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THEORIE DES NATIONS

Je commence par présenter mes condoléances au modérateur du forum, Monsieur CHABI Salomon,
toutes mes condoléances pour son père qui s’est endormi le mardi 27 Juillet. Que Dieu fortifie toute sa
famille.
Je présente toutes mes félicitations à tout le peuple Béninois pour le 50 ème anniversaire de son
accession à l’indépendance. A la veille de ce 50 ème anniversaire de l’accession de notre pays à
l’indépendance, je voudrais que vous me permettiez de partager avec tous et en particulier la jeunesse
quelques pensées sur la « Théorie des Nations ». Ayant passé 50 ans de souveraineté nationale nous
pouvons nous féliciter de toutes les avancées que nous avons connues. Beaucoup a été fait durant ces
50 ans, nous devons le reconnaitre. Il y en a qui peuvent témoigner contre cela mais je pense que le
Bénin ne deviendra pas un pays de rêve par un coup de bâton magique. Le développement tient un
processus. Rappelons-nous que tous les pays avancés du monde sont tous passés par cette étape
embryonnaire mais à travers la vision et les luttes, une bonne éducation, une bonne culture et une
nouvelle façon de penser et de voir les choses, ils sont parvenus où ils sont aujourd’hui. C’est
également ce dont nous avons besoin aussi. Nous ne pouvons pas comparer des siècles de lumière à 50
années. Cependant nous ne devrons pas entamer le second demi siècle de notre passage à la lumière et
à la souveraineté nationale à penser et agir de la même façon qu’avant. Nous devrons changer de mode
opérationnel. Si nous continuons les choses de la même façon nous continuerons d’obtenir les mêmes
résultats mais pour escompter des résultats différents il doit y avoir un changement dans la façon de
faire les choses. Cela étant nous devons avoir une nouvelle façon meilleure de penser, une nouvelle
façon meilleure de voir les choses, et d’agir. Je trouve que partout dans le monde il y a beaucoup qui
ne comprennent pas la définition et le concept de la nation. Il est triste de constater que partout et
l'Afrique en particulier, excusez moi, beaucoup n'ont pas encore compris leur raison d'être. L'Afrique
a toujours été appelé le continent noir, pas à cause de la couleur de la peau, mais à cause de la pauvreté
de leur pensée. Mais le moment est venu pour nous de faire la différence et nous le ferons. Dans la
définition de la "Théorie des Nations", il y a certains concepts qui nécessitent une mention et une
définition. Partout dans le monde, là où les définitions de ces concepts sont nébuleuses, ils sont mal
utilisés et généralement conduit à la souffrance de tant de personnes. Ces concepts sont: Nation,
nationalisme, État et Ethnicité. Pour comprendre le développement des nations, nous devons observer
que l'homme est un animal grégaire. Ainsi les êtres humains établissent naturellement des rapports
sociaux. Et comme vous le savez les relations sociales automatiquement se définissent en rapport de
force et de faiblesse, de leadership et de suiveurs, en raison de la tendance humaine à protéger ou à
rechercher la protection. Comme ceci, les plus faibles se rassemblent autour des plus forts afin d'être
protégés. Et ce sentiment de sécurité souligne la capacité et la volonté des plus faibles à fonctionner
socialement. Alors, naturellement, les plus forts exigent soumission et allégeance, tout en définissant
les limites de la liberté de faiblesse de l'espèce. Certains pays comme le Bénin ont totalement faussé le
populaire ou la définition populaire de la «nation» comme un grand groupe de personnes organisées
dans un cadre gouvernemental indépendant et partageant les douanes communes, les origines,
l'histoire et la langue. Le Canada, également, entre autres, ne peut pas entrer dans cette définition
étroite. Comme vous le savez, le Bénin a une multiplicité de langues, de coutumes une diversité de
cultures, et un large éventail d'histoires divergentes pour ses nombreux peuples qui certainement n'ont
pas une origine commune. Ainsi, par cette définition, le Bénin ne sera pas considéré comme une
nation, mais seulement un État. Et il y a de nombreux pays partout dans le monde qui ne peuvent
qu’être décrits que seulement comme des Etats. Un état commence avec l'attirail d’un gouvernement et
une certaine définition territoriale juridique. Il s'agit d'une structure institutionnelle ayant une intégrité
territoriale. Ainsi, sans un espace défini de terres, un Etat ne peut pas fonctionner tandis qu’une nation
n’a pas besoin de définition territoriale en nature. En fait, l'Organisation des Nations Unies (que nous
appelons l'ONU), par son nom, ne peut être définie comme on l'appelle. Il s'agit plus d'une association
d'Etats. Les Etats sont liés entre eux par lois et force ; les nations ne sont pas créées par lois et forces
mais par libre consentement de ses membres et la définition de leurs objectifs. Les États sont statiques
alors que les nations sont dynamiques. Les États prospères et florissants sont donc ceux qui, par
l'éducation et la culture, ont aidé leur peuple à développer leur identité nationale. Un État est prêt pour
la prospérité et le développement quand il offre à son peuple un projet de lois robustes des droits, un
sentiment de liberté et de la liberté d'expression. Le but d'une nation est la réalisation des aspirations
de l'homme. C'est dans la poursuite des rêves de l'homme ou le désir de bonheur, de prospérité,
l'expression de soi, le développement écologique, le respect de soi et de son désir insatiable et
incessant de la découverte de soi et la maximisation de ses capacités physiques, intellectuelles et
spirituelles. Tous ces éléments, l'homme sait, il ne peut pas les atteindre ou les réaliser de manière
isolée mais dans sa relation avec les créatures de même sensibilité. Le but des Etats d'autre part est de
former de telles associations, fournir et établir la justice, la paix intérieure, défense commune, de
promouvoir le bien-être général et d'assurer leur appartenance ethnique postulé pour eux-mêmes et
leur postérité. Il est de promulguer des lois et de fournir des forces pour s'assurer que les limites
définies ne sont pas dépassées. En tant que peuple, nous avons atteint le statut d'Etat mais nous ne
sommes pas encore parvenus à la nation. Pourquoi, en dépit des efforts des gouvernements, le PIB
(produit intérieur brut) des pays africains continue de se noyer? Pourquoi leur revenu par habitant est
d’une franchise si embarrassante et faible par rapport aux autres? La réponse réside dans le fait que
leur attitude mentale brute est fausse, La réponse réside dans le fait que leur rendement mental brut est
horriblement faible et enfin la réponse réside encore dans des politiques et des programmes
d'éducation aventuriers. Les politiques et programmes éducatifs dans les pays africains doivent être
révisés pour accroître la productivité intellectuelle et de l'environnement. Nous avons notre rôle à
jouer en tant qu'individus. Il y a ce que l’on appelle la responsabilité sociale individuelle. En dépit des
désaccords, nous devons apprendre à apprécier nos gains en Afrique. Au Bénin, en particulier, en dépit
de la propagande bon marché que font certains, que j’appelle à la repentance, contre notre pays, le
Bénin, je vous le dis, est encore parmi les pays les plus libres dans le monde. Il y en a qui peuvent
s'opposer à cela, mais beaucoup d'entre nous ont voyagé à travers le monde, et nous pouvons vous dire
que c'est vrai. Nous devons être reconnaissants face à nos opportunités à ce jour: beaucoup d'entre
nous : vieux, adultes, jeunes et enfants devrions être reconnaissants pour les bourses que nous avons
reçues, l'éducation, l'environnement, et même le merveilleux peuple épris de paix du Bénin avec qui
nous avons été associés. Beaucoup d'entre nous ont bénéficié de la structure de notre société, que vous
l’ayez aimée ou détestée. Nous devons maintenant lui donner en retour. Cette pensée est le
commencement de la naissance de la nation, l'idée que nous devons notre société quelque chose, que
nous devons quelque chose à la nation. Nous ne devons pas nous résigner à toujours faire appel à l'aide
et les mains tendues ; tendre les mains à toujours recevoir quelque chose du gouvernement ou les
représentants du gouvernement et les députés et autres. Nous devons prendre une décision solennelle
de jouer sur le terrain, de s'impliquer et de ne plus être spectateurs comme le font certains. Certains à
qui je dois tous les respects ont même avancé sur ce même forum des propos du genre : il y a très
longtemps je suis sur le forum mais j’observe tout le monde et ce qu’ils disent, j’ai pris la décision de
ne plus intervenir sur ce forum etc… Non, ne résignez pas devant les attaques, les frustrations
personnelles au détriment du bien de tous et du développement. Nous devons rendre des services et un
plaisir de chercher à améliorer notre société. Nous devons rêver plus grand et plus haut afin de créer
pour nous-mêmes et pour la postérité un monde plus sûr, plus prospère, virile et égalitaire de la
société. Exprimez-vous, faites connaitre vos pensées et vos belles idées. Le mal triomphe là où
l’homme de bien ne fait rien. Le monde attend que vous fassiez quelque chose pour le rendre meilleur.
Ne le trahissez pas en vous taisant et en prenant des positions qui l’enliseront au lieu de contribuer à
son amélioration et son bien-être. Le succès attend celui qui demeure ferme à faire quelque chose de
bien pour le monde, en dépit de toutes les oppositions, des attaques et des offenses qu’on pourrait vous
porter. Il est triste de constater qu'à cette époque de notre odyssée de réalisation en tant que nation, les
grandes entreprises et les établissements commerciaux ne se sont pas engagés dans le développement
des infrastructures du pays, le pays dont ils ont si gracieusement bénéficié. Pas étonnant que le tollé
dans la SUCOBE a été si fort, même si je n’apprécie pas le principe utilisé et les méthodes mises en
exergue pour obtenir gain de cause. Pas étonnant que les cris de nos parents dans les villages se
multiplient chaque jour et que des attaques à mains armées des coupeurs de route s’amplifient, bien
que ces derniers ne soient pas nécessaires. Ceux qui se livrent à cette pratique ont résigné à l’échec et
la fatalité et font d’eux-mêmes de pauvres spécimens humains. Je lance ici un appel à toutes les
organisations commerciales et les sociétés au Bénin pour aider à financer l'éducation comme un
témoignage de leur engagement à l'évolution à notre statut de nation et la réalisation de notre rêve de
transition de tiers-monde au premier. Il leur appartient de donner en retour à la nation dont ils ont tant
reçu. Nous sommes reconnaissants de l'occasion et le privilège que nous avons eu en tant que nation
de passer de régimes militaires pour devenir une démocratie. La démocratie est belle, si et quand, un
Etat parvient à une identité de nation. Jusqu'à ce que et à moins qu'un État transite du statut d'Etat à la
nation, les gains de la démocratie, bien sûr, à toutes les personnes présentes, seront minimes. Et c'est le
dilemme de nombreux pays africains qui ont embrassé la démocratie. Beaucoup dans leur tentative de
sauver leur situation défendent le nationalisme au lieu de poursuivre la nation. Il est clair que la nation
et le nationalisme ne sont ni synonymes ni ne servent la même fin. Bien que le nationalisme dans son
sens véritable et positif est louable, il est important pour nous de comprendre que dans notre monde
d'aujourd'hui, le nationalisme sauvage est le même esprit du racisme, résultant en des actes odieux de
l'histoire de l'Amérique noire, d'Afrique du Sud de l'apartheid, et purifications ethniques de l'Europe
orientale, du Rwanda en Afrique centrale et même tout récemment des luttes inter ethniques dans nos
régions. Ces maux sont les résultats du nationalisme où elle est définie par le sang, la langue, la culture
et l'histoire. Nous devons prendre conscience que le nationalisme, où elle est définie par notre relation
à travers la langue, la culture ou de sang, a seulement conduit les hommes à leurs tombes prématurées
et des sociétés fracturées. Notre nation ne s’échappera pas à ces fractures, si nous définissons nous-
mêmes en fonction de nos origines historiques plutôt que notre but, notre vision. Cette perversion du
nationalisme est l'absence d’objectifs nationaux; dans de nombreux pays aujourd'hui, à travers le
nationalisme, nous avons une résurgence déguisée des guerres tribales du Moyen Age. Une nation est
différente. Dans une nation, il y a le respect mutuel et le respect des droits des citoyens. Nous devons
nous rappeler que la démocratie est venue de la naissance de l'idée que les citoyens ont le droit de
choisir par qui et comment ils doivent être gouvernés. Et à ce moment particulier dans notre pays, il
est devenu si important que nous comprenions ce que la démocratie nous a accordé: le droit de décider
qui nous gouverne et comment nous allons être gouvernés. Le temps est venu pour nous de nous
mettre pour le changement et l’esprit de changement que nous avons tous accepté en votant
massivement pour le régime en place ayant à sa tête le Président Boni Yayi. Peu importe pour moi
celui qui est à la tête. L’important c’est l’esprit qui est derrière cela, la volonté et le sérieux que chacun
de nous y met. Seul, le Président yayi Boni ne peut faire le changement. Nous avons besoin de toutes
les forces. C’est une erreur de vouloir copier les pays avancé en critiquant négativement toutes les
actions du gouvernement en place, même les meilleures de ces actions et de chercher la destruction
des individus de la même nation pendant que nous sommes en pleine construction et tentatives
d’émergence et de développement. Le changement pour lequel nous avons tous adopté semble
s’abattre sur nous à cause de la difficulté de certains à renouveler leur pensée. Pour un changement
effectif notre langage doit changer; nos perceptions doivent changer, et notre respect de la loi et de
l’ordre doit changer, et, bien entendu, les lois doivent changer pour favoriser ses citoyens. La
démocratie vient avec des projets de lois et des droits des citoyens, même si les nôtres restent en
grande partie non déclarés. Mais je demande à toute personne pensante et intelligente d'étudier la
Constitution de la République du Bénin, alors au moins vous comprendrez quels sont vos droits; ce
que vous pouvez faire et ce que vous pourriez être interdit de faire. La démocratie fleurit et prospère
dans les sociétés informées, éduquées et éclairées. La dictature fleurit et prospère dans les sociétés
ignorantes. Nous devons donc embrasser plus que jamais l'éducation, la culture, l’information et la
formation en fonction des progrès positifs que le monde connait. Nous ne pouvons pas attendre jusqu'à
ce que nous ayons la meilleure des situations. Nous ne pouvons pas attendre d'avoir les meilleures
conditions pour lire les livres. Nous devons choisir d'être informé, il faut choisir d'ouvrir nos esprits
pour nous instruire. Il y a une attitude du « faire soi-même » que nous devons avoir. Chacun de nous
doit être prêt à se former, ce n’est que de cette façon que nous pouvons être impliqués dans la
construction de la nation. Personne d'autre ne construira le Bénin pour nous; le Bénin sera construit
par des Béninois. Pour construire une nation, nous devons reconnaître la concomitance des sous-
nations ; celles-ci sont des systèmes micro-ethno fonctionnant au sein d’une nation souveraine. C'est
le développement de ces systèmes micro-ethno qui accroit le produit national brut de la nation, son
revenu par habitant, et donc le niveau de vie de ses citoyens. Les systèmes micro-ethno sont
généralement frustrés dans les États qui n’ont pas encore compris leur métamorphose en nation. Les
vraies nations par leur définition même, doivent inter-relater. Tel que cela est vrai des nations, il est
également vrai de leurs systèmes micro-ethno. Et ces systèmes sont étroitement liés et
interdépendants. Il est important de savoir que chacun de nous fonctionne avec une ou plusieurs de ces
sous-nations, sans lequel notre pertinence dans la société en sera gravement compromise. Les
individus et en effet les nations atteignent l'indépendance financière et économique par le biais de ces
relations qui favorisent et entretiennent la demande et l'offre. Notre capacité à analyser, interpréter et
d'appliquer ces principes simples représente l'opportunité dans le monde d'aujourd'hui. La plupart des
pays africains sont construits sur des idées et des idéaux des philosophies d’hier. Nous avons besoin de
penseurs d'aujourd'hui pour les visions de demain. Quand je nous regarde nous les jeunes, je vois des
ressources extraordinaires. Je vois la richesse et la grandeur. Je vois les meilleurs médecins, les
meilleurs sportifs, les meilleurs ingénieurs. En Amérique, les garçons noirs qui ont été recueillis dans
les bidonvilles sont devenus des meilleurs basketteurs ; l'Amérique a largement laissé ce jeu pour les
géants garçons noirs. Les plus robustes sont allés dans la boxe et sont devenus les meilleurs. Ils ont
laissé le sport pour les noirs et les Africains. Ici au Bénin les jeunes ont cultivé la mentalité qu’il faut
aller dans la politique ou bien se trouver proche du pouvoir pour réussir et être un succès dans la vie.
Certains sont même conseillés quand ils obtiennent l’opportunité d’être nommé à un poste disant, je
cite: Hey, c’est une chance que Dieu te donne, profites-en au maximum, la chance ne sourit pas deux
fois, etc… Comment avons-nous pu en arriver là et tomber si bas. J’en ai beaucoup à dire à ce sujet
mais pas ici. Permettez-moi de nous dire un secret: notre excellence et nos compétences ne se limitent
pas au sport et à la politique. Il est temps d'inclure la discipline nécessaire pour aller au-delà du sport
et de la politique pour produire les meilleurs livres, les meilleures écoles, les meilleurs hôpitaux, les
meilleures banques, les meilleures entreprises. Nous pouvons définir le rythme et la croissance d'une
économie extraordinaire en Afrique pour traduire et transiter du tiers monde en une puissance
mondiale. Nous pouvons le faire. Et nous le ferons. Pour finir je lance un appel solennel à toute la
presse et les médias. Je vous invite à prendre la place qui vous a été échue dans le système et la
machine de développement de notre pays. Nous pouvons vous féliciter pour tout ce que vous avez fait
et que vous faites dans ce sens. Mais je pense que notre presse tout comme notre politique est encore
salle. Une presse intelligente participe activement au développement de la nation dont elle appartient
dans le sérieux et la dignité. La presse ne peut pas continuer à orienter ces informations suivant le parti
ou le régime gouvernemental ou bien même l’individu qu’elle supporte parce que ceux-ci vous donne
de l’argent pour orienter vos idées et vos titres. Vous pouvez participer positivement à l’éducation de
notre population. Vous représentez une partie de l’âme de la nation.
Bonne fête d’indépendance à tous et à toutes.
Je vous remercie tous. Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse les terres Tchabè et que Dieu bénisse
le Bénin. Amen !

ADEOTI Oyéniran Guy


Harbin Institute of Technology, School of civil engineering,
Department of long span space structures
Harbin, China

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