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Ce modèle est loin de refléter le fonctionnement concret des marchés. Il sert plutôt à mesurer le degré
d’imperfection de la concurrence en faisant référence à la situation idéale présentée dans ce modèle.
4. La neutralité de la monnaie
La monnaie est neutre pour les classiques c'est-à-dire que la variation de la quantité de monnaie en
circulation (l’offre de monnaie) n’a aucune incidence sur l’économie réelle.
5. L’analyse statique
L’analyse classique est statique (la production, l’offre de monnaie et le facteur capital sont des variables
exogènes).
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II. L’EQUILIBRE GENERAL CHEZ LES CLASSIQUES
Pour les classiques l’économie nationale peut se décomposer en quatre marchés
macroéconomiques : le marché du travail, le marché des biens et services, le marché des titres et le
marché de la monnaie.
Compte tenu de l’hypothèse de rationalité, les entreprises et les travailleurs raisonnent en termes
réels (en termes de salaires réels). C'est-à-dire ils ne sont pas victimes de l’illusion monétaire
(inflation) (ils prennent leurs décisions par rapport au salaire réel (W/P) et non pas au niveau du
salaire nominal (W).
W/P Offre de
travail (No)
N : Quantité
de travail
W/P
Demande de
travail ( Nd)
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1.3. Equilibre sur le marché du travail
La rencontre entre l’offre du travail et la demande du travail met en évidence l’équilibre du marché du
travail, ce dernier détermine le niveau optimal de l’emploi (le niveau du plein emploi) N* et le salaire réel
d’équilibre (W/P)*.
Salaire réel
(W/P) Offre de
travail (No)
*
W/P
Demande de
travail (N d)
Quantité de travail
N*
W/P*
Demande de
travail (N d)
N
Nd1 N* N o1
Chômage involontaire
( N°1 – Nd1 )
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2. L’équilibre sur le marché des titres : équilibre entre épargne et investissement
L’équilibre entre l’épargne des ménages (S) et l’investissement des entreprises (I) est le résultat de
la rencontre entre l’épargne des ménages et l’investissement des entreprises sur le marché des
capitaux.
I S
(i/p)*
I, S
I* = S*
Ainsi le taux d’intérêt réel d’équilibre est détermine par la rencontre de l’épargne et l’investissement
(facteurs réels) contrairement à l’analyse keynésienne (le taux d’intérêt d’équilibre est déterminé par des
facteurs monétaires sur le marché de la monnaie.
L’offre des biens et services correspond au volume de production (revenu national global ou PIB réel)
Y = f(N) fonction croissante sous l’hypothèse d’un stock de capital constant en courte période : K constant)
Y = f(N, K) (longue période)
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Salaire réel
(W/P) No
*
W/P
Nd
N
N*
Y = f (N)
y*
N
N* Maximum d’emploi