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Thème 1 – La Terre dans l’Univers, la vie, l’évolution du vivant

Thème 1-B Le domaine continental et sa dynamique

Chapitre 1 : les caractéristiques du domaine continental

Rappels : La croûte océanique se forme par accrétion au niveau de la dorsale océanique. Elle est formée de
basaltes (refroidissement rapide) et de Gabbros (refroidissement lent). Epaisseur moyenne de la croûte
océanique : 7km, plus les roches sédimentaires.
La lithosphère océanique correspond à la croûte océanique plus le manteau, le tout étant épais d'environ 30km.

I- La mobilité verticale de la lithosphère continentale


La lithosphère continentale peut être affectée par des mouvements verticaux dus à la mise en place ou à la
disparition d'une surcharge (glaciers/reliefs).

Ces mouvements attestent d'une rupture provisoire de l'équilibre isostatique entre la lithosphère continentale et
l'asthénosphère. Ces ruptures se nomment les rebonds isostatiques. La croûte ayant la même densité partout,
lorsque des reliefs se forment, ils doivent être compensés en profondeur par une racine crûstale qui joue le rôle
de "flotteur".

Représentation du modèle d’Airy et de celui de Pratt

II- Les caractéristiques de la croûte continentale


1- Epaisseur et densité

La roche caractéristique de la CC est le granite. Il s'agit d'une roche magmatique entièrement cristallisée dont la
texture est grenue. Elle est formée de minéraux de quartz, de plagioclases, et de micas (muscovite et biotite). La
densité de la CC est faible: 2.7 seulement.

Le MOHO est la limite entre la croûte et le manteau. Cela nous permet donc de connaître l'épaisseur de la CC, qui
est d'environ 30km. Au niveau des chaînes de montagnes, elle peut atteindre 60 à 70 km. Cet épaississement est
lié à la compression, qui créé à la fois un relief en surface mais également une racine crûstale. Cet épaississement
est possible grâce à la faible densité de la croûte.

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L’épaisseur moyenne de la croûte continentale est de 30 km, alors que l'épaisseur de la croûte océanique est d'environ 7 km.
Sous les montagnes, la croûte continentale est plus épaisse et forme une racine crustale, pouvant atteindre 50-70 km de
profondeur dans les Alpes et l'Himalaya. La croûte continentale est moins dense (d=2.7) et plus épaisse que la croûte
océanique (d=2.9). Dans le cadre de la théorie de l'isostasie, ces différences de densité et d'épaisseur expliquent les
différences d'altitude entre croûte continentale et croûte océanique.

2- Age des roches de la croûte continentale

La datation absolue permet de dater l'âge de la CC. Elle se base sur le principe de désintégration radioactive
d'éléments contenus dans les roches (décroissance exponentielles de l'isotope pris au piège au cours du temps :
87 87
temps de demi-vie). Nous utilisons la méthode du Rubidium -Strontium Rb -> Sr (temps de demi-vie : Rb/50Ga).

Comme on ne connaît pas les quantités de Rubidium et de Strontium initiales, on passe par la résolution graphique.
87 86 87 86
On mesure les rapports isotopiques Rb/ Sr et Sr/ Sr dans plusieurs minéraux d'une même roche, ce qui permet
d'obtenir une droite isochrone. La pente de cette droite augmente avec l'âge.

t = ln (a + 1) / λ
où a = pente de la droite isochrone

et λ (lambda) est la constante de désintégration (environ = à 1.42x10 )


-11

et ln = logarithme népérien.

Cette datation permet de constater que la CC est vieille. La maje ure partie de la CC a entre 400 millions d'années
et 2.5 milliards d'années (et il existe des roches qui peuvent date r de jusqu'à 4 Milliards d'années).

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III- L'épaississement crustal
A/ Indices tectoniques

Dans la CC, on observe des épaississements qui sont le résultat d'une histoire complexe dans un contexte
convergent. On peut observer sur le terrain des indices tectoniques révélateurs de contraintes compressives :

- Les plis : Déformation des roches dans les terrains assez souples. La contrainte est pe rpendiculaire à l'axe du
pli.

- Les failles inverses : Déformation cassante des roches permettant le déplacement relatif des roches les unes
par rapport aux autres.

- Le chevauchement : Des roches plus anciennes vont se superposer à des roches plus jeunes : il y a donc un
contact anormal.

- Les nappes de charriages : Chevauchement de grande ampleur (sur p lusieurs dizaines de km).

Dans tous les cas, cela se traduit par un raccourcissement et un épaississement du terrain.

B/ Indices pétrographiques

On observe à l'affleurement dans les chaînes de montagnes, des roches ayant subi des transformations
à l'état solide. Ce sont des roches métamorphiques. On peut constater :

1- des minéraux étirés/déformés/disposés en feuillets

2- des minéraux témoignant d'augmentation de température et de pression

En effet, les minéraux présents dans les roches se forment dans certaines conditions de pression et de
température. Lors de changements des conditions therm obarométriques, ils peuvent se transformer en
d'autres minéraux en restant à l'état solide et en gardant leur composition chimique globale, c'est donc bien
du métamorphisme.

Dans certains cas, la roche peut partiellement fondre. On parle alors d'anatexie. Il y a alors formation de magma
qui peut cristalliser lentement et donner de nouvelles roches (migmatite).

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En soumettant expérimentalement des roches à des
températures et des pressions qui règnent en
profondeur, les scientifiques ont défini différents
domaines.

En portant sur le diagramme l'ensemble des couples


P-T pour lesquels se produit la fusion partielle de la
roche (anatexie), on obtient une courbe (solidus)
qui sépare le domaine du métamorphisme, roches
ayant subi une transformation à l'état solide, de
celui du magmatisme, roche résultant d'une fusion
partielle.

Le domaine altération/diagenèse correspond aux


modifications des roches sédimentaires.

Document : diagramme pression-température et domaine indicatif des transformations des roches


(variables selon les minéraux). (Nathan TS spécifique 2012, p. 138)

Dans les montagnes, la présence de roches métamorphiques issu es de roches de la CC (avec des minéraux
témoignant de hausses de pressions et/ou températur es) confirme que ces roches ont été enfouies. Cet
enfouissement résulte du raccourcissement et de l'empilement d'écailles de croûte continentale.[on verra plus
loin que des roches de la CO peuvent aussi être concernées]
Les reliefs de montagnes sont dûs à des contraintes en converge nce. Ces contraintes entraînent des
déformations/modifications des terrains, des roches et de leurs minéraux. Les études tectoniques et
pétrographiques permettent de reconstituer un scénario de l'histoire des chaînes de montagnes.

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