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Université Mohamed premier

Faculté des sciences juridiques et de gestion économiques et sociales


Oujda

Master EFD

Module : Monnaie banque et développement

Intermédiation financier, marché financier, développement des


investisseuses institutionnel

Réalisé par :

IMANE QELAI

CHERIF BENISSA

OUANISS DERRAZ

RANIA LBARAKA

ZOUHIR EL GUETABI

Encadré par :

Monsieur : Mohamed Mejdoubi

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2019-2020


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Introduction :
Au début des années 1980, les pays industrialisés ont
connu des changements notables dans leurs systèmes
financiers. Un mouvement d’innovation financière et de
déréglementations s’est déclenché. Ces deux
phénomènes ont permis un développement très
important des marchés financiers (et surtout la montée
en puissance du marché des actions) et l’apparition de
nouveaux intermédiaires financiers non bancaires,
chargés de la gestion collective de l’épargne collectée,
par différents moyens, pour être placée sur le marché
financiers.
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Nous allons répondre dans cet exposé aux questions


suivantes :

Quel est le rôle de l'intermédiation financière, et


quelles sont les solutions de financement ?

Quelles sont les principales fonctions du marché


financier ?

Les investisseurs institutionnels, naissance et


développement. Leur rôle dans le processus
d'intermédiation ?
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Chapitre I : l’intermédiation financière


1 : définition de l’intermédiation financière
La fonction de l’intermédiation financière est l’opération qui consiste à
mettre en contact des agents non financiers ayant une capacité de
financement appelés préteurs avec d’autres agents non financiers ayant un
besoin de financement appelé emprunteurs, afin de réaliser l’équilibre
épargne-investissement.

En effet « l’intermédiation vise à faire coïncider les choix de


portefeuilles des deux types des agents non financiers, les emprunteurs et les
préteurs » et ceci par le biais d’un organisme appelé intermédiaire financier
qui a pour fonction de recueillir des fonds des agents à excèdent de
ressources et les transforment auprès des agents à déficit de financement.

Les agents à déficit de financement remettent en échange de la monnaie


perçue sous forme d’emprunt ou d’avance, des reconnaissances des dettes,
ou titres de la dette primaire (valeurs mobilières, hypothèques, cautions
etc.…).

Les prêteurs initiaux (déposants, épargnants) reçoivent des


intermédiaires financiers monétaires ou non monétaires des rémunérations
(taux d’intérêt) ou des titres de la dette secondaire (livet d’épargne, carnet
de pot, bon de caisse, valeur de SICAV).

Le profit de l’intermédiaire financier est constitué par la différence entre


les deux types de titres.

2 : l’approche théorique de l’intermédiation financière


L’intermédiation financière s’est faite, à la fin des années cinquante à partir
de l’étude d’une économie de marchés financiers. Les travaux de pionniers
de R.W.Gold Smith en 1956 et de J.G.Gurley et E.S.Shaw en 1955 et 1956 font
ressortir la montée de l’institutionnalisation du processus de
l’intermédiation financière dans l’économie américaine.
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En général, les économistes ont repris la terminologie anglo-saxonne,


développée par Gurleyet Shaw, à savoir « intermédiation » qui est définit
comme le processus d’ajustement des besoins et des capacités de
financement par l’intervention d’un agent spécifique, l’intermédiation
financier, dont le rôle consiste à collecter l’épargne des prêteurs ultime par
émission des titres indirects en vue de financer les emprunteurs ultime par
acquisition des titres primaires.

3. Les différents types de l’intermédiation financière


Il y’a deux types d’intermédiation à savoir :

➢ L’intermédiation du bilan ; intermédiation active ; finance indirecte.


➢ L’intermédiation du marché ; intermédiation passive ; finance directe.

3.1 : L’intermédiation du bilan


L’intermédiation comporte une fonction de transformation de titres, ce qui
affecte nécessairement le bilan de l’intermédiaire, d’où l’expression
d’ « intermédiation de bilan ».

Le financement intermédié, ou finance indirecte, fait intervenir par


définition des institutions ad hoc – les institutions financières – pour servir
d’intermédiaire entre les agents à besoin de financement et ceux à capacité
de financement. Les institutions financières émettent des titres secondaires
au bénéfice des seconds (les agents à capacité de financement cherchent par
acquisition de ces titres « courts » et peu risqués à rentabiliser leur épargne
liquide pour collecter les ressources nécessaires au financement des titres
primaires offerts par les premiers (les agents à besoin de financement).

En effet, les intermédiaires financiers n’ont pas un rôle passif dans


l’économie, leur rôle ne consiste pas seulement à mettre en contact les
offreurs et les demandeurs, mais à réaliser un équilibre entre eux.

3.2 : L’intermédiation de marché


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Le financement de marché, ou finance directe, amène les agents à besoin de


financement à offrir, en contrepartie des capitaux qu’ils demandent, des
titres au bénéfice des agents qui sont à la recherche de placements « longs et
risqués » pour leur capacité de financement.

L’intermédiation peut être passive en ce sens que le rôle de


l’intermédiaire financier se limite à aider les agents à besoin de financement
à trouver les agents à capacité de financement pour écouler les titres que les
premiers désirent offrir à long ou court terme aux seconds. C’est
« l’intermédiation de marché ».

Deux principales modalités de la finance directe sont présentées pour


lever les fonds sur le marché financier à savoir les actions et les obligations.
Ces dernières sont des titres différents, souvent négociables (achat, vente).

Chapitre II : Le marché financier


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1-Définition du marché financier


Le marché financier c’est le marché où se rencontrent les demandeurs et les
offreurs de capitaux à long termes ce dernier regroupe :

– le marché primaire : lieu d’émission des valeurs, pour la première fois, il est
aussi appelé marché de neuf.

– le marché secondaire : lieu d’achat et de vente de valeurs existantes (il est


dit “marché de l’occasion”).

2-Les avantages du marché financier :


L’arrivage des agents économiques sur le marché financier a plusieurs
avantages dont on peut citer :

• Diversifier et multiplier les sources de financement des agents


économiques au moindre coût.

• Améliorer la notoriété et l’image de marque d’une entreprise en


assurant transparence en matière d’information divulguée.

• Négocier facilement les actions qu’un agent économique détient sur le


marché.

• Motiver les salariés de l’entreprise

Par ailleurs, l’investisseur tire également profit de la cotation d’une valeur


mobilière en bourse puisque ça lui permet de :

• Diversifier leur patrimoine

• Concrétiser plus facilement et plus rapidement une plus-value

• Faciliter le transfert de propriété lors de sa succession


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3-Les fonctions du marché financier :

Le marché financier assure cinq fonctions nécessaires pour garantir le bon


fonctionnement de celui-ci ainsi que de l’adapter au besoin des agents
économiques

Première fonction : intermédiation financière

Il s’agit d’un financement externe qui passe par un intermédiaire financier ce


dernier à le rôle d’encourager la constitution d’un stock des ressources
financiers et aussi drainer une partie de ce stock du financement vers projets
d’investissement or on distingue deux rôles

Premier rôle : collecter les dépôts et les utiliser pour financier les projets
d’investissement, il s’agit d’une quantité d’épargne qui existe déjà, donc le
financement dans ce cas est un financement qui passe par une création non
monétaire.

Deuxième rôle : dans le cas de stock d’épargne est insuffisant la banque


comble cette insuffisance par l’octroi d’un crédit qui donne naissance à
l’apparition d’une nouvelle quantité des moyens de paiement donc il s’agit ici
d’une création monétaire.

Deuxième fonction : (Mobilisation et collecte d’épargne)

Cette deuxième fonction (Mobilisation et collecte d’épargne) permet de


constituer et d’améliorer le stock des ressources financières à partir des
contrebutait non cordonner dans grand nombre d’épargnant (même les
petits épargnants qui procèdent des petites épargnes sont sollicité de confier
leurs épargnes). À ce niveau-là cette deuxième fonction doit assurer le rôle
d’un garant qui augmente le niveau de confiance nécessaire pour chaque
épargnant.

Les marchés financiers proposent dans un contexte institutionnel encadré


par des autorités de régularisation (Autorité marocaine des Marchés
Financiers : AMMF) et divers instruments proposent :
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• L’intermédiaire financier content à eux attire l’épargne par leur


capacité et par leurs précautions à garantir l’épargne et le faire
rectifier.

• La garantie de cette épargne ne passe pas par la présence des autorités


de contrôlent-elle que la banque centrale, la conseille de la monnaie et
de l’épargne.

Troisième fonction : (Facilitation d’échange des biens et des services)

Cette fonction par lequel le système financier facilite les échanges des biens
et des services en réduisant les couts de transaction et également l’accès à
l’information associé à cet échange, ce rôle facilite le paiement et en portant
dimension intemporelle.

Quatrième fonction : (Production des informations sur les


investissements envisageable et accumulation du capital)

Le système financier joue un rôle important dans l’accumulation du capital à


travers l’acquisition d’informations suffisantes et de qualité consternant la
profitabilité et le risque des projets d’investissements. Le rôle du système
financier est d’éviter tous sorte de problème de cacher d’information (non
partage d’information), cette fonction est essentielle pour que le système
financier soir capable d’acheminé l’épargne vers les utilisations les plus
optimaux.

Cinquième fonction : (Répartition, diversification et gestion de risque)

L’agent économique cherche une compensation entre les actifs financiers à


la fois par une compensation du risque et du rendement, ce qui va encourager
les épargnants à placer leurs épargnes dans les positions risquées. Un
système financier développé doit faciliter au maximum la gestion et la
diversification du risque en permettant aux épargnants de détenir des
portefeuilles d’actif diversifiés. Cela permet à des agents averse au risque
d’être à investir dans des projets plus risqués et dont la rentabilité la plus
forte. Liquidité, Cet effet de diversification des marchés des capitaux permet
aussi la gestion du risque en fonction de la liquidité c’est-à-dire la possibilité
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de convertir des instruments financiers en pouvoir d’achat dans des brefs


délais, lorsque les instruments sont liquides les investisseurs peuvent par
conséquent être prêt à les détenir, alors même qu’il serve à financier des
projets d’investissements risqué à long terme.

Chapitre III : Les investisseurs institutionnels


les plus dynamiques sur le marché financier
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Introduction :

Les « investisseurs institutionnels » désignent des investisseurs, autres


que des individus, qui investissent sur les marchés financiers l’épargne
collectée auprès des ménages. Nous pouvons ainsi les définir comme étant
des intermédiaires qui s’interposent entre les épargnants et les emprunteurs
sur le marché financier. Leur intervention sur ce dernier ne cesse
d’augmenter. Depuis leur arrivée, les différents agents économiques
s’orientent vers leurs services et leurs produits financiers.

Le rôle principal des investisseurs institutionnels est de gérer un


portefeuille diversifié, que ce soit pour eux ou pour leur clientèle, tout en
garantissant une rentabilité optimale et en contribuant à la satisfaction du
besoin de financement des entreprises et des États.

1- Les organismes de placements collectifs (mutualfunds)


1.1 Définition

Les organismes de placements collectifs sont des fonds gérés par des sociétés de
gestion financière dans lesquels plusieurs investisseurs placent leur argent en
vue de le faire fructifier.

Dénommés Mutualfunds (aux États-Unis) et Organismes de Placement Collectifs


en Valeurs Mobilières (OPCVM) (en France), ce sont des organismes financiers
qui ont pour rôle d’investir sur les marchés financiers, les fonds collectés auprès
des épargnants en émettant des parts.

• Nous avons au total 6 catégories d’OPCVM :

-Les OPCVM monétaires

-Les OPCVM obligataires

-Les OPCVM actions

-Les OPCVM de fonds alternatifs


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-Les OPCVM à capital garanti

-Les OPCVM diversifiés.

1.2 Types d’OPC :

Il existe deux types d’OPC :

-La SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) est une personnalité


morale qui émet des actions dont le porteur est considéré comme un
actionnaire. A ce titre, il dispose d’un droit de vote au sein des assemblées
générales.

-Le FCP (Fonds Commun de Placement) est une copropriété de valeurs


mobilières sans personnalité morale. Il émet des parts qui ne donnent pas, à son
propriétaire, le droit de vote.

2-Les fonds de pension (Fonds de retraite) :


On peut définir les fonds de pension comme des institutions financières qui
reçoivent des cotisations auprès des salariés (cotisations salariales) et des
employeurs (cotisations patronales) pour les placer sur le marché financier sous
forme de titres financiers afin d’assurer aux contractant à l’âge de retraite, un
revenu sous forme de pension viagère ou de capital.
Il existe deux types de fonds de pension :

✓ Les fonds de pension à cotisations définies :

-Dans ce cas les cotisations sont fixées (garanties) au contraire du revenu de


retraite.

-Le montant disponible à la retraite dépend du total des cotisations versées dans
le compte de l’adhèrent et du rendement obtenu sur cet argent.

- Le bénéficiaire qui supporte le risque financier.

✓ Les fonds de pension à prestations définies :


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- Ce régime garantit un certain revenu de retraite à vie.

- Les employeurs qui financent ce type de pensions

- Calculée sur la base du salaire et le nombre d’années travaillées.

- Le risque financier doit être couvert par l’entreprise qui doit verser la
différence, le cas échéant, au bénéficiaire.

Dans ce cas-là, les adhérents connaissent le montant de la prestation fournie


par le fonds quand ils seront à la retraite.

3- Les compagnies d’assurance :


Les compagnies d’assurance sont des organismes financiers qui ont pour rôle de
conclure des contrats avec des souscripteurs qui ont peur de la survenance d’un
risque qui les touche eux même ou bien leur bien.

4- Les fonds souverains :


Un fonds souverain est un organisme financier qui appartient à l’Etat. Il est
chargé de placer l’épargne nationale, résultant de l’excédent de la balance des
paiements et du budget, sur le marché financier national ou international sous
forme de titres financiers. Son objectif est de préserver la stabilité économique
locale.

5-Les hedgefunds (fonds spéculatifs) :


Fonds de couverture, est une institution de placement qui utilise une gestion
dite alternative dans la gestion du portefeuille. Il ne s’adresse pas au large
public, par contre, il vise les investisseurs institutionnels et les investisseurs
fortunés qui prennent le risque.
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Chapitre IV : Les investisseurs des marchés


financiers FORT développement depuis 1980 :
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Le paysage financier des pays développés s'est profondément modifié à partir


des années 1980 avec le développement concomitant des marchés financiers et
des investisseurs institutionnels.

Le poids des investisseurs institutionnels s'est fortement accru dans l'ensemble


des pays industrialisés. Les actifs financiers des investisseurs institutionnels
exprimés en pourcentage du PIB ont été multipliés par 8 en Italie, par 4 en France
et entre 2 et 3 dans les autres pays entre 1986 et 2001 (tableau 1).

Tableau 1 : Actifs financiers des investisseurs institutionnels (en % du PIB)

1986 1991 1996 2001

Allemagne 27,2 33,9 50,6 81


Espagne n.d n.d 46,1 61,9
France 34,6 56,4 86,6 131,8
Italie 10,8 20,6 39 94
Pays-Bas 109 126,2 167,5 190,9
Royaume-Unis 108,9 116,3 172 190,9
Japon n.d 73,3 88,4 94,7
Etats-Unis 102,4 124.2 162,9 191
Source : OCDE, 2003.

Ce sont les trois pays dans lesquels l'industrie des fonds de pension est la plus
développée, à savoir les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis, qui
atteignent un ratio très élevé de 191 %. En France, les actifs financiers des
investisseurs institutionnels représentaient 131,8 % du PIB en 2001. Cela tient
au poids de l'industrie des OPCVM qui, en pourcentage du PIB, est aussi
développée qu'aux États-Unis (tableau 2), et au développement de l'assurance
vie, lesquels compensent très largement la quasi-inexistence de fonds de
pension.

Tableau 2 : Actifs financiers des OPCVM (en % du PIB)


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1986 1991 1996 2001

Allemagne 5.4 8.9 17.9 36,4


Espagne n.d n.d 25 30,8
France 19,8 33,8 38,6 62,8
Italie 7,2 3,9 10,4 33,5
Pays-Bas 8,3 10,3 15,8 22,6
Royaume-Unis 14,2 13 25 27,4
Japon n.d 8,3 8,6 9,5
Etats-Unis 16,4 23 43,2 65,4
Source : OCDE, 2003.

Quant à la prépondérance des compagnies d'assurance au Royaume-Uni, elle


s'explique par le fait que les compagnies d'assurance vie y ont développé une
activité d'épargne retraite spécifique en proposant des produits destinés aux
ménages, mais aussi aux fonds de pension qui leur confient alors des mandats
de gestion.

Tableau 3 : Actifs financiers des compagnies d’assurance et des fonds de


pension(En % du PIB) :
Compagnies d'assurance Fonds de pension

1986 1991 1996 2001 1986 1991 1996 2001


Allemagne 19 22,1 30 41,3 2,7 2,9 2,8 3,3
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Espagne n.d n.d 15,4 22,8 n.d n.d 5,7 8,2


France 14,8 22,6 48 69 0 0 0 0
Italie 3,5 6,3 11,8 22,3 n.d 4 3,2 4,4
Pays-Bas 31,1 40,2 56 61,8 69,7 73,5 93,1 105,1
Royaume-Unis 43 48,7 78,9 97,1 51,7 54,7 69 66,4
Japon n.d 43,9 56,4 60,3 n.d 11,5 15 18.5
Etats-Unis 28,3 34,3 38,6 40,5 39,6 46,9 60,7 63
Source : OCDE, 2003.

Conclusion :
Avant les années 80, la fonction principale des banques était
l'intermédiation financière. Au sens strict du terme, cette
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fonction consiste à collecter les ressources des agents


économiques disposant d'une capacité de financement pour
les mettre à la disposition des agents déficitaires ayant un
besoin de financement. En effet, l'intermédiation financière
qui consiste à ajuster l'épargne à l'investissement joue un
rôle important dans le financement de l'économie.
Au niveau des pays en développement la nouvelle tendance
d'intermédiation financière (de marché) ne fait qu'à peine
commencer .En effet avec l'émergence de nouveaux marchés
de capitaux dans les pays en développement, il y'a une légère
mutation dans la forme d'intermédiation financière mais elle
reste toutefois traditionnelle malgré les efforts déployés
pour passer d'une économie d'endettement à une économie
de marché financier.
Dans le cadre de cette transition, certaines réformes ont été
introduites. Ces dernières s'inscrivent dans la logique de la
déréglementation, de la libéralisation financière et du
désengagement de l'Etat.
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