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Chapitre 2 : Régime permanent

2. 1. Notions de base
1. Différence de potentiel (DDP) ou tension

La cause du déplacement des charges électriques est le champ électrique E auquel


correspond une DDP. Le champ est orienté des potentiels élevés vers les potentiels
faibles.
Entre deux points A et B d’un circuit, on a :
B
dU   Edx  U AB  U A  U B    E x dx
A

L’unité de la tention est le volt (v).

2. Courant électrique

C’est un déplacement des porteurs de charges électriques (les électrons pour un


conducteurs métallique). L’intensité d’un courant est le débit des charges.
dQ
I
dt

L’unité de la charge Q est le coulomb (c) , l’unité du temps t est la seconde.

I s’exprime en ampère (A).

3. Sens conventionnel du courant électrique :

Dans un récepteur (résistance …), les flèches représentatives de la tension et du


courant sont de sens contraires.
Pour un générateur, la situation est inversée et les flèches représentatives de la f.e.m.
et du courant sont de même sens.

I I I
A B B A
U AB  U A  U B E

2.2. Dipôles électriques


1. Définition
Le dipôle électrique est un système conducteur qui possède une borne d’entrée et une
borne de sortie du courant.

A I I B
U AB  U A  U B

1
Il est caractérisé par deux grandeurs algébriques l’intensité I qui le traverse et la
tension UAB entre ses bornes :
U AB  U A  U B

2. Caractéristiques d’un dipôle


Dans un dipôle, courant et tension sont liès par des relations réciproques :
U  f (I ) et I  g (I )
Les graphes correspondants dans les plans (I,U) et (U,I) sont les caractéristiques du
dipôle.
3. Classification des dipôles
a- Dipôles actifs : Un dipôle actif fournit de l’énergie au circuit dans lequel il est
connecté. Il est dit linéaire, si sa caractéristique est une droite d’équation :
U  aI  b ou I  pU  q
b- Dipôles passifs : Un dipôle passif consomme de l’énergie et sa caractéristique
passe par l’origine (U=0 si I=0). Il est dit symétrique, si sa caractéristique est
symétrique par rapport à l’origine. Un dipôle symétrique est toujours passif et son
fonctionnement n’est pas modifié si on inverse le sens du courant. On dit qu’il
n’est pas polarisé.
Sur la figure ci-dessous, sont regroupés quelques caractéristiques souvent utilisées
en électronique.
U C
B

Le dipôle A est actif et linéaire,


B est passif, linéaire et symétrique,
C est passif.

4. Chute de tension (Loi d’Ohm)

Une chute de tension c'est la tension qui ce retrouve aux bornes d'un composant. Cette
chute de tension est de sens contraire à la source de tension principal.
R
A B
I
U A U B

2
U  U A  U B  RI , (Loi d’Ohm, R en Ohm)

L’allure de la caractéristique courant-tension pour un conducteur ohmique est :

5. Générateur de tension parfait (idéal) :

Un générateur de tension idéal (ne possédant pas de résistance interne ) délivre une
tension indépendante du courant débité. Cette tension est la force électromotrice A A
(f.e.m.) E du générateur.
i
A

E U  U A  U B  E  Cste  i

Exemple : Le générateur impose 12 V quelque soit la résistance.


2A 3A

12 V 6Ω 12 V 4Ω

L’allure de la caractéristique courant-tension d'un générateur de tension parfait est :

Remarque : Une alimentation stabilisée se comporte quasiment comme un


générateur de tension parfait.

3
6. Générateur de tension réel
Un générateur réel est modélisé par un générateur idéal en série avec sa résistance
interne. La caractéristique statique tension-courant du générateur de tension réel
devient :

A
E i

U  U A  U B  E  R i , la résistance interne induit une chute de tension.


r
B
L’allure de la caractéristique courant-tension d'un générateur de tension parfait est :
u
Circuit ouvert, à vide
E
P (Point de fonctionnement)
Courant de court-circuit, Icc=E/r

E/r i
7. Générateur de courant parfait (idéal)
Un générateur de courant parfait est un générateur qui délivre toujours un courant de
même intensité quelque soit la valeur de la tension qu'il fournit à sa charge.

Exemple : Le générateur impose 1A quelque soit la résistance.

1A 1A

1A 5Ω 5V 1A 50 Ω 50 V

L’allure de la caractéristique courant-tension d'un générateur de courant parfait est :

4
Le courant débité par le générateur noté I0 est appelé"courant de court-circuit" du
générateur.

Remarque : Certain chargeur de batterie se comporte comme des générateurs de


courant parfait.

8. Générateur de courant réel


Un générateur de courant réel est modélisé par un générateur idéal en parallèle avec
sa résistance interne. La caractéristique statique tension-courant du générateur de
courant réel devient :

I A
IS i U AB
I  IS  i  IS 
R R
UAB

L’allure de la caractéristique courant-tension d'un générateur de tension parfait est :

u
R IS

Linéaire actif

IS i

9. Point de fonctionnement d’un dipôle

On associe un dipôle récepteur D à un générateur et on veut déterminer quel est le


courant qui circule dans ce dipôle.
U
E
I
E
Pf
D
r
I

La caractéristique du générateur : U  E  RI , est une droite que l’on nomme droite


de charge. L’intersection de cette droite avec la caractéristique du dipôle définit le
point de fonctionnement. Ses coordonnées I et U sont respectivement la tension aux
bornes de D et le courant qui le traverse.

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Cas particulier : le dipôle D est une résistance R, U  RI , on obtient :

U
E

U=RE/(r+R) Pf

U=E/(r+R) I

10. Association de dipôles

On se propose de déterminer le dipôle équivalent à l’association de plusieurs dipôles


élementaires.

a- Association en série
A I D1 C D2 B A I D B

UAC UCB
UAB UAB

U AB  U AC  U CB  (V A  VC )  (VC  V B ) U AB  V A  VB

Dans le cas où D1 et D2 sont deux résistances R1 et R2, on aura :

d’une part, U AB  U AC  U CB  R1 I  R2 I  ( R1  R2 ) I , d’autre part, U AB  RI

Par identification, on obtient :

R  R1  R2

Si nous avons n résistances associées en série, on aura :


n
R   Ri
i

N.B : Avec des dipôles non linéaires, on peut construire point par point la
caractéristique du dipôle équivalent, a partir des caractéristiques de ces dipôles, en
utilisant l’additivité des tensions.

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b- Association en parallèle
I1 D1
A I B A I D B
UAB
UAB
I2 D2

Dans ce cas, nous appliquons la loi des nœuds :

I  I1  I 2 U AB  V A  VB

Dans le cas où D1 et D2 sont deux résistances R1 et R2, on aura :

V A  VB V A  VB V A  VB
I1  , I2  , I
R1 R2 R
d’où

1 1 1
 
R R1 R2

Dans le cas de n résistances associées en parallèle, on aura :

1 n
1

R i Ri

c- Théorème de Kennelly

La transformation suivante est parfois utilisée pour la simplification de circuits


comportant des dérivations. Deux cas à considérer :

 Transformation étoile – triangle :


A B A B
R3
RA RB

R2 R1
RC

C C

Pour déterminer R A , RB et RC en fonction de R1 , R2 et R3 , on peut isoler une borne (par


exp A) et calculer la résistance entre les deux autres. En effet :

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R1 ( R2  R3 )
RBC  RB  RC  (1)
R1  R2  R3

R2 ( R1  R3 )
R AC  R A  RC  (2)
R1  R2  R3

R3 ( R1  R2 )
R AB  R A  R B  (3)
R1  R2  R3

Effectuons (2)-(1) qui donne (3’) :

R3 ( R2  R1 )
R A  RB  (3’)
R1  R2  R3
R ( R  R2 )
R A  RB  3 1 (3)
R1  R2  R3

de (3) et (3’), on tire les expressions de R A , RB et RC :

R1 R2 R1 R3 R2 R3
RA  , RB  , RC 
R1  R2  R3 R1  R2  R3 R1  R2  R3

Ces deux circuits sont donc équivalents si les valeurs de leurs résistances sont liées
par ces expressions.

Pour les expressions réciproques, on peut calculer la somme des produits croisés des
résultats obtenus, soit :

R1 R2 R32 R1 R3 R22 R2 R3 R12


R A RB  , R A RC  , RB RC 
( R1  R2  R3 ) 2 ( R1  R2  R3 ) 2 ( R1  R2  R3 ) 2

R1 R2 R3
R A RB  R A RC  RB RC   R1 R A  R2 R B  R3 RC
R1  R2  R3

d’où

R A RB  R A RC  RB RC R A RB  R A RC  RB RC R R  R A RC  RB RC
R1  , R2  , R3  A B
RA RB RC

2.3. Méthodes d’analyse des réseaux électriques


1. Loi de Kirchhoff (1824 - 1887)

Gustave Kirchhoff a établi les deux lois fondamentales de l'électrocinétique :

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- Loi des nœuds : la somme algébrique des intensités des courants qui entrent par un
nœud est égale à la somme algébrique des intensités des courants qui en sortent.

i2  i3  i1  i4

d’une façon générale : i entrant   i sor tan t

- Loi des mailles : dans une maille, la somme algébrique des tensions le long de la
maille est constamment nulle.

On trace le sens de parcours du courant et les tensions associées à chaque dipôle.

- Exemple : Calcul de l’intensité du courant dans toutes les branches.

10Ω B 15Ω I2
A C
I1 UAB I3 UBC
UAF 12 v UBE 10Ω 20 v UDC

F E D

Noeud B : I1  I 2  I3

Maille ABEFA : U AF  U AB  U BE  0

Maille BCDEB :  U BC  U DC  U BE  0
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U AF  12 , U AB  10 I1 , U BE  10 I 3 , U BC  15 I 2 , U DC  20

Soit trois équations à trois intensités inconnues : I 1 , I 2 , I 3

I1  I 2  I3

12  10 I 1  10 I 3  0

 15 I 2  20  10 I 3  0

On obtient : I 1  1.25 A , I 2  1.3 A et I 3  0.05 A

Les courants réels I 2 et I 3 circulent dans le sens contraire des flèches.

2. Loi de Pouillet (1790 – 1868)

Dans le cas où le réseau ne comportant qu’une seule maille il est possible de


transformer le circuit initial en :

I Un seul générateur dont la f.e.m. est : E   E i


(somme algébrique des f.e.m)
E R
Une seule résistance : R   R j

L’intensité dans le circuit est donc : I 


E

E i
(loi de Pouillet)
R R j

3. Théorème de Millman (Loi des nœuds)

On considère la portion du circuit suivant :

I1 I2
A B

R1 R2

R3

I3

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Méthode d’analyse :

- on choisi un nœud comme référence des tensions (V0=0), le reste des nœuds
sont numérotées 1, 2, …, k
- on applique la loi des nœuds, en supposant que les intensités des courants
partent de ces nœuds :  ik  0 .
k

Si le nœud C est la référence des tensions (VC=0) par exemple pour le nœud
O, on obtient :

I1  I 2  I 3  0

V0  V A V0  V B V0  VC
I1  , I2  , I3 
R1 R2 R3

Exemple : Considérons le même circuit que nous avons utilisé dans la loi de
Kirchhoff.

Calcul de l’intensité du courant dans toutes les branches.

10Ω 1 15Ω

12 v 10Ω 20 v

0
Noeud 1 : I1  I 2  I3 , le noeud O étant relié à la terre : V0=0

V1  V0  10 I 1  12 , V1  V0  10 I 2 , V1  V0  15 I 3  20

V1  V0  12 V1  V0 V1  V0  20
I1  , I2  , I3 
10 10 15

V1  V0  12 V1  V0 V1  V0  20
  0
10 10 15

V1  0.5 v

En remplaçant V1 par 0.5 et V0 dans les expressions des intensités, on obtient :

I 1  1.25 A , I 2  1.3 A et I 3  0.05 A

Les courants réels I 2 et I 3 circulent dans le sens contraire des flèches.


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4. Théorème de Thévenin (1857-1926)

Tout réseau actif linéaire admettant deux pôles A et B peut être remplacé par un
générateur de tension VT en série avec une résistance RT.
A A

RT
D VT D

B B
(Réseau actif linéaire) (Circuit équivalent de Thévenin)
D est un dipôle.

Méthode d’analyse :

- Calcul de RT : RT est l’impédance mesurée entre A et B quand D est retiré du circuit


et que tous les générateurs du réseau sont remplacés par leurs résistances si elles
existent.

- Calcul de VT : VT est la DDP mesurée à vide (D retiré) entre A et B.

- Calcul de I dans D : On applique la loi de Pouillet dans le circuit équivalent de


Thévenin, soit :

I
E i

VT
R j RT  D

Exemple : Considérons le même circuit que nous avons utilisé précédemment.


10Ω A 15Ω

12 v 10Ω 20 v

- Calcul de RT : 10  est retiré du réseau et les deux générateurs sont remplacés par
des fils de résistances nulles (Résistances internes).
10Ω A 15Ω

B 12
10  15
RT  6
10  15

- Calcul de VT : 10  est toujours retiré du réseau et les deux générateurs sont alors
représentés par leurs f.e.m.

10Ω A 15Ω

12 v 20 v

I’
B

VT  V A  VB  20  15 I '

La loi de Pouillet nous donne I’ :

20  12 32
I' 
10  15 25

Soit :

32
VT  20  15  0.8 V
25

Enfin, le circuit équivalent de Thévenin est :

6
0.8 V 10

Si on veut calculer l’intensité du courant qu traverse le dipôle 10, on utilise le circuit


équivalent de Thévenin. Soit par application de la loi de Pouillet, on obtient :

I
E i

VT

0.8
 0.05 A
R j RT  D 6  10

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5. Théorème de Norton

Tout réseau actif linéaire admettant deux pôles A et B peut être remplacé par un
générateur de courant réel d’intensité IN et de résistance interne RN.
A A
I’ I
D IN D
RN

B B
(Réseau actif linéaire) (Circuit équivalent de Norton)
D est un dipôle.

Méthode d’analyse :

- Calcul de RN : RN est l’impédance mesurée entre A et B quand D est retiré du circuit


et que tous les générateurs du réseau sont remplacés par leurs résistances si elles
existent. Soit RN = RT

- Calcul de IN : IN est le courant de court-circuit entre A et B.

- Calcul de I dans D : Pour calculer I dans D, on utilise le circuit équivalent de


Norton. Soit :

I N  I ' I , R N I '  DI

d’où

RN IN
I 
RN  D

Les paramètres générateurs équivalents Thévenin-Norton sont reliés par la relation :

RN I N VT
I  soit : VT  R N I N
RN  D RN  D

Exemple : Considérons le même circuit que nous avons utilisé précédemment.

10Ω A 15Ω

12 v 10Ω 20 v

B
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- Calcul de RN :

10  15
R N  RT  6
10  15

- Calcul de IN : A est relié a B par un fil de résistance nulle (court-circuit).

10Ω A 15Ω
I’’

12 v 20 v

I’
B

V A  V B  0  12  10 I "  15I '20

4 6
I ' A et I " A
3 5

2
I N  I ' I "  A
15

d’où, le circuit équivalent de Norton :

A
I’ I
2
A 6 10
15

B
Si on veut calculer l’intensité du courant qu traverse le dipôle 10, on utilise le circuit
équivalent de Norton. Soit :

2
10 
RN I N 15  0.05 A
I 
R N  D 6  10

6. Théorème de superposition

L’intensité du courant dans une branche d’un réseau comprenant plusieurs générateurs
est la somme des intensités, que ferait passer, dans cette branche, chaque générateurs
considéré isolément comme actif, les autres générateurs du réseau étant alors passifs
(E2 = E3 = …. = En =0).

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Méthode d’analyse : Pour se faire, nous allons prendre le même exemple que
précédemment.

10Ω A 15Ω

12 v 10Ω 20 v

E1 = 12 V et E2 = 0 V

10Ω 10Ω
A

12 V 10Ω 15Ω 12 V U1 6Ω

I1
B

12 3 3
I1   A U1  6   4.5 V
10  6 4 4

E1 = 0 V et E2 = 20 V

15Ω 15Ω
A

10Ω 10Ω 20 V 20 V U2 5Ω

I2
B

20
I2   1A U 1  5  1  5 V
15  5

U AB  U 1  U 2  0.5 V

Le courant I dans la résistance 10  est alors :

U AB
I  0.05 A
10

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7. Théorème de Réciprocité (Maxwell)

Si une DDP E, placée dans une branche AB d’un réseau, produit un courant I dans
une autre branche A’B’, récéproquement, la DDP E placée dans cette deuxième
branche A’B’ produira le même courant I dans le première branche AB.

Démonstration :

Soit le réseau suivant :

A I A’
I1 I2
E
R1 R2
R

B B’

On se demande, dans ce cas, de calculer l’intensité du courant I2 traversant la


résistance R2 (branche A’B’).

V A  VB  E  RI  R1 I 1  R2 I 2

I  I1  I 2

d’où
R1
I2  E
R( R1  R2 )  R1 R2

De la même manière, on calcule I’2 traversant la résistance R (branche AB) pour le


circuit suivant :
A A’
I’1
E
R R1
R2
I’2
B B’
I’
V B '  V A'  E  R2 I '  R1 I 1'  RI 2'

I '  I 1'  I 2'

Soit
R1
I 2'  E
R( R1  R2 )  R1 R2
On remarque bien que I2 = I’2.
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