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S6’

MSP

ANALYSES DES HUILES

SECURITE :

LE PORT DES EPI EST OBLIGATOIRE,GANTS ET


LUNETTES INCLUS

Les Fiches Données Sécurité : dans l’armoire matériel et dans


chacune des mallettes d’analyse.

KIT d’ANALYSES « LUBMARINE »

FBP/DF/AAG MSP S6’ ANALYSES DES HUILES ENSM LE HAVRE Septembre 2014
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A. SURVEILLANCE DU GRAISSAGE
1. LES FONCTIONS PRINCIPALES du LUBRIFIANT

- Garder une viscosité constante malgré des écarts de température

- Réduire les frottements des organes en mouvement.

- Combattre l'usure mécanique.

- Contribuer à l'équilibre thermique.

- Maintenir en suspension les imbrûlés issus de la combustion.

- Parfaire l'étanchéité du moteur.

2. LES PRINCIPAUX ADDITIFS d'une HUILE MOTEUR


- l'additif anti-usure.

- l'additif extrême pression.

- l'additif détergent.

- l'additif dispersant.

- l'additif antioxydant.

- l'additif anticorrosion.

- l'additif améliorant la viscosité.

- l'additif anti-mousse.

3. LES PRIX ET LES QUANTITES


Pour exemple les moteurs de propulsion des logiciels du simulateur machine :

o Pour le M 22 10PC4, 10930 kW ,13t d’huile.

o Pour le MAN B&W 5L90MC ,18t d’huile mouvement.

o La consommation d’huile cylindre est d’environ 1g/kWh.

o La consommation de d’huile mouvement est estimée à 7kg/cyl/24h

Le prix moyen de l’huile est , en septembre 2014,de 2 000 US$/tonne…….

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4. IMPORTANCE DU SUIVI
L’huile en service dans une machine subit

 des contraintes physiques : pressions et températures élevées

 des contraintes mécaniques : chocs et martèlement par les pièces en mouvement.

 l’action des divers polluants : par les produits liquides ou solides mais aussi par

fixation d’oxygène

Le contrôle de l’huile en service permet de juger du degré de détérioration de l’huile, et

de vérifier si elle est toujours apte à remplir les fonctions auxquelles elle est destinée,

de détecter les indices d’une usure anormale d’un mécanisme (avant catastrophe !).

5. INTERPRETATION DES RESULTATS


Pour correctement interpréter les résultats des analyses il convient de

distinguer le type de machine concerné (moteur diesel-rapide-semi rapide-lent ou turbo

machine ou réducteur-multiplicateur ou système hydraulique ),le type de combustible

utilisé, le type d’huile (non alcaline-alcaline –alcaline et détergente), le mode d’épuration,

les méthodes d’analyses.

6. LE PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS


Si le prélèvement des échantillons n’est pas représentatif de l’huile en service
l’analyse n’aura aucun objet.
Ce prélèvement doit toujours se faire

 au même endroit,

 au plus près de l’organe en service,

 installation en service.

 Ne pas oublier de purger le piquage.

 Le flacon récupérateur doit être parfaitement propre et correctement identifié.

 Des analyses doivent être régulièrement pratiquées par un laboratoire, néanmoins

il est important que le bord effectue analyses de routine .

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B. ANALYSES DE ROUTINE
1. ASPECT PHYSIQUE :

Couleur et odeur.

Comparaison avec huile neuve , demeure subjectif mais peut interpeller une personne

avertie.(une coloration devenant plus prononcée peut caractériser une oxydation de

l’huile ou une pollution chimique.)

2. VISCOSITE :

Les huiles sont caractérisées par leur viscosité à 50°C.C’est une grandeur

extrêmement importante puisqu’elle conditionne, entre autre, la formation et la tenue

du film d’huile.

C’est la mesure de la résistance d’une huile à l’écoulement, à une température donnée.


La viscosité diminue lorsque la température augmente.
# Mesure pratique : viscosité comparative – vitesse écoulement huile neuve et en

service.

Si la viscosité augmente :
o appoint d’huile de viscosité plus importante

o ou résidus de combustion

o ou émulsion avec eau ou oxydation

o ou contamination par FO.

Si la viscosité diminue :
o appoint d’huile de plus faible viscosité

o ou dilution avec GO/DO.

Si la viscosité ne change pas :


o huile de très bonne qualité-stable

o ou les effets précédents combinés !

3. TENEUR EN EAU :

les principales causes de présence d’eau sont : fuites sur circuit refroidissement

ou fonctionnement défectueux du séparateur ou phénomènes de condensation ou défaut

d’étanchéité du carter.

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Les conséquences : formation d’émulsions et de boues ou détérioration des additifs

contenus dans l’huile ou corrosion dans le moteur au niveau particulier des articulations

ou augmentation des dimensions des particules charbonneuses maintenues en suspension.

# Mesure pratique : en continu (survey water monitor) ou en discontinu par

analyses régulières, la teneur en eau étant alors déterminée par mélange échantillon

dosé d’huile et de l’hydrure de calcium, la pression d’hydrogène résultante est

proportionnelle à l’eau contenue. En effet :

CaH2 + 2 H2O Ca(OH)2 + 2H2

A partir de 0.1% d’eau dans l’huile, il apparaît des traces sur les coussinets de paliers.
A partir de 0.3% le moteur doit être mis au ralenti et la cause de pollution déterminée.
A partir de 0.5% arrêt d’urgence du moteur.

4. RECHERCHE DES CHLORURES :


En cas de teneur en eau excessive il convient de déterminer la nature de cette

eau (eau douce ou eau de mer)

# Mesure Pratique : après mélange de l’huile à analyser avec de l’eau distillée, puis

décantation de la solution, on prélèvera une goutte de la « phase eau » et on la fera

réagir sur un papier test.

5. TAUX DE MATIERES CHARBONNEUSES :


# Mesure pratique : on « lira » la couleur de la tache formée par une goutte d’huile

déposée sur un papier test.

La teneur maximale en MC est généralement de 2% pour les moteurs à pistons

fourreaux, et de 0.6 à 0.8% pour les moteurs à pistons crosses.

6. RESERVE D’ALCALINITE (BN) :


la réserve d’alcalinité d’une huile est son pouvoir à neutraliser les produits de

combustion acides.

# Mesure pratique : un titrage est effectué avec de l’acide phosphorique et

détermination sur abaque.

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Pour un moteur fonctionnant au DO 6≤BN≤15


Pour un moteur fonctionnant au FO 16≤BN≤40
Le BN doit être d’autant plus élevé que le combustible contient de soufre.

Une baisse lente et progressive du BN est normale et correspond à la neutralisation des

divers additifs basiques agissant sur l’acide de la combustion. Cela est corrigé par un

appoint d’huile neuve ou par une huile de BN plus élevé.

Une baisse brutale du BN peut être due à une hydrolyse des additifs résultant de la

présence d’eau dans l’huile.

7. DETERGENCE :

les huiles en service contiennent des Matières Etrangères Solides principalement

constituées

 des produits d’oxydation (asphaltènes,résines,gommes),

 des contaminats externes(poussières, sable),

 des particules d’usure du moteur,

 des résidus de la combustion (MC),

 des sels métalliques provenant de la dégradation thermique ou hydrolyse de

l’huile.

La détergence d’une huile est la propriété qu’elle possède à maintenir le moteur propre

en empêchant la formation de dépôts.

On distingue le pouvoir détergent (obtenu par additifs dont la molécule est formée par

un atome métallique associé à une chaîne hydrocarbonée (phosphate).Ces additifs

agissent particulièrement dans les zones chaudes du moteur, apportent une réserve

d’alcalinité mais donnent des cendres) le pouvoir dispersant (obtenu par additifs

hydrocarbonés polymérisés donc non générateurs de cendres).

# Mesure pratique : on « lira » l’évolution des différents diamètres de la tache

formée par une goutte d’huile déposée sur un papier test.

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C. BONUS…

DECODER LE BIDON D’HUILE DU MOTEUR DE SON

VEHICULE ……..
La classification SAE (Society of Automotive Engineers) détermine la fluidité de l'huile

à froid et à chaud.

Exemple : 10 W 40

le 10 : Plus le premier chiffre est petit, plus l'huile est fluide à froid.

le W : (W signifie Winter, soit Hiver en Français). C'est juste un séparateur.

le 40 : Plus le deuxième chiffre est élevé, plus l'huile reste visqueuse à chaud.

Exemple une huile 5W50 assure une parfaite lubrification dès le démarrage du moteur à

froid et reste visqueuse à haute température (sur autoroute par exemple).

Norme ACEA/CCMC : (Comité des Constructeurs du Marché Commun)

Sur les bidons il est écrit : ACEA … suivi d'1 lettre et d'1 chiffre

- 1 lettre = 3 types de moteurs :

Essence : lettre A / Diesel tourisme : lettre B / Diesel poids lourds : lettre E

- le chiffre = 3 niveaux de qualité:

Base : chiffre 1 / Standard : chiffre 2 / Supérieure : chiffre 3 / Supérieur

économie d'énergie : 5

Moteur / Qualité économie d'énergie Standard Supérieure Extra Supérieur


Essence A1 A2 A3 A5
Diesel tourisme B1 B2 B3 B5
Diesel poids lourds E1 E2 E3

Norme API : (American Petrol Institute)

Sur les bidons il est écrit : API … suivi de 2 lettres :

- 1ère lettre = 2 types de moteurs :

Essence : lettre S / Diesel tourisme : lettre C

- La seconde lettre c'est le niveau de la qualité de l'huile, elle est donnée par ordre

croissant.

Moteur / Qualité économie d'énergie Standard Supérieure


Essence SF SG SH
Diesel tourisme CC CD CF

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La surveillance des huiles moteur en service

D. Représentativité des mesures d’oxydes métalliques obtenues

par voie spectrométrique.

ELEMENT ORIGINE REPRESENTATIVE ANOMALIE PRESUMEE


ALUMINIUM  Piston  Usure piston
 Coussinets Al-Sn  Usure paliers
BARYUM 

CALCIUM

MAGNESIUM  Additifs du lubrifiant

PHOSPHORE

ZINC

BORE  Anti- corrosif de l’eau de refroidissement  Fuite circuit refroidissement


 Additifs du lubrifiant
CHROME  Segments chromés,chemises chromées  Usure cylindres
 Eau de refroidissement  Fuite du circuit refroidissement
 Anti-corrosif au chromate de Na ou K
CUIVRE  Paliers en Cu-Pb  Usure paliers
 Bagues en bronze
ETAIN  Paliers en Cu-Sn ou Al-Sn  Usure paliers
 Ou flash d’étain
FER  Chemises,segments,cames, …  Usure cylindres
 Poussières
PLOMB  Paliers en Cu-Pb  Usure paliers
 Résidus combustion essence
 Etamage des récipients
SILICIUM  Poussières atmosphériques  Usure générale
 Piston  Usure joint
 Toutes pièces en Al-Si  Fuite circuit refroidissement
 Additif anti-mousse du lubrifiant  Filtre à air défectueux
 Joints silicone
 Anti- corrosif de l’eau de refroidissement
SODIUM  Présence d’eau
 additifs
VANADIUM  Résidus combustion fuel lourd

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