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opinion

opinion [ɔpinj]

opinion nom commun - féminin (opinions)


1. avis personnel (sur un sujet)

 c'est une question d'opinion

2.
principe auquel on souscrit
[Remarque d'usage: souvent au pluriel]
Synonyme: conviction
 des intellectuels persécutés pour leurs opinions

3.
ensemble des idées dominantes
[Remarque d'usage: le plus souvent au singulier]
 l'opinion publique

4.
jugement porté sur (quelqu'un ou quelque chose)
 elle n'a pas une bonne opinion de lui • ils ont
une très mauvaise opinion de l'institution

5.
expression d'un point de vue (concernant quelqu'un
ou quelque chose)
 il a recueilli 50 % d'opinions favorables

délit d'opinion locution nominale - masculin ((délits


d'opinion))
1.
propos écrit ou oral jugé dangereux en ce qu'il ne
suit pas la morale, la religion ou l'idéologie
officielles
 il n'y a pas eu délit, tout juste délit d'opinion

faiseur d'opinion locution nominale - masculin,


féminin ((faiseuse d'opinion, faiseurs d'opinion,
faiseuses d'opinion))
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La pensée est discours à soi-même et l’opinion


dépend du raisonnement. Or, si l’on considère
l’opinion vraie, il faut aussi considérer l’opinion
fausse et donc aussi l’erreur, dont il nous faudrait
avoir connaissance, et donc définir une autre science,
pour nous en débarrasser. La proposition
Bachelard est aussi homme de science, grand ,
penseur et poète. Son œuvre reflète à la fois sa
précision scientifique et sa sensibilité poétique. Dans
ses ouvrages, ces deux aspects ne se mêlent pas,
mais se succèdent en alternance. En 1934, il publie le
Nouvel Esprit scientifique et en 1938 la Formation de
l’esprit scientifique : contribution à une analyse de la
connaissance objective. Ces deux ouvrages, dont
l’importance épistémologique est toujours aussi
évidente, n’ont rien perdu de leur pertinence pour les
problèmes scientifiques actuels. L’idée-force qui les
sous-tend est que la compréhension scientifique
repose sur une négation de la connaissance actuelle.
Son principal livre d’épistémologie est le Matérialisme
rationnel (1953
De même, au rang des représentations subjectives à
proscrire dans la connaissance, Platon place
l’opinion. Les hypothèses ou les affirmations touchant
au monde physique ou visible, y compris les
observations du sens commun et les propositions de
la science, ne sont que des opinions. Certaines de ces
opinions sont bien fondées ; d’autres ne le sont pas ;
mais aucune d’elles ne peut être considérée comme
connaissance authentique.
La connaissance constitue un niveau plus élevé parce
qu’elle met en jeu la pensée plutôt que l’expérience
sensible. La pensée doit être utilisée de façon
appropriée, elle mène à des connaissances
intellectuelles qui sont certaines et les objets de ces
connaissances intellectuelles sont les univers
permanents, aux substances éternelles qui
constituent le monde réel.
Essentiel à la théorie de la connaissance est le
processus de la « réminiscence ». En effet, ce monde
des essences, des réalités transcendantes, nous.
C’est l’examen des objets mathématiques qui permet
le mieux de comprendre la théorie des Idées. Un
cercle, par exemple, est défini comme une figure
plane composée d’une série de points dont tous sont
équidistants d’un point donné. Mais personne n’a
jamais vu une telle figure. Ce que les gens ont vu en
réalité, ce sont des figures dessinées qui représentent
des approximations plus ou moins réussies du cercle
idéal. En fait, lorsque les mathématiciens définissent
un cercle, les points mentionnés ne sont nullement
des points spatiaux, ce sont des points logiques. Ils
n’occupent pas d’espace. Néanmoins, bien que la
forme d’un cercle n’ait jamais été perçue, et n’ait
jamais pu l’avoir été, les mathématiciens et les autres
savent fort bien en quoi consiste un cercle. Le fait
qu’ils puissent définir celui-ci démontre qu’ils
possèdent une connaissance de sa nature. Pour
Platon donc, la « circularité » en tant que forme existe,
mais pas dans le monde physique du temps et de
l’espace. Elle existe comme objet immuable dans un
monde d’Idées que seule la raison peut appréhender.
Les Idées ont une réalité supérieure aux objets dans
le monde physique, tant en raison de leur perfection
et de leur immuabilité qu’en raison du fait qu’elles
constituent des modèles pour les objets physiques
ordinaires, dont toute la réalité procède de la
similitude avec elles. Circularité, quadrature et
triangularité sont donc d’excellents exemples pour
illustrer ce que signifient, pour Platon, les Idées. Un
objet existant dans le monde physique ne peut être
appelé cercle, carré ou triangle que dans la mesure où
il ressemble (« participe », pour reprendre
l’expression de Platon) aux Idées que sont la
« circularité », la « quadrature » et la « triangularité ».
Platon étend sa théorie au-delà du champ des
mathématiques. En particulier, elle joue un rôle
important en éthique. La théorie des Idées a pour but
d’expliquer comment le même terme universel peut se
rapporter à tant de choses et d’événements
particuliers. Le terme justice, par exemple, peut
s’appliquer à une infinité d’actes particuliers parce
que ces actes ont quelque chose en commun, à savoir
leur ressemblance ou participation à la « justice »
comme Idée. Un individu est humain dans la mesure
où il ressemble ou participe à l’« humanité » comme
Idée. Si l’« humanité » est définie comme le fait d’être
un animal raisonnable, alors un individu est humain
dans la mesure où il est raisonnable. Un acte
particulier est courageux ou lâche dans la mesure où
il participe à la forme du courage ou de la lâcheté. Un
objet est beau dans la mesure où il participe à l’idée
ou la forme de la beauté. Dans le monde de l’espace et
du temps, toute chose est ce qu’elle est en vertu de sa
ressemblance ou de sa participation à sa forme
universelle. Pouvoir définir le terme universel montre
que l’on a saisi l’Idée à laquelle le terme universel se
rapporte.
Platon a une conception hiérarchisée des Idées.
L’Idée suprême est le Bien qui, comme le soleil dans
le Mythe de la Caverne, illumine toutes les autres
idées. La théorie des Idées est destinée à expliquer
comment on parvient à la connaissance et comment
les choses sont devenues ce qu’elles sont.
Ainsi, la théorie platonicienne des Idées constitue à la
fois une épistémologie (théorie de la connaissance) et
une ontologie (théorie de l’être).
de systématique ou de scientifique. Ils traitaient des
échantillons non représentatifs et utilisaient des
questions trop ouvertes, ne permettant pas de faire
ressortir clairement l'opinion de la population sur un
sujet donné. Dans certains sondages, comme les
« sondages de paille », les seules personnes
comptées étaient celles qui s'étaient déclarées
volontaires pour y participer.
Les techniques de sondage de l'opinion publique se
sont considérablement améliorées dans les années
1930, quand des entreprises spécialisées comme
Gallup (qui porte le nom du pionnier des sondages
George Horace Gallup) commencèrent à développer
des méthodes permettant une sélection relativement
impartiale des sondés et un recueil systématique de
l'information auprès d'un large échantillon de la
population. Comparés aux critères actuels, ces
sondages étaient moyennement fiables, mais leurs
résultats n'étaient pas dénués de représentativité.
Aux États-Unis, deux événements incitèrent les
agences de sondage à affiner leurs méthodes : en
1936, un sondage mené par le Literary Digest annonça
à tort que le candidat républicain Alf Landon gagnerait
l'élection présidentielle face à Franklin Roosevelt.
L'erreur provenait d'un manque de représentativité de
l'échantillon, au sein duquel les gens fortunés étaient
trop fortement représentés. Lors de l'élection de 1948,
la plupart des sondages prédirent à tort une victoire
du candidat républicain Thomas Dewey sur le
démocrate Harry Truman, à nouveau en raison de la
sous-représentation des couches modestes, mais
également parce que les instituts négligeaient les
changements d'attitude de dernière minute, fréquents
dans une élection de ce type. Depuis lors, les
techniques d'enquête d'opinion et de sondage se sont
considérablement affinées : l'accent est désormais
placé sur la sélection impartiale des sondés, sur
l'amélioration de la qualité des questionnaires et sur
la formation d'enquêteurs compétents et efficaces.
Les principaux acteurs de la vie économique, sociale
et politique (les milieux économiques, les partis
politiques, les gouvernements, les services de
marketing ou de publicité, etc.) considèrent les
sondages d'opinion comme une source très précieuse
de renseignements ; c'est pourquoi il existe de très
nombreux instituts de sondage à travers le monde,
dont la plupart sont concentrés dans les pays
développés. Les plus importants d'entre eux sont
AC Nielsen (États-Unis, numéro un mondial), IMS
International (États-Unis et Grande-Bretagne) et la
Sofres et Ipsos pour la France. Les méthodes des
instituts de sondage reposent dans une large mesure
sur les enquêtes confidentielles.
Les entreprises ont recours aux sondages pour tester
les préférences d'achat des consommateurs et
découvrir ce qui fait l'attrait d'un produit spécifique.
Les résultats de ces sondages permettent de définir
des stratégies commerciales et publicitaires.
En politique, les sondages servent à obtenir des
informations sur les intentions de vote des électeurs
(que l'on interroge sur certains thèmes et divers
candidats), à estimer la cote de popularité d'une
personnalité, à analyser l'image d'un homme politique
et à connaître les réactions de l'opinion face à la
politique suivie. Les instituts de sondage réussissent
jusqu'à un certain point à prédire le résultat des
élections, mais peuvent encore se tromper, comme en
témoigne le décalage que l'on a pu observer entre les
prévisions et la réalité des chiffres lors du premier
tour de l'élection présidentielle de 1995 en France. Les
sondages effectués auprès des électeurs à la « sortie
des urnes » permettent toutefois la plupart du temps
de connaître le nom du vainqueur avant la fermeture
des bureaux de vote. Très gros consommateurs de
sondages, les hommes politiques connaissent
aujourd'hui d'une manière très précise les opinions de
leurs électeurs, dont ils peuvent suivre en direct ou
presque l'évolution. De nombreux observateurs
s'alarment ainsi de cette dérive de la vie politique,
reprochant aux gouvernants et aux responsables des
partis d'évoluer désormais dans une sorte de
« démocratie virtuelle » où les contacts réels avec les
électeurs n'existent plus.
Les grands médias (les quotidiens, les magazines, les
radios généralistes et les chaînes de télévision)
commandent de nombreux sondages qui les aident à
émettre des prévisions et à faire des analyses sur les
élections ou à évaluer la popularité des membres d'un
gouvernement. Le jugement du public sur des
questions sociales, économiques et internationales
est ainsi considéré comme une information en soi,
digne d'être publiée ou diffusée. De surcroît, les
organismes publics font aujourd'hui appel à la
méthodologie des sondages pour établir les taux de
chômage et d'autres indicateurs socio-économiques.
Les sondages sont employés de façon massive dans
la recherche universitaire, tout particulièrement dans
les sciences sociales (en sociologie notamment), où
ils se sont révélé de précieux outils pour l'étude de
phénomènes comme la délinquance, l'exclusion ou la
formation des opinions politiques.
Les sondages d'opinion impliquent l'utilisation de
certaines méthodes dans la construction d'un
échantillon représentatif de la population étudiée. Si
l'on étudie, par exemple, l'attitude face à la maladie de
tous les adultes d'un pays, on déterminera un
échantillon grâce à la méthode des quotas. On
s'efforce ainsi de reconstituer une microsociété
composée d'adultes ayant la même répartition par
âge, par sexe, par catégorie socioprofessionnelle, par
taille d'agglomération, etc. que la population adulte
totale. Ces techniques, appliquées à un échantillon
assez large — de 1 000 à 15 000 personnes —,
permettent ainsi d'obtenir des résultats très proches
de ceux que l'on obtiendrait en interrogeant toute la
population (marge d'erreur de 3 p. 100 avec la
méthode aléatoire). Le critère d'excellence d'un
échantillon reste cependant la représentativité et non
la taille : pour corriger les « sous-déclarations » (par
exemple, au sujet de l'adultère) ou les « sur-
déclarations » (par exemple, concernant les vols à
l'étalage), on effectue généralement un « lissage »
empirique des résultats, fondé sur des enquêtes
précédentes ou sur des résultats électoraux.
L'élaboration du questionnaire, ou du plan d'enquête,
exige le plus grand soin, aussi est-il toujours
préférable de procéder à un test des questions avant
de les poser sur le terrain. Idéalement, celles-ci
devraient être concises, claires, directes et facilement
compréhensibles ; mais le cadrage d'une question
pose de nombreux problèmes de détails. Un mot ou
une expression donné peuvent revêtir différentes
significations selon la population interrogée. Une
question formulée de façon assez simple pour être
accessible à tout le monde peut être trop simplifiée
pour garder encore un sens aux yeux d'une personne
plus cultivée. Parfois, l'ordre dans lequel sont posées
les questions peut influencer les réponses. Les
questions « fermées » peuvent être trop restrictives,
et les questions « ouvertes » trop floues. Une étude a
ainsi montré que le pourcentage de personnes en
faveur de « l'interdiction » des discours dirigés contre
la démocratie étaient de 16 points inférieur à celui des
personnes qui approuvaient le fait de « ne pas
autoriser » de tels discours. Pour faire apparaître les
opinions majoritaires, les questionnaires sont rédigés
par de véritables spécialistes des comportements et
du langage comme les sémiologues, les
psychologues ou les linguistes.
Une fois les données recueillies, l'analyste doit
interpréter les résultats en gardant à l'esprit les
problèmes de variabilité des échantillons, des biais
qui résultent de la formulation des questions et des
effets imputables à l'enquêteur. Les résultats sont
classifiés et analysés selon différentes techniques
statistiques pour établir des tendances. Pour accroître
l'efficacité de l'analyse, le spécialiste fera appel à la
comparaison : comparaison des réactions de sous-
groupes de la population face à une même question,
comparaison des résultats d'enquêtes menées à
différentes époques pour mettre en lumière les
tendances de l'opinion et comparaison des réponses
à différentes questions. L'analyse comparative
implique une division de la population en sous-
groupes de petite taille, par exemple les femmes
cadres supérieurs cultivées et politiquement actives,
comparées aux hommes cadres supérieurs cultivés et
politiquement actifs.
Les enquêtes d'opinion publique ont fait l'objet de
critiques diverses et de plus en plus nombreuses,
malgré leur amélioration constante en terme de
fiabilité statistique. Ces critiques portent d'abord sur
les échantillons : certains spécialistes se refusent à
croire que les opinions d'un petit échantillon de
population représentent véritablement l'opinion
publique dans son ensemble. Sur ce point, les
instituts de sondage ont pu démontrer que la même
question, posée dans deux échantillons différents au
même moment, engendrera presque toujours des
résultats similaires. Les techniques d'échantillonnage
sont également critiquées lorsque, pour des raisons
d'économie ou d'opportunité, elles utilisent des
données périmées quant à la répartition des variables
(par exemple, le nombre d'agriculteurs qui ne
correspond plus à la population active agricole
d'aujourd'hui).
Même si l'on suppose valides les données de base du
sondage, l'analyse de ces données peut être menée
de façon non rigoureuse, superficielle, voire erronée.
Il arrive même que des données brutes soient
purement et simplement présentées comme émanant
de l'« opinion publique » sans qu'une analyse
approfondie et soignée donne les garanties
nécessaires de scientificité et d'authenticité. De même
ne tient-on souvent aucun compte de l'influence des
diverses formulations d'une question sur les
réponses données.
Dans le domaine politique, les critiques portent
davantage sur le bien-fondé des sondages d'opinion
que sur leur validité. On fait valoir que les élus
peuvent être plus enclins à aligner leur conduite sur le
résultat des sondages menés auprès de leurs
électeurs qu'à trancher les questions en toute
objectivité. Certains spécialistes pensent que les
sondages peuvent inciter les électeurs à favoriser les
candidats politiques qui semblent jouir d'une
popularité particulière à un moment donné. Une
information plaçant un candidat largement en tête
dans les sondages peut décourager les gens de voter
ou les inciter à voter pour ce candidat et influencer
ainsi le résultat des élections.
L’activité de publication des sondages politiques en
période électorale est strictement encadrée. En 1977,
une commission des sondages est créée afin de
veiller aux conditions dans lesquelles sont réalisées
les enquêtes électorales, tandis que la diffusion des
sondages est interdite une semaine avant tout
scrutin ; cette interdiction est ramenée à quarante-huit
heures en 2002.
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rhétorique, figures de, procédés du langage
permettant d'exprimer de manière non littérale, c'est-
à-dire détournée, un signifié (ou sens).
La notion même de « figure » suppose qu'il existe une
différence entre un emploi non figuré (ou littéral) du
langage et un emploi figuré (non littéral, détourné). La
figure est donc le moyen de ne pas appeler un chat un
chat, tout en faisant pourtant comprendre à un
auditeur ou à un lecteur que l'on parle d'un chat.
Le fait que les figures soient couramment associées
aux considérations sur le style n'implique pas qu'elles
n'existent que dans les écrits littéraires : le discours
ordinaire fait également un grand usage
d'expressions et de locutions figurées. Ainsi une
expression courante comme C'est du joli relève-t-elle
d'une figure rhétorique appelée antiphrase, par
laquelle on utilise une expression en lui donnant un
sens contraire à son sens ordinaire (ici, l'expression
signifie que la chose dont on parle n'est pas jolie). De
même, parler des bras ou des pieds d'un fauteuil, ou
encore d'une feuille de papier relève d'une figure — en
l'occurrence la catachrèse — qui consiste à suppléer
l'absence d'un mot propre dans la langue en utilisant
un mot figuré, qui se trouve être le seul disponible.
Parmi les figures inventoriées par les divers traités
depuis le XVIIe siècle, certaines, comme la métaphore
ou la comparaison, ont davantage été décrites, dans
la mesure où elles semblaient être au cœur de la
théorie rhétorique de la figure. À l'origine, l'essence
de la rhétorique était d'être un art de l'argumentation,
prenant en compte aussi bien la recherche des
arguments que l'art de les ordonner et l'art d'orner le
discours (à l'aide des figures de style). Si les traités
de rhétorique du XVIIe siècle s'intéressent encore à
tous ces aspects, à partir du XVIIIe siècle, l'attention
des auteurs de traités s'est portée sur la question des
figures. Les récents travaux réexhumant la rhétorique
antique et classique ont souligné ce passage d'une
rhétorique comme théorie de l'argumentation à une
« rhétorique restreinte », qui est en fait un traité des
figures. La théorisation de la notion de figure et de
l'opposition entre sens littéral et sens figuré est
caractéristique aussi bien des traités datant du
XVIIIe siècle (Dumarsais, Des tropes, 1730) que de
ceux du XIXe siècle (Fontanier, les Figures du
discours, 1821).
Les classifications les plus convaincantes des figures
de style s'inspirent de celle de Fontanier, qui
distingue des figures de mot (ou tropes), des figures
de construction et des figures de pensée.
Nous ne recensons ici que quelques figures de
rhétorique, parmi les plus courantes.
Elles consistent en la désignation d'une chose par le
nom d'une autre chose, en vertu d'un lien de
ressemblance (métaphore), de contiguïté (métonymie)
ou d'inclusion (synecdoque) :

J'ignore le destin d'une tête si chère (Racine)


(le mot « tête » est employé ici pour désigner la
personne chère).

1.Métaphor
e

La métaphore consiste à désigner une chose par le


nom d'une autre chose avec laquelle elle entretient un
rapport de ressemblance. Le lien analogique peut être
fondé sur une ressemblance objective ou non :

L'or du soir qui tombe (Hugo)


La fée au chapeau de clarté (Mallarmé)
Le pâtre promontoire au chapeau de nuée (Hugo).
La métaphore peut porter sur plus d'un mot :

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige


(Baudelaire)
Blessé de plus de feux que je n'en allumai (Racine).
Certaines métaphores, du fait de la fréquence de leur
emploi, se sont banalisées, et ne sont plus
considérées comme des métaphores d'invention : le
cristal des eaux, le printemps de la vie, l'émail des
prairies, l'or de ses cheveux, etc.

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