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Théorie du cinéma

marioadobati.26@gmail.com

Partiels : 27/10 - 7/12


> Disserts : textes à mettre en lien

Extrait : Le tempestaire, Epstein

> Son : voix de la femme (murmure, chant marin) parfois couverte par le bruit de la tempête
(très présent). Rupture avec b-o classique, où la voix est + mise en avt
> Image : jeux de regards (femme/coquillage/maquette) / jeu de lumière (phare)
> Narrat° : Une femme de marin espère que son mari va revenir
> Symbolisme : mise en avt du GPlan, lutte de l’H sur mer et la nature (montage alterné)
- le cinéma est anthropo-centré pour Rohmer # avec M. Chion
- Epstein vt remettre l’homme à sa place dans la nature, redonner une importance aux éléments
> être au + près du réel

En règle générale, les GPlans d’Epstein ont toujours pour but de raconter une histoire.

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Théories autoritaires : ce qui fait le cinéma

Chaque art a un domaine précis et aucun ne doit empiéter sur l’autre :


« Le cinéma me paraît semblable à deux frères siamois qui seraient unis par le ventre, càd par
les nécessités inférieures de vivre, et désormais par les coeurs, càd par les nécessités
supérieures de s’émouvoir. » Epstein

- anthologie de l’art cinématographique = étude de l’essence du cinéma


> Epstein veut définir le champ d’action du ciné
> ‘haute peinture’ en lien avec le ciné d’auteur (face au ciné populaire)
> n’utilise pas les termes opérateur ou réal qui rapl les F Lumière
> « cinéaste » plutôt que « compositeur de cinéma » > volonté de fr du ciné un art, artistes
plutôt que techniciens
> ciné donne la vie (spirituel) aux objets filmés (animiste, esprit qui anime les objets)
> personnage-objet, théories des années 10 en anthropologie/psychanalyse/ethnologie (Mauss)
- chaque cinéaste a un style, une personnalité qui lui est propre (politique des auteurs)
> mène aux questions sur l’objectivité et le réalisme
> Epstein vt la subjectivité du cinéma + importance du geste créateur du réal
> statut d’auteur qui transparaît dans les images (objectivité & réalisme)
> Bazin : le photographe doit s’effacer ≠ Epstein, l’auteur doit fr en sorte qu’on le reconnaisse
> n’utilise pas ‘metteur en scène’ qui s’applique au théâtre
- cinéma : instrument d’expérience
> réel et réel ciné existent mais différents : même valeur épistémologique que le réel lui-même
> permet de comprendre/analyser/disséquer
> « la poésie est donc vraie et existe aussi réellement que l’oeil »

Extrait : La Roue, d’E. Gance (1923)

> subjectivité du réalisateur (filtre de l’image) + question du réalisme (registre tragique, drame
poétique = montage, couleur)

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Béla Balázs
> ciné pt transformer la vision du monde : art purement visuel (ciné muet) proche d’Epstein
> espaces traversées par des atmosphères que le ciné pt ns permettre de percevoir/redécouvrir
> insiste sur le ft que ciné est un langage que tt le monde pt comprendre
> GPlan : étude de caractère et des états d’âme des personnes (intimité d’un perso)
> ciné capte le visage des choses et des espaces (= animisme)

Vertov
Kino Glas, 1927 > L’oeil de la caméra
> montage présent dans toutes les phases de la réal : diff formes de montage
> caméra a une autonomie importante, existence propre
> cinéma : microscope et télescope du temps, en tant qu’analyse (≠ Eisenstein)
> objectivité supposée de la caméra/objectif

Eisenstein
- bcp d’importance au montage des années 20 à 40
> commence par le montage des attractions puis évolue sa conception du montage
> montage alterné, évènement A puis B (‘attraction’ vient du cirque)
> comment utiliser le cinéma & le montage pr orienter le la conscience des spectateurs ?
> artiste en tant que psycho-ingénieur : réorganisation de la psyché
> ciné-point & montage attractions = montage alterné 2 séries d’images distinctes et liées
(cf. La Grève, rapport thématique mais pas scénaristique)
> très direct dans son message et ses images
> filme les visages de manière à laisser deviner le caractère du personnage filmé

Bazin
- père spirituel des critiques de la nouvelle Vague dans les années 50
> critique avt d’être théoricien, présence ontologique
> oppose la peinture à la photo et au ciné car gradation des arts : photo/ciné = réel, objectivité
> volonté de reproduire le réel à travers l’art (mettre en forme et représenter le réel)
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- deux théories de la photo en Allemagne années 20-30 : nouvelles visions/nouvelle objectivité


> Nv.Obj. = Patzsch : ne vt pas reproduire ce qui a été ft ds la peinture, acquérir sujet/
manière propres de se représenter
> Esthétique nette, représentation formelle/froide (critiqué à cause d’un travail trop formel)
> Renger, mêmes idées mais nouvelle vision

- Moholy-Nagy : peinture, photographie, film > mise en forme de la lumière par ts les arts
> pas d’art majeur/mineur : tous les arts sont considérés au même niveau
- art devance les progrès techniques et s’approprie les innovations
> volonté d’éduquer/d’enseigner, regard photographique sans caméra, photo sans caméra
> Utilisation productive (médium habituel) / reproductive (médium nouveau, nv formes)
> Cinéma simultané : deux images sur le même écran

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Le texte ‘ontologie de l’image photographique’ de Bazin

- photo et ciné peuvent représenter le réel, contrairement à la peinture


> « perspective = péché originel », peinture = illusion de la réalité (référent signifiant/signifié)

La Momie du changement
- 3 notions = objectivité, réalisme et ressemblance
- la photo est une empreinte du réel (dans la durée)
- idée objectivité du médium photographique = pure captation du réel
- plus de vrai processus créatif, contrairement à la peinture : processus mécanique/chimique
- minimise bcp le rôle de l’artiste ( théâtralité ≠ musicalité des réals fr ds les années 20)
- Extrait de Rain de Joris Ivens = subjectivité + jeu sur le référent (qui est quoi ?)

- révolution de l’essence du médium (extension du réel et non substitution)


> photographie = prolongement de notre oeil (même si elle pt ê trompeuse)
> 1è photo de Nippte : photographie prise du réel ?
- cinéma et conception du réel n’est pas universel mais culturel (notion de crédibilité)
- diff. entre réalisme et ressemblance : pr ê ressemblante 1 oeuvre d’art se doit d’ê réaliste
> (ressemblance = moyen, elle est au service du réalisme ≠ réalisme = résultat)
- représentat° picturale = ce qui est vu directement, vision du monde ≠ ciné qui propose
son propre monde, représente les choses intelligibles
> opposition avec la concept° phénoménologique (faire confiance aux sens, pas à la
mécanique)
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Analyse de Buffy

- prise de conscience de la mort de sa mère puis ‘décrochage’


> réel et dérochage de la réalité par diff. techniques cinématographiques
- narrativement, traitement du réel ambigu : pdv Buffy qui ‘décroche’ de la réalité (plan flou)
> prises de positions de la cam. = subjectivité de Buffy qui entend des mots vides de sens
> diff. entre le mode ‘prise de vue’ = cam. embarquée (stabilité de l’image + agitation
intérieure d’un personnage) ≠ plans fixes, + longs qui prennent le tas de cadrer B.
> traitement sonore = scène d’imagination de B, agitat° sonore (soulagement), réalité = silence
> traitement du son pas réaliste, répétition d’un bruit (carillon) qui la montre hors de la réalité
> importance de la lumière = scission entre l’espace intérieur et extérieur
> B. n’accepte pas jusqu’à l’utilisation du mot ‘cadavre’ = réalisme psychologique
> transfert de la réalité comme chez Bazin mais transmettre état d’esprit (intériorité)
- dérochage = montage rapide, très sélectif (structure narrative principale)
- 4 moments très diffs. : langage trop idyllique, trop parfait donc pas crédible
> mise en scène & montage trop forts qui montrent l’hallucination, le décrochage de la réalité

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Bazin et le ‘montage interdit’

« Quand l’essentiel d’un évènement est dépendant d’une présence simultanée de deux ou
plusieurs facteurs de l’action, le montage est interdit »

- oppose trucage & montage


- « je crois en l’action mais je sais que l’action n’est pas réelle »
- signifiant cinématographique = langage cinématographique qui n’a pas d’influence directe
avec la diégèse (son + montage)
> le montage permet au spectateur de fr la différence entre le réel du public et celui diégètique
> le public est à même d’analyser les procédés du montage, croyance de la fable cinématog.
- montage a le pvr de modifier la perception du spectateur = effet Koulechov
- anthropomorphisme : degré de croyance, au-delà du réalisme (cf. hallucination de Buffy)
- montage = perte de croyance / trucage = réalité
- la réalité diégétique et du spectateur sur le mode ni ‘trop’ ni ‘trop peu’
- la fiction ne doit pas devenir documentaire, « fable cinématographique »
- le montage ne dt pas agir comme un transformateur esthétique : dématérialisat° du sens
> Effet Koulechov = marque d’inauthenticité de l’image
- Benjamin : ciné met dans un état d’hypnose, montage doit sortir le spectateur de cet état
> le public réfléchit, pas de sens de lecture dans les images, guidé par les images mais les trv
- Vertov : théorie fondée sur le mouvement (intervalle : mvmt d’un plan à l’autre)
> écart varie de forme et de durée, c’est l’oeil qui ft l’intervalle entre les plans
> vt former l’oeil du spectateur, but pédagogique dans le montage

L’Enfer des Armes, Tsui Hark


> plan d’ensemble qui authentifie la séquence si le montage est alterné (Bazin)
≠ ds cette séquence, le plan d’ensemble n’est pas vraisemblable : le statut du film change
> le réal ne cherche pas à faire croire à l’action, joue sur le langage ciné pr se rapprocher du
réel : invraisemblance volontaire (Bela Tarr)
> le degré de croyance du spectateur inhibe son sens critique
> ne pas croire à la réalité de l’action = casser l’hypnose filmique

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Serge Daney : Montage obligé (1991)

> relève des cahiers du ciné, tente de fr de la filmologie un domaine à part entière
> étude du ciné est co-dépendante de l’étude des images
> introduit une distinction dans son texte : visuel et image
> la communication et l’information contre le cinéma (sur la portée politique du montage)
> l’information télévisuelle est donnée par et pour le pouvoir = SD vt un réalisme des images
> métaphore lunaire : différence entre réel et réalité donnée par les images vues du pvr
> dénonce le rapport entre politique et image, souhaite des images neutres
> subjectivité du réel et objectivité de l’image (manque informatif à la télé, 1 seul pdv)
> distinction entre image (certaine objectivité politique) et visuel (qq chose de clos)
> ambiguïté du réel > le spectateur doit gérer avec un manque et un reste
> doit reconstruire le réel pour trouver son propre degré de croyance
> le spectateur se fait monteur du film/télé pr sa propre représentation de la réalité

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Rapport entre son & cinéma (Chion)

Michel Chion, « La voix du cinéma », L’Acousmètre (1982)


> acousmètre : voix, voit tout et entend tout, (acousmatique : voit mais n’entend pas la source)
> audition omnidirectionnelle ≠ image, vue. Le son est pluriel et peut bouger
> situation acousmatique ≠ écoute visualisée, dont on voit la source
> ex. : M Le Maudit, tueur qu’on entend sans voir
> « grand acousmètre original c’est la mère », on entend sans voir : état foetal
> décousmatisation : révélation d’un image et en même temps d’un lieu
> rapport entre son et image, le son aide à voir et l’image à entendre
> les bruits aident à comprendre les images (l’oreille travaille plus vite que l’oeil)
> indétermination entre son et image > notion de valeur ajoutée
> impression que le son redouble l’image, qu’ils ne forment qu’un
> le son semble alors inutile alors qu’il est à l’origine de l’effet
> perception du sens d’abord voco-centrisme et verbo-centrisme
> s’attache d’abord à ce que l’on comprend et reconnaît avt de s’attacher aux mots
> le texte par la parole structure la vision, le commentaire d’une image pt changer sa vision
> la musique est productive d’émotion, parfois appuie celle de l’image : valeur emphatique
> son influe aussi sur la perception des mouvements et de la vitesse
> 3 nvx d’écoute : causale (cause de ce qu’on entend), sémantique (le sens), réduite
(qualités propres du son)
> synchrèse : ce qui se passe à l’image et ce qu’on entend correspondent
> régies par codes et automatismes, sans lesquels on n’aurait pas le temps de tt analyser
> bruitages, prises de son ne remettent pas le son des image en question (synchrèse : doublage)
> synchrèse = fusion de la source de l’image et du son
- un seul lieu d’image dans le cinéma, à l’inverse de lieux où les sources sonores st infinies
> le son n’a pas de cadre, source réelle ≠ source supposée, prise de son différente de l’image
> Dolby et multipiste permettent de travailler sur la spatialisation du son

- les trois visages de la musique au ciné, pr Chion :


- valeur emphatique
- valeur symbolique de la musique > staccato = romance, legato = inquiétude, etc.
- valeur parenthétique de la musique, a le pouvoir de mettre le temps entre parenthèse
> Les Harmonies Werckmeister > musique et danse arrachent les persos à leur condition
> l’Homme de l’ombre > La musique et la danse créent un lieu où il n’y a pas de temps
> Extériorisation de l’intérieur > Amadeus
> Séparation entre source réelle et source supposée
> musique sort de la voix de Mozart, puis par les choeurs, puis les 2 en même temps
> les sons semblent sortir de la partition mais n’ont pas de lieu précis

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