutir à une équation-produit ;
…
De temps en temps, surtout pour des équations de degré 2 (contenant un terme en x2), il va falloir ruser…
Solution :
Notons déjà qu’il n’y a pas de condition particulière. Il n’y a pas de parenthèse, et la méthode classique qui consiste à mettre tous les
« x » d’un côté et les nombres de l’autre ne peut aboutir. On va quand même factoriser astucieusement en utilisant une identité
remarquable :
(E) 2x + x – 3 = 0
2
(E) 2 x + 1 x – 3 = 0
2 2
(on fait apparaître une parenthèse où x n’a pas de coefficient)
2 2
2
(E) 2 x + – 1 – 3 = 0
1 2 2 2
(on utilise l’identité remarquable (a + b) = a + 2ab + b )
4 16 2
2
(E) 2 x + 1 – 25 = 0
4 16
2 2
(E) 2 x + 1 – 5 = 0
2 2
(on a reconnu l’identité remarquable a – b = (a + b)(a – b))
4 4
(E) 2 x + 1 + 5 x + 1 – 5 = 0
4 4 4 4
(E) x + 6 x – 4 = 0 (propriété 4)
4 4
(E) x + 3 (x – 1) = 0 (on a une équation-produit)
2
(E) x = – 3 ou x = 1.
2
Finalement, s = – 3 ; 1
2
Cette méthode est certes longue, mais elle nous permettra de savoir résoudre à peu près toutes les équations. En particulier, pour les
équations de degré 2 comme celle-là, une méthode plus rapide sera vue l’année prochaine pour ceux qui iront en S.
En classe : Exercices :
19, 20 p. 240 21, 23 p. 141
Propriétés
Soient X, Y et Z trois réels quelconques. Alors
1. X > Y X + Z > Y + Z ;
2. X > Y X – Z > Y – Z ;
3. Si Z > 0, alors X > Y XZ > YZ,
Si Z < 0, alors X > Y XZ < YZ ;
Page 20/52
X Y
4. Si Z > 0, alors X<Y < ,
Z Z
X Y
Si Z < 0, alors X<Y > .
Z Z
Toutes ces propriétés sont aussi valables en changeant les inégalités strictes
par des larges, et en changeant le sens de toutes les inégalités.
2. Tableau de signe (expression du premier degré)
En étudiant le signe d’une expression du premier degré, par exemple – 3x + 4, on détermine que :
• – 3x + 4 < 0 – 3x < – 4 x > – 4 (le signe change car – 3 < 0 !) x > 4 ;
–3 3
• – 3x + 4 > 0 – 3x > – 4 x < – 4 (le signe change encore, toujours parce que – 3 < 0 !) x < 4.
–3 3
Cette écriture n’est pas très commode, on introduit alors le tableau de signes suivant :
Propriété
Soit ax + b une expression du premier degré, avec a ≠ 0.
Si a > 0, alors le signe de ax + b est Si a < 0, alors le signe de ax + b est
donné par le tableau : donné par le tableau :
En classe : Exercices :
24, 27 p. 141 25, 26, 28 p. 141
4 (x + 1)
Exercice : Résoudre dans l’équation (I) x + 3 x + 1.
Solution :
On n’oublie pas les conditions : il faut que x + 3 ≠ 0 x ≠ – 3. On va faire apparaître des produits et quotients dont on pourra déterminer
les signes (c’est-à-dire qu’on pourra comparer à 0) :
(I) 4 (x + 1) – (x + 1)( x + 3) 0
x+3
(I) (x + 1)(4 – x – 3) 0
x+3
(I) (1 + x)(1 – x) 0
Page 21/52
x+3
Il ne reste plus qu’à faire un tableau de signes →
puis donner la conclusion :
Pourquoi y a-t-il une double-barre et pas un 0 ??? Expliquer à ce moment-là pourquoi et où on met des doubles-barres…
En classe : Exercices :
« 04 - EXOS - équations, inéquations.doc »
29, 31 p. 141 + 35, 36, 37, 40, 43 p. 142 30 p. 141 + 32, 33, 38, 41, 44 p. 142
Page 22/52
I – Équations de droites
1. Droites et équations
Propriété
Soit (O, , ) un repère dans lequel se trouve une droite (d).
Si (d) est parallèle à l’axe des ordonnées, alors (d) : x = c, où c .
Sinon, une équation de (d) : y = ax + b, avec a, b .
On choisit A(xA ; yA) et B(xB ; yB) deux points distincts sur cette droite (d). Alors M(x ; y) (d) est équivalent à dire que
(xB – xA ; yB – yA) est colinéaire à (x – xA ; y – yA). D’apkès mn ckilèke vm am chapilke 3, cela kevienl à éckike qme
(xB – xA)(y – yA) – (yB – yA)(x – xA) = 0. On njle € celle éqmalijn.
–3 –2 –1
0 1 +1 2 3 x
+1
–2 – 0,5
–3 s’appelle l’ordonnée à l’origine
(se lit sur l’axe des ordonnées – 2)
La droite (d) a pour équation y = 2x – 2 : son coefficient directeur est 2 et son ordonnée à l’origine – 2.
La droite (d’)a pour équation y = ……x …… : son coefficient directeur est …… et son ordonnée à l’origine …… .
Propriété
Soit (O, , ) un repère et a, b, c . L’ensemble des points M vérifiant x = c
ou y = ax + b forme une droite.
En classe : Exercices :
1, 3, 4, 5 p. 201 + 11 p. 202 2, 6, 7 p. 201 + 12 p. 202
2. Vecteur directeur
Définition
Soit (d) une droite. Un vecteur directeur de cette droite est un vecteur de même direction que
(d), quelque soient son sens et sa norme.
Propriété
Soit (d) une droite représentée dans un repère (O, , ).
• Si (d) est parallèle à l’axe des ordonnée, alors est un vecteur directeur de (d).
• Sinon, le vecteur (1 ; a) est un vecteur directeur de (d).
Exemple : Un vecteur directeur de la droite (d) de l’exemple précédent est (1 ; …). Un autre vecteur directeur
peut être (2 ; …) ou encore (– 4 ; ……).
En classe : Exercices :
23 (utiliser propriété p. 20), 25 p. 203 24 (utiliser propriété p. 20), 26 p. 203
(d)
(d) (d)
Représentations O O O O
graphiques
(d’)
(d’)
(d) (d’) (d’)
En classe : Exercices :
28, 29 p. 203 30 p. 203
Définition
Soient a, b, c, d, e et f six nombres relatifs quelconques. On appelle système de deux équa-
tions de degré 1 et d’inconnues x et y les deux équations liées ax + by = c et dx + ey = f.
On note ce système
ax + by = c
dx + ey = f.
Résoudre un système de deux d’équations à deux inconnues revient à trouver tous les
couples de nombres (x ; y) tels qu’ils vérifient simultanément les deux équations. Chacun de
ces couples est alors appelé solution du système.
- Chacune des deux équations est une équation de degré 1 à deux mêmes inconnues : x et y ; ces
équations sont donc liées !
Remarques
- Lorsqu’on aura trouvé la solution, l’ordre des solutions est important : x d’abord, y ensuite…
- On est sûr qu’un système possède une unique solution lorsque son déterminant ae – bd est non nul.
2. Droites et systèmes
Nous constatons qu’en remplaçant les deux équations ci-dessus par deux équations de droites (d) : y = ax + b
et (d’) : y = cx + d, on obtient aussi un système de deux équations à deux inconnues. Trois cas sont alors à
distinguer :
y = ax + b
Le système y = cx + d admet…
…1 unique solution …0 solution …une infinité de solutions
Le couple (x ; y) vérifiant le Les deux droites (d) et (d’) ne se Les droites (d) et (d’) se coupent
système donne les coordonnées du touchent pas, elles sont alors une infinité de fois. Seule
point d’intersection. parallèles. possibilité : elles sont confondues.
Exemples :
x + 2y = 3 L1 4x + 2y = 3 L1 4x + 2y = 2 L1
– 2x – y = 0 L2 – 2x – y = 0 L2 – 2x – y = – 1 L2
x + 2y = 3 L1 x + 2y = 3 L1 4x + 2y = 2 L1
3y = 0 L2 ← 2L1 + L2 0=3 L2 ← L1 + 2L2 0=0 L2 ← L1 + 2L2
x + 2y = 3
y=0 Puisque la seconde équation est Puisque la seconde équation est
x=3 impossible, ce système n’admet pas toujours vérifiée, ce système admet
y = 0. une infinité de solutions : tout couple
de solution.
(x ; y) vérifiant 4x + 2y = 2.
Les droites y = – 4 x + 3 = – 2x + 1,5
2 2
Les droites y = – 1 x + 3 et y = – 2x se Ces équations traduisent la même
2 2 et y = – 2x sont effectivement paral-
lèles (même coefficient directeur). équation de droite : y = – 2x + 1. Elles
coupent au point P(0 ; 3).
sont donc bien confondues.
En classe : Exercices :
33, 36 p. 204 + 44, 50 p. 205 34, 37, 39 p. 204 + 45, 46, 51 p. 205
Cette droite admet pour le moment comme équation y = ax + b, et on cherche a et b. On sait qu’elle passe par
deux points précis, on peut donc écrire le système suivant, puis le résoudre :
yA = axA + b – 1 = – 4a + b – 1 = – 4a + b a = 0,5
1,5 = a + b 2,5 = 5a (L2 ← L2 – L1) b = 1.
yB = axB + b
Page 25/52
En classe : Exercices :
13 p. 202 18, 19 p. 202
Page 26/52
I – Rappel du vocabulaire
Définition
En comptant sur le relevé de notes, on peut déterminer le nombre de notes au-dessous de la
moyenne pour chaque élève de cette classe pour le 2nd trimestre :
1 ; 4 ; 0 ; 3 ; 4 ; 1 ; 4 ; 1 ; 0 ; 3 ; 2 ; 2 ; 1 ; 5 ; 1 ; 0 ; 2 ; 2 ; 3 ; 0 ; 1 ; 0 ; 1 ; 2.
La population étudiée ici sont les élèves de cette classe (sur qui ?) ;
Le caractère étudié est le nombre de notes au-dessus de 10 au 2nd trimestre (sur quoi ?) ;
L’effectif total est de 24, parce qu’on a compté 24 valeurs en tout (combien ?) ;
Les valeurs du caractère sont 0, 1, 2, 3, 4 et 5.
L’effectif de la valeur 1 est 7 (car 7 élèves ont une note au-dessous de la moyenne). Sa
fréquence est égale à 7/24 (effectif valeur effectif total), soit 0,292 ou encore 29,2 % (× 100).
Ici, les données sont discrètes (elles prennent un nombre fini de valeur : au minimum 0 et au maximum le
nombre de devoirs donnés), contrairement aux données continues (des valeurs quelconques, par exemple la
longueur d’un segment entre 2 points au hasard). Il existe deux types d’indicateurs statistiques : les
- indicateurs de position : proposent une valeur “centre” de la série → mode (valeur de plus grand effectif), moyenne et médiane ;
- indicateurs de dispersion : indiquent si la série est regroupée autour de son “centre” ou non → étendue (différence des valeurs
extrêmes).
En classe : Exercices :
1 p. 277 2 p. 277
II – Médianes et quartiles
1. Séries « simples »
Définition
La médiane d’une série de données est un nombre (pas forcément dans la série) qui partage
cette série en deux groupes de même effectif.
Exemple : Pour déterminer une médiane, il faut d’abord ranger toutes les valeurs dans l’ordre croissant, puis
séparer les cas où l’effectif total est pair et où il est impair.
Effectif total impair Effectif total pair
Exemple : 7 – 7 – 8 – 9 – 12 – 12,5 – 15. Exemple : 7 – 7 – 8 – 9 – 12 – 12,5 – 15 – 16.
3 valeurs 3 valeurs 4 valeurs 4 valeurs
médiane médiane
Définition
Les quartiles d’une série de données rangées dans l’ordre croissant sont des nombres qui
partagent cette série en quatre groupes qui ont un effectif à peu près égal. Les quartiles font
partie des données de la série.
25 % 25 % 25 % 25 %
Le premier quartile est noté Q1, le troisième Q3.
Q1 Q3
Pour déterminer les quartiles, on compte l’effectif total, noté N, puis :
- on prend le premier nombre entier supérieur ou égal N/4 → ce nombre correspond au premier quartile ;
- on prend le premier nombre entier supérieur ou égal 3N/4 → ce nombre correspond au troisième quartile.
Exemples :
N 20 N 20
Cas n° 1 (N est divisible par 4, par exemple N = 20) : Alors : = = 5 et 3 = 3 = 15.
4 4 4 4
Q1 est donc la 5ème valeur de la série et Q3 est la 15ème valeur de la série.
N 27 N
Cas n° 2 (N n’est pas divisible par 4, par exemple N = 27) : Alors : = = 6,75 e 3 = 20,25.
4 4 4
ème ème
Q1 est donc la 7 valeur de la série et Q3 est la 21 valeur de la série.
- La médiane n’est pas forcément une valeur de la série (notamment quand l’effectif est pair).
Remarques - Les quartiles sont toujours des valeurs de la série.
2. Tableau d’effectifs
Avec un tableau d’effectifs, le raisonnement n’est pas tout à fait le même. L’exemple du paragraphe I peut être
traduit par le tableau d’effectifs suivants :
Donné tel quel, pas évident de trouver les quartiles (la médiane est en fait le second quartile…). Il faut rajouter
une ligne, celle des effectifs cumulés croissants (l’effectif cumulé croissant d’une valeur du caractère est la
somme des effectifs des valeurs inférieures ou égales).
Par exemple,
- le nombre 20 signifie que 20 élèves ont eu 3 notes ou moins en-dessous de la moyenne.
- rangées dans l’ordre croissant, le 21e nombre représente 4 notes au-dessous de la moyenne.
II – Moyenne
Définition
On considère une série statistique dont le tableau Valeurs x1 x2 ··· xn
d’effectifs est : Effectifs n1 n2 ··· np
_ _ n x + n x + ··· + np xp
Alors la moyenne de cette série est le nombre x défini par x = 1 1 2 2 .
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n1 + n2 + ··· + np
_
x = n1 x1 + n2 x2 + ··· + np xp = n1 x1 + n2 x2 + ··· + np xp
n1 + n2 + ··· + np n1 + n2 + ··· + np n1 + n2 + ··· + np n1 + n2 + ··· + np
Remarque
= f1 x1 + f2 x2 + + fp xp.
En classe : Exercices :
« 06 - CALTO - Statistiques.doc » + 7, 9 p. 278 8, 10 p. 278
I – Algorithme sur un exemple connu
1. Rappel de l’algorithme d’Euclide (PGCD)
Définition
L’algorithme d’Euclide est un procédé qui permet de calculer le PGCD de deux nombres entiers
naturels a et b. Schématiquement, on peut le noter :
On a deux nombres
Le reste
vaut-il 0 ?
NON OUI
2. Application
Définition
Un algorithme est une liste d’instructions à effectuer pas à pas afin d’accomplir une tâche
précise. Il doit être systématique (= fonctionne quelles que soient les valeurs de départ) et
mécanique (= pas besoin de réfléchir, il suffit d’appliquer la méthode !).
Il peut être utile de savoir coder les algorithmes ci-dessus dans une calculatrice ou un logiciel de calcul formel
(qui sait utiliser les lettres). Avant, il faut donner l’algorithme que l’on traduira plus tard dans le langage de
programmation souhaité (malheureusement, ils sont tous différents : TI, Casio, Python, Maple, …). Pour
l’algorithme d’Euclide, on dirait alors
Page 29/52
Nous allons travailler cette année avec Python car il présente de nombreux avantages :
- il est gratuit, prêt à l’emploi (pas d’installation : récupérer le zip et le décompresser sur une clé USB) ;
- il est facile et assez intuitif, surtout pour ceux qui n’ont jamais fait de programmation.
Pour récupérer Python, rendez-vous sur le site www.capes-de-maths.com, rubrique Lycée puis Seconde,
récupérer le fichier « Python.zip », et décompressez-le sur une clé USB ou dans un répertoire de votre
Remarques disque dur ! Rien de plus simple…
L’interface de Python est en mode interactif (on tape des instructions qu’on valide une à une), mais on
peut aussi écrire des programmes (comme celui-ci-dessus) en appuyant sur + , puis à la fin de
l’écriture en tapant .
II – Python
1. Calculs
Dans Python, les calculs s’écrivent de façon naturelle... à quelques exceptions près !
2. Variables
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Une variable permet de stocker une valeur que l’on compte réutiliser plus tard.
Exercices :
1. Quelles sont les variables dont le nom va déclencher une erreur :
a) « Pépite2 » b) « 2pepites » c) « pepite.2 » d) « pepi2te »
e) « tourne-vis » f) « tourne_vis » g) « tourneVis » h) « tourne vis »
2. Soit les instructions : a=5; b=3; c=a+b; a=2; c=b-a. Combien vaut c ?
3. Soit les instructions : a=5; b=3; a=a+b; b=a+b; c=a+b. Combien vaut c ?
4. On a deux variables a et b. Quelles instructions taper pour permuter les contenus de a et b ?
5. Même chose avec trois variables a, b et c. Quelles instructions taper pour avoir a → b ; b → c et c → a ?
print permet d’afficher tout ce que l’on veut : chaînes de caractères, nombres, variables, résultats de
calculs,...
Remarques Dans la même instruction print, on peut afficher plusieurs choses en les séparant par des virgules.
À la fin d'un print, Python passe à la ligne sauf si ce print se termine par une virgule.
Exercices :
1. Écrire un programme qui demande un nombre et qui affiche son carré.
2. Écrire un programme qui demande un rayon et qui affiche le périmètre du cercle et l'aire du disque.
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3. Écrire un programme qui demande deux entiers positifs et affiche la division euclidienne du premier par
le second sous la forme : 14 = 4 * 3 + 2
(rappel : Avec des entiers, l'opérateur / donne le quotient entier et l'opérateur % donne le reste.)
4. Écrire un programme qui demande un nombre de secondes et le converti en heures/minutes/secondes.
En classe : Exercices :
1 p. 12 61 p. 39 + 15 p. 63
5. Tests (« if »)
Pour réaliser un test en Python, on utilise : if elif else (else veut dire « sinon » et elif est la contraction de « else if »).
Exercices :
Programmes :
1. Écrire un programme testant si un nombre est pair ou non.
On pourra utiliser l’opérateur % qui donne le reste de la division entière de deux nombres.
2. Écrire un programme testant si un nombre appartient aux ensembles suivants : , , +, .
On pourra utiliser la fonction int() qui retourne la partie entière d’un nombre.
3. Écrire un programme qui demande trois nombres distincts puis les classe en ordre croissant.
On pourra entrer les trois nombres en une seule instruction :
a,b,c = input("Entrez 3 nombres distincts en les séparant par une virgule : ")
4. Écrire un programme qui demande à l’utilisateur les valeurs de a et b, puis résout a x + b = 0.
(Ne pas oublier de traiter le cas ou a est nul...)
Écriture de conditions :
5. Que vaut : « (1<x and x<=5) or x==12 » si x = 3 ? et si x = 5 ? et si x = 7 ? et si x = 12 ?
6. Parmi les conditions ci-dessous, deux sont toujours équivalentes : lesquelles ?
« not ( a or b) », « (not a) or (not b) », « (not a) and (not b) »
7. Parmi les expressions ci-dessous, quelles sont celles qui sont correctes ?
« a == 1 or 2 », « a == 1 or a == 2 », « (a == 1) or (a == 2) »
TP : Exercices :
1 p. 56 + 4 p. 137 20 p. 92
6. Boucles (« while »)
Dans un algorithme, il arrive que l'on doive répéter le même bloc d’instructions plusieurs fois. Plutôt que de
réécrire ce bloc plusieurs fois dans le script, on fait ce que l’on appelle une boucle. En Python, il y a deux
types de boucles : les boucles while et les boucles for.
Commençons ici par les boucles while qui permettent d’exécuter une boucle « tant qu’une » condition est
vérifiée.
7. Boucles (« for »)
Les boucles for permettent d’exécuter une boucle « pour » toutes les valeurs d’une liste.
>>> for i in [12, 45, 7]:
print i
12
45
7
La liste à parcourir est souvent définie par la fonction range([début,] fin [, pas])
>>> range(10)
[0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9]
>>> range(5, 10)
[5, 6, 7, 8, 9]
>>> range(-10, -100, -30)
[-10, -40, -70]
>>> for i in range(3):
print i
0
1
2
Exercices :
1. Écrire un programme qui demande un entier puis affiche la table de multiplication de cet entier.
(Ex : 4 × 1 = 4 ; 4 × 2 = 8 ; 4 × 3 = 12 ; … ; 4 × 10 = 40)
2. Écrire un programme qui affiche les carrés des entiers de 1 à 10
3. Écrire un programme qui calcule la somme des 100 premiers entiers naturels (de 1 à 100 compris) en
utilisant une boucle for puis écrire un autre programme qui fait la même chose avec une boucle while.
4. Écrire un programme qui demande un entier naturel puis calcule la factorielle de cet entier.
(La factorielle d’un entier n est notée n! et vaut 1 × 2 × 3 × 4 × ··· × n)
5. Écrire un programme qui demande un entier naturel n, puis affiche les n premiers nombres pairs.
6. Écrire un programme qui demande un entier naturel puis affiche tous les diviseurs de cet entier.
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7. Écrire un programme qui demande un nombre n, puis affiche une suite de 10 nombres qui commence
avec n et ou chacun des termes qui suit est le carré du précédent.
8. Divers
a) Le point-virgule :
>>> a=10 ; print a # On peut écrire plusieurs instructions sur une même ligne
10 # en les séparant par un point-virgule.
b) Les fonctions de conversions de types :
>>> a="3.5" ; print a
'3.5'
>>> b=float(a) ; print b # Conversion en nombre réel.
3.5
>>> c=int(b) ; print c # Conversion en entier relatif et troncature si nécessaire.
3
>>> d=str(c) ; print d # Conversion en chaîne de caractères.
'3'
c) La fonction eval() :
>>> x = 2 # La fonction eval évalue la chaîne de caractère passée
>>> eval('x+1') # en paramètre et retourne sa valeur.
3
f) Les commentaires :
Une grande partie du travail d’un programmeur consiste à reprendre des anciens scripts pour les adapter à
un nouveau besoin ou pour les améliorer. Du coup, dès qu'il y a un passage un peu délicat dans un script, il
est très fortement conseillé d’insérer des commentaires afin de faciliter la compréhension.
Les commentaires commencent avec un # et se terminent en fin de ligne.
a=1000 # Ceci est un commentaire tout à fait inutile !!
g) Le module « tortue » :
Le module « turtle » permet de pouvoir dessiner dans la fenêtre du logiciel. Pour l’importer, saisir from
turtle import *. Voici les principales fonctions de ce module :
* reset() Efface l’écran
* goto(x,y) Se déplace au point de coordonnées (x ; y)
* forward(l) Avance d’une longueur l
* backward(l) Recule d’une longueur l
* left(a) Tourne à gauche de a degrés
* right(a) Tourne à droite de a degrés
* up() Lève le crayon (ne dessine plus)
* down() Abaisse le crayon
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Définition
Une fonction est paire si pour tout x df, on a – x df et f (– x) = f (x).
2
Exemple : Soit f la fonction définie sur [– 5 ; 5] par f (x) = 1 – 2x .
x +1
Pour tout x df, on remarque que :
* – x ……
f est …………
* f (– x) =
f (x)
O i
Pour les fonctions paires, l’étude des variations sur une moitié de df suffit. Leurs représentations graphiques
sont symétriques par rapport à l’axe des ordonnées. On dit encore que df est centré en 0.
Remarque
2. Fonction impaire
Définition
Une fonction est impaire si pour tout x df, on a – x df et f (– x) = – f (x).
Exemple : Soit f la fonction définie sur [– 5 ; 5] par f (x) = x – 1.
Pour tout x df, on remarque que :
* – x ……
f est ……………
* f (– x) =
Pour les fonctions impaires, l’étude des variations sur une moitié de df suffit aussi. Leurs représentations
graphiques sont symétriques par rapport à l’origine. On dit toujours que df est centré en 0.
Remarque
II – Fonctions de référence
Représentation
Fonction x↦? d… ? Parité Variations
graphique
si a < 0,
x↦ax+b
a=
si a > 0,
b=
x − +
x ↦ x2
x↦x2
j
O
i
x − +
1
j
x↦x 1 O
x↦ x i
x +
x↦ x
x↦ x j
O
i
En classe : Exercices :
1, 7 p. 91 + 28, 29 p. 94 + 49 p. 96 3, 10 p. 91 + 30, 34 p. 94 + 50 p. 96
Propriété
Grâce aux variations de la fonction x ↦ x2, on sait que :
- si x < y < 0, alors x2 > y2 > 0.
Page 36/52
Propriété
Grâce aux variations de la fonction x ↦ 1/x, on sait que :
1 1
- si x < y < 0, alors x > y .
1 1
- si 0 < x < y, alors x > y.
En classe : Exercices :
54 p. 96 51 p. 96
Si tout l'encadrement est positif ou nul L'ordre ne change pas < X² <
X²
Si tout l'encadrement est négatif ou nul L'ordre est inversé < Z² <
X Si tout l'encadrement est positif ou nul L'ordre ne change pas < X<
Est-ce que l’encadrement – 100 < X + Y < 100 convient ? lorsqu’on demande un encadrement, il est sous-
entendu qu’il faille le trouver le plus précisément possible !
Remarque
En classe : Exercices :
39 p. 94 42 p. 95 + 59 p. 96
Page 38/52
Dans tout ce chapitre, tous les exemples seront basés sur les trois expériences suivantes :
On tire au hasard une boule dans
On lance un dé à 6 faces équilibré
On tire au hasard une carte parmi une urne qui en contient 2 vertes, 3
et on regarde le chiffre sur la face
32 et on regarde la carte obtenue oranges et 4 bleues. On regarde la
supérieure
couleur de la boule tirée
I – Vocabulaire
Définition
Une expérience aléatoire est une expérience comportant plusieurs issues envisageables et dont
on ne peut pas prévoir l’issue en la réalisant. L’ensemble des issues d’une expérience aléatoire
forme son univers, généralement noté Ω. Dans ce cours, les expériences aléatoires n’auront
qu’un nombre fini d’issues.
Un événement est une condition qui peut être, ou ne pas être, réalisée lors de l’expérience. S’il
est réalisé, il peut l’être par une ou plusieurs issues de cette expérience ;
Un événement élémentaire est un événement qui n’est réalisé que par une seule issue.
Exemples :
Le dé à 6 faces Le jeu de cartes L’urne
Cette expérience admet six issues : Cette expérience admet 32 issues Cette expérience admet … issues
1, 2, 3, 4, 5 et 6 possibles. possibles.
Ω = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} Ω = {as ; as ; … ; 7 ; 7} Ω=
« on obtient 4 » est un « on obtient as » est un événement élémentaire : « on
événement élémentaire. événement élémentaire. obtient une boule verte »
« on obtient 7 » est un « on obtient un roi » est un événement non élémentaire :
événement impossible. événement non élémentaire « on obtient une couleur
« on obtient un nombre (réalisé par 4 issues) primaire (synthèse additive) 1 »
impair » est un événement « on obtient 7 » est un événement impossible : « on
réalisé par les issues 1, 3, 5. événement impossible obtient une boule noire »
En classe : Exercices :
1, 2 p. 307 3, 4, 5 p. 307
II – Probabilités
Définition
Page 39/52
Lorsqu’on effectue un très grand nombre de fois une expérience aléatoire, la fréquence de
réalisation d’un événement A se rapproche d’une « fréquence théorique », appelée probabilité
de l’événement A et notée p(A).
1
: Pour la synthèse additive (lumière), on a rouge, vert et bleu ; pour la synthèse soustractive (peinture & imprimerie),
on a magenta, cyan et jaune.
Exemples :
Le dé à 6 faces Le jeu de cartes L’urne
si A désigne l’événement « obtenir si A désigne l’événement « obtenir p(V) = 2/9
5 », alors p(A) = 1/6. En effet, en un as de », alors p(A) = 1/32. p(B) = 4/9
« théorie », on a une chance sur 6 p(O) = 3/9
d’obtenir 5. Si B désigne « obtenir une dame », À quoi correspondent les
→ voir « 09 - dé.xlsx » alors p(B) = 4/32 = 1/8. événements V, B et O ?
Propriétés
Une probabilité est un nombre toujours compris entre 0 et 1 : 0 p(A) 1 ;
Un événement impossible a une probabilité nulle : p() = 0
Un événement dont la probabilité vaut 1 est appelé événement certain : p(Ω) = 1.
La somme des probabilités de tous les événements élémentaires vaut toujours 1.
Définition
Lorsque tous les événements élémentaires ont la même probabilité, ont dit qu’il s’agit d’une
situation d’équiprobabilité.
Exemples :
Le dé à 6 faces Le jeu de cartes L’urne
On vérifie facilement que toutes A-t-on une situation A-t-on une situation
les issues ont la même probabilité d’équiprobabilité ? d’équiprobabilité ?
(1/6), on a donc une situation
d’équiprobabilité.
Propriété
Si une expérience aléatoire possède n issues équiprobables, alors :
- la probabilité d’un événement élémentaire est égale à l’inverse de n : 1 .
n
- la probabilité d’un événement A est égale à card(A).
n
Exemples :
Le dé à 6 faces Le jeu de cartes L’urne
La probabilité d’un événement La probabilité d’un événement Les 3 événements élémentaires
élémentaire est égale à 1. élémentaire est égale à 1 . ont des probabilité différentes.
6 32 Si C désigne l’événement
Si A désigne l’événement Si B désigne l’événement « obtenir une couleur pri-
« obtenir un nombre pair », « obtenir un », alors p(B) = maire », alors p(C) = 4 + 2 =
9
alors p(A) = 3 = 1 (car il y a 3 8 = 1 (car il y a 8 cartes ).
6 2 32 4 6 = 1.
nombres pairs : 2, 4 et 6). 9 3
TP : En classe : Exercices :
1 p. 303 9, 11 p. 307 10, 12, 14, 19 p. 307
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Exemples :
Le dé à 6 faces Le jeu de cartes L’urne
Si I désigne l’événement « obtenir Si C désigne l’événement « obtenir Si B désigne l’événement « obtenir
un nombre pair », alors I désigne un », alors C désigne une boule bleue », alors B désigne
l’événément « obtenir un nombre l’événément « ne pas obtenir un l’événément « obtenir une boule
impair », et », et verte ou orange », et
1 1 4 5
p(I) = 1 – p(I) = 1 – = . p(C) = 1 – p(C) = 1 – 1 = 3. p(B) = 1 – p(B) = 1 – = .
2 2 4 4 9 9
En classe : Exercices :
8 p. 307 21, 22 p. 308
B B
A Ω A Ω
Exemple (le jeu de cartes) : Si A désigne l’événement « obtenir un nombre pair » et B « obtenir un multiple de
3 », alors : *AB=
*AB=
Définition
On dit que les événements A et B sont incompatibles s’ils sont disjoints (donc quand A B = ).
Propriété
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Exemple (avec le jeu de cartes) : si R désigne l’événement « obtenir un roi » et C « obtenir un », alors :
- A B est l’événement « obtenir le roi de » p(A B) = 1/32
4 1 8 1 1 1 1 11
- p(A) = = et p(B) = = p(A B) = p(A) + p(B) – p(A B) = + – = .
32 8 32 4 8 4 32 32
Combien y a-t-il de cartes “roi” ? Combien de cartes ? Y en a-t-il qui ont été comptées deux fois ??
En classe : Exercices :
24, 25, 26 p. 309 27, 28, 29 p. 309
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I – Fluctuation d’échantillonnage
1. Tableau d’effectifs
Définition
On appelle échantillon de taille n du caractère X une liste de n résultats obtenus chacun en
choisissant un individu dans la population, puis en enregistrant la valeur du caractère X pour cet
individu et en le remettant dans la population.
On appelle échantillon exhaustif de taille n du caractère X une liste de n résultats obtenus
comme précédemment sans remettre l’individu dans la population.
Les formules qui suivent ne fonctionnent qu’avec la première méthode, mais on admet qu’elles fonctionnent
aussi avec la seconde dès que l’effectif dépasse 30. Dans le langage courant, l’échantillon désigne aussi la
Remarque population sur laquelle l’étude a porté…
Exercices :
lacer 70 fois un dé et construire un tableau
d’effectifs et de fréquences ( 5 minutes)
1
Bilan de l’exercice : la probabilité d’obtenir 6 est 16,6 %. A-t-on trouvé ces résultats ?
6
→ Ce phénomène s’appelle la fluctuation d’échantillonnage. Quand on compare des échantillons de même
taille, plus ils fluctuent, moins ils sont fiables et donc moins on peut généraliser les résultats de l’un des
échantillons à l’ensemble de la population. Il n’est donc pas très étonnant que les fréquences obtenues par
chacun d’entre nous n’aient pas été très proches des 16,6 % théoriques !
Qu’en est-il lorsqu’on met en commun tous les résultats de la classe : s’approche-t-on davantage de la
fréquence théorique ??
Définition
On appelle échantillon de taille n du caractère X une liste de n résultats obtenus chacun en
choisissant un individu dans la population, puis en enregistrant la valeur du caractère X pour cet
individu et en le remettant dans la population.
On appelle échantillon exhaustif de taille n du caractère X une liste de n résultats obtenus
comme précédemment sans remettre l’individu dans la population.
Exercice : 26 % des Français se déclarent allergiques au pollen. On étudie la fréquence f des personnes
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Solution :
1. D’après la formule précédente, que l’on peut appliquer car p = 0,26 est bien compris entre 0,2 et 0,8, et n = 400 est bien
supérieur à 30, on a :
f p – 1 ; p + 1 = 0,26 – 1 ; 0,26 + 1 = 0,26 – 1 ; 0,26 + 1 = [0,26 – 0,05 ; 0,26 + 0,05] = [0,21 ; 0,31].
n n 400 400 20 20
95 % des échantillons auront une fréquence observée dans l’intervalle I = [0,21 ; 0,31].
2. Puisque f [0,21 ; 0,31], une multiplication par 400 donne que dans 95 % des échantillons, il y a entre 0,21 × 400 = 84 et 0,31
× 400 = 124 personnes allergiques. On ne peut donc pas dire que le nombre de personnes allergiques dans cet échantillon soit
anormalement élevé.
En classe : Exercices :
30, 31 p. 282 32 p. 282 + 33 p. 283
Définition
Parmi tous les échantillons de taille n possibles ayant comme fréquence observée f, 95 % des
1 1
intervalles associés f – ;f+ contiennent la proportion effective p. Cet intervalle est appelé
n n
intervalle de confiance de p au seuil de confiance 95 % (ou encore au risque d’erreur de 5 %).
Exercice : Lors d’une élection, un sondage portant sur un échantillon aléatoire de 1000 personnes donne 400
votants en faveur d’un candidat L. Au risque d’erreur de 5 %, quelle information peut-on obtenir sur la
proportion réelle d’électeurs envisageant de voter pour L ?
II – Simulation
1. Le tableur
Pour étudier ce qui se passe sur des échantillons encore plus grands (ou en plus grand nombre), nous allons
utiliser la puissance de calcul d’un ordinateur afin de simuler le lancer des dés. En quelques fractions de
seconde, nous pourrons obtenir un échantillon de plusieurs milliers de lancers !!!
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a) La fonction ALEA()
Lancez le tableur puis taper dans la cellule A1 la formule : =ALEA()
Appuyez sur la touche Entrée pour valider : Le tableur affiche alors un nombre aléatoire x tel que 0 x < 1.
Appuyez plusieurs fois sur la touche : Le contenu de la cellule A1 est mis à jour de façon aléatoire.
b) Simuler le lancer d'un dé
Nous allons devoir maintenant modifier par étapes successives le contenu de cette cellule A1 de façon à
obtenir à la fin un entier entre 1 et 6.
Pour chacune des étapes ci-dessous :
Tapez la formule dans A1
Complétez la 3ème colonne du tableau ci-dessous
Appuyez plusieurs fois sur la touche F9 pour vérifier le résultat
Formule écrite en Le résultat est
A1 alors
0 1 2 3 4 5 6 7 compris entre :
=ALEA()
[ [
×6 compris entre :
[ [ =6*ALEA()
+1
compris entre :
[ [ =6*ALEA()+1
partie
entière
soit :
=ENT(6*ALEA()+1)
0 1 2 3 4 5 6 7
TP :
2 p. 273
2. Bilan
Même si ce résultat n’a pas été mathématiquement montré, nous pouvons affirmer que notre
hypothèse de départ est bel et bien juste.
En réunissant dans le I les résultats de tous les élèves de la classe, nous avons obtenu un échantillon
dont la taille était proche des 1500 lancers de dés de la simulation. Les fréquences obtenues
présentaient-elles un écart par rapport au 17% théorique analogue à celui que nous avons observé par
simulation ?
L’avantage de la simulation avec le tableur a été double : non seulement nous avons pu travailler
avec un gros échantillon pour réduire les phénomènes de fluctuation mais en plus, nous avons pu
recommencer la simulation plusieurs fois pour vérifier que cette fluctuation était faible et avoir une
idée de l’erreur commise.
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I – Les solides usuels
1. La perspective cavalière
Définitions
La représentation plane d’un solide en perspective cavalière respecte les points suivants :
- l’alignement des points est conservé ;
- le parallélisme des droites est conservé ;
- les proportions de longueurs sont conservées ;
- les arêtes cachées (resp. visibles) sont dessinées en pointillés (resp. trait plein) ;
- la « face avant » est représentée en vraie grandeur (si c’est possible, sinon à l’échelle) ;
- les arêtes fuyantes sont représentées plus petites qu’en réalité (environ de moitié), avec
un angle compris entre 30° et 45° par rapport à l’horizontale .
Remarque
La difficulté principale de ce chapitre sera de raisonner dans l’espace à partir de figures du plan (dessinées
sur une feuille de papier ou vues sur l’écran d’un ordinateur). La perspective cavalière ne correspond pas
à la perspective à deux points de fuites que nous observons dans la réalité… mais est plus simple à utiliser
en mathématiques du fait de sa définition !
H
Dans la définition ci-dessus, ce sont des implications et non F
des équivalences… Par exemple, deux droites parallèles sur E
le plan ne sont pas forcément parallèles sur le solide :
ATTENTION
TP : En classe : Exercices :
1, 2 p. 247 1 p. 251 2, 3 p. 251
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v = 4 π R3 ,
O 3
où R désigne le rayon.
Une pyramide à base triangulaire est un tétraèdre. Un tétraèdre régulier est une pyramide dont les quatre
faces sont des triangles équilatéraux. Une pyramide régulière a une base carrée.
Remarque
En classe : Exercices :
4, 6 p. 251 + 10 p. 252 + 16 p. 253 5 p. 251 + 7, 11 p. 252 + 17 p. 253
Définitions
Par trois points non alignés de l’espace passe un unique plan. Si A, B et C sont ces trois
points, on note cet unique plan (ABC). De manière générale, un plan est noté p.
Un plan peut donc être défini de plusieurs manières différentes :
B× A A
× ×
×C
Remarque
par 3 points non alignés par un point et une par deux droites par deux droites
droite ne contenant pas sécantes strictement parallèles
ce point
2. Positions relatives
coplanaires et coplanaires et coplanaires et
non-coplanaires
sécantes parallèles confondues
Dans l’espace,
deux droites
peuvent être
Deux plans de
l’espace
peuvent être
sécante à un plan parallèle à un plan comprise dans un plan
Une droite de
l’espace peut
être A×
Exercice : Donner quatre paires de droites, trois paires de plans et trois paires droite-plan qui vérifient
respectivement les dix critères ci-dessus en se basant sur la figure suivante :
H G
E
F
D
C
A B
En classe : Exercices :
18, 21 p. 253 + 22 p. 254 19, 20 p. 253 + 23, 25 p. 254
Si deux plans sont parallèles, tout plan qui coupe l’un coupe l’autre et les deux
droites d’intersections sont parallèles.
Règle du toit : Si deux plans sont sécants et qu’une droite de l’un est parallèle à
une droite de l’autre, alors leur droite d'intersection est parallèle à ces deux
droites.
d
Si une droite d est parallèle à une droite d’ contenue dans un plan p, alors d est
d’
parallèle au plan p.
p
Définition
Dans le plan muni d’un repère (O, A, B) et orienté positivement (l’explication se trouve ci-
dessous), on appelle cercle trigonométrique le cercle de centre O passant par A (donc de rayon
1).
Propriété
On obtient les correspondances suivantes :
Abscissedu point N sur la droite π π 3π
– 0 π 2π
orientée 2 2 2
Mesure de l’angle – 90° 0° 90° 180° 270° 360°
En classe : Exercices :
2, 4 p. 224 1, 3, 5 p. 224
Définition
Soit x un nombre réel. On considère le point N d’abscisse x sur la M sin 2 J
droite orientée, et le point M sur le cercle trigonométrique qui lui
correspond par enroulement.
Le cosinus de x est l’abscisse du point M et est noté cos x ; cos 2 O A
Le sinus de x est l’ordonnée du point M et est noté sin x.
On obtient deux données proportionnelles : l’angle et la longueur de l’arc AM (en effet, plus
l’angle est grand, plus la mesure de l’arc l’est aussi). Cette correspondance permet de définir une nouvelle
unité d’angle : le radian. Un radian est donc un angle formé sur un cercle trigonométrique (de rayon 1)
dont l’arc intercepté par cet angle mesure une unité. L’angle complet mesure ainsi 2π radians.
Remarques
Ce qui a été vu au collège reste d’actualité ici, il suffit juste de choisir sur la droite orientée des abscisses
strictement comprises entre 0 et π/2 (ce qui correspond en radians à un angle aigu).
Propriété
Pour tout nombre réel x, on a :
1. sin2 x + cos2 x = 1 [remarque : sin2 x est une notation pour (sin x)2] ;
2. – 1 sin x 1 et – 1 cos x 1 ;
3. sin(– x) = – sin x et cos(– x) = cos x.
• Njljns H le pkjjelé jklhjgjnal de M smk l’axe des abscisses. Dans le lkiangle OHM keclangle en H, le lhéjkème de Pylhagjke
donne : OM² = OH² + HM² 1 = cos² x + sin² x.
• Évident car le cercle trigonométrique est de rayon 1. Tous les points de ce cercle ont donc nécessairement une abscisse et
une ordonnée comprise entre – 1 et 1.
• Les angles correspondant aux réels x et – x sjnl symélkiqmes pak kappjkl à l’axe des abscisses. Les égalilés s’en dédmisenl
immédiatement (rajouter ne pjinl N’ d’abscisse – 2 sur la figure ci-dessus, et enrouler la droite pour bien comprendre !).
En classe : Exercices :
9 p. 224 + 12, 16 p. 225 + 22 p. 226 8, 10 p. 224 + 13, 17, 18 p. 225
Propriété
Il est utile de connaître ou de savoir retrouver rapidement les cosinus et sinus des
angles suivants :
α 0° 30° 45° 60° 90°
3 2 1
cos α 1 0
2 2 2
1 2 3
\sin α 0 1
2 2 2
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