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où r, θ, φ sont des fonctions du temps, il est plus aisé d’exprimer le problème en
terme des coordonnées sphériques. Pour cela, on pose :
sin θ cos φ
~r(t) = r~er ⇒ ~er = sin θ sin φ
cos θ
Ainsi, le calcul de la vitesse est simplement :
~r˙ (t) = ṙ~er + r~e˙ r .
Il faut maintenant calculer ~e˙ r . Pour cela, on tient compte du fait que ~er dépend
explicitement à la fois de θ et de φ. Ainsi :
∂~er ∂~er
~e˙ r = φ̇ + θ̇.
∂φ ∂θ
Or, par définition :
1 ∂~er 1 ∂~er
~eφ = , et ~eθ = .
k ∂~
er
∂φ k
∂φ k ∂~
er
∂θ k
∂θ
cos θ cos φ
cos θ cos φ
∂~er
∂~er
= cos θ sin φ , ⇒
= 1, ⇒ ~eθ = cos θ sin φ .
∂θ ∂θ
− sin θ − sin θ
Ainsi :
~e˙ r = θ̇~eθ + φ̇ sin θ~eφ .
On obtient donc :
~r˙ (t) = ṙ~er + r θ̇~eθ + φ̇ sin θ~eφ .
Il est alors aisé de déduire que l’énergie cinétique d’une particule de masse
m et de position ~r(t) est :
1 2
m ṙ + r2 θ̇2 + r2 φ̇2 sin θ2 .
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