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Montaigne
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SCIENCE DE LA LOGIQUE
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ISBN 2-7007-0031-7
<§) 1976 by Editions Aubier Montaigne, Paris.
PRÉSENTATION
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PRÉSENTATION
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PRÉSENTATION
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VIII
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12. Soit dit ici en passant, c’est l'une des réticences profondes que nous
devons exprimer par rapport à un compte rendu, par ailleurs éminemment
sympathique et constructif, que M. Vincenzo Vitiello a donné de notre tra
duction du Premier livre et de sa « Présentation » dans la revue italienne
Il Pensiero (Gennaio-Aprile 1973, pp. 104-109). Nous reviendrons dans un
; • instant sur les très intéressants problèmes de fond posés par le reste de
cette recension.
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20. Op. cit., p. 107. — Nous avons traduit ce texte, comme ceux qui
suivront, de l’italien, — mise à part la citation de Hegel, que nous avons
reprise directement de l’allemand.
21. Au sens où la « séparation » (Trennung) signifierait une opposition
extérieure, contredistinguée de la « scission » (Entzweiung) où s’exprime la
vie immanente du concept comme totalité.
22. La « subjectivité » étant ici la première section de « La Logique
subjective ».
23. Op. cit., p. 108.
24. Lasson II 356/31 sq.
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XVII
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PRÉSENTATION
dans cela même qui est. En vérité, le mouvement que dit l’Essence
est bien déjà, pour soi et donc plus originairement, celui que
le concept exprimera dans l’en-et-pour-soi advenu.
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XIX
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40. En comprenant que le mauvais dualisme est ici relayé par la dualité
signifiante.
41. Cf. ci-dessous, p. 16.
42. Cf. ci-dessous, pp. 17 sq.
43. Cf. ci-dessous, pp. 34 sq.
44. Cf. ci-dessous, pp. 88 sq.
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45. Cf. ci-dessus, p. XVI, note 25.
Un 46. Les deux chapitres sur lesquels s’achèvent et dans lesquels s accom
I- plissent les sections 2 et 3 de l'Essence (Le Phénomène, L’Effectivité) s intitu ent
respectivement « La relation de la force et de son extérioration » (cf. ci- es-
sous, pp. 199 sq.) et « La relation absolue » (cf. ci-dessous, pp. 268 sq.).
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57. « Il faut accorder, en tout état de cause, que le concept comme tel
n’est pas encore complet, mais doit s’élever dans Vidée, laquelle seulement
est l’unité du concept et de la réalité » : Logik II 225/6.
58. Sur la réassomption systématique du contenu de la Logique elle-même,
cf. Logik II 499/22-504/26 ; et sur la détermination prospective du contenu
systématique qu’expose l'Encyclopédie, cf. Logik II 504/27-506.
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PRESENTATION
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par
PREMIER TOME
LA LOGIQUE OBJECTIVE
DEUXIÈME LIVRE
LA DOCTRINE DE L’ESSENCE
Nuremberg
chez Johann Leonhard Schrag
1813
DEUXIEME LIVRE
L’ESSENCE
1
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1 DEUXIÈME LIVRE
2
l’essence
3
:
1 : -
DEUXIÈME LIVRE
Mais l’essence, telle quelle est ici devenue, est ce quelle est non
par une négativité étrangère à elle, mais par sa [négativité] propre,
le mouvement infini de l’être. Elle est être-en-et-pour-soi ; être-en-
soi absolu, en tant quelle est indifférente en regard de toute
déterminité de l’être, [en tant que] 1 etre-autre et le rapport à
autre-chose s’est trouvé purement-et-simplement sursumé. Pourtant
elle n’est pas seulement cet être-en-soi ; comme simple être-en-soi
elle ne serait que l’abstraction de l’essence pure ; mais elle est tout
aussi essentiellement etre-pour-soi | elle-meme elle est cette néga
tivité, l’acte-de-se sursumer de l’être-autre et de la déterminité9.
L’essence, [entendue] comme le retour parfait de l'être dans
soi, est ainsi tout d’abord l’essence indéterminée ; les déterminités
de l’être sont sursumées dans elle ; elle les contient en soi ; mais
non pas comme elles sont posées en elle. L’essence absolue, dans
cette simplicité avec soi, n a pus detie-lu. Mdis il faut quelle
passe à l’être-là ; car elle est être-en-et-pour-soi, c’est-à-dire elle
5 différencie les déterminations quelle contient en soi ; parce quelle
[4] est acte-de-se repousser de soi ou indifférence en regard de soi, rap
port négatif à soi, elle se pose par là en face de soi-même, et n’est
être-pour-soi infini que dans la mesure où elle est l’unité avec soi
dans cette différence sienne par rapport à soi10. — Ce déterminer
est donc de nature autre que le déterminer dans la sphère de l’Etre,
et les déterminations de l’essence ont un caractère autre que les
déterminités de l’être. L’essence est unité absolue de l’être-en-et-
pour-soi11 ; son déterminer reste par conséquent à l’intérieur de
4
l’essence
5
DEUXIÈME LIVRE
16. Hegel précise dans ce paragraphe sa réflexion sur les structures d en
semble de la Logique. Au plan le plus extérieur (car nous savons que son
économie n'est plus celle du « passer », mais celle du « poser »), l’Essence
est appréhendée comme le « passage » entre Etre et Concept, — ou plus
exactement comme le passage de l'Etre dans le Concept. C’est dire que, comme
tout moyen-terme, l’Essence n’a pas de lieu ni de durée propres (n’est-elle
pas 1’ « arrière-fond », 1’ « intemporellement passé » ?)• Ressourcement de
l’Etre dans sa première négation de soi (première section), elle en vient a
poser nécessairement ses déterminations intérieures dans 1 extériorité du
Phénomène et de l’Effectivité (deuxième et troisième sections),^ — ce qui est
la première émergence de la réalité conceptuelle, désignée dès lors comme
« être essentiel ».
17. Paraître (scheinen), apparaître (erscheinen), se révéler (sich offenba-
ren) : ces trois verbes jalonnent le procès d’extériorisation de l’essence, d’abord
et pour le premier dans l’abstraction de son intériorité, ensuite et pour les
deux derniers dans 1 immédiateté retrouvée de l’être désormais fondé explici-
tement dans sa raison essentielle.
PREMIÈRE SECTION [6] 7
1. Dos Wesen als Reflexion in ihm selbst. La réflexion est donc le mou
vement qui anime l’essence dans elle-même, c’est-a-dire dans son auto-déter
mination intérieure. Le fait que Hegel n’emploie pas ici le réfléchi (in sich
selbst) mais le pronom personnel simple (in ihm selbst) vient peut-être de
l’apparente extériorité relative (et, partant, du mouvement désignatif) selon
laquelle, venant de l’être, nous abordons maintenant l’essence. Lorsque cette
<r apparence » d’extériorité aura été réduite, la réflexion sera désignée explici-
tement comme « le paraître de l’essence dans soi-même » (das Scheinen des
Wesens in sich selbst, ci. ci-dessous, p. 17).
2. Hegel, dans l’introduction que l’on vient de lire, a dit que l’essence,
dans la simplicité de son émergence première, « n’a pas d’être-là » ; et tout
son mouvement, au long de cette première section, consistera précisément à
s’en donner un qui soit réellement adéquat à ce quelle est. Mais, pour cela,
il faut, si l’on peut dire, quelle montre avoir sursumé en elle l’être-là multiple
de l’être, — c’est-à-dire ses déterminations. En d’autres termes, il faut qu’elle
montre que l’extériorité de l’essence par rapport à l'être n’est qu 'apparence,
— mieux : que le procès de l’être est son propre paraître en elle-même. Alors
il sera évident qu’elle n’est nullement un « être-là essentiel » opposé à un
« être-là inessentiel », — puisqu’aussi bien l’être-là de l'être ne sera autre
quelle. C’est à partir de là, ayant réassumé le mouvement dont elle est le
résultat, qu’elle pourra entreprendre son propre procès de détermination.
7
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CHAPITRE PREMIER
L’APPARENCE
A.
l’essentiel et [l’] inessentiel
L’essence est l'être sursumé. Elle est égalité simple avec soi-
même, mais dans la mesure où elle est la négation2 de la sphère i
de l’Etre en général. Ainsi l’essence a-t-elle l’immédiateté en face
de soi comme une immédiateté à partir de laquelle elle est devenue
et qui, dans ce sursumer, s’est conservée et maintenue3. L’essence
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I 11 lj.ll
tion. Mais cette positivité a d’abord ici une signification abstraite : en effet,
l’essence semble être qualifiée, en son surgissement premier,^ par un type de
détermination qui relève de l’immédiateté extraposée dans l’élément de^ 1 etre.
Ainsi paraît-elle d’abord s’opposer à l’être selon la loi de l’être lui-même.
4. Lasson introduit ici un beide (« les deux », c’est-à-dire l’être et 1 essence)
comme sujet de stehen (« se trouvent »). Mais l’on peut fort bien comprendre,
ainsi que nous l’avons fait ici, que ce sont 1’ « être » et 1’ « immédiateté »
de l’être, d’une part, et 1’ « être » et 1’ « immédiateté s> de l’essence, d'autre
part, qui « se trouvent d’égale valeur ». .
5. Que l’essence soit d’abord, à l'égard de l’être, dans une identité opposi-
tive n’annule pas ce que l’on pourrait appeler leur relation fonctionnelle :
l’essence, terme du procès (c’est du moins ainsi qu’elle apparaît maintenant),
est ce qui compte, ce qui a du poids, 1’ « essentiel » ; en regard, l’être, en
tant qu’il semble demeurer extérieur à l’essence, a valeur « in-essentielle >,
puisqu’il a été sursumé dans son passage à l’essence.
6. desselben : il s’agit de l’être-là.
7. dabei : en cela.
10
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B.
l’apparence
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12
l’essence comme réflexion
18. Hegel montre ici que l’idéalisme et le scepticisme, par des démarches
curieusement apparentées, ne dépassent pas une certaine immédiateté primaire
qui demeure en deçà du présent niveau d’analyse, celui de 1’ « apparence ».
Certes, l’un et l’autre, refusant de se prononcer sur ce qu’est la chose, et parce
qu’ils prennent ainsi une certaine distance par rapport au donné, croient
parvenir à un niveau d’intelligence plus vrai de la réalité. Mais ils ne font
que déplacer le problème, étant donné que le phénomène est pour eux,
contradictoirement, ce en quoi se trouvent et s’imposent, dans leur opacité, les
déterminités variées. Pour Hegel, au contraire, l’apparence est un simple
acte-de-paraître, sans nulle épaisseur propre.
19- Il s’agit du contenu.
20. Tout au long de son œuvre, Hegel fait grief à Kant et à
Fichte de s’en être tenus à un idéalisme subjectif qui implique nécessai-
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
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l’essence comme réflexion
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
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l’essence comme réflexion
C.
LA REFLEXION [16]
17
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
18
l’essence comme réflexion
1.
La réflexion posante
l’essence, pur acte de se poser, n’est plus sous l'économie du devenir ; et si,
à son propos, on parle encore de « passer », c’est d’un passer essentiel qu’il
s’agit, un passer qui se sursume comme passer puisqu’il n’implique aucunement
la découverte d’un élément extérieur et étranger, mais seulement l’acte de se
déterminer en posant la réalité pour ce qu’elle est de tout temps : totalité
différenciée.
Voilà qui suffit à montrer que l’expression de Hegel en ce paragraphe
n’implique aucune apologie abstraite du « rien » ou du « néant » ; car ce
rien, c'est le contenu de l’essence, — pur négatif sans doute, mais qui recueille
en soi la positivité de l'être avant que de rejaillir en elle.
35. Le paradoxe de l’essence comme réflexion, c’est qu’elle n’est rien d’autre
que le pur acte de poser, c’est-à-dire de se poser elle-même pour ce qu’elle est,
c’est-à-dire encore de poser la sursomption de l’être qu’elle est. Elle est ainsi
redoublement de négation, ou « échange du négatif avec soi ; en effet,
comme sursomption de l’être, elle est déjà négation ; et, comme position de
cette sursomption, elle est extériorisation intérieure (c’est-à-dire, comme
extériorisation, négation) de cette négation. Mais, dans cette pureté logique
première, comme pur mouvement de détermination tendu de rien à rien, elle
est seulement réflexion absolue, — c’est-à-dire réflexion qui ressortit à la
totalité, mais à une totalité encore abstraite, qui ne s’est pas encore particu
larisée en une détermination concrète. Cette réalisation de 1’ « absolu » s’opé
rera quand la « réflexion posante » se spécifiera en « réflexion extérieure ».
36. überhaupt.
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l’essence comme réflexion
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l’essence comme réflexion
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
2.
17
La réflexion extérieure
60. auf jenes ihr Nichtsein : ce rappel évoque sans doute, au milieu de
ce paragraphe, l’affirmation selon laquelle la réflexion extérieure < se
présuppose comme sursumée, comme le négatif d’ellef-même} ». — Quant
il: à l’autre' aspect, celui qui fait que la réflexion est extérieure à soi et
s’exprime comme réalité immédiate, il recueille ici ce qu’a acquis de validité
■
essentielle l’apparence devenant le paraître. — Il va de soi, et le paragraphe^,
l à venir nous le dira, que même dans le premier cas il y a immédiateté ; mais
celle-ci n’est alors que moment purement posé (et sursumé), tandis que,
selon le deuxième aspect (qui portera ici tout le poids de l’analyse), l’immé-
diateté est réelle, tandis que la déterminité globalisante est seulement un
: moment.
61. dasselbe : il s’agit de la présupposition immédiate.
62. erst, temporel.
24
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l’essence comme réflexion
25
I
Remarque68
fi differente : cest probablement elle que Hegel a eue entre les mains.
Quoi qu il en soit, le texte que cite Hegel en ce passage présente quelques
différences par rapport à 1 original, — supprimant une parenthèse (qui, il
est vrai, n est pas signifiante pour le propos) et soulignant différemment
les termes de cette définition. Voici la traduction précise du véritable texte
i 26
-,
L’ESSENCE COMME REFLEXION
27
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
pensée, une réalité donnée sur laquelle l’esprit n’a pas de pouvoir. Dans cette
mesure, Kant ne dépasse évidemment pas, aux yeux de Hegel, le niveau
de Ja réflexion extérieure. Mais la seconde partie de ce paragraphe dégage,
chez Kant lui-même, et comme à son insu, un au-delà de cette réflexion
extérieure. En effet, dans la mesure où, à partir de cet immédiat, l’esprit
progresse vers l’essence, il trouve en celle-ci le fondement de l’immédiat
lui-même; La réflexion est alors déterminante.
75. tvie es etne Zeitlang Ton war.
16. Il semble que cette philosophie qui part de l’absolu, sans autre
détermination, soit celle de Schelling. Hegel montre à son propos que,
si elle entend échapper à un formalisme vide, elle doit elle aussi prendre
en compte un matériau donné; dans cette mesure elle ne dépasse pas,
elle non plus, le niveau de la réflexion" extérieure.
77. La seconde partie de ce paragraphe représente, à sa manière, une
sorte de résumé prospectif de toute la Doctrine de l’Essence, dans son
principe non encore déployé, c’est-à-dire par le biais de la détermination
prise comme telle. Elle nous dit que toutes les déterminations à venir
(et c est cela qui les différencie de celles de l’être) se présenteront comme
des totalités autonomes, — avec la plénitude qui s’engendre de là,
mais aussi^ avec le danger qui les guette de se clore sur elles-mêmes,
à la manière des monades leibniziennes.
28
!
l’essence comme réflexion
3.
Réflexion déterminante
29
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
80. Nous traduisons Satz par <t proposition », et non pas, comme on
le fait communément, par « principe ». Hegel connaît en effet le terme
Prinzip, qui a toujours chez lui le sens de principe organisateur (cf., par
exemple, Enz. § 33), alors que Satz, terme plus neutre, désigne seule
ment le lieu d’une affirmation.
81. « syllogise entre eux » = zusammenschliesst : il s’agit en effet,
dans le moyen-terme (Mitte), d’un type de relation qui a la force du syl
logisme (Schluss).
82. L’être-là auquel doit atteindre l’essence (« il faut qu’elle passe
à l’être-là », a dit Hegel dans l’introduction : cf. ci-dessus, p. 4) doit
être un être-là qui ait à la fois, si l’on peut dire, la stature de l’être-là
et de l’essence : il (et elle) sera alors existence. Mais ici, c’est encore un
tiers-terme, l’être-posé, qui assure la transition incomplète de l’essence
à l’être-là, de sorte que ces deux termes sont encore dans une extériorité
relative. Pour sortir de ce point de vue, il faut confronter plus avant
l’être-là avec l’essence.
83. Ce paragraphe, qui est décisif, assure le passage de l’être-posé
comme négation (c’est-à-dire comme simple moment, pour soi non
subsistant) à 1 etre-posé comme réflexion dans soi. Ainsi entre en scène la
« détermination-de-réflexion », unité de l’identité négative caractéristique
de la reflexion posante et de la différence positive caractéristique de la
réflexion extérieure.
30
l’essence comme réflexion
31
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ii
[30] CHAPITRE SECOND
LES ESSENTIALITÉS
OU LES DÉTERMINATIONS-DE-RÉFLEXION
34
l’essence comme réflexion
Remarque8 [31]
35
■
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
36
l’essence comme réflexion
siste] à avoir pour sujet l’être, tout quelque-chose. Par là elles [33]
éveillent à nouveau l’être, et énoncent, à propos du quelque-chose,
les déterminations-de-réflexion, l’identité, etc., comme une qualité
qu’il aurait en lui ; non pas au sens spéculatif, mais [en affir
mant] que quelque-chose, comme sujet, demeurerait dans une telle
qualité comme étant, [et] non pas qu’il serait passé dans l’identité,
etc. comme dans sa vérité et son essence13.
Mais finalement, les déterminations-de-réflexion ont certes la
forme d’être égales à soi-même et par conséquent non-rapportées
à autre-chose et sans op-position ; mais, ainsi qu’il se dégagera
de leur considération plus précise — ou bien ainsi qu’il est clair
immédiatement en elles [entendues] comme l’identité, la diversité,
l’op-position —, elles sont [des déterminations-de-réflexion] déter
minées les unes en regard des autres, elles ne sont donc pas sous
traites par leur forme à la réflexion, au passer et à la contradiction.
Les propositio?zs multiples14 que l’on établit comme lois-du-penser
absolues sont par conséquent, considérées de plus près, op-posées
les unes aux autres, elles se contredisent l’une l’autre et se sursu-
ment mutuellement. — Si tout est identique à soi, cela n’est pas
divers, n’est pas op-posé, n’a pas de fondement. Ou si l’on admet
qu’il n'y a pas deux choses égales, c’est-à-dire que tout est mutuelle
ment divers, alors A n’est pas égal à A, alors A n’est pas non plus
op-posé, etc. L’adoption de chacune de ces propositions ne permet
pas l’adoption des autres. — Leur considération dépourvue-de-
pensée les énumère les unes après les autres, de telle sorte qu’elles
n’apparaissent aucunement en rapport les unes aux autres ; elle a 26
simplement en vue leur être-réfléchi dans soi, sans tenir compte
de leur autre moment, Yêtre-posé ou leur déterminité comme telle,
qui les entraîne dans le passage et dans leur négation 15.
37
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:
*
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:
DEUXIÈME LIVRE : SECTION J
[34]
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A.
L’IDENTITÉ
38
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l’essence comme réflexion
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
40
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l’essence comme réflexion
réflexion dans soi, elle se pose comme son propre non-être ; elle
est le tout, mais, comme réflexion, elle se pose comme son pro
pre moment, comme être-posé, à partir duquel elle est le retour
dans soi. C’est ainsi seulement comme son moment, quelle E
est l’identité comme telle comme détermination de l’égalité simple
avec soi-même, en regard de la différence absolue87.
Remarque 228
27. L’ideatité pure s’est donc révélée différence pure. Pourtant il ne s’agit
pas là d’un simple jugement d’identité (ce A = A dont Hegel va parler dans
la Remarque qui s’ouvre maintenant), mais du mouvement par lequel l’identité,
en se déterminant, s’oppose, comme son propre moment, la différence quelle
est à soi.
28. Titre de cette Remarque dans la table des matières : Première loi-du-
penser originaire, proposition de l’identité.
29. Sur la convention qui nous fait traduire Satz par « proposition », et
non par « principe », cf. ci-dessus, p. 30, note 80.
30. Le es est ajouté à juste titre par Lasson.
41
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
42
l’essence comme réflexion
37. Hegel est revenu souvent sur l’illogisme qui fait que la conscience
commune passe de l’expérience particulière et limitée à une universalité alors
simplement postulée. Si l’on part ainsi d’un simple fait, dit-il, on ne peut
jamais conclure à une universalité concrète, — car dans ce cas 1 intermediaire
obligé est l’idée abstraite de nature. Reste alors à s’en tenir à une « assertion »
sans « preuve ». Cf., entre autres textes significatifs, l’analyse de la troisième
« position de la pensée à l’égard de l’objectivité », dans le Concept-prelimi-
naire de l'Encyclopédie (édition de 1830), § 71 (traduction B. Bourgeois,
Vrin 1970, p. 335).
38. erst, temporel.
39. Aeusserungen.
40. Pour Hegel, la connaissance authentique ne relève ni de 1 « analyse »
ni de la « synthèse » au sens particulier et unilatéral de ces termes. Mais ces
deux opérations, dans leur tension signifiante, concourent à l’exposé propre
ment « dialectique » de la réalité conceptuelle. Sur ce point, voir le chapitre
final de la Logique, consacré à 1’ c Idée absolue », Lasson II 491-
43
;
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
44
l’essence comme réflexion
45
1
:
[431 B.
LA DIFFÉRENCE
1.
La différence absolue
La différence est la négativité qu’a dans soi la réflexion ; le
néant qui se trouve dit par le parler identique ; le moment essen
tiel de l’identité elle-même, qui en même temps, comme néga
tivité d’elle-même, se détermine et est différente de la diffé
rence 48.
1. Cette différence est la différence en et pour soi, la diffé
rence absolue, la différence de l’essence40. — Elle est la diffé-
celle-ci n’est pas seulement entre l’identité et la différence, mais elle est
intérieure à la différence elle-même ; comme telle elle est l’identité émergeant
dans la différence, — ce par quoi chaque terme, incluant dans soi sa diffé
rence par rapport à l’autre, se pose comme totalité.
47. Sur cette identité « dialectique » entre analyse et synthèse, cf. ci-dessus,
p. 43, note 40.
48. Le négatif est le moment « essentiel » de l’identité. Celle-ci est donc
identité de la négation avec elle-même. De même que chaque moment de la
différence est identité de lui-même et de son autre, l’identité est différence
d’elle-même (comme identité) par rapport à elle-même (comme différence) ;
tel est le processus de la détermination.
49. Rappelons que le qualificatif d’ « absolu », chez Hegel, signifie que la
46
l’essence comme réflexion
totalité, ou l’en et pour soi (ici, l’essence), se trouve réellement en cause, mais
sous mode encore abstrait et indéterminé.
50. das einfache Nicht : le « non » (le « ne... pas », la négation) qui est
simple.
51. Il s’agit de la différence.
52. Dans son expression, l'altérité caractéristique de l’être-là est proche de
l’altérité caractéristique de l’essence : ici et là, l’autre n’est pas d’abord l’exté
rieur, mais il est « l’autre de lui-même » (cf. notre traduction de « L’Etre »,
p. 87 ; et, plus largement, pp. 85 sq. et pp. 95 sq.). Mais, alors que, dans le
cas de l’être-là, il y a passage de l’être-là à l’être-autre de l’être-là, la différence
essentielle, par contre, parce quelle est détermination de l’identité comme
totalité (ou encore position de la différence à l’intérieur de l’identité) est
différence « réfléchie », — c’est-à-dire différence de totalité (ou encore, comme
va le dire Hegel, différence qui est à la fois le tout et le moment).
47
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
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tuera jusqu’à 1’ « opposition » et à la « contradiction ». Le moment s y
trouve plus explicitement pris comme tout, scindé et « divers » en lai-même.
48
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l’essence comme réflexion
2.
La diversité
49
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
50
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l’essence comme réflexion
63. L’identité négative des termes différents (autrement dit leur identité
posée) les détermine à la fois comme réflexion dans soi (identité) et comme
extérieurs l’un à l’autre (différence). Ils sont donc chacun identité et diffé-
rence, — mais encore sous la raison d’une extériorité relative. Autrement dit,
l’un est identité extérieure à soi (d’une extériorité qui actualise sa différence),
et l’autre est différence extérieure à soi (d’une extériorité qui est ici le témoin
de l’identité qu’il est). Cette différence de l’identité-différence (ou cette
identité de la différence-identité) est donc encore extérieure à chacun des
deux termes ; et, comme telle, elle tombe dans un tiers. Nous n’en sommes
pas encore à l’opposition, et moins encore à la contradiction.
51
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
52
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53
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
cette proposition est frappante tient dans ce qui a été dit, que deux
ou bien la pluralité numérique ne contient encore aucune diver
sité déterminée, et que la diversité comme telle, dans son abstrac
tion, est tout d’abord indifférente en regard de 1 égalité et de
[1’] inégalité. Le représenter, en tant qu’il passe aussi à la déter-
mination, assume ces moments eux-mêmes comme indifférents
l’un en regard de l’autre, de telle sorte que l’un sans l’autre, la
simple égalité des choses sans l’inégalité, suffise à la détermination,
ou que les choses soient diverses même si elles ne sont que des
[termes] numériquement multiples82, divers en général, non iné
gaux. La proposition de la diversité, par contre, exprime que les
choses sont diverses l’une par rapport à l’autre par l’inégalité, que
leur revient la détermination de l’inégalité aussi bien que celle de
l’égalité, car c’est seulement83 toutes deux ensemble qui consti
tuent la différence déterminée.
Cette proposition, maintenant, qu’à toutes choses revient la déter
mination de l’inégalité, aurait besoin d’une preuve ; elle ne peut
pas se trouver établie comme proposition immédiate, car le mode
habituel du connaître lui-même exige, pour la liaison de détermi
nations diverses dans une proposition synthétique, une preuve ou
l’acte-de-mettre en évidence un tiers dans lequel elles sont média
tisées. Cette preuve devrait84 mettre en évidence le passage de
l’identité dans la diversité, et ensuite le passage de celle-ci dans la
diversité déterminée, dans l’inégalité. Mais cela, ordinairement, ne
se trouve pas accompli ; du fait que la diversité ou la différence
extérieure est en vérité [différence] réfléchie dans soi, différence
en elle-même, il s’est dégagé que le subsister indifférent du divers
*0 est le simple être-posé, et par là non pas différence extérieure,
indifférente, mais Un rapport des deux moments85.
Là se trouve aussi la dissolution et nullité de la proposition de
82. nur numerisch Viele. Lasson écrit : nur numerische Viele, ce qui
représente une correction non nécessaire.
83. erst, temporel.
84. müsste : devrait nécessairement.
85. De même que la « réflexion extérieure s* était toujours en danger de
privilégier de façon unilatérale l’indifférence l’un en regard de l’autre des
moments qu’elle déployait (jusqu’à oublier l’être-posé de ces moments, et
donc jusqu’à ne plus présupposer le terme qui les pose), ainsi la diversité (et
plus, encore, dans un instant, l’opposition) a-t-elle tendance à accentuer
i extériorité radicale et, à la limite, destructrice de toute relation, des termes
quelle déploie. Mais il lui faut, à elle aussi, se souvenir de son être-provenu :
elle est détermination de la différence, laquelle à son tour était une première
négation déterminante de l'identité. Les termes divers ne sont donc tels quà
1 intérieur du rapport d identité (ou d’unité) qui les pose. Ou encore : chacun
d’eux est a Ut fots identité et différence, égalité et inégalité.
v 56
( '•*
i
lit*
l’essence comme réflexion
57
.•r.-
i
DEUXIEME LIVRE : SECTION I
3.
L’opposition
94. Une question déplacée n’est pas une question résolue. Hegel, qui a
fait usage de cette évidence pour combattre un certain formalisme moral
(Ph.G. 434 sq., II 156 sq.), l’emploie aussi à plusieurs reprises pour con
fondre la prétendue grandeur d’âme qui, pariant aveuglément sur le sens
(et sur le sens positif) des choses, attribue à une incurable pauvreté de l’esprit
connaisant toutes les contradictions qui peuvent se faire jour dans le procès
du connaître (cf., à ce propos, la figure de la Perception dans la Phénomé
nologie de l’Esprit : Ph G. 92/37 sq., I 97/14 sq.). En fait, pour Hegel,
la « contradiction » n’est pas à éloigner des choses (non plus que du sujet),
puisqu’elle est leur structure essentielle et fondamentale.
Pour se moquer de cette attitude plus généreuse que spéculativement
élaborée, Hegel raille la « tendresse » que l’on déploie alors pour les « choses
finies » (en voulant ôter d’elles ce qui paraît à tort comme la source de tout
mal). A qui pense-t-il pour lors ? A Kant, s’il faut en croire Eric Weil, qui
écrit dans ses Problèmes kantiens (Vrin 1963, p. 102) : « Il ne nous incombe
pas de justifier Kant contre ce reproche, qui est celui de Hegel parlant de
la tendresse de Kant pour les choses finies ». Il est possible en effet que
Kant soit visé ici ; mais nous croyons qu’en tout cas il n’est pas le seul
(témoin cette analyse de l’attitude commune aux consciences percevantes
évoquée ci-dessus), et que le jugement d'Eric Weil, qui se poursuit, à la suite
des lignes citées plus haut, par un vigoureux tu quoque à l’adresse de Hegel,
est ici trop unilatéralement et trop précisément développé. En tout cas, Kant
n’use jamais de l’expression die Zdrtlichkeit für die Dirige, qui est celle
employée par Hegel dans le texte que l’on vint de lire. La Zartlichkeit, telle
que Kant en parle en plusieurs endroits de la Critique du Jugement, désigne
toujours (et seulement) ce qu’il y a de beau (mais non de sublime) dans la
€ tendresse » entendue comme sentiment moral, — par exemple chez la mère.
95. Il est équivalent de dire que la différence est la détermination de
l identité ou d affirmer que la différence et l’identité sont les moments
” ** différence, puisqu’elles sont les moments différents de l’identité ou
les moments réfléchis (c’est-à-dire identiques) de la différence entendue
58
l’essence comme réflexion
comme unité. Les termes, en effet, sont ici identiques en tant qu ils sont deux
(ce qui est d’une banalité extrême), et ils sont differents en tant qu’ils sont
l’émergence déterminée de l’identité. _
96. L’identité et la différence sont d’abord, au titre de la différence
qu’elles expriment identiquement, elles-mêmes différentes. Ou encore : elles
scnt moments réfléchis de l’identité déterminée qu'est la différence, mais
elles ne sont pas encore réfléchies dans soi comme totalités. A ce titre, et
sous cette raison de leur opposition, elles ne sont pas encore, au niveau
logique de l’en-et-pour-soi, et relèvent donc encore d’une certaine immediatete
ou extériorité réciproque. Tout le développement qui va suivre effectuera
l’ultime sursomption intériorisante du tout de la réflexion sous chacun des
moments, — lesquels seront alors « contradictoires », et ce de façon pleine-
ment identique.
97. jedes. — Une nouvelle fois Hegel, donnant priorité au sens sur la gram
maire, passe ici du féminin (égalité et inégalité) au neutre (moment).
98. La problématique de 1’ « opposition » est donc parfaitement définie :
chacun de ses moments est bien le tout, mais il l’est encore dans la déter
mination de l’immédiateté ; autrement dit, l’autre n’est encore présent en
lui que comme non-être. L’égalité et l'inégalité de la diversité (qui sem
blaient impliquer le rapport à un tiers) deviennent le positif et le négatif
(égalité et inégalité respectivement dans l’égalité et l’inégalité) : et ces deux
termes posés seront totalité devenue quand ils se seront égalés au mouvement
qui les pose, celui de l’identité-différence.
59
DEUXIEME LIVRE : SECTION I
60
l’essence comme réflexion
107. L’original porte bien les italiques telles que nous les avons transcrites
ici ; Lasson, par contre, étend le soulignement au terme « être » dans la
lexie « non-être ». — On comprend ce qui reste à réaliser : que le non-
être intérieur à chaque moment reprenne en soi (comme sa propre différence
radicale d’avec soi) l’altérité qui, ici, est encore partiellement posée sous la
raison d’une extériorité immédiate. Nous l’avons dit : c’est l’identité du
poser et de l’être-posé (la résurgence de l’identique dans le différent, sous
la double et unique raison de la différence et de l'identité) qui constituera
la contradiction.
108. Dans l’édition Lasson, ce mot ne figure pas en italiques.
109. Ici comme ailleurs, nous avons transcrit les majuscules des articles
« Une réflexion », « Une médiation », telles qu’elles se trouvent dans le texte
allemand. Hegel souligne par là que le positif et le négatif sont (et ne
sont que) des moments de cette identité déterminée qu’est l’opposition. On
pourrait dire aussi (et Hegel va le faire maintenant) que leur rapport,
en tant même qu’ils sont opposés, est un rapport d’identité négative. En
effet, que chacun soit par le non-être de son autre signifie tout à la fois
qu’il est (négativement) par l’être de cet autre et aussi bien qu’il est paf
son propre non-être.
110. Ce terme « est » se trouve abusivement en italiques dans l'édition
Lasson.
111. L’expression « dans soi » n’est pas en italiques dans l’édition Lasson;
mais elle l’est bien dans l'original.
112. Dieses beides.
113. überhaupt nur. — L’opposition (et bientôt la contradiction), c’est préci
sément, nous l’avons dit, le souvenir du poser dans l’être-posé : cf. ci-dessus,
note 107, in fine. Précisons encore : l’être-posé du positif et du négatif (ce
par quoi ils sont) doit se souvenir qu’il n’est tel qu’en étant posé ; et que
tous deux soient posés signifie qu’en eux s’exprime identiquement l’identité,
— ou encore, ainsi que nous le disions, que leur rapport se définit comme
une identité négative.
•• «
61
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
62
l’essence comme réflexion
63
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DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
Remarque126
64
L’ESSENCE COMME REFLEXION
128. ohne weitern Begriff. — Ce terme de « concept t> n’est pas à prendre
ici selon sa densité habituelle, mais simplement dans le sens de « détermina
tion adjonctive.
129. vorhanden, présents au sens de donnés.
130. On voit ici sur un exemple l'articulation du raisonnement exposé
plus haut dans son universalité formelle : s’il est vrai que le positif est
et que le négatif n’est pas, il est vrai aussi, et d’un même mouvement, que
tous deux sont. Ainsi le négatif qui est est-il la figure naissante de la totalité.
131. aufhebt, qui n’est pas pris ici selon son acception technique.
65
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
66
.
l’essence comme réflexion
137. Sur le Quantum, cf. notre traduction de « L’Etre », pp. 156 $q.
(notamment p. 192). Et aussi, sur la différence entre limite qualitative et
limite quantitative (et sur l'indifférence de la quantité déterminée à l’egard
de la limite), op. cit.t pp. 165 et 166.
138. gHt dafür, dass.
139- Exemple particulièrement net de ce que Hegel recherche tout au
long de cette Remarque : l’opposition, dans sa détermination véritable, ne
se juge ni par rapport à son « autre » extérieur ni par rapport à un tiers,
mais comme rapport négatif à soi, c’est-à-dire comme contradiction.
140. das Nichtentgegengesetzte : cf. ci-dessus, p. 63, note 120.
141. Le mot <t contradictions » est évidemment pris ici selon son sens
67
DEUXIÈME LIVRE : SECTION î
courant, et non selon l’acception technique que Hegel va lui donner dans
un instant.
142. von Positivent und Negativem, cf. ci-dessus, p. 62, note 115.
143. Sur 1 équivalence Anzahl/nombre-numéré cf. notre traduction de
« L’Etre », p. 192, note 17.
143 bl*. die trstere : il s’agit du nombre-numéré.
68
;
...
l’essence comme réflexion
C.
LA CONTRADICTION [65]
69
V .
m sion et de l’exclusion) dans l’autonome. Ce par quoi cet autonome est un,
dans la dualité, avec l’autre autonome par lequel et dans lequel il est
totalité.
147. in die Gleichheit mit sich, avec mouvement.
148. en ce que : dass.
il
®É
149. von einem.
70
;î
4
m
J
l’essence comme réflexion
71
deuxième livre : SECTION I
2. ha contradiction se dissout.
Dans la réflexion s’excluant elle-même qui se trouve considérée,
le positif et le négatif se sursument eux-mêmes chacun dans
son autonomie j chacun est purement-et-simplement le passer
ou plutôt le transposer de soi dans son contraire150. Ce dispa
raître incessant des op-posés dans eux-mêmes est 1 unité pre
mière 158 qui se fait par la contradiction ; elle est le zéro.
Pourtant la contradiction ne contient pas simplement le négatif,
mais aussi le positif ; ou la réflexion s’excluant elle-même est
en même temps réflexion posante ; le résultat de la contradiction
n’est pas seulement zéro. — Le positif et [le] négatif cons
tituent Têtre-posé de l’autonomie ; la négation d’elle par elle-
même sursume l'être-posé de l’autonomie. C’est cela qui en
vérité va au gouffre dans la contradictionI50.
72
l’essence comme réflexion
73
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
74
l’essence comme réflexion
75
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
54 Remarque 1171
76
l’essence comme réflexion
77
.
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.
78
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l’essence comme réflexion
Remarque 2184
79
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
185. Texte important, qui traite une fois de plus de ce qu’est, dans la
perspective hegelienne, une détermination. C’est en elle-même que l’identité
(par la différence) devient diversité, puis op-position (et, ultimement, fonde
ment) ; aussi longtemps que, à partir de ce que l’on croit être une détermi
nation, l’on passe simplement à son contraire (avant que de revenir à elle,
dans un jeu sans fin d’aller et retour), on demeure dans l’ordre de l’indé
terminé. La détermination véritable, elle, est elle-même et son propre contraire
et j??rce cIue^e est telle qu’elle détermine effectivement.
186. Cf. ci-dessus, p. 45.
• j-r/f VOT^an^en> Présent au sens de donné. — Le A est le contenu constant
indifférent aux variations du rapport. Il est le tiers que la proposition pré
sente disait devoir etre exclu ; mieux, il est, comme réflexion des termes l’un
dans 1 autre, le fondement de leur op-position.
80
l’essence comme réflexion
Remarque 3 188 58
Si maintenant les premières déterminations-de-réflexion, l’iden
tité, la diversité et l’op-position, se sont trouvées établies dans une
proposition, alors celle dans laquelle ils passent comme dans
leur vérité, savoir la contradiction, devait encore bien plus se
trouver saisie et dite dans une proposition : Toutes les choses
sont en soi-même contradictoires, et cela au sens où cette propo
sition, en regard des autres, exprimerait plutôt la vérité et l’es
sence des choses. — La contradiction qui émerge en l’op-position
est seulement le rien développé qui est contenu dans l’identité
et s’est rencontré dans l’expression que la proposition de l’iden
tité ne dit rien,8°. Cette négation se détermine ultérieurement en
diversité et en op-position, qui est maintenant la contradiction
posée.
Mais c’est l’un des préjugés fondamentaux de la logique
jusqu’alors en vigueur et du représenter habituel que190 la contra
diction ne serait pas une détermination aussi essentielle et imma
nente que l’identité ; pourtant191 s’il était question d’ordre hiérar
chique et que les deux déterminations étaient à maintenir-ferme-
ment comme des [déterminations] séparées, la contradiction serait
à prendre pour le plus profond et [le] plus essentiel. Car, face
à elle, l’identité est seulement la détermination de l’immédiat
simple, de l’être mort ; tandis qu’elle est la racine de tout mou
vement et [de toute] vitalité ; c’est seulement dans la mesure
où quelque-chose a dans soi-même une contradiction qu’il se [78]
meut, a [une] tendance et [une] activité.
La contradiction se trouve habituellement éloignée, en premier
lieu, des choses, de l’étant et du vrai en général ; on affirme
81
j
82
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83
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84
ni
l’essence comme réflexion
85
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86
>:
!
l’essence comme réflexion
87
[84} 63 CHAPITRE TROISIÈME
LE FONDEMENT
88
ni
L’ESSENCE COMME REFLEXION
89
DEUXIEME LIVRE : SECTION I
90
l’essence comme réflexion
Remarque11
91
Il
92
l’essence comme réflexion
A. [89]
LE fondement absolu20
a.
Forme et essence
20. Rappelons ce que nous avons déjà dit plusieurs fois : 1 adjectif « absolu »
(qui intervient le plus souvent au premier temps d’une dialectique) marque
une abstraction rémanente dans la saisie de la totalité, laquelle est pourtant
déjà présente au niveau du contenu.
21. ein erstes : contrairement à l’interprétation de Lasson, qui a maintenu
erstes (avec une minuscule) comme un adjectif, nous optons pour un
substantif (Erstes), qui nous paraît, dans le contexte, répondre davantage aux
habitudes stylistiques de Hegel.
22. das auf das Setzende rückschlagende Setzen.
23. « Il est > (Er ist) n’est pas en italique dans le texte original. —
S’appuyant sur l’identité réflexive du poser et du présupposer (par la
médiation « extérieure s> de letre-posé), Hegel montre que le fondement se
dédouble, logiquement, dans l’unité qu’il exprime : il est en effet fondé,
en toute réalité, comme étant ce-qui-fonde, — déterminé à être, comme négad-
vité posante, l’indéterminé-déterminant.
24. Nichtgesetztsein. — Il faut comprendre, bien sûr, que la négation tombe
ici sur la lexie complexe « être-posé », Gesetztsein.
93
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
94
l’essence comme réflexion
95
5
III
96
l’essence comme réflexion
97
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
98
fl
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b.
Forme et matière
99
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100
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101
i
102
l’essence comme réflexion
103
!
.
104
I
l’essence comme réflexion
105
Il
[101} c.
Forme et contenu
106
l’essence comme réflexion
107
I
>3] B.
LE FONDEMENT DÉTERMINÉ
a.
Le fondement formel
108
I
l’essence comme réflexion
109
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
77. überhaupt.
78. « Par lui », c’est-à-dire par le fondement. Après l’identité du
fondement et du fondé au niveau du contenu, Hegel montre donc ici leur
identité formelle. En effet, le fondement comme fondement est moment
de la forme, mais il l’est aussi comme ce qui est posé par ce fondement,
c’est-à-dire comme fondé. — Le fondement formel (on dirait presque aussi
bien : la raison tautologique) est fait de cette identité encore immédiate
entre l'immédiat et le médiatisant. Comme vont le dire les lignes prochaines,
il y a relation de réversibilité totale entre ces termes trop transparents
l’un à l’autre, trop exactement calqués l’un sur l’autre.
79. vorbanden, présent au sens de donné.
80. erst, temporel.
81. Cette incise est importante : Hegel, qui a déjà parlé plus haut du
* fondement suffisant » (ou de la « raison suffisante », cf. Remarque
ci-dessus, p. 91), précise à nouveau ici ce qu’il a appelé alors son
caractère « superflu », — superflu parce que tautologique. Mais, en fait,
il ne s agit là que du sens qu’a cette lexie quand elle est déterminée dans
la perspective de la présente relation. Pour que le fondement soit effecti
vement « suffisant », il faudra que nous débordions l’aspect seulement
formel que revet actuellement la relation en cause.
110
l’essence comme réflexion
Remarque 8G [106
111
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
112
l’essence comme réflexion
97. Hegel, qui met ordinairement z.B. (zum Beispiel), écrit ici z.E.
(zum Exempel).
98. das zu erkliirende (que Lasson écrit justement das zu Erklarendé).
99. bei.
100. L’original porte le texte suivant : « ... wenn ich sage, dass ste
eine Pflanze ist ; bei aller Deutlichkeit dieses Satzes, oder dass sie ibren
Grund in einer Pflanze hervorbringenden Kraft habe... ». Il y a là une
interversion manifeste de l’ordre des propositions; comme Lasson la fait,
nous avons remis le membre de phrase introduit par oder à sa place logique,
la seule possible : avant le point-virgule. . ,
101. Sous des dehors « scientifiques », ce type d’ « explication » n^t
donc qu’une transposition indue du phénomène immédiat dans d’ordre de
l’analyse conceptuelle, — le monde de la « rationalité » n’etant alors
qu’un reflet du contenu de la conscience sensible.
102. Phànotnen.
113
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
103. Expression ironique : il n’est pas étonnant que s’opère alors une
transition sans heurt du fondement au fondé, puisque le premier n’est
qu’une assomption indue, dans l’ordre des raisons, du contenu du second.
104. En entendant la « forme », pour lors, dans son acception abstraite
et unilatérale.
105. Verkehrtheit : une « absurdité qui procède d’un simple « renver-
sement » de termes (Umkehrung).
106. erst, temporel.
107. in die Luft kingestellt.
108. muss, avec nuance de nécessité.
109. ohne vieles Nachdenken.
110. Est-il besoin de préciser que cette « méthode » qui pratique
1 aveuglement volontaire est, pour Hegel, l’antitype de toute méthode véri
table, laquelle ne dévoile ses fondements et son sens que dans le procès
concret quelle instaure? — Sur les deux moments (Anfang, Fortgang)
qui composent la méthode, cf. le dernier chapitre de l’oeuvre : Lasson II,
487 et 490.
111. in ihnen cest-à-dire dans les règles fondamentales. Nous avouons
ne pas comprendre a correction de Lasson, qui écrit ici in ihm.
112. erst, temporel.
114
l’essence comme réflexion
115
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
b.
Le fondement réel
119. Phànomene.
120. an dem Inhalte.
121. Cf. ci-dessus, p. 111, note 85.
;122; f*nen verschiedenen Inhalt, un contenu divers. — Transition capitale :
1 identité formelle du fondement et du fondé dans l’unité du rapport fonda
mental fait que chacun, dans sa particularité « fonctionnelle », est le tout;
or deux totalités particulières diffèrent par leur contenu. Les lignes prochaines
présentent un raisonnement à la fois identique et inverse : puisque le contenu
116
l’essence comme réflexion
117
■
118
l’essence comme Réflexion
Remarque m
119
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
120
l’essence comme réflexion
121
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
122
L’ESSENCE COMME REFLEXION
149- Comme Lasson, et pour la plus grande clarté de la lecture, nous met
tons ici un point-virgule à la place de la virgule que porte l’original.
150. unetidlich aufgetan, ouvertes de façon infinie.
151. L’indétermination de l’avant de la chose (remontée vers la cause ou
le fondement) se redouble évidemment d’une indétermination semblable vers
l’après de la cause ou du mobile (Beweggrund). Autrement dit, -lui ne peut
savoir ce qui résultera d’une réalité posée, puisqu’interviendront dans la suite
des événements une série de circonstances contextuelles parfaitement contin
gentes (non contenues dans cette « cause ») qui sont censées assurer la
« réalité » du rapport par la « différence s- effective des termes qu’il relie.
152. eine von ihnen verschiedene Aeusserlichkeit, une extériorité diverse
par rapport à eux.
153. erst, temporel.
154. En effet, l’indétermination de la conséquence ne provient pas de la
mise en échec d’une cohérence causale fondamentale, mais de la « liberté »
qui est laissée de prendre tel ou tel élément pour fondement.
155. Hegel, dans sa Phénoménologie de l’Esprit, avait déjà fait l’analyse plus
détaillée, et sous la raison de l’expérience de la conscience, de cette absence de
nécessité logique entre la position d’un précepte moral et l’action concrète ou
plutôt la pluralité d’actions concrètes qui s’engendrent de là : cf. la Raison
législatrice, Ph. G. 301 sq. (I 343 sq.).
123
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
c.
Le fondement co?nplet
124
l’essence comme réflexion
125
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
126
l’essence comme réflexion
127
6
. - ■'e
171. Le texte original porte : « und die ganze Grundbeziehung ist xweiten
Ettvas als Gesetztes oder Begründetes ». Il faut évidemment rétablir un im
devent zweiten.
172. Le début de ce paragraphe énonce le résultat du procès dialectique du
fondement, et il le fait, comme il sied, dans les termes du mouvement qui se
trouve structurer ce devenir comme aussi celui de toutes les catégories à venir :
le mouvement de réflexion. Qu’avons-nous atteint en effet ? L’identité à soi
du fondement réel. Hegel traduit : le fait que la réflexion extérieure (2° temps)
se découvre ici en elle-même et à la fois comme ce qui se pose soi-même (1*
temps) et comme ce qui sursume cet acte simple de poser (3° temps). De
la sorte,-1 extraposition des moments du tout se trouve contractée dans l’unité
d un mouvement d’auto-détermination : le fondement (ou, primairement, la
médiation de 1 essence) va se trouver rejoindre la condition (qui est d’abord
du coté de 1 immediateté de l’être). Alors 1’ « être essentiel » pourra venir
au jour comme existence.
128
lîï -
C. [123]
LA CONDITION
a.
Le relativement inconditionné
129
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
n’est plus, dès lors, ce qui met en cause la vérité du fondement intérieur, mais
ce qui assure son effectivité.
178. L etre-autre de soi-même, — mais identique à soi, puisque la « réalité »
du fondement, par le biais de la présupposition qu’implique et déploie le
rapport-fondamental total, a rejoint le recouvrement « formel » des deux
déterminations-de-contenu.
ion seiner Unmittelbarkeit, sans mouvement.
, seinen Inhalt. Il faut sans doute entendre : le contenu du fondement
(Grund, masculin).
. Nous comprenons : le contenu du r<2ppor/-fondamental
{Grundbeztehung, féminin).
182. erst, temporel.
130
l’essence comme réflexion
183. Nous comprenons ici le paradoxe qui fait que la présente analyse de
la condition s’ouvre sur un développement consacré au « relativement incondi
tionné » (avant que de se poursuivre par un autre développement consacré à
1’ « inconditionné absolu »). Voilà qui provient de l’exigence primordiale qui
s’est fait jour depuis le début de l’exposé consacré au fondement : le simple
recouvrement des deux termes du rapport-fondamental n’exprime qu’une tau
tologie ; il lui faut donc se conjuguer avec une différence effective et bien
« réelle » de ces deux moments. Ce qui, dans le passage actuel, s’exprime de
la sorte : au sein du rapport (qui est rapport de rapports) qui structure le
« fondement complet », le terme (le rapport) qui est raison se trouve être,
dans son immédiateté, pleinement indifférent au fait d’être tel, — et ce au
double plan de la forme et du contenu. 11 est donc l'inconditionné, qui ne
devient condition que dans et par le rapport-fondamental dans lequel il vient
à s’inscrire, autrement dit relativement à lui. Ainsi l’identité atteinte d’aventure
se posera-t-elle hors de la simple pétition de principe qui la guette toujours.
184. L’original porte als Se-zen (le mot étant scindé par la fin de la ligne).
C’est évidemment Setzen qu'il faut lire. (Pour cette fois, Léopold von Henning,
dont le texte a été repris dans l’édition Glockner, a tout naturellement rétabli
lui aussi le mot.)
185. Face à l’inconditionné qui devient condition, le rapport-fondamental
(qui sera raison, précisément, de cette détermination) est d’abord, lui aussi, un
immédiat inconditionné. Les lignes prochaines insisteront même sur 1’ « auto
nomie » relative de ce second terme du rapport total (autonomie sanctionnée
par l’affirmation d’une différence de contenu). Hegel, après la résurgence de
la pleine identité formelle dans le fondement réel, a pour souci premier de
bien souligner que cela ne signifie pas un illusoire retour à la simple tauto
logie.
131
i
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
132
l’essence comme réflexion
b.
9^
Uinconditionné absolu
133
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
134
l’essence comme réflexion
135
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
136
l’essence comme réflexion
c.
Venue au jour de la Chose dans Vexistence213
137
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
138
l’essence comme réflexion
139
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
l’inverse elle se donne, dans cette identité à soi, [à elle qui est}
forme dépourvue-d’essence 227, l’immédiateté du subsister. La ré
flexion du fondement sursume l’immédiateté des conditions, et les
rapporte à des moments dans l’unité de la Chose ; mais les con
ditions sont ce qui est présupposé par la Chose même incondi
tionnée, elle sursume donc par là son propre poser ; ou son
poser •se fait ainsi immédiatement tout aussi bien le devenir.
— Tous deux sont par conséquent Une unité ; le mouvement
des conditions en elles-mêmes est devenir, acte-de-revenir dans
le fondement et de poser 228 le fondement ; mais le fondement,
[entendu] comme [fondement] posé, c’est-à-dire comme [fon
dement] sursumé, est l’immédiat 229. Le fondement se rapporte
99 négativement à soi-même, se fait être-posé et fonde les condi
[133] tions; mais, du fait qu’ 230 ainsi l’être-là immédiat est déterminé
comme quelque chose de posé, le fondement le sursume et se
fait seulement alors231 fondement. — Cette réflexion est donc la
médiation de la Chose inconditionnée avec soi par sa négation.
Ou plutôt la réflexion de l’inconditionné est d’abord acte-de-pré-
supposer, mais ce sursumer d’elle-même est immédiatement poser
déterminant; deuxièmement, elle est en cela immédiatement acte-
de-sursumer le présupposé et de déterminer à partir de soi ; ainsi
ce déterminer est-il à nouveau acte-de-sursumer le poser et est
le devenir en soi-même. En cela a disparu la médiation [entendue]
comme retour à soi par la négation ; elle est réflexion simple
paraissant dans soi, et devenir absolu dépourvu-de-fondement.
Le mouvement de la Chose, [qui consiste] à se trouver posée par
ses conditions d’un côté et d’un autre côté par son fondement,
est seulement le disparaître de l’apparence de la médiation. Le
devenir-posé de la Chose est par là un acte-de-venir au jour'*'\
le se produire simple dans l’existence 233 ; mouvement pur de la
Chose vers elle-même.
227. Affirmation paradoxale : le « rapport-fondamental » est dit ici
« dépourvu-d’essence ». Il l’est en effet dans la mesure où il serait envisagé
dans son unilatéralité abstraite. L’essence n’est essence que dans son rapport
structurel à l’immédiateté devenue de l’existence. D’où la nouvelle évocation,
dans les lignes prochaines, du « devenir » qui les rapporte l’une à l’autre.
228. Lasson écrit ici : zum Setzen. Mais l’original, dont le sens est très
clair, porte bien : imd Setzen.
229. Dernière étape : après avoir considéré le mouvement essentiel des
conditions et le retour du rapport-fondamental à l’immédiateté, Hegel prend
ces deux aspects d’un seul mouvement pour marquer leur recouvrement et
leur unité véritable.
230. darin, dass : en ce que.
23L erst, temporel.
232. ein Hervortreten : cf. ci-dessus, p. 137, note 213.
233. *n die Existenz, avec mouvement. — Il faut comprendre : l’acte simple
140
l’essence comme réflexion
141
DEUXIÈME LIVRE : SECTION I
142
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DEUXIÈME SECTION '36] 10
LE PHÉNOMÈNE ■
1
-
145 ■
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I
■
146
LE PHENOMENE
L’EXISTENCE
1. Nous remplaçons par cette virgule le point-virgule que porte ici l’ori
ginal.
2. müsste, devrait nécessairement.
3. in die Unmittelbarkett, avec mouvement.
4. beziehenden.
5. Ces deux premiers paragraphes résument toute la première section de
« La Doctrine de l’Essence », et, par elle, tout le début de l’œuvre, depuis
« L’Etre ». L’existence, ou ce qui est en vérité, est médiation (l'être est
essence) en même temps qu’immédiateté (l’essence est être). — A partir du
prochain paragraphe commence une digression, une sorte de Remarque sur
éclairage que cette conception de l’existence peut apporter à la question,
oeja evoquee dans le premier Livre (op. cü.. pp. 63 et 92), de l’existence de
Dieu comme ultime fondement.
. ‘ °ntrairement à ce qu’il en allait dans le premier Livre (loc. cit.) il
n est plus simplement question ici de 1’ <t être-là » (Dasein) de Dieu, mais
de son existence {Existent)
148
LE PHÉNOMÈNE
149
=
à
150
LE PHÉNOMÈNE
151
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
son n’a pas pour résultat le rien, de telle sorte que maintenant
le savoir positif de l’essence, comme rapport immédiat à cette
même [essence], serait séparé de ce résultat, et [serait] un venir
au jour propre, un acte commençant seulement à partir de soi ;
mais cette fin elle-même, cet aller au gouffre de la médiation,
est en même temps le fondement hors duquel vient au jour
l’immédiat25. Le langage, ainsi qu’on l’a remarqué ci-dessus, unit la
signification du déclin et du fondement ; on dit que l’essence de
Dieu est l’abîme20 pour la raison finie. Il l’est en fait dans la
mesure où elle abandonne là27 sa finité et engloutit son mouve
105 ment médiatisant ; mais cet abîme, le fondement négatif2S, est
en même temps le [fondement] positif du venir au jour de l’étant,
de l’essence immédiate en soi-même29 ; la médiation est moment
essentiel. La médiation par le fondement se sursume, mais ne
laisse pas le fondement au-dessous, de telle sorte que ce qui vient
au jour hors de lui serait quelque chose de posé qui aurait son
essence ailleurs, savoir dans le fondement, mais ce fondement
est, comme abîme, la médiation disparue ; et inversement, c’est
seulement la médiation disparue qui est en même temps le fonde
ment, et c’est seulement par cette négation [qu’est] l’égal à soi-
même et [l’]immédiat.
Ainsi l'existence n’est-elle pas à prendre ici comme un prédicat
ou comme détermination de l’essence, [de telle sorte] qu’une pro
position à ce sujet s’énoncerait [ainsi] : l’essence existe ou a
existence ; — mais l’essence est passée dans l’existence ; l’exis
tence est son extériorisation absolue, de l’autre côté de30 laquelle
42] elle n’est pas restée en arrière. La proposition, donc, s’énoncerait
[ainsi] : l’essence est l’existence ; elle n’est pas différente de son
existence31. — L’essence est passée dans l’existence dans la me-
25. Plus que jamais, Hegel joue ici sur la double signification du terme
Grund. Il a écrit, pour la première moitié de cette phrase : dies zu Grande
gehen, que Lasson a dommageablement transcrit de la sorte : dies Zugrunde-
gehen.
26. Abgrund : terme cher aux mystiques rhénans, comme à Jacob Boehme,
que Hegel avait pratiqué.
27. darin.
28. der Abgrund = der négative Grund.
29. L’ « essence », encore une fois, désigne ici Dieu ; mais, dans le
contexte, sous la raison, non de son être simple, mais de cet être devenu
par sursomption de la médiation qu'est l’existence. C’est pourquoi les lignes
qui viennent lestent l’expression présente (« l’étant ») de tout le procès de
l’essentialité médiatisante.
30. jenseits.
31. Ce paragraphe fort clair (Hegel, par-delà sa digression sur les preuves
de 1 existence de Dieu, y renoue avec son propos premier, et amorce la
transition de l’existence à l’existant, c’est-à-dire à la chose) exprime nettement
152
!
LE PHÉNOMÈNE
A. [143]
LA CHOSE ET SES PROPRIETES33
153
.
a.
Chose en soi et existence
154
!
LE PHÉNOMÈNE
155
1
i
156
LE PHÉNOMÈNE
157
Illl I
qui est leur tombe seulement dans leur rapport ; elles envoient,
pour ainsi dire, seulement de leur surface des déterminations
: [147]
dans le rapport, en regard duquel elles restent indifférentes
comme des [choses-en-soi] absolument réfléchies dans soi. —
Cette relation constitue maintenant la totalité de l’existence. La
chose-en-soi se tient en rapport à une réflexion qui lui est exté
rieure, dans laquelle elle a des déterminations variées ; c’est là
l’acte-de-se repousser de soi-même dans une autre chose-en-soi58 ;
cet acte-de-repousser est le contrecoup de soi dans soi-même, en
tant que chacune est seulement quelque chose d’autre comme se
réfléchissant57 à partir de l’autre; elle a son être-posé, non en
elle-même, mais en l’autre, est déterminée seulement par la
109 déterminité de l’autre ; cet autre est pareillement déterminé
seulement par la déterminité du premier. Pourtant les deux
choses-en-soi, étant donné que par là elles n’ont pas la diversité
en elles-mêmes, mais chacune seulement en l’autre, ne sont pas
des [choses-en-soi] différentes ; la chose-en-soi, en tant quelle
doit être-en-relation à l’autre extrême comme à une autre chose-
en-soi, est en relation à quelque chose de non-différent d’elle,
et la réflexion extérieure, qui devait constituer le rapport média
tisant entre les extrêmes, est un être-en-relation de la chose-en-soi
seulement à soi-même, ou essentiellement sa réflexion dans soi ;
elle58 est donc déterminité étant en soi, ou la déterminité de la
chose-en-soi. Celle-ci l’a donc non pas dans un rapport, extérieur
à elle, à une autre chose-en-soi, et de l’autre à elle ; la déterminité
n’est pas seulement une surface de cette même [chose-en-soi],
mais est la médiation essentielle d’elle avec soi comme avec un
autre53. — Les deux choses-en-soi, qui doivent constituer les
extrêmes du rapport, en tant quelles ne doivent avoir en soi
aucune déterminité l’une en regard de l’autre, s'abîment en fait
en un ; il n’y a qu'Une chose-en-soi, qui dans la réflexion exté-
158
LE PHÉNOMÈNE
b.
La propriété
1
La qualité est la déterminité immédiate du quelque-chose ;
le négatif lui-même par quoi l’être est quelque-chose. Ainsi la
propriété de la chose est-elle la négativité de la réflexion par
quoi l’existence en général est un existant, et, comme identité
simple à soi, chose-en-soi. La négativité de la réflexion, la média
tion sursumée, est pourtant essentiellement elle-même médiation,
et rapport, non pas à un autre en général, comme [il en va de]
la qualité [entendue] comme la déterminité non réfléchie, 60 mais
rapport à soi comme à un autre,60 ou médiation qui immédiate
ment est tout aussi bien identité à soi. La chose en-soi abstraite
est elle-même cet être-en-relation retournant dans soi à partir
d’autre-chose ; elle est par là déterminée en soi-même ; mais sa
déterminité est disposition, qui comme telle est elle-même déter
mination, et, comme être-en-relation à autre-chose, ne passe pas 110
dans l’être-autre et est soustraite au changement™.
Une chose a des propriétés ; elles sont en premier lieu ses rap
ports déterminés à autre-chose ; la propriété est seulement pré
sente02 comme un mode de l’être-en-relation l’une à l’autre63;
60. Comme Lasson, et pour plus de clarté dans la lecture, nous mettons
ici deux virgules à la place des points-virgules que porte l’original.
61. Il y a dans ce paragraphe une référence constante à la dialectique de
la Qualité, telle qu’elle se trouve exposée dans la première section de
« L’Etre », — référence marquée par le passage décisif de la négativité
immédiate du quelque-chose à la négativité réfléchie de la chose. Rappelons
qu’alors (ce passage est plus nettement structuré dans la première édition :
comparer notre traduction, pp. 100-102, à la seconde édition, Lasson I 110)
la « déterminité » du quelque-chose (ce qui fait qu’il est ce qu’il est :
Bestimmtheit) rassemble (et oppose encore) sa « détermination » (ce qui fait
qu’il est ce qu’il est dans son rapport à soi : Bestimmung) et sa « disposition »
(ce qui fait qu’il est ce qu’il est dans son rapport à autre-chose : Beschaffen-
heit). Ici, ces deux moments sont posés réflexivement comme effectivement
identiques, — et la « déterminité », de la sorte, est complète : k chose,
dans sa <c détermination » même, se trouve être, à l’égard de l’extériorité,
dans telle ou telle « disposition » qui lui est propre : sa « propriété ».
62. vorhanden, présente au sens de donnée.
63. als eine \Veue des Verhaltens zu einander, au plan le plus indéterminé
qui soit : c’est en effet par la propriété que la chose s’exprime pour ce
qu’elle est tout d’abord dans sa relation à « autre chose ».
159
7
If?
64. Second aspect : s’il est vrai que la propriété est ce qui fait qu'une
chose est proprement ce qu’elle est, elle ne s'épuise pas dans la « disposition »
(c'est-à-dire dans le rapport à l’autre), mais elle est aussi ce qui assure la
permanence de la chose dans son identité propre.
65. sich aussern. — Sur la manière dont nous rendons ce terme et sur sa
signification précise, cf. notre traduction de « L’Etre », p. 209, note 99-
66. in seiner Beziehung, sans mouvement.
67. Le rapport-de-causalité n’interviendra que plus tard dans la suite de
l’œuvre (cf. ci-déssous, pp. 275 sq.). Ici, le rapport n’est encore envisagé
que sous la raison (plus statique) de l’opposition et de la relation entre l’unité
(de la chose) et la pluralité (de ses propriétés).
68. vorhanden, présente au sens de donnée. — Ces phrases sont directe
ment dirigées contre une certaine conception de la chose-en-soi. Pour Hegel,
celle-ci n’est pas au-delà du lieu où se déroule l’existence ; mais l’existence
est, très précisément, cette chose-en-soi en tant qu’elle apparaît ; et, inverse
ment, la chose-en-soi n’est rien que son propre phénomène, lequel n’est pas
sa traduction inadéquate dans le domaine du relatif et comme une sorte de
voile d une intériorité qui serait inaccessible : non, car la chose-en-soi
s exprime toute dans son apparaître (qui est sa condition d’effectivité) comme
1 essence dans 1 existence ; elle est, très exactement, dans le phénomène et
comme phenomene, présente sous la raison de ce qui le fonde.
160
LE PHÉNOMÈNE
161
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
Remarque75
162
LE PHÉNOMÈNE
c.
Vaction-réciproque des choses
163
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
164
LE PHÉNOMÈNE
165
I
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
r155] B.
LE SUBSISTER DE LA CHOSE A PARTIR DE MATIÈRES
166
3
:
LE PHÉNOMÈNE
167
.. .
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
97. sie.
98. Contrairement à ce qu’il en va chez Lasson, ces deux mots ne sont
pas en italique dans le texte original.
99. Autrement dit : la chose n’accomplit son périple de chose et ne
s’exprime comme telle que lorsque, par sa propriété (qui est à la fois sa
propriété et la propriété d’autres choses : le rouge est toujours rouge qu’il
soit de cerise ou de feu), elle est renvoyée en elle-même comme étant raison
de la détermination particulière qui la fait cette chose parmi les choses.
On pourrait dire que les propriétés, devenues matières, tendent vers une
certaine neutralité ; il faut chercher ailleurs qu’en elles la raison de leur
agencement particulier, — ailleurs : dans la chose.
100. Avec le paragraphe précédent, nous pouvions penser avoir atteint
au principe de détermination de la chose. Mais, en fait, ce mouvement,
pour ne pas en revenir à la simple abstraction de la chose-en-soi, ne peut
oublier qu’il n’a son effectivité que dans la propriété. Soüs peine de ne se
poser que comme une déterminité inessentielle, la chose doit donc se
. déterminer elle-même, sans doute, mais dans ses propriétés (dans ses matières).
C’est ^en elles et en elles seules que nous pouvons chercher une solution
concrète à l’aporie présente. D’où le retour, dans le paragraphe prochain, à
la propriété envisagée cette fois, non comme simple extériorité, mais comme
totalité étant aussi en soi.
168
LE PHÉNOMÈNE
169
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
C.
LA DISSOLUTION DE LA CHOSE
170
inV
LE PHÉNOMÈNE
109. Lasson ajoute ici, à juste titre, un willen qui ne se trouve pas dans
l’original.
110. Ainsi, dans la dissolution de la chose se trouve engagée la disparition,
non seulement du « aussi » négatif, du contour inessentiel (ce qui laisserait
les matières à une existence autonome et « libre »), mais de la totalité de cette
chose, jusqu’en la détermination positive qu’elle n’acquiert précisément^ que
dans ses matières. Autrement dit : les matières elles aussi (en tant qu elles
assurent l’existence de la chose, sa « ponctualité ») disparaissent, puisqu’elles
perdent le fondement négatif quelles avaient dans la chose, et donc aussi leur
existence comme termes déterminés de telle ou telle manière. N’existant plus
comme telles dans cette chose, elles ne subsistent, indifférentes, qu’en raison
de leur réflexion négative excluante dans soi et donc les unes par rapport
aux autres.
111. Die eine Materie.
112. der einen Materie.
171
4
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
172
LE PHÉNOMÈNE
Remarque 118
118. Titre de cette Remarque dans la table des matières : La porosité des
matières.
119. in ihre négative Einheit, avec mouvement.
120. Puisque, comme « propriétés », elles sont alors ce qui est « en pro-
pre » à la chose, ce qui la spécifie dans son universalité déterminable.
120 bis. in seine eigene Einheit mit sich, avec mouvement.
121. Le ceci des propriétés (ou qui n’est ceci que par ses propriétés) et le
aussi des matières. La détermination négative excluante et la disposition
positive de la relation. Les deux aspects, comme il sera dit dans un instant,
étant en fait identiques ; mais la représentation présente les tient pour for
mellement différents, et, se permettant de jouer de cette « différence », ‘.'•55
passe sans cesse de l'un à l’autre.
122. Dieses, avec une majuscule.
173
:r
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
174
!
LE PHÉNOMÈNE !
127. Comme toujours, le terme inférieur présente en soi tous les éléments,
qu’il suffit de relier selon leur vérité pour qu’ils se disposent et s’exposent en
leur signification vraie. Relire le contenu du représenter sous la raison de
sa contradiction immédiate, c’est laisser venir au jour la contradiction véritable
qu'il voile.
128. Ainsi déjà, dans la Phénoménologie de l’Esprit, la perception (ou la
saisie vraie : Wahrnehm ung) de la chose est-elle un passage au-delà de la
perception immédiate, et la mise au jour du véritable principe d’organisation
intérieur tant de la chose que du sujet.
129. Comme Lasson, nous supprimons ici un trait rédactionnel dont la
présence rend difficile l’intelligence de l’unité de cette phrase.
130.. Ce qui entraîne une négation logique du caractère immédiatement
sensible du compénétrer, et donc le passage au-delà d'une simple « percep
tion s».
131. in der atmosphàrischen Luft, sans mouvement.
132. über.
175
__
■
I
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
176
«fri
i
J .
LE PHÉNOMÈNE
177
.
LE PHÉNOMÈNE
178
sr;
LE PHÉNOMÈNE
;
Quelque-chose est seulement phénomène, — dans le sens où ;
l’existence comme telle est seulement un posé, non [un] étant- IIi
en-et-pour-soi Ceci constitue son essentialité : avoir en elle-
même la négativité de la réflexion, la nature de l’essence. Ce
n’est pas là une réflexion étrangère, extérieure, à laquelle l’essence
123 a
appartiendrait, et qui par comparaison de cette même [essence] S8
avec l'existence déclarerait cette [existence] phénomène. Mais,
ainsi qu’il s’est dégagé, cette essentialité de l’existence, [qui
consiste à] être phénomène, est la vérité propre de l’existence.
La réflexion par laquelle elle est cela lui appartient en propre.
Mais lorsque l’on dit que quelque-chose est seulement phéno [167] a
ç.
mène au sens où par comparaison l’existence immédiate serait i
179
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
180
LE PHÉNOMÈNE
A. [169}
LA LOI DU PHÉNOMÈNE
182
LE PHÉNOMÈNE
enraciné dans ce qui est (dans ce qui fait être) en vérité, voilà qui fera de
lui l’expression d’une « loi », c’est-à-dire d’une réalité ferme et dotée d une
certaine solidité, d’une certaine permanence assurée. i
26. das Einfache des Vergdnglichen Ce qui demeure non-divise (identique) _
dans ce qui change. :
27. Le non-subsister de cet autre.
28. ihres beiderseitigen Bestehens : de son subsister à deux cotés.
29. Entendons : dont les moments (ou les côtés) sont divers l’un en regard
de l'autre.
3°. er. *
31. La « loi » du phénomène, c’est donc ici l’identité formelle des deux
.ontenus, l’essentiel et 1’(apparemment) inessentiel, qui constituent le phéno
mène comme phénomène, — x unité, intérieure à la chose, de la chose et de
l’autre de la chose, ou encore le subsister de chacun de ces termes dans l’autre
par le non-subsister de cet autre sien. Autrement dit : l’identique est ici la
non-identité à soi du non-identique, — ou le simple est la diversité du divers
par rapport à soi.
32. des Erscheinenden : de ce-qui-apparaît.
.
183
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
184
LE PHÉNOMÈNE
185
J
•'U
DEUXIEME LIVRE : SECTION II
40. gegenwàrtig : au sens très plein, non plus simplement de donnée, mais
de produite et d’effectuée dans le mouvement qui amène tout l’intérieur jus
qu’au phénomène, c’est-à-dire jusqu’à l’existence essentielle.
41. La « continuité » entre l’immédiateté immédiate de l’existence et l’im-
médiateté réfléchie dans la loi, qui est ici caractéristique du phénomène,
s’opère, il va de soi, au sein d’une distanciation entre les deux extrêmes de
cette continuité. Autrement dit, la loi est bien présente dans le phénomène
et seulement en lui, mais, étant du côté de la permanence phénoménale, elle
est l’autre du phénomène en tant que phénomène changeant. — Hegel, dans
la figure « Force et Entendement », dans sa Phénoménologie de l’Esprit, avait
traité de cet aspect capital selon lequel la loi, vérité du phénomène, est, au
sein de ce phénomène, 1’ « image constante » de son instabilité : Ph.G.
114/40 (I 123/32).
42. Il s’agit du fondement simple. — Ici, comme on le voit, sont soulignés
la parfaite coïncidence et le recouvrement de ces moments du phénomène que
sont la loi et le phénomène lui-même (comme simplement existant). Mais
dans cette unité est présente en germe leur opposition, qui s’exprimera tout
à l’heure sous la figure d’une extériorité entre deux « mondes ». De cette
opposition, l’analyse contenue sous le 3. va maintenant présenter une première
approche.
43. Tout ainsi que le phénomène s’était déterminé comme l’existence
essentielle, la loi, qui est ce par quoi, fondamentalement, le phénomène est
phénomène, prend maintenant sur elle la vérité du mouvement d’ « appari
_ tion » ici analysé : elle est le phénomène en son essentialité.
=
186
LE PHÉNOMÈNE
187
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
•a *!
188
!
I;
• ■
LE PHÉNOMÈNE
■ •
B.
LE MONDE PHÉNOMÉNAL ET LE [MONDE] ÉTANT-EN-SOI
,
;
1. Le monde existant s’élève calmement51 jusqu’à un. royaume .
53
;!
de lois ; le contenu vain de son être-là varié52 a son subsister
dans quelque chose d’autre ; son subsister53 est par conséquent 130
sa dissolution. Mais dans cet autre le phénoménal coïncide aussi
avec soi-même ; ainsi le phénomène, dans sa mutabilité, est-il
aussi un demeurer, et son être-posé est loi. La loi est cette
identité simple à soi du phénomène ; par conséquent la base, non
le fondement de ce même [phénomène] ; car elle n’est pas l’unité
négative du phénomène ; mais, [entendue] comme son identité
simple, [elle est] l’unité immédiate comme [unité] abstraite,
à côté de laquelle par conséquent l’autre contenu de ce même
[phénomène] a aussi sa place. Le contenu est ce [contenu-]ci,
est en cohérence dans soi, ou a sa réflexion négative à l’inté [177j
rieur de lui-même. Il est réfléchi dans un autre54; cet autre est
lui-même une existence du phénomène ; les choses qui apparais
sent55 ont leurs fondements et conditions en d’autres choses
qui apparaissent.
Mais en fait la loi est aussi l'autre du phénomène comme tel
et sa réflexion négative comme dans son autre50. Le contenu du
phénomène, qui est divers par rapport au contenu de la loi,
est l’existant qui a sa négativité pour son fondement ou est
réfléchi dans son non-être57. Mais cet autre, qui est aussi un
existant, est également un tel réfléchi dans son non-être57 ; il
51. ruhig, terme que nous avons rendu plus haut par « en repos ».
52. ihres mannigfaltigen Daseins : l'être-là varié du monde existant.
53. sein Bestehen : le subsister du contenu vain.
> 54. in ein anderes, avec mouvement.
55. die erscheinenden Ditige : les choses qui sont de l’ordre du phéno;
mène. — Ce premier paragraphe rappelle l’un des aspects du résultat qui fut
obtenu : le fait que la loi, tout en étant dans le phénomène comme l’autre i
s
de l’existence immédiate, le détermine essentiellement au niveau de sa signi
fication comme phénomène. Le prochain paragraphe soulignera un autre
aspect, lui aussi déjà venu au jour, le fait que phénomène et loi, tout en -»■-
étant ainsi essentiellement conjoints, s'organisent respectivement en mondes
autonomes et formellement opposés. Nous entrons maintenant dans le con
tenu plus déterminé de ce B.
56. in ihr Anderes, avec> mouvement. — La loi est la réflexion négative du
phénomène comme dans l’autre du phénomène.
57. in sein Nichtsein, avec mouvement.
189 ■r'XM
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
190
i
LE PHÉNOMÈNE
191
8
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
dont le contenu est Je même que celui du monde des phénomènes, non plus
pourtant sous la forme de la multiplicité pure et non-réfléchie, mais sous celle
d’une diversité non soumise au changement et à la contingence.
70. Ainsi était-il déjà désigné dans le passage parallèle, déjà évoqué, de la
Phénoménologie de l’Esprit.
71. Comme Lasson, nous ajoutons ici, pour la clarté de la lecture, un fur,
« pour ».
72. Nous sommes accoutumés, par tout le développement contenu dans la
première section de ce Livre, à cette détermination du caractère complexe
de l’essence par rapport à l’être. Etant la vérité de l’être, l’essence est plus
être que l’être lui-même ; mais, se déployant d’abord comme la tliématisation
du moment abstrait de la médiation, elle est comme retirée de l’être en son
immédiateté. Et même lorsque, dans l’existence, elle aborde à nouveau aux
rivages de cette immédiateté, elle n’est pas encore immédiate, — ou plutôt :
il, lui faut encore prouver qu’elle l’est. Tel est, mutatis mutandis, le statut de
l’immédiateté à l’intérieur du monde supra-sensible : elle se pose comme
l’existence véritable ; mais il lui faudrait encore prouver qu’elle enserre bien
en elle l’immédiateté de l’étant.
73. etst, temporel.
74. in ihnen.
192
LE PHÉNOMÈNE
193
DEUXIEME LIVRE : SECTION II
194
LE PHÉNOMÈNE
C [183]
DISSOLUTION DU PHÉNOMÈNE
tielle oubliée, commande entre eux d’abord le type de transition qui existait
entre les moments de l’être : l’acte-de-passer. i;
87. in die Totalitàt, avec mouvement. ;
88. in ihr Anderssein, avec mouvement.
89- Le monde renversé (die verkehrte Welt) ne sera évoqué pour lui-même !
que de façon très rapide dans le paragraphe prochain, — avec, nous le ver
rons, un renvoi explicite (le seul de toute la Logique) à une figure déterminée
de la Phénoménologie de l’Esprit, celle qui a trait à T « Entendement ».
Deux remarques à ce propos : tout d’abord, cela confirme l’hypothèse évoquée
dans notre Présentation, selon laquelle, dans la recherche impossible des
parallèles entre les figures phénoménologiques et les moments du concept
pur, il faudrait prendre en compte, au niveau des grands ensembles, qui est
sans doute le seul signifiant, la correspondance étroite entre la « Conscience »
d’une part et les deux Livres de la « Logique objective » d’autre part. Et
ensuite, la raison pour laquelle Hegel n'a pas développé ici cet aspect des
choses, c’est que, à strictement parler, cette dialectique du « monde ren
versé » (les exemples ébauchés suffisent à le montrer) relève d’une pétrifica
tion proprement représentative qui nous ferait échapper à l’élément pur de
la logique et de ses rapports. Atteindre a cet extrême, c’est, de soi, toucher
à la « dissolution » du phénomène.
195
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
! soi, inversement ce qui dans celui-là [est] négatif est positif dans
celui-ci. Le pôle nord dans le monde phénoménal est en et
pour soi le pôle sud, et inversement ; l’électricité positive est
en soi [électricité] négative, etc. Ce qui dans l’être-là phénoménal
est mal, malheur, etc., est en et pour soi bon et un bonheur *.
En fait, précisément dans cette opposition des deux mondes
a disparu leur différence, et ce qui devait être monde étant en
135 et pour soi est lui-même monde phénoménal, et celui-ci, à
l’inverse, en lui-même monde essentiel 91. — Le monde phé
noménal est d’abord déterminé comme la réflexion dans Terre-
autre02, de telle sorte que ses déterminations et existences ont
dans un autre leur fondement et subsister ; mais, en tant que cet
autre est également un tel réfléchi dans un autre03, elles ne se
rapportent en cela qu’à un autre se sursumant, du même coup
à soi-même ; le monde phénoménal, par là, est en lui-même
£184] loi égale à soi-même. — Inversement le monde étant en et pour
soi est d’abord le contenu identique à soi, soustrait à Têtre-autre
et à la variation ; mais celui-ci04, comme réflexion complète du
monde phénoménal dans soi-même, ou parce que sa diversité
est différence réfléchie dans soi et absolue, contient le moment
négatif et le rapport à soi comme à Têtre-autre ; par là il devient
contenu op-posé à soi-même, se renversant, dépourvu-d’essence.
En outre ce contenu du monde étant en et pour soi a par là
reçu aussi la forme d’existence immédiate. Car ce monde95 est
d’abord fondement du [monde] phénoménal ; mais, en tant qu’il
a en lui-même l’op-position, il est tout aussi bien fondement
sursumé et existence immédiate.
Le [monde] phénoménal et le monde essentiel sont par là
chacun en lui-même la totalité de la réflexion identique à soi et
196
i
LE PHÉNOMÈNE
de la réflexion-dans-autre-chose, ou de letre-en-et-pour-soi et
de l’apparaître. Ils sont tous deux les touts autonomes90 de l’exis
tence ; l’un devait être seulement l’existence réfléchie, l’autre l’exis
1
tence immédiate ; mais chacun se continue dans son autre
.
[monde] °7, et est par conséquent en lui-même l’identité de ces :
deux moments. Ce qui donc est présent08, c’est cette totalité qui
se repousse de soi-même dans deux totalités, l’une la totalité :
réfléchie, et l’autre la [totalité] immédiate. Tous deux sont ;
en premier lieu des autonomes, mais ils ne le sont que comme :
;
totalités, et ils le sont dans la mesure où chacun a essentielle
ment en lui le moment de l’autre [monde]. L’autonomie dif
férenciée de chacun, de celui qui est déterminé comme immédiat
et de celui qui est déterminé comme réfléchi, est par conséquent
désormais posée de manière à n’être que comme rapport essentiel •
à l’autre, et à avoir son autonomie dans cette unité des deux™.
L’on était parti de la loi du phénomène ; celle-ci est l’identité
d’un contenu divers avec un autre contenu, de telle sorte que [185] 1:
l’être-posé de l’un est l’être-posé de l’autre. Dans la loi est
encore présente100 cette différence que l’identité de ses côtés
n’est d’abord qu’une [identité] intérieure, et [que] ces côtés
ne l’ont pas encore en eux-mêmes ; ainsi, d’une part, cette
identité n’est pas réalisée ; le contenu de la loi n'est pas comme
[contenu] identique, mais un contenu indifférent, divers ; —
d’autre part il101 est par là déterminé seulement en soi de telle
sorte que l’être-posé de l’un est l’être-posé de l’autre ; cela n’est
pas encore présent102 en lui. Mais désormais la loi est réalisée ;
son identité intérieure est en même temps [identité] étant-là, et
inversement le contenu de la loi est élevé à l’idéalité ; car il est
en lui-même [contenu] sursumé, réfléchi dans soi, en tant
197
______
1"
103. Le paragraphe que l’on vient de lire est un résumé de tout le déve-
lopement contenu dans ce second chapitre, — avec le rappel de ses termes
extrêmes : la « loi du phénomène », telle quelle est d’abord en soi dans sa
première et simple affirmation, et cette même loi déterminée maintenant
comme « loi réalisée », dans l’affirmation de la « relation essentielle » ras
semblant les termes qui se distinguent en elle. A noter que cette « réalisa
tion » de la loi peut être dite aussi bien son élévation à 1’ « idéalité », —
ce dernier terme n étant pas chez Hegel synonyme d’abstraction, mais signi
fiant au contraire le passage, par sursomption, à la plénitude effective du
contenu en jeu.
104. in ihr Anderssein, avec mouvement.
105. Ce passage du « monde » à 1’ « univers » signifie, jusque dans l’éty
mologie du terme, que la totalité se trouve bien prise en compte comme
totalité (c’est-à-dire comme diversité niée et organiquement rassemblée) à
l’intérieur d’un « rapport » qui est désormais l’expression de l’essence, et de
l’essence réalisée (ou, à tout le moins, ayant approfondi et précisé sa réali
sation). D’où le sens des étapes qui la mènent peu à peu, par la médiation
du phénomène, de l’existence à l’effectivité. C’est bien le phénomène comme
tel, en effet, qui, après une distanciation provisoire de soi à soi, se retrouve
identique à lui-même dans son intériorité posée et posante.
198
CHAPITRE TROISIÈME [186]
LA RELATION ESSENTIELLE
199
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
esc réalisée dans elle de telle sorte qu’elle a pour subsister sien
des [termes] existant-de-façon-autonome ; et ceux-ci sont revenus
de leur indifférence dans leur unité essentielle, de sorte qu’ils
n’ont que celle-ci pour leur subsister. Les déterminations-de-
réflexion du positif et [du] négatif sont également des [déter
£187) minations] réfléchies dans soi seulement comme réfléchies dans
leur op-posé7 ; mais elles n’ont pas d’autre détermination que
cette unité négative [qui est] leur ; la relation essentielle, par
contre, a pour côtés siens des termes tels qu’ils sont posés
comme totalités autonomes. C’est la même op-position que celle
du positif et [du] négatif ; mais en même temps comme un
monde renversé8. Le côté de la relation essentielle est une
totalité, mais qui comme essentielle a un op-posé, un au-delà
de soi ; cet au-delà9 n’est que phénomène ; son existence est
plutôt non pas la sienne, mais celle de son autre. Il est par
conséquent quelque chose de brisé dans soi-même ; mais cet
être-sursumé sien consiste dans le fait qu’il est l’unité de soi-
même et de son autre, donc [un] tout, et justement pour cette
raison il a [une] existence autonome et est réflexion essentielle
dans soi.
Ceci est le concept de la relation10. Mais tout d’abord l’identité
montrer leur identité véritable) Hegel a-t-il d'abord, d’un point de vue
méthodologique, accentué leur différence et leur opposition de fait, sinon
de principe ; leur unité révélée n’en aura que plus de poids.
Dans ce processus, l’importance du présent chapitre est décisive : contraire
ment aux deux précédents, il ne prend plus appui sur l’immédiateté exté
rieure, mais sur la <t relation essentielle ■» qui rassemble et fonde l’extérieur
dans l’intérieur. C’est pourquoi ce développement, qui assure la transition
de l’existence à l’effectivité, s’achèvera sur la thématisation déjà proprement
« conceptuelle » de cette identité posée entre intérieur et extérieur. Il y aura
bien unité (et unité déterminée) de l’essence et de l’existence.
7. in ihr Entgegengesetztes, avec mouvement.
8. La « relation essentielle » est en effet une réalisation du mouvement
de la réflexion, pris, au terme de son exposé, dans l’unité et l’op-position
proprement « contradictoires » du positif et du négatif : nouvelle pr euve
de ce que la « réflexion » (et ses premières expressions déterminées à l’inté
rieur d’elle-même) constitue bien la cellule originaire où se donne à connaître,
du point de vue de son affirmation logique, la structure de tout ce qui est.
Mais Hegel affirme également ici que cette réalisation de la contradiction
a abouti, dans le chapitre précédent, à une impasse : celle du « monde
renversé » ; il faut donc, nous le savons, reprendre à un plan plus fonda
mental la question de l’unité des termes en présence.
9. es.
10. Que l’on parle ici de concept de la relation est significatif à un double
niveau. Tout d’abord nous atteignons ici, et pour la première fois, à cette
unité différenciée dans soi qu’est le concept (cf. ci-dessus, note 6, in fine) ;
mais, par ailleurs, ce « concept » n'est encore ici que concept, c’est-à-dire
totalité ultime mais non encore développée et déterminée pour elle-même
(sur cette signification d’abord restrictive du seulement concept, cf., entre
autres textes, la « Division » de la c Doctrine du Concept », Lasson II 235)*
200
LE PHÉNOMÈNE
201
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
[189] A.
LA RELATION DU TOUT ET DES PARTIES
202
I
'
LE PHÉNOMÈNE :
;
comme [quelque chose d’]existant, et en elle21 l’autre, l’immé ;
diate, est comme moment; — ici le tout constitue l’unité des !'
deux côtés, la base, et l’existence immédiate est comme être- :
posé. — Inversement, de l’autre côté, savoir du côté des parties, U
l’existence immédiate, variée dans soi, est la base autonome ;
l’unité réfléchie, en revanche, le tout, est seulement rapport
extérieur
203
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
204
LE PHÉNOMÈNE
son autonomie, non pas dans lui-même, mais dans son autre
[côté], n’est présente20 qu’Une identité des deux dans laquelle
les deux ne sont que moments ; mais, en tant que chacun en 141
lui-même est autonome, ils sont deux existences autonomes qui
sont différentes l’une en regard de l’autre30.
Selon la première perspective, l’identité essentielle de ces
côtés, le tout est égal aux parties et les parties au tout. Il n’y
a rien dans le tout qui ne soit dans les parties, et rien dans les
parties qui ne soit dans le tout. Le tout n’est pas unité abstraite,
mais l’unité [entendue] comme [unité] d’une pluralité diverse ;
mais cette unité, [entendue] comme ce dans quoi le varié se
rapporte l’un à l’autre31, est la déterminité de ce même [varié]
par quoi il est partie. La relation a donc une identité inséparable,
et seulement Une autonomie. :
Mais en outre le tout est égal aux parties ; seulement pas
à celles-ci comme parties ; le tout est l’unité réfléchie, mais les
parties constituent le moment déterminé ou Yêtre-autre de l'imité,
et sont le varié divers. Le tout ne leur est pas égal en tant
qu’elles sont entendues32 comme ce divers autonome, mais en
tant qu’elles sont prises32 ensemble. Mais cet ensemble qui
est leur n’est rien d’autre que leur unité, le tout comme tel. Le
tout est donc, dans les parties, égal seulement à soi-même, et
l’égalité de ce même [tout] et des parties n’exprime que la tauto
logie que le tout comme tout n’est pas [égal] aux parties, mais
est égal au tout33.
Inversement, les parties sont égales au tout ; mais, parce quelles
sont en elles-mêmes le moment de l’être-autre, elles ne lui sont [19;
pas égales en tant qu’il est32 l’unité, mais de telle sorte aplune
29. vorhanden, présente au sens de donnée.
30. L’inconditionné est bien le tout ; mais il n’est réalisé que. dans la
mesure où ses deux moments constitutifs sont eux aussi des totalités^ auto
nomes (et donc, de ce point de vue, des inconditionnés). Le second côté de
cette affirmation est le garant précisément de la réalité du premier..
Les trois prochains paragraphes vont prendre en compte le premier aspect,
celui de l’identité des deux côtés de la relation, respectivement selon cette
unité elle-même, puis selon le point de vue de chacun des deux éléments en
jeu (d’abord le tout, puis les parties).
31. Brachylogie coutumière à Hegel, qui passe ici du singulier a la
diversité intérieure qui le pose comme tel.
32. als.
33. Ici, du point de vue du tout, et, dans le prochain paragraphe, du point
de vue des parties, se trouve exprimé que, à prendre seul le premier des
aspects distingués ci-dessus (l'identité des deux moments de la relation ; cf.
ci-dessus, note 29), on aboutit à une tautologie; ainsi sera montré ce qu’alors
nous disions : l’automonie relative du tout et des parties est ce qui seul peut
garantir l’autonomie absolue (l’autonomie de totalité) du tout que constituent
le tout et les parties.
205
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
206
LE PHÉNOMÈNE
réfléchie, mais, en tant que celle-ci s’est tout aussi bien posée '
comme [unité] sursumée, elle se rapporte négativement à soi- :■
Remarque40 14;
207
! ■
208
LE PHÉNOMÈNE
B. [19:
LA RELATION DE LA FORCE ET DE SON EXTERIORATION S°
49. L’original porte bien diese Vermittlung. C’est sans aucune raison que
Lasson a transformé cette expression en die Vermittlung. —- Il y a « niédia-
tion s> dès là que le passage de l'un des moments dans 1 autre ne signifie
point l’extinction du premier, mais est au contraire le fondement et le con
tenu de son subsister propre ; on peut dire aussi que leur rapport ne consiste
plus alors dans un remplacement mutuel ou une alternance au sein d un
processus linéaire, mais qu’il constitue une structure essentielle, donc pro
prement logique, sans aucune épaisseur spatiale ou temporelle.
50. Cette nouvelle expression du mouvement de médiation reprend et
exprime au plus près, selon leur incidence et leur tonalité logiques, bon
nombre des développements contenus dans la troisième figure de la Phéno
ménologie de l’Esprit, intitulée précisément « Force et Entendement ». —
Rappelons que nous rendons par le néologisme extérioration » le terme
allemand Aeusserung ; sur sa signification précise, voir notre traduction de
« L’Etre », p. 209, note 99-
51. in tvelche, avec mouvement.
52. in einer Einheit, sans mouvement.
209
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
a.
Uêtre-conditionné de la force
Considérée dans ses déterminations plus précises, la force a
premièrement le moment de l’immédiateté qui-est en elle ; elle-
53. La « force », concept dynamique, exprime donc le tout sous la raison
de l’identité en devenir de ses deux moments, savoir le tout lui-même et ses
parties. Quant à 1’ « extériorité », elle est la traduction de cette force dans
l’immédiateté.
53 w\ Transition significative au niveau du vocabulaire : le passer »
laisse place à un « transposer ». Car l'accomplissement de chacun de ces termes
l’un dans l’autre et l’un par l’autre n’est en aucune manière une perte de soi
(et pas plus un changement altérant) : c’est le mouvement par lequel lui-même
se pose comme autre. Selon le titre du développement ici annoncé, la force
est ainsi « sollicitée » à être ce qu’elle est (cf. ci-dessous, b.), — et sollicitée
par cette extériorité qu’elle est elle-même, puisqu’elle la présuppose comme
sa propre condition (a.).
54. Nous savons en effet que nous sommes en quête d’une véritable
« médiation » entre l’intérieur et l’extérieur : cf. ci-dessus, note 49.
210
!
LE PHÉNOMÈNE
211
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
tence. Elle n’est donc pas non plus simplement une matière déter
minée ; [une] telle autonomie est depuis longtemps passée dans
l’être-posé et dans le phénomène.
Deuxièmement la force est l’unité du [subsister] réfléchi et
du subsister immédiat, ou de l’unité-formelle et de l’autonomie
extérieure. Elle est les deux dans Un ; elle est la tangence de
termes dont l’un est dans la mesure où l’autre n’est pas ; la
[réflexion] positive identique à soi et la réflexion niée. La force
est ainsi la contradiction se repoussant de soi-même ; elle est
[200] active ; ou elle est l’unité négative se rapportant à soi, dans
laquelle l’immédiateté réfléchie ou l’être-dans-soi essentiel est
posé [de manière] à être seulement comme [quelque chose de]
sursumé ou moment, [et] ainsi, dans la mesure où elle se diffé
rencie de l’existence immédiate, à passer dans celle-ci. La force
donc, [entendue] comme la détermination de l’unité réfléchie
du tout, est posée [de manière] à en venir, à partir d’elle-même,
à la variété extérieure existante.
Mais, troisièmement, la force est seulement d’abord activité
étant-en-soi et immédiate ; elle est l’unité réfléchie, et tout aussi
essentiellement la négation de cette même {unité} ; en tant
quelle est diverse par rapport à celle-ci, mais seulement comme
l’identité d’elle-même et de sa négation, elle est essentiellement
rapportée à celle-ci comme une immédiateté qui lui est extérieure,
et a celle-ci pour présapposition et condition.
Cette présupposition, maintenant, n’est pas une chose qui se
trouve en face d’elle50 ; cette autonomie indifférente est sursumée
dans la force60 ; [entendue] comme sa condition, elle est un
autonome qui lui est autre. Mais parce quelle n’est pas chose,
mais que l’immédiateté autonome s’est ici déterminée en même
temps comme unité négative se rapportant à soi-même, elle est
elle-même force. — L’activité de la force est conditionnée par
elle-même comme par l’autre [par rapport] à soi, par une force .
La force, de cette manière, est relation dans laquelle chaque
côté est la même-chose que l’autre. Ce sont des forces qui se
59. L’original porte ici : etn ihr gegenüber sich befindliches Ding. Il faut
évidemment, avec Lasson, omettre le sich.
60. in der Kraft, sans mouvement.
61. Active, la force l’est en présupposant, comme sa propre condition,
ce par rapport à quoi elle se détermine précisément comme force. Mais le
terme de cette présupposition est nécessairement lui-même une autonomie
essentielle qui a sursumé son existence dans le mouvement d’une identité
posée entre intérieur et extérieur, — ce qui revient à dire que la force n’est
ce qu’elle est qu’en présupposant une autre force. Ainsi est-elle conditionnée
par cet autre d’elle-même qui la sollicite à être ce qu’elle est.
212
LE PHÉNOMÈNE
b.
La sollicitation de la force
213
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
214
LE PHÉNOMÈNE
215 •Jrfe
I
c.
L’infinité de la force
216
LE PHÉNOMÈNE
C.
RELATION DE L’EXTERIEUR ET DE [l’]INTÉRIEUR
i
!
79. Pour plus de clarté, nous ajoutons ici, comme le fait Lasson, le ist
sous-entendu dans l’original.
80. Le résumé des dialectiques antérieures fait ressortir la transition
capitale sur laquelle nous avons insisté : tout ainsi qu’au début de^ ce
Livre 1’ « apparence » d’opposition entre Etre et Essence s étaiq révélée
être, sous mode réflexif, le « paraître » de l’Essence en elle-meme,^ ici
l’apparence d’opposition entre immédiateté réfléchie et immédiateté qui-est
se montre comme leur mutuelle médiation (cf. ci-dessus, p. 207, note 39).
C’est dans cette acception d’unité syllogistique qu’il faut entendre 1 « iden-
tité » de l’intérieur et de l’extérieur dont il va maintenant être question.
81. Cette « Chose absolue {Sache, et non plus Ding) n’est autre que le
« subsister autonome » unique des deux termes qui se médiatisent récipro-
quement, — la réalité de cette médiation s’exprimant dans le fait
que tous deux se présentent, dans leur unité même, comme des « moments »
effectivement extérieurs l’un à l’autre.
82. ... ein Inneres, dos von threr Aeusserlichkeil verschieden ist : l’in
térieur est différent de l’extériorité de la Chose.
218
LE PHÉNOMÈNE
219
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
220
■Jl jm
LE PHÉNOMÈNE
Remarque92 [209]
221
•f
:
: :
222
LE PHÉNOMÈNE
non développée, — c’est-à-dire comme totalité qui doit être, mais qui n est
pas encore.
98. Le « système » est ici la cohérence intérieure et extérieure qui rapporte
l’un à l’autre les termes en présence selon l’ordre d’une véritable relation
syllogistique. , . .
99. Schuhvesen, Zeitungswesen : le français ne peut rassembler ici sous
un même terme la signification technique très prégnante de 1’ essence »
et celle, tout indéterminée, que nous traduisons ici par « entité » — et
qui désigne simplement l'ensemble des éléments constituant une sphère ou un ■r
domaine.
100. Lasson ajoute ici, entre crochets carrés, ce sind que sous-entend
l’original.
101. Cette « définition » de Dieu comme esprit le situe d’un coup à
un tout autre niveau de vérité et de vie que l’approche qui en fut faite
précédemment, de façon beaucoup plus statique, sous la raison du « concept-
intégratif de toutes les réalités ».
Ici se termine le texte de cette Remarque, et le paragraphe prochain est
! à rattacher au développement qui la précède.
223
9
DEUXIÈME LIVRE : SECTION II
224
r
LE PHENOMENE
I
r
225
tÊÊm
m
se
TROISIÈME SECTION [2131 15(
L’EFFECTIVITÉ1
227
.
formelle de leur diversité est sursumée, et il est posé qu’ils sont Une
totalité absolue.
Cette unité de l’intérieur et de [1’] extérieur est l'effectivité
[214] absolue5. Mais cette effectivité est d’abord Yabsolu comme tel ; —
dans la mesure où elle est posée comme unité dans laquelle0 la
forme s’est sursumée et a fait de soi la différence vide ou exté
rieure d’un extérieur et d’ [un] intérieur. La réflexion se comporte
en regard de cet absolu comme [réflexion] extérieure, qui le consi
dère seulement plutôt que d’être son mouvement propre7. Mais en
tant quelle est cela essentiellement, elle est comme le retour
négatif dans soi de cet absolu8.
157 Deuxièmement, Y effectivité proprement dite. Effectivité, possibi
lité et nécessité constituent les moments formels de l’absolu ou la
réflexion de ce même [absolu].
Troisièmement, l’unité de l’absolu et de sa réflexion est la
relation absolue, ou plutôt l’absolu comme relation à soi-même ;
substance.
228
! '
CHAPITRE PREMIER
[215
L'ABSOLU
229
• -
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
[216] A.
l’exposition de l’absolu
230
l’effectivité
8. C'est par erreur que le texte de Lasson porte ici une virgule. L original
a un point.
9. in dem, sans mouvement.
10. muss, doit nécessairement.
11. in ihm, sans mouvement.
12. Il s’agit de l’identité absolue de l’absolu.
13. in dieser, sans mouvement. . . , . »
14. « son intérieur » : le mouvement de la réflexion est 1 intérieur
l’identité absolue de l’absolu. — Nous savons déjà (cf. ci-dessus, p. »
note 7) que le mouvement de réflexion est ici à la fois, mais sous
d’une alternance non encore médiatisée, intérieur et extérieur, n ’
l’absolu s’expose bien ici comme totalité, mais comme totalité no ..fl
« manifestée » (selon le sens très signifiant que va prendre, des e p
chapitre, le terme de « manifestation ï>).
15. im Absoluten, sans mouvement. .
16. Cf. ci-dessus, p. 229, la seconde phrase de ce chapitre.
231
Il
232
n
l’effectivité
B.
l’attribut absolu
233
Il
une liaison que ne signifie rien d’autre que l’absolu dans une
détermination-formelle. La forme est en effet tout d’abord, avant
son exposition achevée, seulement d’abord intérieure, ou, ce qui est
la même-chose, seulement extérieure, en général tout d’abord
forme déterminée ou négation en général. Mais, parce qu’elle est
en même temps comme forme de l’absolu, l’attribut est le contenu
total de l’absolu ; il est la totalité qui apparut plus haut comme un
monde, ou comme un des côtés de la relation essentielle, dont
chacun est lui-même le tout. Mais les deux mondes, le phéno
ménal et celui qui est en et pour soi, devaient chacun dans son
essence être op-posés l’un à l’autre. L’un des côtés de la relation
essentielle était certes égal à l’autre ; le tout aussi bien que les
parties ; l’extérioration de la force le même contenu que celle-ci
[221] elle-même, et l’extérieur en général la même-chose que l’intérieur.
Mais en même temps ces côtés devaient avoir chacun encore un
subsister immédiat propre, l’un comme 1’ [immédiateté] qui-est,
l’autre comme l’immédiateté réfléchie. Dans l’absolu en revanche
ces immédiatetés différentes sont abaissées à l’apparence, et la
totalité qu’est l’attribut est posée C07nme son subsister vrai et
unique ; mais la détermination dans laquelle il est, comme ïines-
mtiel20.
L'absolu est attribut pour cette raison que, comme identité
nple absolue, il est dans la détermination de l’identité ; à la
iétermination en général peuvent maintenant être rattachées
d’autres déterminations, par exemple aussi qu’il y ait plusieurs
attributs. Mais, parce que l’identité absolue a seulement cette
signification, pas seulement que toutes les déterminations sont
sursumées, mais quelle est aussi la réflexion qui s’est sursumée elle-
même, en elle toutes les déterminations sont posées comme
[déterminations] sursumées. Ou la totalité est posée comme la
[totalité] absolue, ou l’attribut a l’absolu pour son contenu et
subsister ; sa détermination-formelle, par quoi il est attribut, est
par conséquent aussi posée immédiatement comme simple appa-
234
l’effectivité
C.
LE MODE DE L’ABSOLU
235
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
236
L’EFFECTIVITé
237
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
Remarque45
238
l’effectivité
239
_
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
240
l’effectivité
241
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
une chaîne linéaire qui ne boucle pas sur elle-même, et cela précisément parce
que le terme premier n’est que totalité abstraite, et non pas négation redoublée.
Au fond, Hegel est séduit par le fait que Spinoza a le courage métaphysique
de tout faire procéder de la saisie de l'Un ; mais il déplore que cet Un ne
soit totalité que par réduction d’une particularité sur laquelle, quoi qu’on en
dise, il n’a pas originairement empire, au moins au niveau de sa raison d’être
ultime.
66. ohne innere Folge, sans consécution intérieure logiquement nécessaire.
67. in die Identitàt, avec mouvement.
68. zuerst, d’abord. — C’est en effet d’entrée de jeu et comme structurelle
ment que, pour Hegel, la sortie de soi doit être retour dans soi. Faute de ce
mouvement d’<*«/o-détermination, le devenir n’est qu’une inéluctable dégra
dation de l’être, — la distance étant ici éprouvée comme éloignement, et
non pas comme cette altérité qui doit être forme de la présence du même
à lui-même.
69. vorhanden, présente au sens de donnée. —^ Au terme de la Phéno
ménologie de l’Esprit, dans la réassomption qu’il opère de la totalité du mou
vement conceptuel sous la raison de ses émergences historiques partielles,
Hegel use de ce même principe : les systèmes philosophiques doivent s’entendre
le plus communément comme des unilatéralités complémentaires qui témoi-
242
l’effectivité
243
!
'
fait que sa signification même lui échappe ; elle postule en elle tout ce qui
lui est nécessaire pour être, mais cet être lui-même, elle ne le détermine pas.
Autrement dit encore, elle ne s’exprime nullement, — au sens où une
expression implique toujours, à quelque degré au moins, une présupposition
de soi. Ce que l’on croyait être une entéléchie n’est donc, à tout prendre,
rien de mieux qu’une hétéronomie.
78. überhaupt.
79. durch anderes.
80. Il est équivalent de dire que la monade est une totalité autonome, mais
limitée, bornée dans son être même (dans son être-en-soi qui ne vient pas à
l’expression de soi comme autre) ou d’affirmer, comme Hegel l’a fait dans
le paragraphe précédent, que sa limitation essentielle la met en dépendance
radicale à l’égard d’une réalité extrinsèque, — ce qu’il va appeler maintenant
la « monade absolue ».
81. Comme Lasson, nous ajoutons ici un werden au texte de l’original.
82. Hegel a toujours opposé l’individualisation de la monade leibnizienne
à l’universalité abstraite de la substance spinoziste. Mais de même que celle-ci,
faute de pouvoir se déterminer effectivement à partir d’elle-même, manquait
l’universalité, la monade, faute de /exprimer dans une relation effective aux
autres monades, manque l’authentique subjectivité. Ici encore, ce n’est pas
en restreignant un principe qu’on le pose selon sa vérité, mais en le poussant
au bout de lui-même, jusqu’à l’autre de ce qu’il est.
83. vorhanden, présent au sens de donné.
244
f
l’effectivité
;l .1
• ••
[232] CHAPITRE SECOND
L'EFFECTIVITÉ
246
l’effectivité
247
î
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
£
L’effectivité, [entendue] elle-même comme unité-formelle
:'
immédiate de l’intérieur et de [1’]extérieur, est par là dans la
; [234] détermination de Yimmédiatété en regard de la détermination de
la réflexion dans soi ; ou elle est une effectivité en regard d’une
possibilité. Le rapport des deux l’une à l’autre est le troisième
{terme}, l'effectif déterminé tout aussi bien comme être réfléchi
dans soi, et celui-ci en même temps comme [être] immédiate
ment existant. Ce troisième [terme] est la nécessité.
Mais tout d’abord, en tant que effectif et possible sont des
différences formelles, leur rapport est également seulement for
mel, et consiste seulement dans le fait7 que l’un comme l’autre
est un être-posé, ou dans la contingence.
Du fait maintenant que dans la contingence l’effectif tout
comme le possible est Yêtre-posé, ils ont reçu en eux la déter
mination ; vient par là8 deuxièmement Yeffectivité réelle ; par
quoi vient au jour pareillement [la] possibilité réelle et la néces
sité relative.
La réflexion dans soi de la nécessité relative donne troisième
ment la nécessité absolue, qui est possibilité et effectivité abso
lues 9.
>] 171 A.
CONTINGENCE,
OU
EFFECTIVITÉ, POSSIBILITÉ ET NÉCESSITÉ FORMELLES
248
l’effectivité
249
!
17. Comme Lasson, nous mettons ici un point à la place des deux points
que porte l’original.
18. Ailes a bien une majuscule dans l’original.
19. Démonstration ab absurdo de ce que la possibilité intérieure ne peut
être comprise ici comme seulement formelle. S’il en allait ainsi, en effet,
cet intérieur, par le jeu d’une régression aux essentialités entendues de
façon très immédiate, se montrerait être le contraire de ce qu’il est. Or il
est bien vrai que le possible est impossible, mais seulement au sens où il est,
dès toujours, effectif, puisqu’il est le fondement de ce qui est.
20. Comme Lasson, nous mettons ici un point à la place de la virgule que
porte l’original.
21. erst, temporel.
22. in seine Bestimmungen, avec mouvement.
23. Affirmation capitale, essentielle à une juste intelligence du mouve-
ment dialectique hegelien. Il faut seulement tenir alors que la différence
effectivement posée ne se durcit pas en opposition extérieure, mais fait
retour à l’identité première dont elle manifeste la richesse. Seule une logique
du contenu (du contenu comme totalité in-formée, il va de soi) peut déve
lopper cette conciliation des extrêmes formels de l’identité et de la non-
identité. L’idéalisme hegelien est tout le contraire d’une doctrine qui affir
merait unilatéralement la prééminence de l’analyse seulement notionnelle
sur la réalité.
250
l’effectivité
24. Entendons, une fois encore : la possibilité qui ne serait que possi
bilité. Mais nous savons que le possible est la réflexion sursumante de
l'effectivité dans son fondement essentiel, lequel, à son tour, est en elle
une essentialité (une possibilité) effective, c’est-à-dire posée. A l'absolument-
absolu de l’intériorité répond l’être-réfléchi-dans-soi réfléchi de l’extériorité.
Grâce à ce double redoublement des extrêmes, le tiers terme, relation sans
nulle épaisseur, sera bien la nécessité identique au libre mouvement de la
manifestation.
25. die vergleichende Beziehung beider.
26. das Mogliche Ntcbt-A. Il faut évidemment lire : das mogUche Sicht-A.
251
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
252
l’effectivité
contraire est tout aussi bien. Cette effectivité est par consé
quent simple être ou existence, mais posé dans sa vérité {qui
consiste] à avoir la valeur d’un être-posé ou de la possibilité.
Inversement, la possibilité est comme la réflexion-dans-soi, ou
Yêtre-en-soi posé comme être-posé ; ce qui est possible est quelque
chose d’effectif dans ce sens de l’effectivité, il a seulement autant
de valeur que l’effectivité contingente ; il est lui-même quelque
chose de contingent.
Le contingent offre par conséquent les deux côtés ; premiè
rement, dans la mesure où il a la possibilité immédiatement en lui, 174
ou, ce qui est la même-chose, dans la mesure où elle est sur-
sumée dans lui30, il n’est pas être-posé ni médiatisé, mais effec
tivité immédiate ; il n’a aucun fondement. — Parce qu’aussi
au possible revient cette effectivité immédiate, il est tout autant
que l’effectif déterminé comme contingent, et pareillement quel
que chose de dépourvu-de-fondement.
Mais le contingent est, deuxièmement, l’effectif [entendu]
comme quelque chose de seulement possible ou comme un être-
posé ; ainsi aussi le possible, comme être-en-soi formel, est-il seule
ment être-posé. Ainsi tous deux ne sont pas en et pour soi-même,
mais ont leur réflexion-dans-soi véritable dans un autre, ou ils
ont un fondement.
Le contingent n’a donc aucun fondement pour la raison qu’il
est contingent ; et tout aussi bien il a un fondement pour la
raison qu’il est contingent31.
Il est le se convertir posé, non-médiatisé, de l’intérieur et de
[1’]extérieur, ou de l’être-réfléchi-dans-soi et de l’être l’un dans
l’autre32 ; posé par le fait que possibilité et effectivité ont chacune [2*
en elle-même cette détermination, par le fait qu’elles sont
253
!
33. Passage capital, déjà amené par nos notes antérieures. Le seulement
possible EST le seulement étant ; mais l’étant, ici, est déjà l’étant posé,
c’est-à-dire l’existence, de même que l’existence est déjà l’étant ressourcé
dans son fondement. Abstraitement opposés, ils nous ramèneraient à un
stade pré-essentiel ; en relation, ils se trouvent bien liés par la nécessité,
même si celle-ci ne se pose pas encore ici de façon explicite au niveau du
contenu déterminé et différencié. L’un des termes, en tant qu’il est, n’est que
par l’autre ; mais ce cercle n’est pas encore totalité foîidée en elle-même :
plus que présupposition médiatisée des extrêmes, il est leur recouvrement et
leur alternance de fait, — leur « devenir » l’un dans l’autre.
254
l'effectivité
B.
NECESSITE RELATIVE,
OU
EFFECTIVITÉ, POSSIBILITÉ ET NÉCESSITÉ REELLES
255
JO
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
25 6
l’effectivité
257
I.
1
l’effectivité
;
possibilité ou comme Yêtre-en-soi, mais d’un autre. En tant donc ;
qu’il se sursume, cet être-en-soi se trouve aussi sursumé, et passe i
dans [1’] effectivité. — Ce mouvement de la possibilité réelle se
sursumant elle-même produit donc au jour les mêmes moments
déjà présents52, seulement chacun devenant à partir de l’autre;
par conséquent, dans cette négation il est aussi, non pas un passer,
mais un coïncider avec soi-même. — Selon la possibilité formelle,
pour la raison que quelque-chose était possible, était aussi possi
ble, non pas lui-même, mais son autre. La possibilité réelle n’a
plus un autre tel en face de soi, car elle est réelle dans la mesure
où elle-même est aussi l’effectivité. En tant donc que l'existence
immédiate de cette même [possibilité réelle], le cercle des condi
tions, se sursume, elle fait de soi Yêtre-en-soi quelle est déjà elle-
même, savoir comme Yêtre-en-soi d’un autre. Et en tant que, à
l’inverse, son moment de l’être-en-soi se sursume par là en même
temps, elle en vient à l’effectivité, donc au moment qu elle est déjà
également elle-même. — Ce qui disparaît est ainsi le fait que
l’effectivité était déterminée comme la possibilité ou 1 être-en-soi
d’un autre, et inversement [que] la possibilité [était déterminée]
comme une effectivité qui n’tst pas celle dont elle est la possi
bilité53.
259
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
; [246] Ce qui est nécessaire ne peut pas être autrement ; mais bien ce
qui, de façon générale, est possible ; car la possibilité est l’être-en-
soi qui est seulement être-posé, et par conséquent essentiellement
être-autre. La possibilité formelle est cette identité comme acte-de-
passer dans [quelque chose qui est] purement-et-simplement autre ;
mais la [possibilité] réelle, parce qu’elle a en elle l’autre moment,
l’effectivité, est déjà elle-même la nécessité. Ce qui par conséquent
179 est réellement possible, cela ne peut plus être autrement ; de55
ces conditions et circonstances ne peut s’ensuivre quelque-chose
d’autre. Possibilité réelle et la nécessité ne sont par conséquent
qu'apparemment différentes ; celle-ci est une identité qui ne
devient pas seulement50, mais est déjà présupposée et se trouve au
fondement. La nécessité réelle est pas conséquent rapport plein-de-
contenu ; car le contenu est cette identité étant-en-soi qui est
indifférente en regard des différences-formelles57.
Mais cette nécessité est en même temps relative™. — Elle a en
effet une présupposition à partir de laquelle elle commence, elle a
son point de départ dans le contingent. L’effectif réel comme tel
est en effet l’effectif déterminé, et a d’abord sa déterminité comme
êtreo0 immédiat dans le fait qu’il est une pluralité de circonstances
existantes ; mais cet être immédiat, comme déterminité, est aussi
le négatif de soi, est être-en-soi ou possibilité ; ainsi est-il possi
bilité réelle. [Entendue] comme cette unité des deux moments, elle
est la totalité de la forme, mais la totalité encore extérieure à soi ;
elle00 est unité de la possibilité et de [1’] effectivité de telle manière
que 1) l’existence variée est immédiatement ou positivement la
possibilité ; — quelque chose de possible, d’identique à soi en
leur différence formelle) ; c’est d’une nécessité réelle qu’il s’agit désormais,
dans la mesure où cette nécessité surgit de la pleine adéquation formelle de
deux contenus désormais identiques dans leur fondement et dans leur raison
d’être.
55. unter.
56. erst, temporel.
57. La nécessité réelle ressort de ce que l’intégralité des conditions ne peut
pas ne pas produire la Chose. Autrement dit : l’ensemble des circonstances
extérieures n'est pas seulement ici condition nécessaire, mais aussi condition
suffisante.
58. La nécessité est réelle. Mais cette réalité » recouvre ici une relation
qui, admettant une antériorité réciproque de ses moments constitutifs, s’expose
au travers du cercle du poser et du présupposer. C’est pourquoi, tout en étant
de l’ordre de la totalité au plan du contenu de ce qui est en jeu, elle est encore
relative, d’un point de vue formel, à l’existence de fait de ce qui se donne
et se pose comme condition suffisante de ce qui est. Telle est l’ultime limi
tation que lèvera, dans un instant, la dernière partie de ce chapitre.
59. Contrairement à ce qu’il en va chez Lasson, Sein est bien souligné
dans l’original.
60. sie : il s’agit de la nécessité.
260
I • Si
;
l’effectivité
61. Notons bien ce point : la nécessité véritable n’est pas ce qui annulerait
la contingence ; elle est ce qui, en liberté, se pose elle-même comme contin
gence. Ainsi, au terme de la Phénoménologie de l'Esprit, le savoir absolu
n’était-il ce qu'il est qu’en pro-duisant au jour son autre radical, — la simple
sur-venance de ce qui n’est pas (encore) raison et de ce qui ne peut le devenir,
au moins dans l’immédiateté du donné.
.62. an dem Inhalte.
63. La nécessité réelle, qui n’a point encore retrouvé l’absoluité de sa
transparence initiale à soi, est une nécessité qui, certes, est égale sans reste
à l’ensemble de ses conditions. Mais, dans la mesure où elle les présuppose,
dans la mesure, pourrait-on dire, où il faut que se présente à elle, pour quelle
s’exprime, cet ensemble de conditions d’effectivité, elle dépend encore d’elles,
auxquelles elle n’est' reliée que de façon contingente. Et donc cette nécessité *
réelle, qui est déjà bien au-delà d’une simple dépendance à l’égard de
l’immédiateté, demeure encore affectée en soi par cette contingence, qu’elle
anime, certes, mais sans encore la déployer à partir d’elle-même.
64. durch ihn.
261
f
C.
NÉCESSITÉ ABSOLUE
65. Possibilité et effectivité sont bien, de fait, une seule réalité ; et cette
réalité est de l’ordre du nécessaire, — une « nécessité réelle ». Ce qui demeure
à clarifier, c’est le mode de présence, effectif mais non encore déterminé
concrètement, de l’effectivité dans la possibilité, ou encore de la contingence
dans la nécessité. Alors le rapport aura atteint son ultime figure d’autonomie
en mouvement : en manifestation ou en auto-exposition.
66. vorhanden, présente au sens de donnée.
67. Ainsi s’achève, dans sa pleine immanence à soi-même, ce que l’on
pourrait appeler le cercle de l’effectivité. Son point de départ n’est pas la
nécessité abstraite, formelle ou seulement réelle, contredistinguée de la contin
gence (puisque c'est dans et par la contingence qu’elle acquiert effectivité) ;
il n’est pas non plus le simple être-en-soi de cette contingence, puisque
celle-ci n’a signification que comme manifestation de la nécessité intérieure.
Au fond, que l’on prenne ce qui est de l’intérieur ou de l’extérieur, l'essentiel
est le mouvement qui rapporte exactement l'un à Tautre cet extérieur et cet
i intérieur. Les choses sont parce qu’clies sont. Et cette identité de l’être et de
la raison d’être est ce qui les pose, dans leur effectivité substantielle, comme
cette égalité de la nécessité et de la contingence qu’opérera, dans un instant,
la liberté.
262
l’effectivité
263
MB
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
264
l’effectivité
265
I
266
l’effectivité
267
1
t »■
LA RELATION ABSOLUE lV
268
rv,
I
l’effectivité
269
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
[256} A.
LA RELATION DE LA SUBSTANTIALITÉ
270
l’effectivité
271
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
11. in die einfache Identitat des Seins, in den Wechsel der Akzidenzen :
la différence qui se divise dans..., avec mouvement.
12. Entendons : l’être, premier côté et première détermination de la diffé
rence intérieure à la substance. Le second côté, la seconde détermination, •
seront abordés dans le prochain paragraphe.
13. an solcher unbestimmten Identitat.
14. La « puissance » est ici la Macht. Non point la Gewalt, la « violence »,
qui, comme Hegel le précisera plus loin (cf. ci-dessous, p. 289), est un
certain type d’extériorisation et d’expression de la Macht ; et non point, bien
sûr, la puissance au sens que revêt ce terme dans l’ontologie traditionnelle.
. Ce dont il s’agit ici c’est d’un « pouvoir », non point situé dans l’aléatoire
de ce qui est voulu ou non voulu, mais comme force structurante qui fait
que ce qui est est et n’est pas ce qu’il est. Car ce qui est, en tant qu il est,
. ne peut pas ne pas être; mais il n’est tel que dans la mesuré où il n’est
pas seulement et immédiatement ce qu’il est, n étant ce qu il est que par la
ressource intérieure de son enracinement dans^ sa propre négation.
15. Entendons : le même contenu, mais posé dans une altérité formelle, —
celle de l'effectivité par rapport à la possibilité.
272
l’effectivité
aucune puissance les uns sur les autres1#. Ils sont le/ quelque-
chose étant ou étant pour soi, des choses existantes aux propriétés
variées, ou des touts qui sont constitués de parties, des parties
autonomes, des forces qui ont besoin de la sollicitation les
unes par les autres et sont condition les unes pour les autres17.
Dans la mesure où un tel accidentel paraît exercer une puissance
sur un autre, c’est la force de la substance qui comprend les 1259]
deux dans soi, [qui] comme, négativité pose une valeur inégale,
[et] détermine l’un comme [accidentel] disparaissant, l’autre avec
un autre contenu et comme [accidentel] surgissant, ou celui-là .
passant dans sa possibilité, celui-ci en cela dans [l’]effectivité ;
— se scinde éternellement dans ces différences18 de. la forme
et du contenu, et éternellement se purifie de cette unilatéralité,
mais dans cette purification elle-même est retombée dans la m
détermination et la scission. — Un accident chasse donc un
autre seulement pour la raison que son subsister propre est cette
totalité de la forme et du contenu lui-même dans laquelle lui tout
comme son autre se perd tout aussi bien.
En raison de cette identité et de [cette] présence immédiate
de la substance dans les accidents, aucune différence réelle n’est
encore présente10. Dans cette détermination première, la substance
n’est pas encore manifestée selon son concept total. Lorsque la
substance, [entendue] comme Yêtre-en-et-pour-soi identique à soi,
se trouve différenciée d’elle-même comme totalité des accidents,
elle est, comme puissance, le médiatisant. Celle-ci est la néces
sité, le se maintenir positif des accidents dans leur négativité ,
et leur simple être-posé dans leur subsister ; ce moyen-terme est
ainsi unité de la substantialité et de [r]accidentalité elles-mêmes,
et ses extrêmes n’ont aucun subsister propre. La substantialité est
par conséquent seulement la relation comme disparaissant immé-
273
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
274
l’effectivité
B. [261] 189
LA RELATION-DE-CAUSALITÉ
1
déterminations et [les] différencie de soi. [Entendue] comme \
se rapportant à soi-même dans son déterminer, elle est elle-
même ce qu’elle pose comme [quelque chose de] négatif ou ce
qu’elle fait être-posé. Cela est ainsi en général la substantialité
sursumée, le seulement posé, l’effet ; mais la substance étant pour
soi est la cause25.
Cette relation-de-causalité est d’abord seulement cette rela-
tion de cause et effet ; ainsi est-elle la relation-de-causalité
formelle.
a.
La causalité formelle26
25. Cause et effet, Ursache et Wirkung. La cause est, bien sur, la totalité
(au moins se montrera-t-elle de la sorte), mais elle est^ d’abord 1 héritière
directe de la substance (seulement) intérieure. Quant à 1 effet, il est la
transposition de ce qui, précédemment, était détermine comme accident.
Sous ce terme d’effet, il faut entendre la désinence active de meme que la
parenté étymologique (Wirkung / Wirklichkeit) qui font de lui tout autre
chose qu’un simple résultat : l’effectivité qui est a elle-meme, par la
médiation de son autre, sa propre cause. A
26. Ainsi que nous y sommes accoutumés, nous verrons Hegel enchaîner
les déterminations de la causalité formelle et de la causalité déterminée
(que l’on pourrait dire aussi causalité réelle) ; c’est là une nouvelle reprise
évidente des moments de l’acte essentiel que sont la réflexion posante. et
la réflexion extérieure (ou encore une reprise des déterminations-de-réflexion
que sont l’identité formelle et l’identité différenciée). Ces deux développe
ments, au travers du recouvrement tautologique des termes, puis de leur
distanciation l’un à l’égard de l’autre, mèneront à la reconnaissance d’une
relation enfin accomplie, tant à la fois dans la dépendance et la pleine
autonomie mutuelle de ses termes : action et réaction.
275
-
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
27 6
l’effectivité
277
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
b.
La relation-de-causalité déterminée
278
l'effectivité
entre eux deux et dans chacun par rapport à soi). Dès lors leur relation de
causalité les détermine comme idendques (de contenu et de ^ormei
leur différence même (de forme, et donc aussi de contenu). Le mem
autre agit sur l’autre et même, et se trouve agi par lui. . , . ,. .
36. Que l’on ne s’y trompe pas : la proposition dialectique ver „ et
pas plus analytique que synthétique ; ou plutôt elle est a a ois
l’autre (cf., à ce propos, le dernier chapitre de la Logique, as ,ement
Elle est « analytique » parce que le procès du co?^eP . e^e
à révéler ce qui est contenu d’entrée de jeu dans la totalité e »^
est « synthétique » en tant que ce contenu se trouve pose, P apport
développement des choses, sous la raison d'une altérité e l’aspect
à soi. Mais ici (et les exemples que l’on va lire le , l’action n'est
d’identité prévaut encore, de façon quelque peu unilater ,
pas encore ré-action.
37. der Regen macht nass. ., un « adjectif »>
38. ein adjektives : quelque chose d’ajouté, co®ïe utonome.
qui n’a pas en lui-même sa détermination essentielle
279
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
280
l’effectivité
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l’effectivité
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l’effectivité
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l’effectivité
c.
Action et réaction82
287
îi
- ____
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
288
l’effectivité
289
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
94. tvas Gewalt über dus andere hat : ce qui a, sur l’autre, un pouvoir
qui relève de la violence.
95. die Macht desselben : il s’agit de la puissance de ce qui a sur
l’autre un pouvoir de violence.
96. das Voraus.
97. La « violence » dont souffre la substance passive est donc l’expression
intérieure (et, par conséquent, nécessaire) de la « puissance » que la substance,
revenant en elle-même comme cause, a sur sa propre effectuation. De la
sorte il apparaît que l’effectivité ne garde plus rien en elle de l’altérité
abstraite qui risquait encore de caractériser le rapport premier de l’essence
à l’existence. Est effectif ce qui, jusque dans son antériorité logique
(dans son être-présupposé), est totalement repris par le mouvement de la
manifestation de la réalité entendue comme totalité substantielle.
98. durch die Ein-wirkung : par l’action qui s’exerce sur.
99. Le paragraphe que l'on vient de lire constitue le tournant de l’argu
mentation présente, — et les deux prochains en tireront des conséquences
décisives. La substance « passive », dans le rapport de causalité, se trouve
en fait déterminée comme telle par l’action de la cause ; mais, comme
elle est elle-même cette action (étant, si l’on peut dire,, l’effet dans son
effectivité), c’est elle qui se détermine à être determinee. Elle est donc
aussi « puissance » causale qui fait la cause comme cause effective (il faut
percevoir la parenté étymologique entre la Macht — puissance — et le
290
l’effectivité
291
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
effet de nouveau dans une autre substance 109, par quoi le progrès
d’effets à l’infini vint au jour ; parce qu’ici la cause dans son
effet est seulement alors en soi identique à soi, par conséquent
•d’un côté dans une identité immédiate disparaît dans son
202 reposu0, d’un autre côté s’éveille à nouveau dans une autre
substance. — Dans la causalité conditionnée, par contre, la cause
se rapporte à soi-même dans son effet, parce quelle est son
autre [entendu] comme condition, comme présupposé, et son
agir par là est tout aussi bien devenir que poser et sursumer de
Vautre m.
En outre elle se comporte par là comme substance passive ;
mais, ainsi qu’il s’est dégagé, celle-ci surgit comme substance
causale par l’effet qui est arrivé en elle 112. Cette première cause,
qui agit d’abord, et retient dans soi son action [entendue] comme
réaction, entre ainsi à nouveau en scène comme cause ; par quoi
l’agir dans la causalité finie, partant dans le progrès du mauvais
infini, est infléchi, et devient un [agir] faisant retour dans soi,
un agir-réciproque infini.
.279] C.
L’ACTION-RÉCIPROQUE
Ï-À. _ ‘ 292
l’effectivité
293
:! DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
294
l’effectivité
de nécessité.
124. in die Totalitat, avec mouvement.
125. in die Reflexion, avec mouvement. allemand qu’il l’est dans notre
126. Ce paragraphe, aussi contourné en
295
DEUXIÈME LIVRE : SECTION III
296
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APPENDICES
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■
mr ï I
.
INDEX DES NOMS DE PERSONNES
On trouvera ici tous les noms de personnes cités par Hegel lui-meme,
qu’il s’agisse du nom propre comme tel, ou de sa forme adjectivee
(v.g. die Leibnizische Monade), ou encore de l’expression du système qui
est bâti sur lui (v.g. der Spinozismus). Quand le même nom est cite
plusieurs fois dans la même page, nous indiquons entre parenthèses
le nombre d’occurrences.
299
%
mtïiïïi ___ -
I
APPENDICES
m
GLOSSAIRE ALLEMAND-FRANÇAIS
aber : mais (alors que, tandis que) : pourtant (chaque fois que < a r »,
introduisant une phrase négative, est suivi de « sondern »)•
Abgrund : abîme.
abhàngen, abhàngig : dépendre, dépendant.
ableiten, Ableitung : déduire, déduction.
absolut, das Absolute : absolu, l’absolu.
Absolutheit : absoluité.
abstossen, Abstossung : repousser, répulsion.
abstrakt, dat Abstrakte : abstrait, l’abstrait.
Abstraktion : abstraction.
Abteilung : division.
Aktuositàt : actuosité.
allein : seul, seulement.
ailgemein, Allgemeinheit : universel, universalité.
- î
301
APPENDICES
aïs : comme.
analytîsch : analytique.
anderes, Anderes : autre-chose.
àndern, Aenderung : changer, changement.
Anderssein (das) : Vêtre-autre.
! anderswerden, das Anderswerden : devenir-autre, le devenir-autre.
anerkennen : reconnaître.
Anfang : commencement.
angehôren : appartenir à, relever de.
Anmerkung : remarque.
Annahme : hypothèse, adoption.
annehmen : admettre, supposer, adopter, prendre.
Ansehung (in) : au regard de, en ce qui regarde.
ansichsein, das Ansichsein : être-en-soi, l’être-en-soi.
Anstoss : impulsion.
Anundfürsichsein (das) : Vêtre-en-et-pour-soi.
Anziehung : attraction.
Art : espèce (sorte, type, façon).
Art und Weise : manière d’être.
auffassen : saisir.
aufheben, Aufhebung : sursumer, sursomption.
auflôsen, Auflôsung : dissoudre, dissolution.
aufzàhlen : énumérer.
aufzeigen : mettre en évidence.
Ausdehnung : étendue.
auseinanderhalten : distinguer.
Ausgangspunkt : point de départ.
ausgehen : partir.
Auslegung : exposition.
ausschiiessen : exclure.
ausser, àusserlich : extérieur.
àussern, Aeusserung : extériorer, extêrioration.
aussersichsein : être-en-dehors-de-soi.
aussprechen : énoncer.
Bedingung : condition.
Beglaubigung : authentification.
begreifen : comprendre (concevoir).
Begreiflichkeit : compréhensibilité.
Begriff : concept.
begriinden : fonder.
Behandlung : traitement.
bei : à propos de (lors de, chez, près de).
bekannt : bien-connu.
Beiwesen : accessoire.
Berührung : tangence, contact.
Beschaffenheit : disposition. .
beschrànken, Beschrânktheit, Beschrànkung : borner, hmttatton.
besonder, Besonderheit : particulier, particularité.
Bestandteil : composant.
Bestehen (das) : le subsister.
bestehen aus : être constitué de.
302
lî
!
:
GLOSSAIRE ALLEMAND-FRANÇAIS ;;
eben : justement.
ebenfalls, ebenso : pareillement.
eigen, Eigenschaft : propre, propriété.
eigentlich : proprement dit, à proprement parler.
eigentümlich : propre, caractéristique.
eines : une-chose.
einfach, Einfachheit : simple, simplicité.
Einheit : unité.
einseitig, Einseitigkeit : unilatéral, unilatéralité.
Einteilung : division.
einwirken, Einwirkung : influer, influence.
einzel, das Einzelne : singulier, le singulier.
Einzelheit : singularité.
einzig : unique.
endlich, Endlichkeit : fini, finité.
entàussern, Entàusserung : extérioriser, extériorisation.
entgegensehen : envisager.
entgegensetzen, Entgegensetzung : op-poser, op-posttton.
enthüllen : dévoiler.
entfremden : aliéner.
entzweien, Entzweiung : scinder, scission.
Erfahrung : expérience.
erfassen : saisir.
303
APPENDICES
fassen : saisir.
ferner : ultérieur, en outre.
Folge, folglich : conséquence (suite), en conséquence.
Form, formieren : forme, former.
fortbilden : former-plus-avant.
Fortgang : procès, progrès (suite).
fortgehen : progresser, procéder (aller jusqu’à, avancer).
fortsetzen, Fortsetzung : prolonger (poursuivre), prolongement.
frei, Freiheit : libre, liberté.
fürsichsein, das Fürsichsein : être-pour-soi, l’être-pour-soi.
Gang : processus.
ganz, das Ganze : total (tout), le tout.
Gedaoke : pensée.
gediegen : massif.
gegen : en regard de.
Gegensatz : opposition.
gegenseitig : réciproque, mutuel.
Gegenstand : ob-jet.
Gegenstoss : contrecoup.
Gegenteil : contraire.
gegenübersetzen : opposer.
gegenüberstehen : faire face à, se tenir en face de.
gegenübersteUen : placer en face.
gegenübertreten : se mettre en face (faire face).
Gegenwart, gegenwârtig : présence, présent.
Gegenwirkung : réaction.
gemein : ordinaire, commun.
gemeinsam : commun.
gemeinschaftlich : commun, en commun.
gesamt : global.
Gesetz : loi.
gesetztsein, das Gesetztsein : être-posé, Vêtre-posé.
Gesinnung : sentiment.
Gestalt : figure.
Gewalt : violence.
gleich, gleichfalls : égal, également.
gleichgiiltig, Gleichgüitigkeit : indifférent, indifférence.
Gleichheit : égalité.
Grand : fondement.
304
:
:
GLOSSAIRE ALLEMAND-FRANÇAIS
Kausalitàtsverhàltnis : relation-de-causalitê.
kennen, Kenntnis : connaître, connaissance.
Kraft : force.
Kreis : cercle, domaine.
Lehre : doctrine.
letzt : dernier, ultime.
liegen (zu Grunde) : se tenir au fondement.
Macht : puissance.
mancherlei : divers.
Mangel : manque.
mangelhaft : déficient.
mangelnd : incomplet. <
mannigfaltig, Mannigfaltigkeit : varié, variété (pluralité).
Material : matériau.
Materie : matière.
Mehrheit : pluralité.
Mitte : moyen-terme.
mittelbar : médiat.
Modus : mode.
môglich, das Môgliche, Moglichkeit : possible, le possible, possibilité.
Moment : moment.
Négation : négation.
Negativitât : négativité.
negieren : nier.
305
I
APPENDICES
Phànomen : phénomène.
Pore, Porus : pore.
porôs : poreux.
Prinzip : principe.
Qualitàt : qualité.
Quantitât : quantité.
Ràsonnement : raisonnement.
real, Realitât : réel, réalité.
reel : réel.
Reflex : reflet.
Reflexion : réflexion.
Reflexionsbestimmung : détermination-de-réflexion.
Regress : régression.
Rückkehr, rückkehren (auf, in) : retour, faire retour à, retourner dans.
Rücksicht : perspective, égard.
Ruhe, ruhig : repos, en-repos (calme).
Sache : chose.
Satz : proposition.
schaffen : créer.
Schein, scheinen : apparence, paraître.
scheinbar : apparemment.
schlechthin : purement-et-simplement.
schliessen : syllogiser (conclure).
Schluss : syllogisme.
Schwere : pesanteur.
seiend : étant, qui-est.
Sein (das) : l’être.
Seite : côté, aspect.
selbstàndig, Selbstândigkeit : autonome, autonomie.
Selbstbewegung : auto-mouvement.
Selbstbewusstsein : conscience de soi.
setzen : poser.
sollizitieren : solliciter.
sollen, das Sollen : devoir, le devoir-être.
sondera : mais.
Sprache : langage.
Spur : trace.
Stoff : matériau.
Stellung : position.
Subjekt, subjektiv : sujet, subjectif.
306
-
GLOSSAIRE ALLEMAND-FRANÇAIS
teilen : partager.
trennen, Trennung : séparer, séparation. :
Trieb : tendance.
tun : faire. :
h
übergehen, Uebergang : passer, passage.
überhaupt : en général, de façon générale. ?
I
übersetzen : transposer (traduire).
übersinnlich : supra-sensible.
Umfang : contour.
umfassend : englobant.
umkehren : renverser (inverser).
umschlagen : basculer.
umsetzen : transposer.
unabhângig : indépendant.
unbestimmt, Unbestimmtheit : indéterminé, indéterminité.
unendlich, Unendlichkeit : infini, infinité.
undurchdringlich : impénétrable.
ungleich, Ungleichheit : inégal, inégalité.
Universum : univers.
unmittelbar, Unmittelbarkeit : immédiat, immédiateté.
Unmhe : non-repos.
unterscheiden, Unterscheidung : différencier (distinguer), différenciation
(distinction).
Unterschied : différence.
unterschieden : différent (différencié, distinct).
untrennbar : inséparable.
UDvollendet : inachevé.
unvollkommen : imparfait. _ .
unvollstàndig, Unvollstàadigkeit : incomplet, incomplétude.
Urrwesen : non-essence. _ .
uawesentlich, Unwesentlichkeit : inessentiel, inessentsaltté.
Urgrund : fondement-originaire.
Ursache : cause.
ursachlich : causal.
ursprüngiich, Ursprünglichkeit : originaire, originalité.
307
APPENDICES
wahr : vrai.
wahrhaft, wahrhaftig : véritable, vraiment, véritablement.
Wahrhaftigkeit : véracité.
Wahrheit : vérité.
wahrnehmen, Wahrnehmung : percevoir, perception.
Wechsel : variation (échange).
Wechselbestimmung : détermination-réciproque.
Wechselwirkung : action-réciproque.
Weise : manière.
werden, das Werden : devenir, le devenir.
Wesen : essence.
wesenhaft : essentiel.
Wesenheit : essentialitê.
wesentlich, Wesentlichkeit : essentiel, essentialitê.
widerscheinen (sich) : se refléter.
Widerspruch : contradiction.
wiederherstellen, Wiederherstellung : rétablir (restaurer), rétablissement.
wirken, Wirkung : agir, action.
wirklich, Wirklichkeit : effectif, effectivité.
Wissen : savoir.
Wissenschaft : science.
zeitlos : intemporellement.
zufâllig, Zufàlligkeit : contingent, contingence.
zureichend : suffisant.
zurückgehen : revenir.
zurückkehren (auf, zu, in) : faire retour à, retourner dans.
zuriickkommen : revenir.
zuriicklegen : parcourir.
zusammenbinden : conjoindre.
zusammenbringen : rassembler.
zusammenfallen : coïncider, s’abîmer.
308
GLOSSAIRE ALLEMAND-FRANÇAIS
t___
te
fin II —I
INDEX DES MATIÈRES
Cet Index des matières donne toutes les occurrences des expressions
(termes simples ou lexies complexes) les plus importantes employées par
Hegel dans ce volume, selon leur ordre alphabétique français. Nous
donnons à chaque fois le mot ou les mots correspondants en allemand.
Lorsqu’il y a plusieurs occurrences d’une expression dans une même
page, nous ne l’indiquons qu’une fois. Lorsqu’un chiffre est suivi de sq.,
cela indique que l’expression en cause intervient à la page indiquée et à
la page suivante ; sqq. indique qu’elle est présente à la page indiquée et
aux deux pages suivantes. Lorsque deux chiffres entiers sont mentionnés
(v.g. 262-267), c’est que tout le passage concerné traite de ce mot
ou de cette lexie ; par contre, une indication du type 266-7 marque
seulement que le mot visé est graphiquement à cheval sur les deux
pages.
Les références soulignées (caractères gras) désignent les passages dans
lesquels le mot ou l’expression sont employés de façon plus significative
— soit par rapport à l'intelligence de cette partie de l’œuvre, soit par
rapport à la pensée de Hegel dans son ensemble.
abaisser : herabsetzen : 74, 137, 23, 28 sqq., 35, 40, 46, 87,
164, 167, 174, 180, 234, 239, 101, 140, 156, 163, 170, 191,
249. 196, 223, 228, 229-245, 246,
abandonner : verlassen : 22. 247, 265, 267, 268 sq., 272. Cf.
abîme : Abgrund : 152, 232. abstraction absolue, activité
abîmer (s’) : zusammenfallen, absolue, actuosité absolue, ap
l’acte-de-s’abîmer : das Zusam parence absolue, attribut ab
menfallen : 20, 40, 156 sqq., solu, Chose absolue (non-bor
204. née), concept absolu (concept
absence-de-détermination : Bes- de l’absolu), condition absolue,
timmungslosigkeit : 3, 34. contingence absolue, contra
absolu, l’absolu : absolut, das diction absolue (dans soi-
Absolut e, quelque chose d’ab même), contradiction absolue
solu : ein Absolûtes : 2, 5, 6, du négatif, détermination ab-
310
■ X* -
INDEX DES MATIÈRES
3U
ii
m
Il
î
APPENDICES
312
■■
* ’
sqq., 292, 293 sqq. Cf. relation- chemin du savoir : der Weg des
de-causalité, relation de la cau Wissens : 2.
salité. chose : Ding : 13, 37, 55 sqq.,
causalité agissante : die wirkende 80 sqq., 85 sq., 115, 119,
Kausalitat : 287, 290. 146, 153-177, 180, 184, 192,
causalité conditionnante : die be- 211, 212, 241, 256, 268, 273,
dingende Kausalitat : 293. 281, 283. Cf. abstraction de la
causalité conditionnée : die be- chose.
dingte Kausalitat : 292 sq. chose abstraite : das abstrakte
causalité contingente : die zufal- Ding : 166.
lige Kausalitat : 278. chose-de-pensée : Gedankending :
causalité déterminée : die be- 155.
stimmte Kausalitat : 278-287, Chose : Sache : 86, 124, 136,
291. 137 sq., 140 sqq., 218 sqq.,
causalité extérieure (à soi- 221, 256 sq., 258, 264, 279
même) : die (sich selbst) sq.
ausserliche Kausalitat : 284 Chose en et pour soi-même :
sqq. Sache an und für sich selbst :
causalité formelle : die formelle 124.
Kausalitat : 275-278, 286 sqq. Chose en soi (-même) : Sache
causalité mutuelle : die gegen- an sich (selbst) : 91, 135.
seitige Kausalitat : 293. Chose inconditionnée : die unbe-
causalité originaire : die urspriing- dingte Sache : 136, 140 sq.
liche Kausalitat : 294.
Chose même : Sache selbst : 123,
cause : Ursache : 92, 162, 275 138, 140, 221, 258.
sqq., 278 sqq., 281 sqq., 285
chose en soi, chose-en-soi : Ding
sqq., 288 sqq., 291 sqq., 294 an sich, Ding-an-sich : 12, 13,
sqq. Cf. identité de la cause et
de l’effet, relation de cause et 154-170.
(à) effet. chose-en-soi abstraite : das ab
cause agissante : die wirkende strakte Ding-an-sich : 159,
Ursache : 289, 291. 163.
cause de soi-même : Ursache sei- choséité : Dingheit : 161, 164 sq.,
ner selbst : 239. 167, 173, 185.
ceci, ceci (le, un) : dieses, das circonstance : Umstand : 95,
Dieses, ein Dieses : 171, 173 115, 122, 138, 256 sq., 260,
sq., 176, 186. 281.
cercle des conditions : der Kreis cohérence : Coharenz, Zusam-
der Bedingungen : 259. menhang, cohérence (être en) :
cercle rétabli de l’être : der wie- zusammenhangen : 182, 189,
derhergestellte Kreis des Seins: 245. Cf. cohésion et con
138. nexion.
changement : Veranderung : 33, cohésion : Zusammenhang : 294.
78, 83, 159 sqq., 163, 170, Cf. cohérence et connexion,
191, 195, 210, 241, 243 sq. coïncider, coïncider avec soi
Cf. sphère du changement, (-même), le coïncider, le coïn
changement-formel : Formveràn- cider avec soi (-même) : zu-
derung : 280. sammengehen, zusammenge-
changer, se changer : verandern, hen mit sich (selbst), das Zu-
sich verandern : 43, 76, 163, sammengehen, das Zusammen-
187, 190, 210, 281, 291. gehen mit sich (selbst) : 20 sq.,
chemin : Weg : 1. 23, 26, 74, 76, 106, 137,
314
»!
315
APPENDICES
316
INDEX DES MATIÈRES
totalitdts-
demeurer-dans-soi : insichblei-
los : 236.
ben : 21. dépourvu-d’unité : einheitslos :
déployer (se) : verlaufen : 95,
136, 138.
116, 279. 286.
détermination : Bestimmung : 1»
dépourvu-d’apparence : schein- 3, 4 sq., 6, 7, 10, 12 sqq., 24
los : 266. Sqq. 27 sq., 30 sq., 34 sqq.,
dépourvu-de-conscience : bewus- 39 sqq., 44, 48 sq., 50, 52, 54
stlos : 192. sqq., 57, 59 sqq., 63 sqq., 66
dépourvu-de-contenu : inhalts- sqq., 69 sqq., 73 sqq., ™ sqq.,
los : 117, 221. 79 sqq., 83, 84 sqq., 88, 89 sq.,
dépourvu-de-détermination : be-
92, 94 sqq., 97 sqq., 100 sq.,
stimmungslos : 227. Cf. base 103 sqq., 106, 108, 110 sq.,
dépourvue-de-détermination.
113 sq., 115, 116, 118 sqq-,
dépourvu-de-différence : unter- 121 sqq., 124 sqq-, 128, 130
schiedslos : 99. sq., 136, 138 sq., 141, 146,
dépourvu-d’effectivité : wirklich- 149, 151, 153 sqq-, 158 sqq.,
keitslos : Cf. être-en-soi dé 162 sqq., 168, 173, 176, 18 ,
pourvu-d’effectivité. 186, 188, 190, 192 sqq., 196,
dépourvu-de-figure : gestaltlos : 200, 202, 207 sqq., 210 sqq.,
Cf. essence dépourvue-de-fi- 214 sqq., 218 sqq., 220 sq.,
.gure> i 223, 229 sqq., 233 sqq., 236
dépourvu-de-fondement, le A'
oe-
pourvu-de-fondement : grund- sq., 239, 240-1, 242 sq., 245
sqq., 248 sqq., 251 sqq.,
los, das Grundlose, quelque 254 sq., 256 sqq., 262 sqq.,
chose de (quelque chose qui
317
APPENDICES
267, 269, 272 sq., 276, 279 sq., 117 sq., 119, 123 sqq., 126
283 sqq., 287, 289 sq., 294. Cf. sq., 128 sq., 173, 180, 184, 187
exposition des déterminations, sq., 191, 194 sq., 236, 251,
détermination absolue de l’es 257, 272, 282-3.
sence : die absolute Bestim- détermination-de-forme, détermi
mung des Wesens : 82. nation-formelle : Formbestim-
détermination agissante : die wir- mung : 95, 97, 99 sq., 105,
kende Bestimmung : 281. 107, 133, 146, 185, 205, 214
détermination contingente : die sq., 218 sq., 228-9, 231, 234,
zufallige Bestimmung : 263. 249-50, 251, 255, 257, 264,
détermination de l’absolu : Bes 272, 282 sq., 286, 288.
timmung des Absoluten : 230, détermination-de l’être-là : Da-
240, 246. seinsbestimmung : 115.
détermination de l’essence : Bes détermination-de-réflexion : Re-
timmung des Wesens : 4, 6, flexionsbestimmung : 8, 30,
14, 82, 88, 152. 31 sqq., 34 sqq., 37, 62, 78,
détermination dépourvue-d’es- 79, 81, 88 sq., 91, 93, 95 sq.,
sence : die wesenlos Bestim 98, 106, 138, 141, 200, 219,
mung : 246. 265, 271.
détermination essentielle : die détermination-de-réflexion auto
wesentliche Bestimmung : 28, nome : die selbstandige Re-
35, 82, 88, 122 sq., 130. flexionsbestimmung : 69 sq.,
détermination excluante : die 95.
ausschliessende Bestimmung : détermination-réciproque : Wech-
73. selbestimmung : 281.
détermination extérieure (indiffé déterminations - relationnelles :
rente) : die (gleichgiiltige) cius- Verhàltnisbestimmungen : 83.
serliche Bestimmung : 85, 107, déterminé, le déterminé : be-
119, 122, 126, 166, 168, 233, stimmt, das Bestimmte, un dé
254, 284. terminé : ein Béstimmtes : 2
détermination - fondamentale : sq., 10 sq., 13, 15, 25, 27, 31,
Grundbestimmung : 119, 132, 33, 37, 55, 60, 62 sqq., 68, 75
161, 244. sq., 79 sq., 85 sq., 88 sq., 93,
détermination immédiate : die 95 sq., 98 sqq., 101 sqq., 104
unmittelbare Bestimmung, dé sqq., 108, 111, 113, 120 sqq.,
termination de l’immédiateté : 127, 132, 138 sqq., 141, 154
Bestimmung der Unmittelbar- sq., 156,158 sqq., 161,163 sqq.,
keit : 5, 13, 28, 90, 115, 117, 168, 171, 175, 183, 184, 186,
128, 151, 154, 248, 270, 286. 190 sqq., 194 sqq., 197 sq.,
détermination réfléchie dans soi : 205, 208, 210 sqq., 214 sqq.,
die in sich reflektierte Bes 218 sqq., 227, 230, 233 sq.,
timmung : 5, 28, 34, 112, 237, 240 sq., 243, 248 sqq.,
115, 163, 200, 206,^ 231. 251 sq., 254 sq., 257 sqq., 260
détermination sursumée : die auf- sqq., 263, 266, 272, 274, 276
gehobene Bestimmung : 81, sq., 280, 285, 296. Cf. absolu
89, 146, 234. déterminé, base déterminée,
déterminations variées : die man- causalité déterminée, contenu
nigfaltigen Bestimmungen : déterminé, différence détermi
112, 121 sqq., 156, 162, 206, née, effectif déterminé fl’), ef
231, 255, 283. fectif déterminé comme con
détermination-de-contenu : In- tingent (P), effectivité déter
haltsbestimmung : 113, 116, minée, essence déterminée, es-
—i
318
,
:
3'.
!
!
INDEX DES MATIÈRES I1
sentialité déterminée, être-là déterminité immédiate, détermi-
déterminé, fondement déter nité (pure) de l’immédiateté :
miné, fondement-originaire dé die unmittelbare Bestimmtheit,
terminé, identité déterminée, die (reine) Bestimmtheit der
non-déterminé (le), rapport dé Unmittelbarkeit : 12 sq., 16, «
terminé, relation-de-causalite 35, 71, 109, 139, 159.
déterminée. déterminité (immédiatement) ex
déterminant (le) : das Bestim- térieure : die (unmittelbar)
mende : 97, 276. iiusserliche Bestimmtheit : 5,
déterminer, le déterminer : be 169.
déterminité parfaite : die voll-
stimmen, das Bestimmen, se kommene Bestimmtheit : 167
déterminer : sich bestimmen :
2, 3 sq., 7 sq., 10, 15, 17, 23, sqq.
déterminité simple : die einfache
25 sqq., 28, 32, 46, 49 sq., 54, Bestimmtheit : 47, 111, 230,
69, 72 sqq., 75, 80 sq., 88,
296.
89, 90, 97 sqq., 101 sq., 104, déterminité-de-réflexion : Re-
106, 117, 119, 125, 129, 136, flexionsbestimmtheit : 89, 96.
139 sq., 146, 153, 161 sqq., développement : Entwicklung :
166 sq., 170, 173, 178, 180, 222, 242, 245, 250.
184, 187, 204, 213, 216, 219, développer : entwickeln : 13, 43,
224 sq., 227, 229, 231, 233, 81, 222, 247, 257, 281.
235, 237 sqq., 240, 246 sq., devenir, le devenir : werden, das
251, 264, 269, 272 sq., 275 Werden : 5, 6, 9, 16 sqq., 22,
sqq., 279, 281 sqq., 284 sqq., 104, 139 sq., 141, 167, 169,
287 sq., 290. Cf. forme déter 210, 218, 231, 241 sq., 247,
minée, judiciaire déterminée, 254, 260, 263, 267, 269 sqq.,
poser déterminé (le), réflexion 274, 276, 287, 290, 292, 294.
déterminée. devenir (propre) de l’être (lp) :
déterminité : Bestimmtheit : 3, das (eigene) Werden des Seins :
4 sq., 11, 13 sq., 15, 16 sq., 20, 139, 160, 232.
23, 28 sqq., 31, 33, 35 sqq., devenir-autre (le) : das Anders-
41, 47 sq., 50, 52, 54, 59 sq., werden : 217, 287.
62 sq., 65, 75, 78, 80, 88, Dieu : Gott : 44, 121, 148-152,
90 sqq., 93, 94, 96, 102, 108, 223, 245. Cf. concept de Dieu,
109, 111, 116, 130, 157 sqq., fondement objectif de 1 exis
161 sqq., 168, 169, 171 sq., tence de Dieu, preuves de
176, 183, 191, 201, 205, 211, l’existence de Dieu, preuve on
215 sq., 219 sq., 222, 224, 230, tologique de l’existence de
233, 235, 237 sq., 239, 241,
243, 257, 260, 262, 267, 271, devenir-déterminé (le)
I
276 sqq., 282, 284, 285, 288 stimmtwerden : 101, 103, 105,
sq., 295 sq. 170, 290.
déterminité absolue : die abso- devenir-posé (le) : das Gesetzt-
lute Bestimmtheit : 170. werden : 140, 290.
devoir-être, le : soUen>
déterminité de (la sphère de)
l’être : Bestimmtheit (der das Sollen : 103, 251. _
dialectique (la) : die Dialekhk .
5phare) des Seins : 3 sq., 12,
15, 35, 38, 138 sq., 271. Hifféfêace : Unterschied 10
déterminité de l’identité (à soi) : Sq Ï6 34, 39sq.,45, 46 sqq.,
Bestimmtheit der Identitàt (mit 52, 54, 58 sqq., 85,
sich) : 100, 235. 49 sqq-,
319
12
APPENDICES
320
i
INDEX DES MATIÈRES
229, 235, 237 sq., 256. Cf. gent (1’) : das Wirkliche be-
contradiction dissoute. stimmt als zufàllig : 253.
divers, le divers : verschieden, effectif nécessaire (1*) • das not-
das Verschiedene : 37, 41, 44, wendige Wirkliche : 271.
49 sqq., 52, 54-58, 62, 64 sqq., effectif réel (1*) : das reale Wirk
84 sqq., 102, 107, 121 sq., 126, liche : 260.
142, 149, 157, 163, 180, 184, effectivité, Effectivité : Wirklich-
187, 189 sqq., 198, 205 sq., keit ; 6, 115, 146, 225, 227,
212 sq., 218 sq., 235, 243, 245, 238, 246 sqq, 249, 252 sqq.,
255, 265, 278, 280, 282 sq., 255 sqq., 258 sqq., 261, 262
287. Cf. contenu (varié) di sq.. 265 sq., 272 sq., 277, 289.
vers. Cf. être-en-soi de l’effectivité
divers autonome (le) : das selb- réelle, unité de la possibilité et
standige Verschiedene : 173, de l’effectivité.
205. effectivité absolue : die absolute
diversité : Verschiedenheit : 34, Wirklichkeit : 228, 248, 262,
37, 39, 41 sq., 43 sqq., 48, 268.
49-54, 54-58, 69, 80 sq., 85, effectivité absolue égale à soi-
96, 120 sq., 139, 156, 158, 166, même : die sich selbst gleiche
180, 183 sq., 196, 224, 231, absolute Wirklichkeit : 269.
effectivités absolument effecti
247, 258, 294.
ves : absolut wirkliche Wir-
diversité indifférente : die gleich- klichkeiten : 267.
giiltige Verschiedenheit : 39, effectivité contingente : die zu-
54, 199, 250, 271. fallige Wirklichkeit : 253.
divisibilité : Teilbarkeit : 207. effectivité déterminée : die be-
division : Division : 67 sq. stimmte Wirklichkeit : 257.
Doctrine de la connaissance : effectivité formelle : die formelle
Lehre der Erkenntnis : 150. Wirklichkeit : 252, 257, 259.
Doctrine de l’essence : Lehre des effectivité immédiate : die unmit-
Wesens : 145. telbare Wirklichkeit : 248,
Doctrine de l’Etre : Lehre des 253, 257 sq., 261, 270, 272,
Seins : 145. 279.
dogmatique : dogmatisch : cf. effectivité indifférente : die
réflexion dogmatique. gleichgiiltige Wirklichkeit :
donné, un donné : gegeben, ein 267, 278.
Gegebenes : 13, 26 sqq., 114, effectivité libre : die freie Wirk
239, 279. lichkeit : 266, 294 sq.
droit : Recht : 267. effectivité non réfléchie dans soi,
dispersée : die in sich njçht
effectif, l’effectif : wirklich, das reflektierte, zerstreute Wirk
Wirkliche, quelque chose d’ef lichkeit : 257.
fectif : ein Wirkliches : 202, effectivités P-^res absolues :^
247 sq., 252 sqq., 256, 258, ue ersten
261, 271, 277, 283. Cf. sub keiten : -267.
stance effective. effectivité réelle : die reale
effectif comme tel est possible Wirklichkeit : 248’ sqq.\ .
effectivité réfléchie (dans so ) .
G’) : das Wirkliche als solches die (in sich) reflektierte Wirk-
ist môglich : 252.
lichkeit : 249, 252, 257.
effectif déterminé (1’) : das be- effectivité substantielle '. die sub
stimmte Wirkliche : 260. stantielle Wirklichkeit : 291.
effectif déterminé comme contin
321 m
'> ■J
APPENDICES
322
INDEX DES MATIÈRES ;
essentialité déterminée : die be- ment de l’être, essence est
stimmte Wesentlichkeit : 256. être (1’), identité de l’être et de
essentialité positive : die positive l’essence, immédiateté de l’être,
Wesentlichkeit : 182, 188. négativité absolue de l’être,
essentiel, l’essentiel : wesentlich, non-être, première négation de
das Wesentliche, un essentiel, l’être, sphère de l’Etre, unité
quelque chose d’essentiel : ein de l’être et de la réflexion,
Wesentliches : 9 sqq., 27, 31, unité ultime de l’essence et de
42, 85, 122, 124, 146, 154, l’être, vérité de l’être,
165, 180, 183 sq., 200, 283. être absolu : das absolute Sein :
Cf. apparence essentielle, au 237.
tonomie essentielle, contenu es être apparaissant : das erschei-
sentiel, détermination essen nende Sein : 146.
tielle, différence essentielle, être autonome (un) : ein selb-
être essentiel, être-là essentiel, stdndiges Sein : 63.
existence essentielle, forme es être comme essence (1’) : das Sein
sentielle, identité essentielle, als Wesen : 29.
immédiateté essentielle, mo être comme négativité pure (1’) :
ment essentiel, moment de das Sein als reine Negativitàt :
l’essence, monde essentiel, né 29.
gativité essentielle, phénomène
essentiel, rapport essentiel, re être contingent : das zufallige
Sein : 87.
lation essentielle, totalité es
sentielle du phénomène, unité être dépourvu-d’essence : das we
essentielle. sen lose Sein : 9.
étant (1’) : das Seiende : 31, 37 être de l'absolu : Sein des Absolu-
sq., 192, 254. Voir : qui-est, ten : 87.
qui-sont. être du fini : Sein des Endli-
étant dans soi (1’) : das in sich chen : 87.
Seiende : 33. être est essence (1’) : das Sein
étant immédiat (1’) : das unmittel- ist Wesen : 145.
bare Seiende : 27. être essentiel : das wesentliche
état-de-différenciation : Unter- Sein : 145, 146.
schiedenheit : 45, 53, 101, être étant en soi : das an sich
116. seiende Sein : 172.
étendue : Ausdehnung : 239 sqq. être immédiat : das unmittel-
étranger : fremd, quelque chose bare Sein : 1, 9, 11, 16, 29,
d’étranger : ein Fremdes : 28, 47, 49,142,148, 185, 192, 211,
162, 290. Cf. autonomie étran- 222, 260.
gère. être immédiatement existant G’) :
être : Sein : 1 sq., 3, 4, 6 sq., 9 das unmittelbar existierende
sqq., 12, 13 sqq., 16,17 sq., 22, Sein : 248.
24, 27, 28 sq., 31, 37, 38, être intemporellement passé G ) ’•
59, 60, 64, 67, 85 sq, 88, 95, das zeitlos vergangene Sein : 2.
133, 139, 141 sq, 145, 154, être médiatisé : das vermittelte '■
i-
192, 220, 224, 229, 230, 233, Sein : 155. .. .. i
239 sq, 242, 244, 247 sq, 251 être originaire : das ursprungli- :
sq-, 253 sq, 264 sqq, 267, che Sein : 295. <
269 sqq, 294 sq. Cf. cercle
rétabli de l’être, déterminité
de l’être, devenir (propre) de
l’être, Doctrine de l’Etre, élé
être pur : das reine Sein : 2, Z2i,
223, 265, 288. .
être réfléchi dans soi G) : das
in sich reflektierte Sein : 248.
II
323
Il:
APPENDICES
324
!
INDEX DES MATIÈRES
Üff
APPENDICES
326
;
■
327
13
1
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APPENDICES
328
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i INDEX DES MATIÈRES
329
:
APPENDICES
330
-
=
s
-
=
INDEX DES MATIÈRES
331
APPENDICES
332
INDEX DES MATIÈRES
333
-M
APPENDICES
334
INDEX DES MATIÈRES
140, 190, 207, 213, 215, 229, non-être immédiat : das unmittel-
243, 284, 288. Cf. rapporter bare Nichtsein : 13, 16.
(se) négativement à soi non-être-là (le) : das Nichtda-
(■même). sein : 12.
négativité : Negativitat : 5 sq., non-êtrc-posé (le) : das Nicht-
14 sqq.,. 17, .19,. 21, 38, 45 gesetztsein : 59, 93.
sqq., 53, 75, 78, 85, 89, 93, non-identique, le non-identique :
97, 102, 104, 109, 145, 179, nichlidentisch, das Nichtiden-
181, 184, 187, 189 sq., 214, tische : 71.
222, 273, 278, 295 sq. Cf. être non-identité : Nichtidentitàt : 40.
comme négativité pure. non-médiatisé : imvermittelt :
négativité absolue : die absolute 221, 223, 253.
Negativitat : 15 sq., 18, 78, non-op-posé (le) : das Nichtentge-
88, 97, 101, 103 sqq., 145, gengesetzte : 63, 67.
178, 191, 193, 265 sq. non-rapporté, le non-rapporté :
négativité absolue de l’être : die nichtbezogen, das Nichlbezo-
absolute Negativitat des Seins : gene : 52, 132, 206.
11. non réfléchi, non-réfléchi : nicht
négativité essentielle : die we- reflektiert, unreflektiert : 154,
sentliche Negativitat : 97, 143, 230, 237, 248-9, 270.
191. non-subsister (le) : das Nichtbe-
négativité de la réflexion : Ne stehen : 183.
gativitat der Reflexion : 146, non-vrai, le non-vrai : umvahr,
157, 159, 179. das Uinvahre : 92, 163.
négativité pure : die reine Nega nul (néant), le nul : nichtig, das
tivitat : 18, 29, 88. Nichtige, quelque chose de
négativité se rapportant à soi nul : ein Nichtiges : 11, 15,
(-même) : die sich auf sich 19, 27, 232.
(selbst) beziehende Négativi nullité : Nichtigkeit : 11, 14 sq.,
té : 16, 19, 21, 39 sq., 97, 56, 172, 241.
236,,244, 274.
négativité sursumée : die auf- objectif : objektiv, quelque chose
gehobene Negativitat : 19, 101. d’objectif : ein Objektives :
nier, le nier : negieren, das Ne- Tl, 79, 163, 175, 188.
gieren, se nier : sich negieren : ob-jectif : gegenstandlich : 175.
2, 15, 18 sq., 20, 22, 24 sq., objet : Objekt : 79, 223.
26, 29, 38, 49, 51, 63, 83, 89 ob-jet : Gegenstand : 175, 233.
sq., 108, 213 sq., 229. Cf. né objectivité : Objektivitât : 149.
gation se niant, ontologique : ontologisch : cf.
nombre-numéré : Anzahl : 68. preuve ontologique de l’exis
non-déterminé (le) : das Nicht- tence de Dieu,
bestimmte : 89. opinion : Meinung : 39, 79.
non-différent (quelque chose op-posé, l’op-posé : entgegenge-
de) : ein Ununterschiedenes : setzt, das Entgegengesetzte :
158. 34 sq., 37, 58, 61, 62 sqq.,
non-être (le) : das Nichtsein : 65 sqq., 68, 72 sq., 76 sqq.,
14, 23 sq., 32, 40, 59, 60, 61, 80 sq., 84, 113, 120, 124,
64, 70, 80, 90, 101, 105, 189 180, 187, 191, 193, 194, 195,
sq. 200, 202 sq., 218 sqq., 223,
non-être du fini : das Nichtsein 234, 242, 254, 269, 285. Cf.
des Endlichen : 87. être-passé dans l’op-posé sans
336
INDEX DES MATIÈRES
337
■
” "i
APPENDICES
sq., 189 sq. Cf. être-là phéno diateté posée, négatif posé
ménal, monde phénoménal, comme négatif, unité posée,
univers phénoménal. poser, le poser : setzen, das Set-
phénomène : Erscheinung, Pha- zen, se poser : sich setzen :
nomert : 6, 8, 12 sq., 45, 112 4 sq., 6 sq., 10, 21, 24, 25,
sq., 115 sq., 146 sq., 172, 176, 26 sq., 29, 31 sq., 40, 41, 43,
178-198, 200, 212, 224, 225, 47, 50 sq., 54 sq., 62 sq., 70
227, 247, 270, 279, 282, 289. sq., 73 sqq., 76, 81 sq., 87
Cf. base du phénomène, con sq., 90 sqq., 93 sq., 95 sqq.,
tenu du phénomène, dissolu 100 sqq., 103 sq., 118, 120,
tion du phénomène, loi du 122, 124 sqq., 127 sq., 130
phénomène, totalité essentielle sq., 134, 136, 139 sq., 142,
du phénomène, vérité du phé 146, 174, 178, 186, 192, 200
nomène. sq., 204, 207, 210, 213 sqq.,
phénomène dépourvu-d’essence : 216, 218, 221, 223, 224, 227
die wesenlose Erscheinung : sqq., 230, 233 sq., 236 sq.,
179. 241 sqq., 244, 246 sq., 251,
phénomène essentiel : die we- 254, 261 sqq., 264, 268 sq.,
sentliche Erscheinung : 186. 271, 273 sqq., 276 sqq., 284
philosophie : Philosophie : 79, sqq., 287 sqq., 290 sqq., 295.
163, 238 sq. Cf. réflexion posante.
philosophique : philosophisch : poser déterminant (le) : das be-
162, 242, 245. stimmende Setzen : 140, 215,
plein-de-contenu : inhaltsvoll : 277.
218, 260. Cf. être-en-soi plein- poser-égal à soi-même (le) : das
de-contenu. Sichselbstgleichsetzen : 237.
pluralité : Mannigfaltigkeit, Mehr- positif, le positif : positiv, das
heit : 55 sq., 121, 136, 141, Positive : 60 sqq., 63 sqq.,
156, 163, 169, 183, 260, 265, 66 sq., 69 sqq., 72, 75 sqq.,
272. 78 sq., 83, 86, 90, 94, 99 sq.,
pluralité immédiate : die unmit- 103, 109, 118, 152 sq., 167,
telbare Mannigfaltigkeit : 118 169, 179, 182 sqq., 187, 195
136. sq., 202, 207, 212, 232, 235,
pluralité inessentielle : die unwe- 240, 249, 263, 290, 294. Cf.
sentliche Mannigfaltigkeit essentialité positive,
118, 183. positif et [le] négatif (\é): das Po
pore : Pore : 172 sq., 175. sitive und Négative : 60 sqq.,
porosité : Porositàt : 170, 173- 63 sq., 68, 70, 72, 74 sq.,
177. 76-79, 88, 200, 272.
posé, le posé : gesetzt. das Ge- possibilité : Môglichkeit : 155,
setzte, quelque chose d? posé : 254, 270 sqq., 273, 281, 289.
ein Gesetztes : 109, 110, 111, Cf. unité de la possibilité et de
113, 117, 119, 122, 130, 134, l’effectivité.
142, 148, 151 sq., 179, 187, possibilité absolue : die absolute
190, 199, 202, 207 sq., 213, Môglichkeit : 248, 263.
217, 220, 235, 247, 251 sqq., possibilité réelle : die reale Mô
254, 275, 279, 284 sq., 287, glichkeit : 248, 255-262.
289 sq., 293, 295. Cf. appa possibilité sursumée : die auf-
rence posée comme apparence, gehobene Môglichkeit : 252,
contradiction posée, être-cn-soi 254.
posé comme être-posé, exis possible, le possible : môglich,
tence (seulement) posée, immé- das Môgliche : quelque chose
338
INDEX DES MATIÈRES
339
APPENDICES
340
.♦
INDEX DES MATIÈRES . ï
rapport négatif à soi (-même) : die aufgehobene Grundbezie i
die négative Beziehung auf hung : 128, 133, 136, 139. *3
sich (selbst) : 4, 15, 20, 48, rapport-fondamental total : die
102, 109, 141, 193, 203, 210, ganze Grundbeziehung : 128
223, 246, 267, 276, 283 sq., sq.
287, 289, 296. ropport-formel : Formbeziehung :
rapport réfléchi (dans • soi) : 98, 100, 118, 130, 133, 135,
die (in sich) reflektierte Be 137, 227, 230, 284, 286.
ziehung : 32, 126. rapport-réciproque : Wechsel- '
rapport sursumé : die aufgeho- beziehung : 164, 214.
bene Beziehung : 126,. 169. rassembler (se) : zusammenbrin-
rapport rotai : die ganze Bezie gen, zusammen bringen, zu-. *
hung, die totale Beziehung : sammengehen : 102, 142, 209,
108, 194. 284. Voir : coïncider,
rapport-à-soi : Beziehung-auf- réaction : Gegenwirkung, Reak-
sich : 206. tion : 216, 292.
rapporté, le rapporté : bezogen, réaliser : realisieren, se réaliser : r'" <
.• ï
341 ....
APPENDICES
342
INDEX DES MATIÈRES
343
APPENDICES
liche Varhaltnis : 146, 198, 212, 244, 259, 264, 276, 292,
199, 208, 210, 222, 225, 227, 295.
230, 234, 247. repousser (acte-de-se) de soi
. . .relation extérieure : das aussêr- (-même) : Abstossen, seiner *
liche Verhaltnis : 222. von sich (selbst) : 4, 22, 105,
relation immédiate : das unmU- 214.
telbare Verhaltnis : 202, 217, reprendre : zuriicknehmen, se re
222. prendre : sich zuriicknehmen :
relation (être-en), l’être en rela 32, 40, 217.
tion : verhalien, das Verhait en : représentation : Vorstellung : 13,
21, 157 "sqq., 190, 195, 256. 26, 84, 149, 155, 176, 188,
-Voir : comporter (se), 192, 209, 240 sq., 245.
relation-de-causalité : Kausali- représenter, le représenter : vor-
tatsverhalinis : 274, 275-292. stellen, das Vorstellen, se re
relation-de-causalité déterminée : présenter : sich vorstellen : 2,
das bestimmte Kausalitats- 56, 76, 81 sqq., 84 sq., 120,
verhaltnis : 278-287. 173 sqq., 176, 188, 231, 239
relation-de-substantialité : Sub- sq., 243 sq., 272.
stantialitatsverhaltnis : 174, reproduction : Abbild : 186, 232.
276 sq. Voir : relation de la répulsion : Abstossung 31.
substantialité. résolution : Auflôsung : 104.
relativement-inconditionné (le) : résoudre : auflosen : 208 sq.
das relativ-Unbedingte : 133, rester : iibrigbleiben, zuriickblei-
136. ben : 3, 5, 11, 99, 152.
relativité : Relativitat : 261. résultat : Résultat : 7, 66, 72,
reliquat : Rest : 11, 16. 104.
renversé : verkehrt. Cf. monde rétablir (restaurer), un rétablir :
renversé. wiederherstellen, ein Wie- I
renversement : Umkehrung : derherstellen : 38, 74, 89, 167,
221, 282. 194, 284, 288. Cf. cercle réta
renversement immédiat : die bli de. l’être, être rétabli par '
unmittelbare Umkehrung l’essence.
221, 223. rétablissement Wiederherstel-
renverser (se) : sich verkehren : lung : 101, 128, 247.
196. retomber : zuriïckfallen : 10,
repos : Ruhe : 292. 273.
repos (en-) : ruhig : 33, 186 sq. retour : Riickgang, Riickkehr :
Voir : calme. 4, 20 sqq., 27, 34, 117, 140,
repos (non-) absolu : die absolute 150, 216, 226, 242, 264, 276
Unruhe : 254. sq. , 284, 288. Cf. être-passé
repos (sans-) : unruhig : 187, dans l’opposé sans retour dans
262. soi.
reposer sur : beruhen auf : 113, retour dans soi (-même) : Riick
169. kehr in sich (selbst) : 15, 20
reposer sur soi : auf sich be sq., 23, 29 sq., 41, 88, 90,
ruhen : 63, 72, 78. 168, 181, 204, 209, 218, 237,
repousser, le repousser : abstos 267. i
sen, das Abstossen, se repous retourner, faire retour : kehreti,
ser : sich abstossen : 15, 22, zuriickkehren, riickschlagen :
j
30, 40, 82, 97, 100, 106, 129, 20 sq., 23, 34, 90, 93, 107,
134, 136, 156 sqq., 161, 165, 207, 223, 233, 235, 239, 242,
167 sq., 193 sq., 197, 203, 261, 272, 276, 284, 286. I
9
344
5
345
APPENDICES
treten : 52, 99, 117, 123, 140, 163, 166, 169, 171 sqq., 174
142, 143, 148, 149, 151 sq., sq., 180, 181 sqq., 184, 189
157, 187, 231, 247^ sq., 250, sq., 196, 199 sq., 202, 204,
271. Cf. immédiateté venue au 206, 208, 210, 212, 216 sq.,
jour à partir du fondement, 222, 227, 232, 234 sqq., 2'68,
sortir vers : hinausgehen zu : 270, 273, 279, 283, 286.
44. subsister autonome (le) : das selb-
source : Quelle : 245, 277. stdndige Bestehen : 132, 146,
soustraire : entnelimen, we- 156, 172 sqq., 175, 197, 199,
gnehmen : 37, 99, 159, 182, 203, 208, 217.
196. subsister immédiat (le) : das un-
spéculatif : spekulativ : 37, 83, mittelbare Bestehen : 153,
85. Cf. concept spéculatif, 180, 211 sq., 222, 234, 283.
sphère : Sphare : 47, 86, 222. subsister indifférent (le) : das
Cf. mouvement logique de la gleichgültige Bestehen : 56, 60,
sphère de l’Etre et de l’Es 108, 183, 222.
sence, négation de la sphère subsister substantiel (le) : das
de l’Etre en général, substantielle Bestehen : 284.
sphère contradictoire : die wi- subsomption : Subsumtion : 149.
derspriichliche Sphàre : 86. substance : Substanz ■' 201 sq.,
sphère de l’Essence : Sphàre des 228, 238-242, 243 sq., 267,
Wesens : 5, 16, 29. 269-274, 275, 276 sq., 279,
sphère de l’Etre : Sphàre des 283 sq., 286, 288, 290 sqq.,
Seins : 4 sq., 11, 16, 25, 29, 293 sq.
35, 82, 138, 222. substance absolue : die absolute
sphère de l’Etre-là : Sphàre des Substanz : 276, 295.
Daseins : 10, 47. substance active : die aktive
sphère du changement : Sphàre Substanz ■' 290 sq., 293.
der Verànderung : 247. substance agissante : die wir-
sphère du fondement condi kende Substanz '■ 288.
tionné : Sphàre des bedingten substance causale : die ursachli-
Grandes : 258. che Substanz : 284, 289, 292,
sphère du surgir et [du] disparaî 295.
tre : Sphàre des Entstehens substance effective : die wirkli-
und Vergeliens : 270. che Substanz : 277, 279.
spirituel : geistig, le domaine spi substance passive : die passive
rituel : das Geistige : 176, 222, Substanz : 288-293, 295.
281. substantialité : Substantialitàt :
subjectif, le subjectif : subjekdv, 290, 293, 295. Cf. relation de
das Subjektive, quelque chose la substantialité.
de subjectif : ein Subjektives : substantialité absolue : die abso
30, 53, 58, 76 sq., 82, 151, lute Substantialitdt : 294.
163, 175, 279. Cf. idéalisme substantialité causale : die ur-
subjectif. sachliche Substantialitàt : 291.
subjectivité : Subjektivitât ; cf. substantialité sursumée : die auf-
royaume de la subjectivité, gehobene Substantialitàt : 215.
subsister, le subsister (la subsis*- substantiel : substantiell : 272,
tance) : bestehen, das Be 274, 276, 287, 294. Cf. acti
stehen : 15, 31, 49, 61, 63, 65, vité substantielle, effectivité
70, 77, 94 sqq., 97 sqq., 100 substantielle, être-autre sub
sqq., 103 sqq., 106, 108 sq., stantiel 0’), subsister substan
117, 132, 135, 140, 146, 156, tiel Qe).
346
i INDEX DES MATIÈRES
!
- substrat : Substrat : 45, 55, 90, 252, 254 sq, 258 sq, 261,
95, 99, 124, 127, 283, 285 264, 271, 276 sqq, 281 sq,
m
■ ■
347
ÉM
APPENDICES
348
$.
o *
*...
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■i
mm
APPENDICES
Présentation V-XXXII
Deuxième livre
L’Essence Cl] 3 1
Première section
Chapitre premier
351
. .,
: ■
I
APPENDICES
'
C. La réflexion .......................... [1 6] 13 17 ;
14 19 !
1. La réflexion posante . [17]
2. La réflexion extérieure . [21] 17 24
3. La réflexion déterminante [25] 20 29
‘
.. Chapitre second
A. L’identité [34] 26 38
Remarque I. Identité abstraite . . [35] 26 38
Remarque IL Première loi-du-pen-
ser originaire, proposition de
l’identité.................................... [37] 28 41
Chapitre troisième
[84] 63 88
Le fondement
Remarque. Proposition du fondement [87] 65 91
352
i
'■ im
TABLE DES MATIÈRES
Deuxième section
Chapitre premier
APPENDICES
Chapitre second
Chapitre troisième
Troisième section
Chapitre premier
354
• i
—
Chapitre second
Chapitre troisième
Appendices 297
Index des noms de personnes cités dans le texte de Hegel . 299
Index des noms de personnes cités dans notre texte de pré
sentation et dans nos notes ......................................... 2 99
Glossaire allemand-français ................................................ 301
Index des matières .............................................................. 310
Table des matières .................................................................. 351
•»
i
L’impression de ce livre
a été réalisée sur les presses
des Imprimeries Aubin
à Poitiers/Ligugé
t
pour les Editions Aubier Montaigne
Achevé" d'imprimer le 30 avril 1976
N° d’édition, 1409. — N° d’impression, 8946.
Dépôt légal, 2° trimestre 1976.
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Imprimé en France