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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Universitaire Larbi Ben M’hidi


Oum El-Bouaghi

Faculté des Sciences et Technologies


Département d’Electrotechnique

Mémoire de fin d’études


En vue de l’obtention du Diplôme de Master en Systèmes
Electriques & Automatique (SEA)
Option : Génie Electrique (GE)

Thème

Modélisation et commande d'un onduleur


MLI

Proposé et Dirigé par : Présenté Par :


Mr: A. Haddoun Melle : Adjimi Nadia
Melle : Belaidi Wahiba

Année Universitaire : 2008/2009


Dédicace

J’ai l’honneur de dédier ce travail à mes chers parents, pour leur aide

et leurs soutient continuel.

Ma mère, la lumière des yeux et source de ma volonté.

Mon père qui a sacrifie tout pour je puisse étudier.

A mes frères et ma sœur (Hanane, Kheirreddine, Adel.

A tout ma famille.

A mes copains et copines.

A tout personne qui ma connait et m’aimé surtout ma promotion (2


ème
année Master).

A. Nadia
Dédicace

J’ai l’honneur de dédier ce travail à mes chers parents, pour leur aide

et leurs soutient continuel.

Ma mère, la lumière des yeux et source de ma volonté.

Mon père qui a sacrifie tout pour je puisse étudier.

A mes frères et ma sœur (Zahir, Mounira,

Yacine ,Souad,Sihem,Rachida,Houssem,

A tout ma famille.

A mes copains et copines.

A tout personne qui ma connait et m’aimé surtout Mokdad et


Ma promotion (2 ème année Master).

B. Wahiba
Remerciement

Nous tenons d’abord à remercier dieu tout puissant, qui nous à

éclairé le bon chemin et que nous à permis de réaliser ce modeste

travail.

Nous tenons à exprimer notre chaleureuses gratitudes à Mr :

Abdelhakim Haddoun pour son aide, son encouragement, sa patience

et ses précieux conseils.

Nous remerciemons également tous les membres de jury pour

avoir bien voulu évaluer notre travail.

L’ensemble des enseignants de l’institut d’électrotechnique pour

leurs efforts pendant les années d’étude.

En fin Nous adressons notre remerciements les plus profonds et

les distinguées à tous ceux qui nous aidons de proche ou de loin pour

accomplir ce travail.
Page
Introduction Générale ………...……………................................................................... 01
Comparaison des Différentes Techniques de Commande
CHAPITRE UN

1-1. Introduction ………………………………………………………………………….. 02


1-2. Types d’onduleurs et leurs applications ……………………………………….…… 02
1-2.1. L’onduleur autonome …….……………………..…………………………….. 02
1-2.2. L’onduleur non autonome (ou assisté)…………………………………………. 03
1-2.3. L’onduleur de tension .…………..……………………………………………. 04
1-2.4. L’onduleur de courant ...…………..…………………………………………… 05
1-3. Modélisation du fonctionnement des onduleurs de tension triphasés……………… 06
1-3.1. Structure de l’onduleur de tension triphasé…………………………………. 06
1-3.2. Modèle de commande de l’onduleur de tension triphasé………..…………….. 08
1-4. Commande par signaux carrés………………………………………………………. 10
1-4.1 Commande adjacente………………………………………………………….. 10
1-4.2 Commande décalée…………………………………………………………….. 11
1-5. Commande en onde en marge d'escalier...................................................................... 11
1-6. Commande par découpage………………………………………………………….. 12
1-7. Commande par modulation de largeur d’impulsion……………………………….. 13
1-7.1.Principe de base de MLI…………………...………………………………........ 13
1-7.2.Caractéristiques de la modulation………………………………………………. 13
1-7.3. Différente technique de modulation en MLI…………………………………... 14
a. Modulation en boucle ouverte……………………………………………….. 14
b. Modulation d’échantillonnage naturelle…………………………………….. 14
c. Modulation d’échantillonnage régulier……………………………………… 15
 Echantillonnage régulier symétrique……………………………... 15
 Echantillonnage régulier asymétrique…………… .……………... 16
d. Modulation en boucle fermée………………………………………………...
16
1-8. Les différentes possibilités de la génération des signaux MLI...…………………….
17
1-8.1.Technique analogique …….…………………………………………………… 17
1-8.2. Technique digitale ……………………………………………………………. 18
1-8.3. Technique hybride ……………………………………………….…………… 18
1-9. Conclusion……………………………………………………………………………. 19

CHAPITRE DEUX
Commande par modulation de largeur d’impulsion

2-1. Introduction……………………………………...………………………………...… 20
2-2. Commande sinus-triangle……………………………………………………..…….. 20
2-2.1. Principe de base…………………………………………………………...…... 20
2-2.2. Propriétés……………………………………………………………………… 22
2-2.3. Tensions de référence…………………………………………………………. 22
2-2.4. Le schéma de bloc……………………………………………………….…….. 22
2-3. Commande Dent de Scie……………………………………………………….……. 26
2-3.1. Le schéma de bloc……………………………………………………….…….. 26
2.4. Conclusion……………………………………………………………………..…….. 31

MLI Vectorielle
CHAPITRE TROIS

3-1. Introduction………………..……………………………………………………… 32
3-2. La technique de modulation vectorielle ……………………………………….…. 32
3-3. Nouvelle méthode de détermination des secteurs………………………………...…. 35
3-4. Etude de simulation………………………………………………………………..… 36
3-4.1 MLI vectorielle sous SIMULINK…………………………………………........... 36
a- Détermination des tensions de références V , V l’angle  …………………..…... 37
b- Déterminer les durées T 1, T 2 et T 0 de temps…………………………………..... 38
c- Déterminer la période de commutation de chaque transistor (S1 à S6)………...…. 39
3-4..2. résultats de simulation …………………………………………………..……... 40
3-5. Conclusion……………………………………………………………………...…… 44
Conclusion générale………………………………………………………………...…… 45
Annexe……………………………………………………………………………….…… 46
Bibliographie…………………………………………………………………………….. 47
Introduction générale

Introduction générale
Lorsque l’on veut varier la vitesse des machines électriques, on cherche à générer des tensions
statoriques à amplitude et fréquence variables. L’idéal serait de générer des tensions purement
sinusoïdales. Un dispositif permettant d’obtenir un tel fonctionnement (comme un amplificateur
linéaire) engendrerait un rendement assez faible. Ce dernier est essentiellement du aux pertes par
effet joule dans les semi conducteurs en fonctionnement continu. Il est donc naturel de se tourner
vers un mode d’alimentation par commutation. Ceci implique des formes d’ondes de courants et de
tension qui ne sont plus sinusoidales et des pertes par commutation dans les semi-conducteurs.
Nous allons donc traiter dans ce travaille, le principe de fonctionnement des circuits de
commutation et les effets indésirables qu’ils entraînent sur la machine asynchrone utilisée à vitesse
variable. Quelques études de cas auront lieu dans un fonctionnement « basse vitesse ».
Nous disposons essentiellement de l’énergie du réseau d’alimentation alternative pour
alimenter les machines électriques. La tension est donc sinusoïdale à fréquence fixe. Afin d’obtenir
une alimentation à fréquence variable, nous utilisons dans la plus parts des cas une associations de
différents convertisseur. La chaîne d’alimentation la plus courante peut être composée d’un
transformateur d’un redresseur et d’un onduleur alimentant la machine asynchrone. Nous ne
détaillerons par l’influence des imperfections du réseau ni celles du transformateur et du
redresseur. Nous supposons ceuc-ci inexistants.

Cette étude, comportant trois chapitres, est organisée comme suit : - Le premier chapitre
présente les différents types d’onduleurs et leur constitution générale ainsi que leur applications
avec la modélisation de fonctionnement, tout en montrant leur principe pour différentes
commandes (commande par signaux carrées et commande par MLI).

- Le deuxième chapitre consiste une étude comparative entre les deux stratégies de commandes : la
MLI sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie, ces deux stratégies seront basées sur la bande de
réglage et le taux d’harmonique des tensions de sorties. - Le dernier chapitre est consacré à l'étude
de MLI vectorielle

Les différents résultats de simulation (de tensions ou de courants) sont obtenus par des
schémas de simulation, réalisés sous Simulink de l’environnement Matlab. en suite on entame la
comparaison entre différentes stratégies de commande avec leurs analyse spectrale.

1
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

1.1 INTRODUCTION

Un onduleur est un convertisseur statique assurant la conversion continue – alternative,


alimenté en continu, il modifie de façon périodique les connexions entre l’entrée et la sortie et
permet d’obtenir l’alternatif à la sortie. L'onduleur est essentiellement utilisé pour fournir une
tension ou un courant alternatif afin d’assurer l’alimentation en énergie des charges critiques
(micro-ordinateur, station de télécommunication.) pendant la coupure du réseau électrique ou
une alimentation permanente pour les systèmes autonomes (centrales photovoltaïques, engins
aérospatiaux,…) [1]. La représentation symbolique d’un onduleur est donnée par la
figure (1.1) :

Puissance d’entrée (DC) Puissance de Sortie (AC)

Figure 1.1 Schéma de principe de l’onduleur.

1.2 TYPES D’ONDULEURS ET LEURS APPLICATIONS

Les onduleurs sont classés selon le type d’application et les performances désirées, en
deux catégories : les onduleurs autonomes et les onduleurs non autonomes (ou assistés).

1.2.1 L’onduleur autonome

Un onduleur autonome est un système de commutation à transistors ou à thyristors, dont


les instants de commutation sont imposés par des circuits externes, [5]. La fréquence et la
forme d’onde de la tension de sortie sont imposées à la charge, c’est-à-dire elles sont propres
à l’onduleur. L’onduleur autonome peut être :

 A fréquence fixe : utilisé comme source de secours ou alimentation sans coupure, Il


est alimenté le plus souvent à partir d’une batterie d’accumulateurs (cas de PC, salles
d’informatique,…) comme il est montré sur la figure (1.2), [5]:

2
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

f, V ( fixes)

Batteries

Figure 1.2 Alimentation sans coupure.

Il est utilisé aussi pour l’alimentation des charges inductives (fours à induction, …) mais
dans ce cas tous les onduleurs sont monophasés.

 A fréquence variable : dans ce cas il est utilisé pour la variation de vitesse des moteurs
asynchrones triphasés, figure (1.3) :

Redresseur Onduleur
f variable
Continue MAS

Réseau triphasé
50Hz

Figure 1.3 Convertisseur de fréquence.

1.2.2 L’onduleur non autonome (ou assisté)

Un onduleur non autonome ou assisté est un système de commutation à thyristors, dont


les instants de commutation sont imposés par la charge, [5]. Dans ce cas, la fréquence et la
forme d’onde de la tension de sortie sont imposées par le réseau alternatif sur lequel débite
l’onduleur. Ce type d’onduleur est utilisé pour :

- Le transport d’énergie en courant continu, on peut transporter de grandes puissances à très


haute tension (de l’ordre du million de volts) par lignes aériennes sur des distances élevées
(500-1000 Km) pour lesquelles, les lignes à courant alternatif posent des problèmes délicats
(stabilité, pertes…). De plus, le transport sur des plus faibles distances par câbles
souterrains dont la capacité très élevée, limite leur emploi en courant alternatif, [6].

- Le freinage par récupération : pendant le freinage de la machine à courant continu qui peut
fonctionner en génératrice, l’énergie fournie dans ce cas peut être récupérée et transférée au
réseau alternatif par un onduleur assisté (domaine de la traction électrique), [7].

3
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Selon la nature de la source continue alimentant l’onduleur, on distingue l’onduleur de


tension et celui de courant.

1.2.3 L’onduleur de tension

C’est un onduleur qui est alimenté par une source de tension continue, d’impédance
interne négligeable. Sa tension n’est pas affectée par la variation du courant qui la traverse, la
source continue impose la tension à l’entrée de l’onduleur et donc à sa sortie, figure (1.4) :

SV (DC)

C
Onduleur SI (AC)
E

SV : Source de tension continue.


SI : Source de courant alternative.

Figure 1.4 Représentation schématique d’un onduleur de tension.

L’onduleur de tension est autonome si la fréquence de la tension de sortie est


indépendante du réseau alternatif, il est non autonome (assisté) si la fréquence est imposée par
le réseau alternatif. Selon le choix des interrupteurs commandés, les onduleurs présentent des
avantages les uns par rapport aux autres. C’est pourquoi un onduleur de tension à transistors
présente des avantages par rapport à celui à thyristors :

- Facilité de commande (le transistor est commandé à l’ouverture et à la fermeture),


- É limination du circuit de commutation forcée,
- Faibles pertes de commutation,
- Possibilité de fonctionnement à des fréquences plus élevées.

Circuit de puissance d’un onduleur de tension : prenons comme exemple d’un onduleur
de tension, le montage d’un pont triphasé à thyristors, figure (1.5) :

4
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Figure 1.5 Onduleur de tension en pont triphasé à thyristors.

Les diodes en tête-bêche sur les interrupteurs commandés du circuit de puissance jouent
un rôle fondamental dans le fonctionnement de l’onduleur en assurant essentiellement trois
fonctions :

- Faciliter l’extinction des interrupteurs commandés en les polarisant en inverse


lorsqu’il s’agit de thyristors,
- Autoriser la démagnétisation de la self de la charge inductive au moment de
l’ouverture des interrupteurs,
- Assurer le redressement des courants débits par la charge (cas de la machine
asynchrone) lorsqu’elle fonctionne en génératrice.

1.2.4 L’onduleur de courant

Un onduleur de courant (souvent appelé commutateur de courant) est alimenté par une
source de courant continu (Figure (1.6)), d’impédance interne si grande pour que le courant
qui la traverse ne peut être affecté par les variations de la tension à ses bornes. La source
continue impose le courant à l’entrée de l’onduleur et donc à sa sortie.

SI
L

Onduleur SV
E

SI : Source de tension continue.


SV : Source de courant alternative.

Figure 1.6 Représentation schématique d’un onduleur de courant.

5
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Circuit de puissance d’un onduleur de courant : prenons comme exemple d’un onduleur
de courant, le montage d’un pont triphasé à thyristors, figure (1.7) :

Figure 1.7 Onduleur de courant en pont triphasé à thyristors.

Les diodes en série servent à isoler les condensateurs de la tension de la charge.


L’inductance « L » empêche les brusques variations du courant (mise en court-circuit de la
sortie n’est pas destructive). Si T3 est amorcé, le condensateur C13 = C bloque T1, de
même si T4 est amorcé, le condensateur C42 = C bloque T2 et ainsi de suite.

1.3 MODELISATION DU FONCTIONNEMENT DES


ONDULEURS DE TENSION TRIPHASES
1.3.1 Structure de l’onduleur de tension triphasé

On peut réaliser un onduleur triphasé en groupant trois onduleurs monophasés de l’un


ou de l’autre, il suffit de décaler d’un tiers de période les commandes des trois phases. La
figure (1.8) représente un onduleur de tension triphasé à deux niveaux formés de trois demi
ponts monophasés et utilisant un diviseur capacitif commun.

6
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Figure 1.8 Onduleur de tension triphasé à un créneau par alternance (déséquilibré).

Chacune des tensions de sortie est égale tantôt à (+U/2), tantôt à (-U/2). Les
interrupteurs fonctionnent comme en monophasé la seule différence est que le courant
arrivant au point milieu du diviseur est IN telle que IN=IA+IB+IC .

La présence de neutre relié à la source est indispensable si le récepteur est déséquilibré


tout particulièrement s’il comporte des charges monophasées montées entre phase et neutre.
Si le récepteur triphasé est équilibré (moteur triphasé par exemple), on peut supprimer la
liaison entre le point neutre ’N’de la charge et le point milieu ‘O‘du diviseur capacitif, en
supprimant celle-ci on obtient alors l’onduleur de tension en pont triphasé proprement dit
représenté sur la figure (1.9).

Figure 1.9 Onduleur de tension triphasé à un créneau par alternance (équilibré).

7
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

1.3.2 Modèle de commande de l’onduleur de tension triphasé

Les interrupteurs K 1etK1' , K 2 etK 2' , K 3 etK 3' , doivent être complémentaires deux à deux,
quelque soit la loi de commande à adopter, il est possible d’établir des relations générales que
nous utiliserons pour la commande MLI ; quels que soient les courants, les interrupteurs
imposent les tensions entre les bornes de sortie A, B, C et le point milieu (fictif) ‘O’ de la
source de tension.

E E
VA  VO   K 1 fermé ,   K 1 ouvert
2 2
E E
VB  VO   K 2 fermé ,   K 1 ouvert (1.1)
2 2
E E
VC  VO   K 3 fermé ,   K 3 ouvert
2 2

Les interrupteurs imposent donc les tensions composées à la sortie de l’onduleur ainsi
pour la première de ces tensions.
VA  VB  (VA  VO )  (VB  VO )  E Si K 1 fermé et K 2 ouvert.
VA  VB  VA  VO   VB  VO   0 Si K 1 et K 2 fermés
(1.2)
VA  VB  VA  VO   VB  VO   E Si K 1 ouvert et K 2 fermé .
VA  VB  VA  VO   VB  VO   0 Si K 1 et K 2 ouverts.

Son point neutre étant isolé, si le récepteur est équilibré on peut passer des tensions
composées aux tensions simples VA, VB, VC à la sortie de l’onduleur. Pour que, quelle que soit
leurs formes d’ondes, les trois courants IA, IB, IC aient une somme nulle, il faut que leurs trois
fondamentaux aient une somme nulle et qu’il en soit de même pour les divers harmoniques.

Si le récepteur est équilibré, si trois phases présentent la même impédance pour le


fondamental ainsi que pour les divers harmoniques, les produits impédances ‘Z’- courants,
c’est- dire les tensions ont une somme nulle pour les fondamentaux ainsi que les systèmes
harmoniques successifs, en ajoutant toutes ces sommes on obtient la somme nulle des trois
tensions. A cause de l’équilibre du récepteur: IA+IB+IC=0, entraîne
VA+VB+VC=0.

Donc on peut écrire :

1 1 2 1 1
. VA  VB   . VC  VA   .VA  .VB  .VC
3 3 3 3 3
1
 VA  . VA  VB  VC   VA
3

8
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Et
1 1
VB  . VB  VC   . VA  VB 
1 1 3 3
VA  . VA  VB   VC  VA  , de même
3 3 1 1
VC  . VC  VA   . VB  VC 
3 3

On obtient finalement :

V  1 . 2. V  V  V  V  V  V
 A 3   A O  B O  C O 


 1
VB  .  . VA  VO   2. VB  VO   VC  VO   (1.3)
 3
 1
V  .  . VA  VO   VB  VO   2. VC  VO  
 3 
C

Si VAO, VBO et VCO sont les tensions d’entrée de l’onduleur (valeur continues), alors VA,
VB et VC sont les tensions de sorties de cet onduleur (valeurs alternatives), par conséquent
l’onduleur de tension peut être modélisé par une matrice [T] assurant le passage continu -
alternatif (DC-AC).
On aura alors ;

VAC   T.VDC  (1.4)


Avec :

VAC   VA VB VC 
T
: Tension alternatif équilibrée ;
VDC   VAO VBO VCO  : Tension continue.
T


1

Si  
ou(excluif) i  1,2,3 (commutation supposées idéales)
0

 2 1 1 
1 
T   .  1 2 1 (1.5)
3
 1 1 2 

Ainsi l’onduleur est modélisé par cette matrice de transfert [T].

9
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

1.4 COMMANDE PAR SIGNAUX CARRES


1.4.1 Commande adjacente

Cette commande à générer deux signaux carrés de rapport cyclique égale (0.5) pour la
commande alternée des deux interrupteurs simultanément k1.K4 et k2.k3 figure (1.10).

k1 Us k3

k2 k4

Figure 1.10 Onduleur monophasé.

La forme de la tension de sortie de cette technique pour les deux types de charge est
donnée par la figure (1.11). Pour une charge résistive, la tension de sortie est donnée par le
système suivant :

U si 0    
U s     (1.6)
U si     2

Avec   t.

Puisque la tension de sortie et antisymétrique, donc en peut les décomposé en série de


Fourier en terme de sin( n )

a0
U s ( )    an cos(n 0  bn sin(ni ) (1.7)
2

Cette technique ne permet pas d’agir sur la valeur efficace et l’amplitude de terme
fondamental de la tension de sortie. La présence des harmoniques d’ordre inférieur influent
sur la tension de sortie, ce qui nécessite un filtrage de ces harmoniques (inconvénient majeur).

10
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

K1 K4

 2 
K 2 K3


U

Charge résistive

is  
Charge inductive 

Figure 1.11 Signaux de commande de tension de sortie pour une commande adjacente.

1.4.2 Commande décalée

Le but de cette commande est de fermer ou d’ouvrir les interrupteurs (k1, k4) et (k2, k3),
simultanément mais avec un certain temps de décalage Td . Donc elle permet d’agir sur la
valeur efficace et sur l’amplitude fondamentale de la tension de sortie. Cette technique
présente des pertes importantes à cause de l’existence de circuit de filtrage.

1.5 COMMANDE EN ONDE EN MARGE D'ESCALIER


L’idée de base est de synthétiser une onde sinusoïdale à l’aide un ’échelon en effectuant
des combinaisons séries des sources continues identiques. On obtient donc une onde
synthétise analogue à celle de la figure (1.12.a) pour obtenir la courbe présentée par la figure
(1.12.b), il nécessite d’utiliser quatre commutateurs montés en pont.

Figure1.12 Commande en onde en marge d’escalier


11
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

1.6 COMMANDE PAR DECOUPAGE

Le problème du filtrage des harmonique est crucial, surtout pour ceux de faibles
fréquences, ces sont donc ces derniers qu’il faut éliminer et ceci au niveau de la génération de
signal et son après en effet ce problème est résolu en découpant le signal carré
convenablement par une décomposition en série de Fourier, figure (1.13). La tension de sortie
pour (n) impaire est donnée par:

n ( n  1)
U s ( )   ( 1) 2
Vn 2 sin( ) (1.8)
i0
Avec :

Vn  2 2
Us   nk   sin  nk  
n  cos  2 

 
 2  
(1.9)

Ce type de découpage ne permet pas de supprimer simultanément les composantes de


fréquence 3 f et 5 f . Le résidu d’harmonique est donnée par :

1
 8   n    n   1 2
n  (   )  2  cos   cos    .  (1.10)
    2   2   (   ) 

Cette technique apporte une amélioration à la qualité de l’énergie produite par


l’onduleur par une diminution du taux d’harmonique de l’onde de sortie, la tension de sortie
peut être contrôlée en jouant sur le rapport cyclique des impulsions de commande.
L’inconvénient de cette technique réside dans l’augmentation de la fréquence de commutation
qui conduire à des pertes de commutation importantes si les comportant ne sont pas choisi en
conséquence.

Figure 1.13 Signal de la commande par découpage.


12
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

1.7 COMMANDE PAR MODULATION DE LARGEUR


D’IMPULSION

La modulation de largeur d’impulsion (en anglo-saxon pulse width modulation) consiste


à adapter une fréquence de commutation supérieure à la fréquence des grandeurs de sortie et à
former chaque alternance d’une tension de sortie d’une succession de créneaux de largeurs
convenables. Cette technique peut être considéré comme une extension du principe de la
commande par découpage ou la durée des impulsions n’est plus régulière mais choisie de
façon à supprimer le maximum d’harmoniques de rangs faibles difficiles à filtrer.

1.7.1 Principe de base de MLI

Le principe de base de la modulation de largeur d’impulsion est sur le découpage d’une


pleine onde rectangulaire. Ainsi la tension de sortie de l’onduleur est formée par une
succession de créneaux d’amplitude égale à la tension d’alimentation (continue) et de largeur
variable. La technique la plus répandue pour la reproduction d’un signal MLI est de comparer
un signal triangulaire appelé porteuse de haute fréquence à un signal de référence appelé
modulatrice et qui constitue l’énergie du signal recueil à la sortie de l’onduleur, figure (1.14).

Porteuse

Vers l'interrupteur
Modulatrice

Comparateur

Figure 1.14 Schéma synoptique de la M.L.I

1.7.2 Caractéristiques de la modulation


La technique de la MLI se caractérise par deux grandeurs :
 Le coefficient de réglage : qui est défini comme étant le rapport de l’amplitude de l’onde
modulante à celle de l’onde porteuse. Il permet de déterminer l'amplitude du fondamental
de l'onde de modulation de largeur d'impulsion :
V
MR  m (1.11)
Vp

13
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

 L’indice de modulation : Il est défini comme étant le rapport de la fréquence de l'onde


porteuse à celle de l'onde modulante :
fp
MI  (1.12)
fm

1.7.3 Différente technique de modulation en MLI

Le principe de base pour la comparaison des deux ondes est un amplificateur


fonctionnant en comparateur, le chargement d’état du comparateur est obtenu après chaque
intersection des deux ondes, d’où à la sortie on obtient un créneaux d’impulsion de largeur
variables pour cela on distingue deux procédés pour l’obtention des ondes modulés :

 Fonctionnement en boucle ouverte ;


 Fonctionnement en boucle fermée.
a. Modulation en boucle ouverte

Le fonctionnement en boucle ouverte est caractérisé par deux types de modulation :


Modulation naturelle et la modulation régulière (uniforme).

b. Modulation d’échantillonnage naturelle

L’échantillonnage naturel est un processus de sélection naturel des points


échantillonnés. Le temps d’échantillonnage coricide avec le temps d’apparences des largeurs
d’impulsions modulés. L’échantillonnage naturel comporte : L’échantillonnage naturel à un
seul front, figure (1.15) et l’échantillonnage naturel à deux fronts, figure (1.16).

Dans le premier cas l’impulsion modulée est échantillonnée par un seul coté, tandis que
dans le deuxième cas, l’impulsion modulée par les deux cotés. L’influence du nombre
l’impulsion concernant L’échantillonnage à doubles fronts, est l’amélioration du spectre
Modulatrice
d’harmonique.
+1 Porteuse

-1

+Vdc

-Vdc /2

14 Figure 1.15 Technique d’échantillonnage


naturel à un seul front
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Modulatrice +1 Porteuse

-1

+Vdc /2

-Vdc /2

Figure 1.16 Technique d'échantillonnage à deux fronts

c. Modulation d’échantillonnage régulier

On appelle ce processus (d’échantillonnage régulier) car ces échantillons ont un espace


de temps régulier ou uniforme. Dans ce mode l’intervalle entre deux points échantillonnés
successif est constant ; ainsi que l’amplitude du signal modulé reste constante dans tout
l’intervalle il existe deux types d’échantillonnage régulier : Echantillonnage régulier
symétrique et échantillonnage régulier asymétrique.

- Echantillonnage régulier symétrique

Dans ce cas, les fronts de commutation sont déterminés par l’intersection de l’onde
porteuse avec l’onde modulatrice, figure (1.17).

Référence
+1


0

-1

+Vdc /2

0
-Vdc /2

Figure 1.17 Echantillonnage régulier symétrique

15
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

- Echantillonnage régulier asymétrique

La technique d’échantillonnage régulier asymétrique au même principe que la


technique d’échantillonnage régulier symétrique sauf que l’onde en marge d’escalier est
échantillonnée deux fois par cycle de l’onde porteuse, figure (1.18).
Référence
+1

0 

-1

+Vdc /2

0 
-Vdc /2

Figure 1.18 Echantillonnage régulier asymétrique

d. Modulation en boucle fermée

On a deux types modulation :

- Modulation aléatoire, figure (1.19).


- Modulation synchronisée, figure (1.20).

Dans le premier cas, elle consiste à commander les interrupteurs avec le signal résultant
à la sortie du détecteur de seuil, tandis que le deuxième cas elle à le même principe que le
premier mais les interrupteurs sont commandés par un signal de sortie d’une bascule de type
(D) commandé par une horloge et montée en cascade avec le comparateur assurant ainsi une
meilleure cohérence des basculements de commande des interrupteurs

Onde porteuse - Signal MLI

+
Onde de référence

U s ( )

. 

Figure 1.19 Comparaison aléatoire


16
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Onde porteuse B

E
+ Signal MLI
-

Onde de référence
H
H

U

Signal

Figure 1.20 Comparaison synchronisée

1.8 LES DIFFERENTES POSSIBILITES DE LA GENERATION DES


SIGNAUX MLI
Pour obtenir des signaux MLI il existe trois techniques sont :

- Technique analogique
- Technique digitale
- Technique hybride

1.8.1 Technique analogique

Parmi ces techniques, on trouve la M.L.I. bipolaire et unipolaire, figure (1.21) et (1.22),
et qui consiste à comparer un signal triangulaire "onde porteuse", avec un signal sinusoïdal
"onde modulatrice". Par exemple dans un onduleur triphasé le circuit exige trois modulations
qui forment le système triphasé équilibré avec amplitude et fréquence variable.
Modulatrice
UE Porteuse

0 t

Niveau -1-
US

Niveau -2-
0 t
Niveau -3-

Figure 1.21 M.L.I unipolaire

17
Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

Modulatrice Porteuse
U

0 t

Niveau -1-
US

0 t

Niveau -2-

Figure 1.22 M.L.I bipolaire

1.8.2 Technique digitale

Dés l'arrivée des microprocesseurs, l'implantation des circuits d'onde M.L.I a reçu une
considérable attention, une façon de classer les exemples existants des circuits M.L.I digitaux
et déterminer leur proportionnalité HARDWARE et SOFTWARE. Parmi les réalisations qui
ont un HARDWARE relativement complet est l'implantation à base du circuit intégré. Dans
ce dernier la modulation est réalisée à l'aide des comparateurs pour les hacheurs, de trois
comparateurs et un décodeur pour les onduleurs. D'autres implantations à base de
microprocesseurs sont proposées dans lesquels la solution est en faveur du SOFTWARE, à
l'aide de ce dernier on élabore des programmes pour la génération des signaux de commande
et aussi le contrôle, figure (1.23).

SOFTWARE t
0

Figure 1.23 Technique digitale

1.8.3 Technique hybride

Ces techniques sont basées sur l’emploi des combinaisons de circuits analogiques et
digitaux, durant la période de transition de la technique analogique à la technique digitale. Le
principe de cette technique est de comparer deux signaux dont l'un est triangulaire par
exemple généré par un ordinateur, et l'autre sinusoïdale (cas d'un onduleur) par un circuit
analogique, figure (1.24).

18
Porteuse
Porteuse

Chapitre Un Comparaison des Différentes Techniques de Commande

SOFTWARE

+
t
0
-

CIRCUIT
ANALOGIQUE

Figure 1.24 Technique hybride.

1.9 CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différents types des onduleurs et leurs
applications ainsi que la modélisation du fonctionnement de ce dernier. Les critères de choix
des interrupteurs commandés pour un onduleur se fait selon la puissance à commander, la
fréquence de fonctionnement et la possibilité de commande.

Nous avons utilisé deux techniques de commande, une commande par signaux carrés, et une
commande MLI (Modulation de Largeur d’Impulsion)
Le chapitre suivant est réservé à l’application de différent stratégies de commande: la MLI
sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie.

19
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

2.1 INTRODUCTION

Les onduleurs de tension peuvent être pilotés suivant plusieurs stratégies. A fréquence
élevée, ils sont pilotés en modulation de largeur d’impulsion. Cette stratégie permet de régler à la
fois l’amplitude et la fréquence en gardant la source continue constante (pont à diode). Afin de
produire une tension de sortie proche de la sinusoïde, différentes stratégies de commande ont été
proposées par différents auteurs. Nous étudierons dans ce chapitre deux stratégies de
commandes : la MLI sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie, ces deux stratégies seront basées
sur la bande de réglage et le taux d’harmonique des tensions de sorties.[8]

2.2 COMMANDE SINUS-TRIANGLE


2.2.1 Principe de base

La modulation de largeur d’impulsion sinus triangle est réalisée par comparaison d’une
bonde modulante basse fréquence (tension de référence) à une onde porteuse haute fréquence de
forme triangulaire. Les instants de commutation sont déterminés par les points d’intersection
entre la porteuse et la modulante, la fréquence de commutation des interrupteurs est fixée par la
porteuse. En triphasé, trois références sinusoïdale déphasées de 2π/3 à la même fréquence fs.
Comme la sortie de l’onduleur de tension n’est pas purement sinusoïdale, l’intensité de courant
ne l’est pas aussi, donc elle comporte des harmoniques, seuls responsables des parasites
(pulsation de couple électromagnétique) ce qui engendre des pertes supplémentaires. Cette -MLI-
sert à remédier ces problèmes et elle à comme avantages [8] :

 Variation de la fréquence de la tension de sortie,


 Elle repousse les harmoniques vers des fréquences plus élevées.

D’autre part les conséquences de ces deux avantages sont :


- Minimisation de la distorsion du courant,
- Faible coût du filtre de sortie.

20
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Génération de l’onde Algorithme de Production du


de référence commande signal MLI

Génération de la porteuse

Figure 2.1 Principe de la commande sinusoïdale

Le principe de cette stratégie peut être résumé par l’algorithme suivant :

U r  U p  S  t 
 (2.1)
Si non S(t )  0

Avec :

Ur : tension référence, Up : tension porteuse et S(t) : le signal MLI résultant.

Figure 2.2 Illustration de la MLI Sinus triangle


trianglesinusoïdale
21
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

2.2.2 Propriétés

Cette technique est caractérisée par deux paramètres [8] :

- L’indice de modulation ’m’ qui est l’image du rapport de fréquences de la porteuse fp


sur la référence fref

 fp Tref 
m    (2.2)
 fref Tp 

- Le taux de la modulation (le coefficient de réglage en tension) ‘‘r’’ qui est l’image du
rapport des amplitudes de tension de la référence Vm ref sur la porteuse Vm p .

 Vmref 
   (2.3)
 Vmp 

2.2.3 Tensions de référence

Les tensions de référence de l’onduleur triphasé permettent de générer un système de


tension triphasé équilibré directe sont [8]:

 E
 V ref 1  sin( w t )
2

 E 2
Vref 2  sin( wt  ) (2.4)
 2 3
 E 4
Vref 3  2 sin( wt  3
)

2.2.4 Le schéma bloc de la commande sinus-triangle (MLI_ST)

Le schéma fonctionnel de la figure (2.3) montre le principe de la commande sinus-triangle.

22
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Figure 2.3 Schéma fonctionnel de la commande sinus-triangle.

La forme de tension et de courant de sortie de l’onduleur de tension triphasée pour une


charge RLC est représentée par les figures suivantes :

Figure 2.4 Les courants de lignes d’un onduleur à MLI.

23
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Figure 2.5 Les tensions de lignes d’un onduleur à MLI.

Figure 2.6 Les tensions de lignes et leur fondamentale d’un onduleur à MLI.

24
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Figure 2.7 Les tensions fondamentales d’un onduleur à MLI.

Figure 2.8 Formes d'onde de simulation. Tension de phase, courant de ligne


Et les tensions fondamentales d’un onduleur.

25
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

On dit que la technique à MLI sinus-triangle produit un déchet de tension. Ce déchet


devient plus important, si on retarde les signaux de commande durant l’ouverture et la fermeture
des interrupteurs pour éviter les courts-circuits de l’onduleur.

2.3 COMMANDE SINUS-DENT DE SCIE

La MLI sinus dents de scie est facilement réalisable par rapport aux autres types de MLI.
Cependant, elle présente quelques défauts, notamment, chaque bras d’onduleur commute en
même temps sur les trois phases (deux fois par période de découpage) et génère ainsi des
ondulations de couple plus importantes que l’autre modulation de largeur d’impulsion. D’autre
type de MLI, plus complexe, peuvent intégrer une composante homopolaire (harmonique de rang
trois) pour améliorer le rendement de l’onduleur. La figure (2.9) représente la forme de la MLI
dite sinus-dents de Scie.

0.8

0.6
A2 (V)

0.4

0.2

-0.2
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018
Temps (s)

Figure 2.9 Illustration de MLI Dents de Scie.

2.3.1 Le schéma bloc de la commande sinus-dent de scie (MLI_SD)

Le schéma fonctionnel de la figure (2.10) montre le principe de la commande sinus Dent


de Scie.

26
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Figure 2.10 Schéma fonctionnel de la commande sinus-Dent de scie.

La forme de tension et de courant de sortie de l’onduleur de tension triphasée pour une


charge RLC est représentée par les figures suivantes :

Figure 2.11 Les courants de lignes d’un onduleur à MLI.

27
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Figure 2.12 Les tensions de lignes d’un onduleur à MLI.

Figure 2.13 Les tensions de lignes et leur fondamentale d’un onduleur à MLI.

28
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Figure 2.14 Les tensions fondamentales d’un onduleur à MLI.

Figure 2.15 Formes d'onde de simulation. Tension de phase, courant de ligne


Et les tensions fondamentales d’un onduleur.
29
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Spectre harmonique de courant sans onduleur de tension


10

8
Courant Statorique (A)

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz)

Spectre harmonique de courant pour fd = 0.5 KHz Spectre harmonique de courant pour fd = 0.5 KHz
9 9

MLI_ST 8
MLI_SD
8

7 7

6
Courant Statorique (A)

6
Courant Statorique (A)

5 5

4 4

3 3

2 2

1 1

0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)

Spectre harmonique de courant pour fd = 1 KHz Spectre harmonique de courant pour fd = 1 KHz
9 9

8
MLI_ST 8
MLI_SD

7 7

6 6
Courant Statorique (A)

Courant Statorique (A)

5 5

4 4

3 3

2 2

1 1

0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)

30
Chapitre Deux Commande par modulation de largeur d’impulsion

Spectre harmonique de courant pour fd = 2 KHz Spectre harmonique de courant pour fd = 2 KHz
9 9

8
MLI_ST 8
MLI_SD

7 7

6 6
Courant Statorique (A)

Courant Statorique (A)


5 5

4 4

3 3

2 2

1 1

0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)

Figure 2.16 Comparaison entre les comportements sans et avec onduleur à


MLIST/MLISD, pour différentes fréquences « FFT du courant ».

2.4 CONCLUSION
Ce chapitre a été consacré à l’élaboration des modèles des différentes stratégies de
commande MLI sinus-triangle et la commande sinus-dents de scie.
nous avons procédé à simuler les modèles de MLI avec une comparaison entre les
comportements sans et avec onduleur à MLI sinus-triangle et MLI sinus-dents de scie, pour
différentes fréquences, L’étude de l’analyse spectrale montre que les spectres des courants sont
très proches avec ces deux stratégies. Le spectre de la MLI sinus-triangle est légèrement moins
riche que celui de la MLI sinus-dents de scie.

31
Chapitre Trois MLI Vectorielle

3.1 INTRODUCTION

La commande souvent adaptée aux convertisseurs statiques est la stratégie MLI.


Plusieurs méthodes ont été développées avec l’objectif de générer à la sortie de l’onduleur une
tension sinusoïdale ayant le moins d’harmonique possible. Pour l’onduleur de notre système
de commande nous utilisons la technique de la modulation vectorielle. Le principe de cette
méthode est la détermination des portions de temps (durée de modulation) qui doivent être
allouées à chaque vecteur de tension durant la période d’échantillonnage. Cette commande
rapprochée (SVM) permet de déterminer les séquences des allumages et des extinctions des
composants du convertisseur et de minimiser les harmoniques des tensions appliquées au
moteur.

3.2 LA TECHNIQUE DE MODULATION VECTORIELLE

La technique de modulation vectorielle (SVM) consiste à reconstituer le vecteur tension



de référence Vs pendant une période d’échantillonnage par les vecteurs tensions
   
adjacentes Vi ,Vi 1 ,V7 ,V0 (i  0,.....,5) , correspondant aux huit états possibles de l’onduleur.

VAN

E/2
N
N' SA SB SC MAS
E/2 VCN VBN

Figure 3.1 Schéma équivalent de l'onduleur de tension (VSI)


2 


  V2
Vs 1
3

Vs 
V0
  
V4 V1
 6
4 
V5 V6

5

Figure 3.2 Vecteur d’espace Vs de l’onduleur de tension
32
Chapitre Trois MLI Vectorielle

La symétrie du système triphasé, nous permet de réduire l'étude au cas général d'un

secteur de 60 degrés. On se place alors dans le cas ou le vecteur de référence Vs est situé

dans le secteur 1. Dans ce cas, la tension de référence Vs dans le repère est reconstituée en
   
faisant une moyenne temporelle des tensions V1 ,V2 ,V0 et V7 figure (3.3).

Après, il suffit de déterminer la position du vecteur de référence Vs dans le repère  , 
et le secteur i dans lequel il se trouve. Pour une fréquence de commutation Ts suffisamment

élevée le vecteur d'espace de référence Vs est considéré constant pendant un cycle de
   
commutation .Tenant compte que V1 et V2 sont constants et V0  V7  0 , il s'en suit pour un
cycle de commutation:

    
TsV7  T1V1  T2V2  T0V0  T0V7 (3.1)

Avec:

T1 : Temps alloué au vecteur V1

T2 : Temps alloué au vecteur V2
 
T0 : Temps partagé entre les 2 vecteurs nuls V0 etV7



V2


Vs

 2V2
 
V1


 1V1

Figure 3.3 Principe de construction du vecteur de tension V s

La résolution de cette équation, après décomposition sur les deux axes du plan
complexe ( ,  ) donne :

2Vs 
T1  Ts sin(   )
E 3
2Vs 
T2  Ts sin( ) (3.2)
E 3
1
T0  (Ts  T1  T2 )
2

Avec: 0   
3
33
Chapitre Trois MLI Vectorielle

 2
La valeur efficace maximale correspond au cas où Vs atteint le cercle inscrit à
3 2 E
l'hexagone (tracé en rouge) et de rayon r  E  . Si en compare à la MLI à
2 3 2
E
intersection, la tension phase neutre maximale possible est V  et la tension entre
2 2
E 3
phase sera U  . Le rapport entre les deux types de MLI sera donc :
2 2

MLI Vectorielle 2
  1.1547
MLI à Inter sec tion 3

Pour équilibrer les commandes. Ainsi on réduit au minimum le nombre de


commutations réalisées pour chaque composant, ce qui encore un autre avantage de la MLI
vectorielle. Chaque zone (1 à 6) impose un ordre précis de conduction des interrupteurs de
l’onduleur. On doit avoir une impulsion unique et centrée sur l'intervalle permet un écart

minimum par rapport au cercle de référence déterminé par la succession des Vecteurs V i ,
une diminution de la non linéarité due à la forme de l’impulsion et une diminution du taux
d’harmonique. Sur la figure (3.4), on observe deux combinaisons possibles pour le centrage
de l’impulsion lorsque le vecteur de commande est placé dans la zone 1 et 3 limitée
   
   
respectivement par l’ensemble des vecteurs de tension V 1 ,V 2 et V 3 , V 4 .

   
   
Figure 3.4 Séquence des vecteurs V 1 ,V 2 et V 3 ,V 4 .

34
Chapitre Trois MLI Vectorielle

Le calcule des largeurs d’impulsion est donné par le système suivant :

 1  C 1i C 1 i  1 1/2   T1 
   C 1/2  T 
 2   2 i C 2 i1  2 (3.3)
 3  C 3 i C 3 i  1 1/2   T3 

Secteur I Secteur II Secteur III


   2   2 
0           
 3 3 3   3 
T1 2Vs  T1 2Vs  T1 2Vs 
1   sin(   ) 1   sin(   ) 1   sin(   )
Ts E 3 Ts E 3 Ts E 3
T2 2Vs T2 2Vs T2 2Vs
2   sin(  ) 2   sin(  ) 2   sin(  )
Ts E Ts E Ts E
T0 Ts  ( T1  T2 ) T0 Ts  ( T1  T2 ) T0 Ts  ( T1  T2 )
0   0   0  
T1 2T2 T1 2T2 T1 2T2
Secteur IV Secteur V Secteur VI
 4   4 5   5 
             2 
 3   3 3  3 
T 2Vs  T 2Vs  T 2Vs 
1  1  sin(   ) 1  1  sin(   ) 1  1  sin(   )
Ts E 3 Ts E 3 Ts E 3
T2 2Vs T2 2Vs T2 2Vs
2   sin(  ) 2   sin(  ) 2   sin(  )
Ts E Ts E Ts E
T0 Ts  ( T1  T2 ) T0 Ts  ( T1  T2 ) T0 Ts  ( T1  T2 )
0   0   0  
T1 2T2 T1 2T2 T1 2T2

Tableau 3.1 Durée des états des commutateurs dans chaque secteur

3.3 METHODE DE DETERMINATION DES SECTEURS


Le secteur est généralement déterminé par l’angle  ou   arctg(V /V ) . Dans ce
travail le secteur est déterminé par une méthode simple basée sur les tensions V , V la
détermination est faite comme dans le tableau (3.1), ou A2 est le signe de V et A1 est le signe
de V . On note que A2 égale à 0 si V est négative sinon A2 égale à 1. A1 égale à 0 si V est
négatif sinon A1 égale à 1. A0 égale à 1 si la valeur absolue du rapport ( V  / V ) est
supérieure ou égale à (tan 60  1.732) autrement A0 égale à 0. Cette méthode pour la
détermination du secteur pour la DTC.

A2 A1 A0 Secteur

35
Chapitre Trois MLI Vectorielle

0 0 0 5
0 0 1 4
0 1 0 6
0 1 1 1
1 0 0 3
1 0 1 4
1 1 0 2
1 1 1 1

Tableau 3.2 Détermination du secteur

3.4 ETUDE DE SIMULATION


Le schéma de simulation du modèle établi précédemment dans l’environnement
MATLAB/SIMULINK est donné par la figure (3.5).

3.4.1 MLI Vectorielle sous Simulink


Les étapes de la réalisation des blocs du SVM sous Simulink sont :

- Détermination des tensions de référence V et V , ainsi que les secteurs i ;

- Calcule de T1, T2, T0 liée pour chaque secteur et les largeurs d’impulsion τ0,τ1,τ2 ;
- Génération des séries d’impulsion SA,SB,SC

La figure (3.10) illustre les différents blocs réalisés :


tau1
1 secteur
Sa 1
tau1
secteur tau2 Sa
secteur secteur 2 T1
220 U
Sa
u T1 tau2 tau0 Sb 2
T1 T1
3 T2 Sb
50 fs TPWM
T2 T2 Sb T2 tau0
fs Sc 3
4 T0
T
0.5e-3 T SVM T0 T0 T0 Sc
tps de conduction Sequences
Tsvm Sc
T 0/T 1/T 2 T sv m 5 des interrupteurs
T svm
Sa/b/c

Clock

Va Va Secteur secteur secteur


1 V Valf a Valf a T1 2
teta
teta
V Vb Vb Vralf a T1
Valf a T2 3
Vrbeta
2 fs Vbeta Vbeta T2
Vc Vc Vbeta Ucc
fs T0 4
Tsv m
Source abc/alfa-beta iden de secteur T0
T1/2/0
500

3
T SVM

Figure 3.5 Schéma bloc de la SVM


36
Chapitre Trois MLI Vectorielle

a- Détermination des tensions de références V , V et l’angle  .

À partir de figure (3.6) le Vd, le Vq, le Vref, et l'angle  peuvent être déterminés comme
suite :

   1 1
Vd  Van  Vbn cos 60  Vcn cos 60  Van  2 Vbn  2 Vcn

V  0  V cos 30  V cos 30  0  3 V  3 V
 q bn cn
2
bn
2
cn

 1 1 
  Van 

Vd  2 1 2 2   
     Vbn  V ref  Vd2  Vq2
Vq  3 0  3 3  (3.4)
 V 
 2 2   cn 

V 
  tan 1  d   t  2 ft , ou f : fréquence fondamentale.
 Vq 
 
q


b
Vq V ref

Vd a

c
Figure 3.6 Vecteur de l'espace de tension et ses composants dans (d, q).

Figure 3.7 Forme de tension de références V , V

37
Chapitre Trois MLI Vectorielle

b- Déterminer les durées T 1, T 2 et T 0 de temps

À partir de la figure (3.8), la durée de temps de commutation peut être calculée comme
suit :

- Durée de temps de commutation au secteur 1

TZ T1 T1 T2 TZ

V
0
ref   V 1 dt 
0

T1
V 2 dt  
T1 T2
V 0 ;  TZ .V ref  (T 1.V 1  T2 .V 2 )

 cos( ) 2 1 2  cos( /3)


 TZ . V ref .    T1 . .Vdc .    T2 . .Vdc .  
 sin( )  3 0  3  sin( /3) 

(0    60)
sin( /3   ) sin( )
 T1  TZ .a. ;  T2  TZ .a.
sin( /3) sin( /3)
 
 1 V ref 
 T0  TZ  (T1  T2 )  ou TZ  et a  
fZ 2
 Vdc 
 3 

- Durée de temps de commutation à tout secteur

3.TZ . V ref   n  1  3.TZ . V ref  n 


T1   sin         sin    
Vdc   3 3  V dc  3 
3.TZ . V ref  n n 
  sin  cos   cos  sin  
Vdc  3 3 
3.TZ . V ref  n  1  3.TZ . V ref  n1 n1 
T2   sin         cos  .sin   sin  .cos 
Vdc   3  Vdc  3 3 

T0  TZ  T1  T2 , ou n  1 jusqu'à 6 (c'est-à-dire, Secteur 1 à 6)



V2

V ref

T2
V2
 TZ
0 
T1
V1
V1
TZ

Figure 3.8 Vecteur de référence comme combinaison des vecteurs adjacents secteur 1.

38
Chapitre Trois MLI Vectorielle

c- Déterminer la période de commutation de chaque transistor (S1 à S6)

La Figure (3.9) montre des modèles de commutation du vecteur PWM de l'espace à


chaque secteur. (a) Secteur 1. (b) Secteur 2.

TZ TZ TZ TZ

T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0
2 T1 T2 2 2 T2 T1 2 2 T1 T2 2 2 T2 T1 2

S1 S1
S3 S3
S5 S5

(a) Secteur 1 (b) Secteur 2


S4 S4
S2 S2
S6
S6
V0 V1 V2 V7 V7 V 2 V1 V0 V0 V3 V2 V7 V7 V2 V3 V0

TZ TZ TZ TZ

T0 T0 T0 T0
2 T1 T2 2 2 T2 T1 2 T0
T1 T2
T0 T0
2 T2 T1 T0
2 2 2

S1 S1

S3 S3

S5 S5

(c) Secteur 3 (d) Secteur 4

S4 S4

S6 S6

S2 S2
V0 V3 V4 V7 V7 V4 V3 V0 V0 V5 V4 V7 V7 V4 V5 V0

39
Chapitre Trois MLI Vectorielle

TZ TZ TZ TZ

T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0 T0
2 T1 T2 2 2 T2 T1 2 2 T1 T2 2 2 T2 T1 2

S1 S1

S3 S3

S5 S5

(e) Secteur 5 (e) Secteur 6

S4 S4

S6 S6
S2 S2
V0 V5 V6 V7 V7 V6 V5 V0 V0 V1 V6 V7 V7 V6 V1 V0

Figure 3.9 modèles de commutation du vecteur PWM de l'espace à chaque secteur.

3.4.2 Résultats de simulation

Les graphes ci-dessous sont les résultats de simulation du modèle de l’onduleur triphasé
commandé par MLI vectorielle

Figure 3.10 Les courants de lignes d’un onduleur à MLI.


40
Chapitre Trois MLI Vectorielle

Figure 3.11 Les tensions de lignes et leur fondamentale d’un onduleur à MLI.

Figure 3.12 Les tensions fondamentales d’un onduleur à MLI.

41
Chapitre Trois MLI Vectorielle

Figure 3.13 Les tensions de lignes d’un onduleur à MLI.

Figure 3.14 Formes d'onde de simulation. Tension de phase, courant de ligne


et les tensions fondamentales d’un onduleur.

42
Chapitre Trois MLI Vectorielle

Spectre harmonique de courant avec onduleur a SVM pour fd = 0.5 KHz Spectre harmonique de courant avec onduleur a SVM pour fd = 1 KHz
7 7

6 6

5 5

Courant Statorique (A)


Courant Statorique (A)

4 4

3 3

2 2

1 1

0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz) frequence (Hz)

Spectre harmonique de courant avec onduleur a SVM pour fd = 2 KHz


6

4
Courant Statorique (A)

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
frequence (Hz)

Figure 3.15 Analyse spectrale du comportement d’un onduleur à SVM


pour différentes fréquences « FFT du courant ».

La figure (3.15) représente l’évolution des courants statoriques avec une analyse
spectrale (FFT). Cette analyse permet d’expliquer que la variation des fréquences de
commutation permet d’éliminer ou bien de minimiser les harmoniques d’ordre faible (les
fréquences autour de la fréquence du fondamentale 50Hz) au niveau du courant statorique.
Une simple comparaison avec les deux stratégies citées au chapitre président, on constate que
le spectre harmonique typique des MLI à fréquence de commutation constante présente des
raies d'amplitude importante autour de cette fréquence et de ses multiples. Ceci entraîne des
problèmes de bruit acoustique, pouvant être amplifié par des phénomènes de résonances
mécaniques.

En remarque que l’amplitude des harmoniques d’ordre faible est important ce qui
provoque une augmentation du taux d’harmonique THD. On peut constater que l’amplitude

43
Chapitre Trois MLI Vectorielle

des courants obtenus par le contrôle MLI_ST (MLI_SD) est très grand par rapport au celle du
contrôle SVM cette différence due essentiellement au harmoniques généré par l’onduleur
surtout d’ordre faible ainsi la composante continu qui influe sur l’équilibre des courants
triphasée. L’analyse spectrale permet d’expliqué l’utilité du contrôle SVM qui permet
d’éliminé la composante continu et minimisé l’effet des harmoniques d’ordre faible. Sans
oublier de dire que la SVM permet d’avoir des courant sinusoïdale pour les mêmes fréquences
utilisées par la technique MLI_ST ou MLI_SD.

3.5 CONCLUSION
Dans ce chapitre on a présenté une étude théorique concernant la stratégie de la
modulation de la largeur d’impulsion vectorielle.
Au début de ce chapitre on a commencé par présenter la technique de modulation
vectorielle (SVM) puis nous avons entamé le principe de construction du vecteur de tension

V s et les durées des états des commutateurs dans chaque secteur, on constate d’après la
simulation et l'analyse spectrale du comportement d’un onduleur à SVM pour différentes
fréquences que la variation des fréquences de commutation permet d’éliminer ou bien de
minimiser les harmoniques d’ordre faible (les fréquences autour de la fréquence du
fondamentale 50Hz) au niveau du courant statorique.
Finalement, On fait une simple comparaison avec les deux stratégies citées au chapitre
précédent, on constate que le spectre harmonique typique des MLI à fréquence de
commutation constante présente des raies d'amplitude importante autour de cette fréquence et
de ses multiples.

44
Conclusion générale

Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire s’est porté sur l’étude des onduleurs de tensions en
pont triphasé commandé par MLI.
Les objectifs exposés étaient en premier point: la représentation des différents types des
onduleurs et leurs applications, ainsi que leurs modélisation de fonctionnement. tout en
montrant leur principe pour différentes commandes (commande par signaux carrées et
commande par MLI).
Et en deuxième point le travail consistait à choisir parmi les stratégies disponibles de
régler à la fois l’amplitude et la fréquence en gardant la source continue constante (pont à
diode). Ils sont basés sur la bande de réglage et le taux d’harmonique des tensions de sorties.
En dernier point nous avons exposés une étude comparative entre ces différentes stratégies.
Les résultats de simulation obtenus, sont très satisfaisants et s’adaptent avec le
fonctionnement de l’onduleur de tension en pont triphasé,suivant le type de commande
appliquée.
Pour la suite de ce travail, nous proposons l’application des onduleurs de tensios
commandés par MLI :
- aux convertisseurs statiques triphasés, fonctionnant en régime transitoire,
- pour l’étude des associations convertisseurs statiques-machines à courant alternatif (cas de
l’association onduleur - moteur asynchrone), avec d’autres techniques de commande afin
d’améliorer leurs performances.

45
Bibliographie

Bibliographie

[1] A.Chouder , A. Malek et F. Krim , Modèle de Simulation d’une Commande en Temps


Réel d’un Onduleur de Tension Triphasé; Laboratoire Photovoltaïque, Centre de

Développement des Energies Renouvelables.Laboratoire d’Electronique de Puissance,

Université Ferhat Abbas, Sétif, 1999.

[2] Mémoire « Etude et réalisation d’une carte de commande MLI pour un onduleur

Monophasé », Département d’électrotechnique, Université d’Oum El Bouaghi, Algérie, 2001.

[3] Mr Bouakaze, « Contribution à l’analyse des onduleurs multi niveaux ».Thèse de

Magistère ; Université de Batna ; 2005

[4] Mr Lamine Kisran, «Commande non linéaire de la machine à induction aspect

Expérimentale ».Thèse de magistère ; Université de Batna.

[5] G. Pinson, Physique appliquée : Onduleurs.

[6] Francis MILSANT, Electrotechnique, Electronique de puissance : Cours et problèmes.


Ellipses, 1993.
[7] S. Bendaikha & A. Djermane, Etude sur la commande des onduleurs en pont triphasés,
Mémoire d’ingénieur, Centre Universitaire d’’Oum El-Bouaghi, 2005.
[8] Mr C.Said, «Etude des stratégies de commande de l'onduleur», mémoire d’ingénieur ;
université de Beskra ; 2008

47
Annexe

%FFT d'un Signal


Ts =1e-5;
X = [X1];
NX = length(x);
% figure (1);
plot(x);
Fs = 1/Ts;
tf = fft(X,NX) /NX ;
U= (0:NX-1)/NX*Fs;
fmax = 2000;
% pour l'affichage
ff =find (U<=fmax);
nf =U (ff);
% figure (2);
stem (nf, abs (tf (ff)));
figure (2);
plot (nf,abs(tf(ff)));
xlabel ('fréquence (Hz)');
ylabel ('Courant Statorique (A)');
title ('Spectre harmonique de courant sans onduleur de
tension');
% title ('Spectre harmonique de courant avec onduleur à SVM
pour fd = 0.5 KHz');
% title ('Spectre harmonique de courant avec onduleur à SVM
pour fd = 1 KHz');
% title ('Spectre harmonique de courant avec onduleur a SVM
pour fd = 2 KHz');
grid;

46

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