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Les différents courants théoriques en

orientation.

On ne peut pas faire de pratique d'orientation sans modèle théorique car on doit
savoir sur quoi s'appuyer. La multiplicité des modèles concurrents ou complémentaires
est telle qu’on ne peut plus parler d’une psychologie de l’orientation, mais des
psychologies de l’orientation. Il existe beaucoup de modèles et différents point de vue
psychologique pour expliquer pourquoi les choix d'orientation sont faits.

1. LES THEORIES DU CHOIX VOCATIONNEL AXEES SUR DES


FACTEURS EXTERNES
1.1. la théorie du choix vocationnel dite accidentelle :

I1 s'agit d'une explication populaire plutôt que d'une théorie : le choix


vocationnel serait le résultat d'un accident, de la chance, de circonstances imprévues.

Un auteur comme Crites fait observer que les sociologues comme : Form, Miler
ou Caplow soulignent la place occupée par le hasard dans le choix vocationnel. Ces
sociologues soulignent qu’ « il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui
nous échappent ». Ainsi donc l'orientation serait perçue sous l'influence d'un contrôle
externe et qu'elle résulterait de la chance, du hasard ou encore dépendrait de la
puissance d'autrui ou de choses imprévisibles.

1.2. la théorie du choix vocationnel fondée sur des facteurs économiques :

A la loi de l'offre et de la demande s'ajoutent d'autres facteurs d'ordre


économiques qui peuvent expliquer le choix vocationnel (le salaire du métier,
l'appartenance à une catégorie socioéconomique...). Certains auteurs estiment que des
facteurs propres à l'économie moderne limitent la liberté du choix : il en serait ainsi de
l'insuffisance de l'information concernant les professions en raison de l'insuffisance de
la multiplicité et la complexité des métiers, ainsi que le coût de formation exigé par
certaines professions.

1.3. la théorie du choix vocationnel fondée sur des facteurs socioculturels :


Comme le montre le schéma de SUPER, le choix vocationnel subit des
influences culturelles et sociales, LIPSETT cite les facteurs suivants qui influencent le
choix :
a) La classe sociale
b) Les influences familiales
c) L'école
d) La communauté (notamment ses valeurs)
e) Les groupes de pression

Certains auteurs font observer que le niveau d'attente des classes sociales
défavorisées ne correspond pas toujours à leur niveau d'aspiration : car elles ont
conçu des contraintes culturelles pouvant les empêcher de réaliser leurs choix.

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2. LES THEORIES DU CHOIX VOCATIONNEL AXE SUR DES FACTEURS
INTERNES

Historiquement, la première grande catégorie de modèles postule un certain


«rapport» entre les caractéristiques individuelles et les préférences en formation et
orientation: quel est le contenu des types de personnalité vocationnels (que préfèrent
faire les individus) ?

La deuxième catégorie provient de la perspective de la psychologie


développementale, soit les processus de l'adaptation psychosociale: comment l'individu
fait-il face aux tâches vocationnelles ?

La troisième catégorie provient d'une perspective de la psychologie narrative,


soit la dynamique par laquelle les thèmes de vie imposent un sens au comportement
vocationnel: pourquoi les individus introduisent-ils le travail dans leur vie de manière
distincte ?

On peut distinguer trois grandes perspectives dans l'étude des relations entre
les champs professionnels et les propriétés des individus relativement stabilisées:

1. Perspective psychotechnique: les aptitudes (surtout) et les intérêts sont


stables. Une bonne correspondance avec les exigences professionnelles permettra la
réussite, la satisfaction et une stabilisation dans la profession. Mais on sait que ce n'est
pas vrai, rien n'est stable.

2. Perspective de la psychologie de la personnalité: le choix professionnel est


une des voies de réalisation de la personnalité. On analyse peu le processus de cette
réalisation. On ne sait pas savoir comment ça évolue dans le temps.

3. Perspective de l’activité mentale (psychologie différentielle): on s'intéresse à


la dynamique de la pensée conduisant à l’expression de préférences et aux paramètres
individuels de sa mise en forme.

2.1. La théorie « TRAITS-FACTEURS »

F. Parsons est l'auteur de cette théorie, il est considéré comme l'auteur de


l'orientation professionnelle, ses travaux visaient à aider les travailleurs à trouver des
emplois correspondants à leurs aptitudes et intérêts, mais au-delà de cette théorie, en
quoi consiste l'appellation « TRAITS-FACTEURS» ?
Qu'est ce qu'un trait ? C'est une entité résultante d'un apprentissage, et par
conséquent susceptible de se modifier sous l'effet de nouveaux apprentissages.
Qu'est ce qu'un facteur ? Il est considéré comme la manifestation statistique
d'un trait, en ce sens que les analyses factorielles de diverses mesures permettent
d'observer la présence d'un trait.
Pour PARSONS le choix vocationnel comporte trois étapes:
 1ère étape : Chaque personne présente des traits qui lui sont particuliers et dont
on peut faire une mesure valide et fiable.

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 2ème étape: chaque profession est décrite en dégageant ses caractéristiques
propres.
 3ème étape: le choix d'une profession est le résultat de la correspondance et/ou
l'appariement entre les traits de l'individu et les caractéristiques de l'individu.

REMARQUE:

Cette approche appelle quelques critiques :


- Les individus sont en perpétuelle évolution / changements car l'orientation n'est
pas l'affaire d'un instant.
- Les métiers ne cessent aussi d'évoluer, et au moment où l'individu va faire son
choix, beaucoup de métiers risquent de changer / disparaître.
- Des éléments difficilement mesurables interviennent dans le choix (ambition,
volonté, énergie...)

2.2. la théorie psychanalytique :

La psychanalyse n'a pas manqué d'influencer l'étude du choix vocationnel, les


principales conceptions de Freud s'appliquent en effet facilement à la notion du choix
vocationnel :

Considéré sous l'angle psychanalytique, le choix vocationnel serait l'expression de


l'inconscient; deux éléments seront pris en considération:

- le choix d'une profession est interprété en fonction des forces pulsionnelles,


autrement dit, certaines professions sont de nature à les satisfaire, soit d'une
manière directe soit par la voix de la sublimation.
- Le choix d'une profession est modelé par les expériences de la petite enfance.

Pour les psychanalystes, l'homme est le produit de son développement


psychosexuel, c'est pourquoi les théories vocationnelles fondée sur la psychanalyse ont
recours au passé, et plus particulièrement aux premières années de la vie pour
expliquer le choix.

Les auteurs de cette théorie (BORDIN-SEGAL-NACHMANN) pensent qu' «il


existe des relations entre le développement précoce de mécanismes d'adaptation et le
développement ultérieur de l'individu, et que les activités adultes sont recherchées en
fonction de leurs gratification instinctuelle, et qu'en terme de la formation de la
personnalité, les six premières années sont déterminantes »

2.3. la théorie du choix vocationnel fondée sur les besoins : (schéma)


- besoin physiologique (0—18 mois, nourrisson)
- besoin de sécurité (maternelle, enfance)
- besoin d'affection (primaire, enfance)
- besoin d'estime (adolescence)
- besoin de réalisation de soi

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Pour MASLOW, les besoins (5) apparaissent d'une manière hiérarchique, un
besoin d'ordre inférieur apparaît, atteint son optimum et décroît dés qu'il est satisfait, et
sera remplacé par un besoin d'ordre supérieur. Autrement dit, un besoin nouveau ne
peut apparaître que si le besoin inférieur a été satisfait.

C'est donc ANNA ROE qui s'est inspirée de la théorie de MASLOW pour
l'appliquer à la théorie du choix vocationnel : Pour ROE les professions apparaissent
comme des moyens permettant la satisfaction des besoins, ROE met toutefois l'action
sur les premières années d'enfance et en cela sa théorie s'apparente à la théorie
psychanalytique.

2.4. les théories développementales du choix vocationnel

Ce qui fait le mérite de l'approche développementale c'est d'abord qu'elle met en


évidence l'aspect séquentiel du comportement professionnel, ensuite, elle décrit le
processus par lequel l'individu se développe au plan vocationnel.

2.4.1. La théorie de GINSBERG : (1954)

Fondée sur la notion de période et de stade, cette théorie considérait l'accès au


choix vocationnel comme un processus irréversible comportant une série de décisions
successives s'étalant de l'âge de 11 ans jusqu'à la fin des études, et se terminant par un
compromis. GINSBERG distingue trois périodes :

a) La période des choix fantaisistes (avant 11 ans):

On observe durant celle période que les choix faits par les enfants apparaissent
grandioses, spectaculaires, aventureux. Ce caractère peut résulter du fait qu'à cet âge
les enfants élargissent leurs horizons grâce à des lectures ou à des expériences

vécues, et qu'ils cherchent d'autre part à s'évader des contraintes qu'ils ressentent de
plus en plus, d'où leur désir d'exprimer par des choix de métiers fantaisistes. Les
enfants sont d'autant plus libres de donner libre cours à leur imagination que pour eux
l'avenir est encore un terme non précis, en d’autres termes ils sont incapables de se
voir objectivement.

b) la période des choix intermédiaires : (11 ans-18 ans)

Pendant celte période s'offrent diverses alternatives, selon cet auteur c'est durant
cette période que le jeune cherche une base sur laquelle il va fonder son choix.

Cette période est caractérisée par un progrès marqué par la connaissance que le
jeune a de lui même, et des facteurs externes qu'il doit considérer ( les avantages et les
inconvénients d'un métier donné) et des obstacles susceptibles de surgir sur le
cheminement de son choix.

Le progrès réalisé se manifeste par l'attitude croissante du jeune à tenir compte


de ses désirs et de sa réalité, c'est vers l'âge de 18 ans que les adolescents entrent dans
le stade de transition où les jeunes choisissent, soit la poursuite des études, soit l'entrée
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dans la vie active, alors qu' entre 15 et 16 ans, l'adolescent était préoccupé par l'idée de
faire sa place dans la société , il prend conscience qu'il va devoir tenir compte de
nombreux éléments (les activités extérieures et les avantages qu'il va tirer de son
choix).

c) La période de cristallisation et de spécification : (18 ans)

Cette période marque la fin du processus, trois stades ont été identifiés à cette période :

- Stade d'exploration : où les jeunes sont relativement impliqués dans une


recherche qui vise à préciser leur choix : c'est un stade d'information, et
G1NSBERG remarque que la quasi totalité des jeunes manque d'informations
sur le monde professionnel.
- Stade de cristallisation : qui marque le moment où le jeune adulte est en
mesure d'évaluer son choix, et de s'engager dans une voix donnée. La
cristallisation peut être écrite comme le processus par lequel l'individu fait la
synthèse des facteurs internes et externes qui sont impliqués dans sa décision
pour élaborer des plans d'avenir qui ont un caractère définitif même si certains
détails sont sujet à des remises en question.
- Stade de spécialisation : durant ce stade, l'individu va préciser ses objectifs
décidant de se spécialiser en donnant à sa carrière une orientation plus précise.
Autrement dit à un choix général va succéder un choix spécifique et «
définitif».

Révision de cette théorie 20 années après, G1NSBERG va reformuler cette


théorie où il décrivait le processus du choix vocationnel comme étendu sur toute la vie
active de la personne, les nombreux changements d'emploi ainsi que l'évolution
technologique rapide remettent en question la notion d'irréversibilité, et ceci grâce aux
différentes possibilités de recyclage ou aux crises économiques touchant le chômage
dans différents emplois.

2.4.2. la théorie de TIEDEMAN et O'HARA:(1960)

Cette théorie présente deux aspects :

a) La division du développement vocationnel en deux périodes :


- Période d'anticipation : où s’effectuent l'exploration, la cristallisation, le choix
et la clarification.
- Période de réalisation et d'adaptation : où s’effectuent l'entrée dans une
profession, l'action sur le milieu et l'intégration.
b) L'évolution de l'image de soi : cette évolution qui se fera en fonction de trois
paramètres :
- Des expériences de la première enfance dans la cellule familiale.
- Des crises psychologiques de l'adolescent définies par ERIKSSON
- L'accord entre les systèmes de signification de l'individu, et les systèmes de
signification de la société.

N.B : Image de soi=concept de soi = représentation de soi = connaissance de soi.

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Pour arriver à la connaissance de soi / image de soi, on doit poser les trois
questions/temps : Comment je me vois ? Comment les autres me voient ?
Comparaison ?
On trouve à partir des réponses les cas suivants :
a) 1er cas : concordance /situation idéale
b) 2èmecas : discordance (2 cas) :
- je tiens à ma description ;
- j'accepte/se mettre en question)

Celui qui tient à sa description, il commence à s'observer.

2.4.3. la théorie de SUPER : (1970)

SUPER a mis en évidence l'étroite relation qui unit le développement


vocationnel et le développement personnel, il décrit ensuite les stades qui conduisent
au choix vocationnel en insistant sur l'évolution de l'image de soi. En fait le thème
central de sa théorie est que l'image de soi commence à se développer au cours de
l'enfance, se clarifie et se traduit en termes vocationnels au cours de l'adolescence et au
début de l'âge adulte, même si l'interaction entre l'individu et les situations qu'il vit
continuent à modifier celte image de soi. SUPER va énoncer sa théorie sous forme de
propositions qui sont ramenées actuellement à 12 :

- P1: Les gens diffèrent entre eux en matière, d'habileté, d'intérêts et de


personnalité.
- P2 : En vertu de ces caractéristiques, chaque personne est apte à exercer un
certain nombre de métiers.
- P3 : Chaque profession requiert un ensemble donné d'habiletés, d'intérêts et de
traits de personnalité. Autrement dit, chaque profession doit pouvoir
correspondre à une certaine variété d'individus

P1, P2 et P3 relèvent de l'approche « TRAITS- FACTEURS » PARSONS

- P4 : les préférences et les compétences professionnelles, de même que les


situations dans lesquelles les gens vivent et travaillent et par conséquent leur
image d'eux mêmes change avec le temps et l'expérience. Ce qui fait du choix et
de l'adaptation un processus continu.
- P5 : le processus de changement peut se résumer en un maxi-cycle ou une série
de stades :
o stade de croissance (stade des choix fantaisistes)
o stade d'exploration (information)
o stade d'établissement
o maintenance et déclin

Ces stades peuvent à leur tour se subdiviser en périodes qui correspondent à un


mini-cycle comprenant les stades précédents.

P4 et P5 relèvent de l'approche développementale (évolutionniste) de GINSBERG

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- P6 : L'ensemble des carrières ( c.-à-d. le niveau professionnel atteint) de même
que la séquence, la fréquence et la durée des emplois sont déterminés par le
niveau socioéconomique des parents de l'individu, par ses aptitudes innées, ses
traits de personnalité et les occasions qui s'offrent à lui.
- P 7 : le processus de développement de carrière est essentiellement un
processus de développement et d'actualisation de l'image de soi. C'est une
approche de synthèse et de compromis dans lequel l'image de soi émerge de
l'interaction entre les aptitudes, le système neurologique et endocrinien, les
occasions de jouer différents rôles et l'évolution que connaît l'individu au cours
de sa vie.
- P8 : la satisfaction qu'on retire du travail est proportionnelle au degré selon
lequel on peut actualiser son image de soi.

P7 et P8 relèvent de l'actualisation de l'image de soi.

- P9 : Le processus de synthèse et de compromis entre les facteurs individuels et


sociaux, entre l'image de soi et la réalité relèvent d'un jeu de rôle que ce rôle
soit joué par le conseiller d'orientation ou dans des activités de la vie courante.
- P10 : la satisfaction au travail et dans la vie en général est fonction du degré
selon lequel l'individu trouve le moyen d'exercer ses habiletés, ses intérêts et
d'exprimer sa personnalité et ses valeurs. Cette satisfaction va dépendre dans
l'établissement dans un type d'emploi, de même qu'un style de vie qui lui
permet de jouer le genre de rôle que ses expériences antérieures l'ont amené à
considérer comme convenable et approprié.
- P11 : le travail et l'occupation en général offrent à la plus part des hommes, et à
beaucoup de femmes, un cadre pour l'organisation de leur personnalité quoique
pour certaines personnes ce cadre soit d'importance secondaire et que d'autres
activités extra professionnelles occupent une place centrale.

P9, P10 et P11 relèvent des interactions.

- P12 : le conseiller d'orientation peut guider le développement à travers les


stades de la vie en partie par la facilitation du processus de maturation des
aptitudes et des intérêts et en partie en aidant l'individu à exercer des tests de
réalité et à développer son image de soi.
2.4.4. les théories du choix vocationnel centrées sur les modèles de décision

On retrouve dans ces modèles les éléments suivants :

 Tout individu doit faire des choix en tenant compte des informations qu'il
possède.
 Confronté à une série d'alternatives (choix.), l'individu va agir en fonction de
deux paramètres : la désirabilité et la probabilité.
 Le choix va dépendre de la comparaison entre l'évaluation de soi et l'évaluation
des attentes (GELATT, HERSHENSON et HILTON)

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2.4.4.1. Le Modèle de GELATT:

GELATT fait la distinction entre les décisions finales et les décisions


intermédiaires qui appellent une information supplémentaire. Il considère que son
Modèle est susceptible (capable) de favoriser la liberté de choix, étant donné que le
conseiller d'orientation qui utilise cette démarche pourra aider l'élève à :
- analyser les données capables de constituer des bases adéquates sur lesquelles
on va fonder des décisions.
- recueillir des informations supplémentaires qui peuvent suggérer de nouvelles
alternatives.
- Déterminer empiriquement l'utilité de chaque décision.

2.4.4.2. le Modèle de HILTON :

Le Modèle de décision de H1LTON est basé sur la théorie de la dissonance


cognitive de FESTINGER. La dissonance est l'état que connaît l'individu après un
choix difficile :

Après un choix difficile, les personnes font l'expérience de la dissonance où


toutes les caractéristiques négatives de l'objet choisi sont dissonantes par rapport au
choix, et toutes les caractéristiques positives de l'objet non préféré sont dissonantes par
rapport au non choix.

Pour réduire la dissonance, les personnes mettent l'accent sur les aspects positifs
des objets choisis et atténuent les facteurs négatifs de ceux ci. Inversement, les
personnes mettent l'accent sur les aspects négatifs des objets non choisis et atténuent
les facteurs positifs de ces objets non choisis. (Après le choix, je ne vois que le côté
négatif de ce que j'ai choisi et le côté positif de ce que je n'ai pas choisi. Pour atténuer
la souffrance, je valorise le côté positif de ce que j'ai choisi et le côté négatif de ce que
je n'ai pas choisi).

Pour HILTON, il faut que l'élève vive la dissonance avant le choix. En effet,
l'individu cherche par sa décision à réduire l'état d'inconfort qu'il éprouve quand il
perçoit un écart entre lui même et son environnement.

2.4.4.3. Les théories dites générales du choix vocationnel : La


typologie de HOLLAND :

HOLLAND a introduit la notion de l'orientation personnelle, c a d la manière


dont l'individu réagit à l'environnement. Son évolution est le résultat de deux types
d'influence :
- L'hérédité
- Les influences extérieures (facteurs socioculturels)

L’individu (dit HOLLAND) s'oriente vers un environnement susceptible de


satisfaire son orientation (Satisfaire: Voir SUPER P10) HOLLAND distingue 6 types
d'environnement et 4 niveaux de choix, ainsi que 6 types de personnalité avec une
hiérarchie développementale. Les 6 types sont RIASEC (Réaliste, Intellectuel, Social,

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Conventionnel, Entrepreneurial, Artiste) et le niveau de choix dépend du niveau d'auto
évaluation.

La hiérarchie développementale signifie qu'une orientation personnelle domine.


HOLLAND insiste sur la notion de l'auto-connaissance (self knowledge) qui
correspond à la pertinence de l'information que l'on a à son propre sujet (que l'on a sur
soi). Cependant, il est à noter qu'il existe plusieurs facteurs qui interviennent dans ce
choix vocationnel, parmi lesquels on peut citer les parents, les frères et les sœurs ainsi
que les pairs.

Qu'est ce que c'est qu'une orientation personnelle dominante ?

C'est la dominance d'un type de personnalité chez tout individu aux dépens
d'autres sous-types: Un personnage qu'on classerait dans la catégorie RIA est un
individu de dominante réaliste et dont les traits Intellectuel et Artiste sont des sous-
types HOLLAND considère que le choix vocationnel est une expression de la
personnalité.

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