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MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS
GUIDE D'ÉLECTRICITÉ
SOMMAIRE
CHAPITRE I : CONCEPTION 1
I- PRISE DE TERRE 35
3- VERIFICATIONS ULTERIEURES : 42
i
ii
Chapitre I : Conception
1
Locaux à desservir Puissance minimum / à prévoir KW
Usage d'habitation
1 pièce principale 3
2 à 3 pièces principales 4
4 à 5 pièces principales 5,5
6 pièces principales 6,5
>6 pièces principales 6,5KW + 30W par m²
pour chaque pièce principale en sus
2 - Puissance absorbée
Elle tient compte du type d'exploitation et du COS$ de l'installation dans une moindre
mesure.
3 - Puissance d'utilisation
La puissance d'utilisation est plus faible que la puissance absorbée, son estimation qui
permet d'évaluer la puissance de la source demande la bonne connaissance de deux
facteurs :
3. Le facteur d'utilisation maximale d'un récepteur Ku
4. Le facteur de simultanéité d'un groupe de récepteurs Ks.
* Facteur d'utilisation maximale KU
Le régime de fonctionnement d'un récepteur peut être tel que la puissance utilisée soit
inférieure à la puissance nominale installée, d'où la notion de facteur d'utilisation affecté à
chaque récepteur.
Dans une installation industrielle KU = 0,75 pour les moteurs. Pour l'éclairage et le
chauffage KU sera toujours égal à 1.
Pour les prises de courant tout dépend de leur destination.
Pour les prises de courant d'un atelier susceptibles d'être raccordées à des récepteurs tels
que perceuse portative, petite machine, outil il est prudent de prendre un facteur égal à 1.
* Facteur de simultanéité KS
Tous les récepteurs installés ne fonctionnent pas simultanément c'est pourquoi il est
permis d'appliquer aux différents ensembles de récepteurs (ou de circuits) des facteurs de
simultanéité.
Les normes NFC14-100, UTE 63-410, NF C15-100 donnent cependant quelques
précisions sur ce facteur.
5. Facteur de simultanéité pour immeuble à usage d'habitation NFC 14-100 cas du
courant triphasé 4 fils.
2
Nombre d'abonnés Facteurs de simultanéité
2à4 1
5à9 0,78
10 à14 0,63
15 à19 0,53
20 à 25 0,49
25 à 29 0,46
30 à 34 0,44
35 à 39 0,42
40 à 49 0,41
50 et au dessus 0,40
6. Facteur de simultanéité (selon norme C15 - 100)
3
Ku : coefficient maximal d'utilisation qui traduit le fait que les récepteurs ne sont pas à pleine
charge.
Ks : coefficient maximal de simultanéité qui traduit le fait que les récepteurs ne fonctionnent pas
tous en même temps.
Ka : coefficient d'augmentation prévisible de puissance.
5- Intensité nominale secondaire des transformateurs.
Triphasé
P puissance du transformateur en VA
In = P _
U 3 Cos Φ U tension secondaire à vide
4
Monophasé
In = P
U
Les transformateurs normalisés en KVA :
16-25-40-50-63-80-100-125-160-200-250-315-400-500-630 - 800 - 1000 - 1800.
II- Régime du neutre
1- Définition des différents régimes de neutre
Le régime de neutre d'une installation BT est caractérisé par "la position" du point neutre
du secondaire du transformateur MT/BT par rapport à la terre. Le régime choisi
conditionne les mesures de protection des personnes contre les contacts indirects.
Le régime du neutre ou les schémas des liaisons à la terre en basse tension sont
symbolisés par 2 lettres (T ou I) en première lettre et (T ou N) en deuxième lettre.
1ère lettre
T : Indique une liaison directe d'un point de l'alimentation
(généralement le point neutre) avec la terre.
I : Indique que :
1/ Soit toutes les parties actives de l'installation sont isolées
d e la terre.
2/ Soit un point (généralement le neutre) est relié à la terre à
travers une impédance limitant le courant de premier défaut.
2ème lettre
T : Indique que les masses sont reliées directement à une prise
de terre indépendamment de la mise à la terre éventuelle
d'un point de l'alimentation.
1
N : Indique que les masses sont reliées directement au point de
l'alimentation reliée à la terre (généralement le neutre).
2
Lors d'un défaut d'isolement sur une masse, le courant de défaut est limité par les
résistances des prises de terre du neutre et des masses.
La valeur du courant de défaut n'est généralement pas suffisante pour permettre le
fonctionnement des dispositifs de protection contre les surintensités (fusibles,
disjoncteurs) d'où la nécessité de protéger les installations par des dispositifs différentiels
(DR) qui permettent d'éliminer les élévations ou potentiel sur les masses mises à la terre.
- Le schéma TT est celui qui est généralement imposé pour la distribution publique
d'énergie en BT. En conséquence, les installations alimentées directement par un réseau
de distribution publique en BT sont en schéma TT.
b - le schéma TN (ou mise au neutre)
9. Le neutre de l'alimentation est relié directement à la terre
10. Toutes les masses sont reliées par un conducteur de protection au neutre.
En cas de défaut franc d'isolement entre phase et une masse, le courant de défaut est un
courant de court-circuit phase neutre qui doit être suffisamment important pour faire
fonctionner les dispositifs de protection contre les surintensités.
Schéma TNA : les fonctions de neutre et de protection sont combinées en un seul
conducteur PEN, les masses de l'installation sont reliées à ce conducteur commun. Le
point neutre, est relié à une prise de terre. Ce schéma est interdit pour des sections
inférieures à 10 m2 et pour les canalisations mobiles.
Schéma TNB : Le conducteur neutre et le conducteur de protection sont séparés. Les
masses sont reliées au conducteur de protection (PE) toujours en liaison directe avec la
prise de terre du neutre. Le schéma (5 fils) est obligatoire pour les circuits de section
inférieure à 10 m2 et pour les canalisations mobiles.
3
Le schéma TN est en principe réservé aux installations alimentées par un transformateur
privé.
Il n'est généralement pas admis sauf autorisation et conditions particulières pour les
installations alimentées en basse tension par le réseau de distribution publique.
c- Le schéma IT (ou neutre impédant)
11. Le neutre est relié à la terre par une impédance
12. L'impédance est choisie de manière qu'en cas de premier défaut d'isolement
entre une phase et une masse, le courant de défaut soit suffisamment faible
pour qu'il n'entraîne pas l'apparition de tension de contact dangereuse sur les
masses.
le Schéma IT ne peut être utilisé qu'en aval d'un transformateur (poste de livraison HT/BT
ou transformateur privé alimenté par une installation HT).
2- Section du conducteur neutre
Section du conducteur neutre= S si S =< 25 mm2
> S/2 si S > 25 mm2.
S : Section du conducteur de phase
III - Elaboration de la distribution BT
La distribution basse tension se réalise depuis le tableau général basse tension à l'aide
de canalisations et de tableaux basse tension
1/ - Implantation du poste et des tableaux de distribution
Pour des raisons d'économie et d'optimalisation de l'installation, le poste
transformateur HT/BT et le tableau général basse tension TGBT doivent être placés au
centre de gravité des points de consommation d'énergie.
Mais bien, d'autres considérations sont à prendre en compte, l'accord du
distributeur d'énergie et les considérations de génie civil. De ce fait seul le TGBT est
parfois placé au centre de gravité des consommateurs d'énergie, le poste HT/BT étant en
bordure de voie publique, en rez-de-chaussée.
Pour la même raison, les différents tableaux de distribution les différents types par
application :
4
13. Le tableau général BT (TGBT)
14. Les tableaux secondaires
15. Les tableaux Terminaux
16. Les tableaux de contrôle -commande de process.
2/- Division des installations.
La division d'une installation en plusieurs circuits permet de :
17. Limiter les conséquences d'un défaut au seul circuit concerné. - Faciliter la
recherche d'un défaut.
18. Permettre les opérations d'entretien sur un circuit sans couper toute
l'installation.
a- Distribution radiale arborescente
C'est la plus employée.
Avantages : - Seul le circuit en défaut est mis hors service.
- Localisation facile du défaut
- Opération d'entretien sans coupure générale
Inconvénients : - Un défaut au niveau des départs principaux A, affecte les
niveaux des départs divisionnaires et des départs terminaux B
et C.
Exemple : Distribution radiale :
5
D'une manière générale le nombre de circuits à prévoir dépend de la nature des
installations et des puissances mises en jeu. La norme ne peut donner que les
recommandations suivantes :
19. Répartir les appareils d'éclairage d'un même logement sur au moins deux
circuits terminaux différents.
20. Alimenter les socles de prises de courant par un circuit terminal distinct de ceux
alimentant les appareils d'éclairage.
21. Prévoir des circuits terminaux différents distincts pour alimenter les appareils
absorbant une puissance importante (chauffe-eau, cuisinière, machine à laver)
ou comportant des moteurs.
22. Ne pas alimenter plus de 8 points d'utilisation par un même circuit terminal.
23. Les équipements des locaux ou emplacements mouillés, exposés présentant
des risques de corrosion ou présentant des risques d'explosion doivent être
alimentés par des circuits réservés à l'alimentation de ces seuls locaux.
IV - Qualité du matériel
1 - Choix du matériel
Le matériel employé doit être choisi conformément aux régies de l'art. Tout matériel faisant
l'objet de normes établies doit être conforme à celle-ci. S'il ne fait pas l'objet d'une norme,
il doit :
24. Soit avoir fait l'objet «d'un avis technique» délivré par la commission instituée à
cet effet.
25. Soit avoir tait l'objet d'un avis délivré par l'union technique de l'électricité (UTE).
2 - Emplacement des appareils
En dehors des considérations de commodité d'emploi et de disponibilité de place, les
appareils doivent être placés de façon à permettre de vérifier leur fonctionnement et de
procéder à leur entretien et s'il y'a lieu à la vérification des connexions des conducteurs.
Les appareils de protection doivent être posés dans des endroits facilement accessibles
au personnel désigné pour les manoeuvres.
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V - Classification des matériels en ce qui concerne la protection contre
les chocs électriques
Matériel de la classe O :
Matériel dans lequel la protection contre les chocs électriques repose sur l'isolation
principale.
Matériel de la classe I :
Matériel dans lequel la protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement
sur l'isolation principale qui comporte une mesure de sécurité supplémentaire sous la
forme de moyens de raccordement des parties conductrices accessibles à un conducteur
de protection mis à la terre.
Matériel de la classe Il :
Matériel dans lequel la protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement
sur l'isolation principale mais comporte une double isolation ou isolation forcée. Ne
comporte pas de moyens de mise à la terre de protection.
Matériel de la classe III :
Matériel dans lequel la protection contre les chocs électriques repose sur l'alimentation
sous très basse tension TBTS ou TBTP et dans lequel ne sont pas engendrée des
tensions supérieures à la limite supérieure du domaine I.
VI- Installation de sécurité de remplacement
1- Lorsque l'installation comporte des matériels dont le fonctionnement est
impératif pour la protection des personnes
(Signalisation de sécurité, les dispositifs d'alarmes, les surpresseurs d'incendie, les
sprinklers, l'équipement de désenfumage etc.) notamment en cas de disparition de la
tension de la source normale, une ou plusieurs sources de sécurité doivent être prévues
pour alimenter ces matériels.
Le choix de la source de sécurité dépend de plusieurs paramètres.
26. Le temps maximal d'interruption d'alimentation exigé par les règlements
27. L'autonomie minimale exigée par les règlements
28. La puissance nécessaire
29. L'état sous tension ou hors tension des installations de sécurité en service
normal.
Les sources les plus couramment utilisées sont :
30. Les blocs autonomes pour l'éclairage de sécurité
31. Les batteries stationnaires d'accumulateurs
32. Les onduleurs spécialement lorsqu'une coupure même de durée insignifiante ne
peut être tolérée
33. Les groupes électrogènes.
7
2- Lorsqu'une installation comporte des matériels dont le fonctionnement doit
être assuré même en cas de défaillance de la source normale, pour des
raisons autres que la protection des personnes, on peut être amené à
prévoir une ou plusieurs sources de remplacement sur lesquelles ces
matériels peuvent être connectés.
Parmi les matériels nécessitant de telles sources :
34. Equipements dont l'arrêt risque de provoquer la destruction de l'outil de
production (équipement à feu continu).
35. Les centres de calcul (alimentation des calculateurs, des ordinateurs).
3- Eclairage de sécurité
a - But
L'éclairage de sécurité doit permettre, lorsque l'éclairage normal est défaillant :
36. L'évacuation sûre et facile du public vers l'extérieur,
37. La mise en oeuvre des mesures de sécurité
38. L'intervention éventuelle des secours.
II ne doit pas être confondu avec l'éclairage de remplacement qui permet de poursuivre
l'exploitation de l'établissement en cas de défaillance de l'éclairage normal. L'éclairage de
sécurité peut être réalisé suivant les cas à partir d'une installation fixe ou à l'aide
d'appareils électriques portatifs.
L'éclairage de sécurité est obligatoire pour :
39. Les établissements recevant du public (arrêté du 23/6/1980 et du 22/6/1990).
8
40. Les établissements recevant des travailleurs (arrêté du 10 Novembre 1976).
41. Certains locaux des parties communes des bâtiments d'habitation (arrêté du 31
Janvier 1986).
b - Types d'installation d'éclairage de sécurité
II existe 4 types d'éclairage de sécurité appelés A, B, C, D par ordre de sévérité
décroissante : le type D pour l'éclairage portatif.
Eclairage portatif
II doit être constitué d'appareils électriques à piles ou à accumulateurs maintenus en
permanence en bon état de fonctionnement.
Eclairage fixe
L'éclairage de sécurité par installation fixe doit assurer l'éclairage de balisage et, s'il y a
lieu, l'éclairage d'ambiance. Il peut être réalisé par des blocs autonomes ou alimenté par
une source centrale.
* L'éclairage de balisage assure :
42. La reconnaissance des obstacles.
43. La signalisation des issues.
44. La signalisation des cheminements
45. L'indication des changements de direction.
* L'éclairage d'ambiance assure un éclairage uniforme (5 lumens/m2) sur toute la surface
d'un local pour éviter toute panique et en assurant l'évacuation avec une visibilité
suffisante.
Exemple d'éclairage d'ambiance et de balisage
9
10
Choix du type d'installation d'éclairage de sécurité
Exemple : Immeuble d'habitation autre qu'I.G.H. comportant des bureaux en étage : l'effectif des travailleurs
étant supérieur à 20, il y a lieu de baliser les issues et dégagements utilisés par le personnel y compris le
parc souterrain à voitures emprunté par le personnel.
(1) Si le bâtiment ne comporte aucun local à risque d'incendie autre que la chaufferie et que l'effectif des
travailleurs est intérieur à 20, l'éclairage fixe n'est pas imposé lorsque la chaufferie possède un accès
particulier et se trouve isolée des dégagements communs conduisant vers l'extérieur.
11
VII- COMPENSATION DE L'ENERGIE REACTIVE.
Toute installation électrique consomme
46. Une énergie active (P) intégralement transformée en chaleur et travail
47. Une énergie réactive(Q) nécessaire à l'excitation magnétique des récepteurs
(transformateurs et moteurs)
d'où la notion de facteur de puissance ou cos
cos = P (KW) S : puissance apparente S (KVA)
S(KVA)
L'énergie réactive peut être fournie par le distributeur mais cela présente les inconvénients
suivants :
48. Facturation supplémentaire lorsque tg = Q > 0,6
P
49. Surdimensionnement des câbles et du transformateur.
50. Augmentation des pertes en ligne etc.
II est préférable de prévoir à la conception, l'installation d'une ou plusieurs batteries de
condensateurs qui fourniront cette énergie.
L'emplacement de ces batteries de condensateurs conseillé à proximité des appareils
(moteurs ou transformateurs) nécessitant de l'énergie réactive pour leur fonctionnement.
12
CHAPITRE II : Mise en œuvre
13
57. La protection contre les contacts directs risque de contact avec les parties des
équipements électriques
58. La protection contre les contacts indirects : risque de la mise sous tension
accidentelle des masses
Masse
La masse, au sens électrique du terme, est la partie conductrice d'un matériel électrique
normalement isolée des parties actives mais pouvant être mise accidentellement sous
tension, â la suite d'un défaut d'isolement. Cette masse est susceptible d'être touchée par
les travailleurs.
b -Mesures de protection contre les contacts directs
La mise hors de portée des parties actives des équipements peut être réalisée :
59. Soit par éloignement
60. Soit au moyen d'obstacles.
61. Soit par isolation des parties actives.
c - Mesures de protection contre les contacts indirects
Mesures de protection A (sans coupure de l'alimentation)
A.1 - Séparation de sécurité des circuits.
A.2 - Emploi d'une très basse tension de sécurité.
A.3 - Emploi de matériels de la classe II.
A.4 - Inaccessibilité des masses et des éléments conducteurs
A.5 - Isolation des masses.
A.6 - Isolation des éléments conducteurs.
A.7 - Suppression des liaisons des éléments conducteurs avec la terre.
Mesures de protection B (par coupure automatique de l'alimentation)
B.1 - Mise à la terre des misses et dispositif de coupure automatique associé .
B.2 - Emploi de dispositif de coupure automatique sensible à la tension de défaut.
B.3 - Mise au neutre des masses et dispositif de coupure automatique associé .
4 - Constitution des circuits
Les canalisations constituantes des circuits doivent comporter autant de conducteurs que
l'alimentation des appareils le nécessite.
B/ Canalisations
- Définition
Canalisation est l'ensemble constitué par un ou plusieurs conducteurs électriques et les
éléments assurant leur fixation et leur protection mécanique .
- Conducteurs et câbles
Un conducteur : est toujours unipolaire et regroupe lame
conductrice et son enveloppe isolante
14
Un câble : est composé d'un ensemble de conducteurs
électriquement distincts et mécaniquement
solidaires généralement sous un revêtement de
protection (gaine, tresse, arme)
Schéma d'un câble
15
Norme U câble faisant l'objet d'une norme UTE
Tension nominale 250,500,1000 1000V
Souplesse de l'âme pas d'indication S âme rigide
âme rigide âme-souple
Nature de l'âme pas d'indication : A cuivre
cuivre aluminium
Enveloppe isolante C R V R
Caoutchouc PRC PVC Réticulé
vulcanisé
Bourrage G O 1 1
gaine de aucun gaine d'assemblage
bourrage ou bourrage ne et de protection
formant pas gaine formant bourrage
16
NORME H SERIE HARMONISEE / A SERIE NATIONALE H
17
3- Principaux conducteurs et câbles
18
a- Repérage des conducteurs selon la constitution des circuits.
19
6 - Chute de tension admissible
20
8- Pose des conducteurs et câbles
Le tableau indique les principaux modes de pose utilisés et autorisés en fonction :
72. du type de conducteur
73. du type de fixation ou de canalisation
21
(1) Interdit pour des conducteurs isolés assemblés en faisceau.
(2) Admis seulement en goulotte comportant un couvercle non démontable sans l'aide
d'un outil.
(3) Si colliers ou attaches en matériau non magnétiques.
(4) L'encastrement direct n'est admis que lorsqu'il s'agit de conducteurs blindés à
isolant minéral.
(5) Avec protection complémentaire si les câbles ne sont pas armés (C15100 &
529.10).
Un câble multiconducteur, un conduit ou un même compartiment de goulotte ne doit en
principe contenir que les conducteurs d'un seul et même circuit. Sauf si ces 4 conditions
sont simultanément remplies :
a) Tous les conducteurs doivent être isolés pour la même tension assignée
22
b) Tous les circuits intéressés sont issus d'un même appareil général de
commande et de protection.
c) Lorsque les conduits ou goulottes sont métalliques, les sections des
conducteurs de phase doivent être identiques ou ne pas différer de plus d'un
double intervalle séparant 3 valeurs normales successives. d)Chaque circuit
doit être protégé séparément contre les surintensités.
Alors dans ce cas, des conducteurs appartenant à des circuits différents peuvent
emprunter un même câble multiconducteur un même conduit ou un même compartiment
de goulotte.
9 - Protection contre les influences externes
La protection contre les influences externes conférée par le mode de pose doit être
assurée de façon continue sur tout le parcours des canalisations, notamment aux angles,
changements de plan et endroits de pénétration dans les appareils. Le raccordement doit
assurer, si nécessaire, l'étanchéité .
10 - Modes de pose des canalisations
1- Les modes de pose des canalisations en fonction des types de conducteurs ou câbles
doivent être conformes au tableau suivant :
Choix des canalisations Conduits
Conduits-profilés
Sur isolateurs
Câble porteur
Sans fixation
Fixation directe
tablettes corbeaux
rainurées)
CONDUCTEURS ET GABLES
Conducteurs nus A
Conducteurs isolés A A* A* A
Câbles y compris câbles Multiconducteurs….. A A A A A A O A
armés et conducteurs à isolant minéral
Câbles Monoconducteurs O A A A A A O A
23
2 - les modes de pose des canalisations en fonction des situations doivent être conformes
au tableau ci dessous.
SITUATIONS
Vides de 21.25 22 12.13
- -
construction 73.74 0 73.74 - 23 14.15.16
Caniveaux 12.13
43 43 41.42 31.32 4.24 - -
14.15.16
Enterrés 62.63 0 61 -. 61 0
Encastrés dans
52.53 51 1.2.5 33 24 0 -. -
les structures
Apparent 31.32 12.13
- 11 3 4 18 -
71.72 14.15. 16
Aérien 12.13
- - 0 34 - 18 17
14.15. 16
Immergé 81 81 0 - 0 0 - -
L'indication d'un numéro dans une case indique le numéro de référence du mode de pose
correspondant du tableau ci après.
3- Des exemples de mode de Qc sont présentés dans le tableau suivant.
Les figures ne sont pas destinées à représenter réellement les modes de pose mais sont
destinées à expliquer le principe du mode de pose correspondant.
Exemples de modes de pose
24
25
C/ CONDUIT
1- Définitions
Il existe de nombreux types de conduits assurant la fixation et la protection mécanique des
câbles et des conducteurs. Les principales catégories de conduits (IRO.APE), (MRB.PE),
(ICO.APE),(ICD.Eorange),(ICD.APE gris),(MSB.P), (MSB.APE)
2- Code de désignation des conduits
Elle utilise un groupe de 3 lettres suivi d'un chiffre :
74. 1ère lettre : isolement (M :métallique ( :isolant)
75. 2ème lettre : degré de rigidité du conduit (R : rigide, C : flexible cintrable, F
flexible).
76. 3ème lettre : degré de solidité du conduit ( B : blindé, O :ordinaire, D :
déformable).
77. Le chiffre : degré de la protection contre les dommages mécaniques (3,5, 6,
7 ou 9).
Ces appellations peuvent être suivies de la lettre :
78. A : conduit résistant aux Agents électriques.
79. P : conduit non Propagateur de la flamme .
80. E : conduit Etanche.
et la lettre peut être suivie à son tour par un chiffre : 9,11,13,16,21,23,29,36,48 : Numéro
de référence qui caractérise le diamètre extérieur du conduit .
Exemple :
Conduit ICOS-APE 13 est un conduit
81. I : Isolant ,
82. C: Cintrable,
83. O :Ordinaire
84. 5 : degré de protection 5
85. A : Résistant aux agents électriques
86. P : non propagateur de la flamme,
87. E : Etanche, 13 : diamètre extérieur 13 mm
3- Conditions de pose des conduits usuels
les conduits usuels sont mis en oeuvre, soit en montage apparent, soit en montage
encastré.
26
Plastique (Isorange) ACIER
Nature des locaux ICO, IRO ICD MRB
ICD gris orange MSB
Selle de séjour, Autorisé Interdit A
chambre,entrée, grenier
Montage cuisine salle d'eau. A* I I
apparent toilette, WC buanderie
cave, escalier, cours,
terrasses couvertes,
local à poubelles
Montage Salle d'eau A A A I
encastré autres locaux A A A A
88. Sauf s'il y a risque de choc ou d'écrasement, dans ce cas, ils doivent être
protégé exemple par un tube d'acier.
4- Canalisation sous conduits encastrés
27
5- Diamètres intérieurs des conduits pour canalisations électriques
v: PVC
C: Caoutchouc
N: Polychloroprène
28
TABLEAU : EMPLOI DES CONDUITS DE DEGRE DE PROTECTION 6 & 7 (ICD 6 &
MSB 7)
29
TABLEAU : EMPLOI DES CONDUITS IRO 5
30
6- Accessoires de raccordement pour conduits
Ils sont destinés à assurer la continuité de la protection conférée par les conduits,
l'aménagement des extrémités des conduits, ou leur raccordement avec l'appareillage.
a/ - Raccordement entre conduits de même nature et de même numéro de référence.
89. Manchons jonction de deux conduits en alignement.
90. coudes d'équerre jonction de deux conduits se présentant dans
deux directions.
91. Tés jonction de 3 conduits se présentant en T
b/ - Raccords
On désigne par raccord tout accessoire de raccordement d'un conduit à un appareil.
c/ - Aménagement des extrémités des conduits :
92. Embouts protecteurs : protection des conducteurs aux extrémités libres des
conduits.
93. Bouchons : obturation de l'extrémité d'un conduit ou de l'entrée d'un
appareil.
d/ - Boites de raccordement :
Les boites de raccordement assurent la jonction de plusieurs conduits entre eux
permettant d'y effectuer éventuellement des connexions électriques.
31
CHAPITRE III : MISE A LA TERRE
I- PRISE DE TERRE
Les prises de terre peuvent être simples ou multiples et peuvent être constituées par :
94. Des câbles, piquets, tubes, rubans, grillages, plages ou autres conducteurs en
métal enfouis dans le sol, de dimensions suffisantes et de nature choisie pour
résister à l'action du terrain.
95. Ceinturage à fond de fouille intéressant le périmètre des bâtiments et constitué
par un conducteur en cuivre nu d'une section d'au moins 28 m2. Celte
disposition est à conseiller notamment pour toute construction nouvelle. Elle
consiste à placer sous le béton de propreté ou contre les murs extérieurs à au
moins un mètre de profondeur un conducteur de cuivre nu généralement de
section 50 mm2 ou 28 mm2.
NOTA / Pour réaliser un ceinturage en fond de fouille efficace il y a lieu d'enterrer le
conducteur cuivre nu à 1,5m environ du niveau du sol. Le remblayage des terres au
dessus de ce conducteur se fera par couches successives de 20 cm à 30 cm fortement
damées et arrosées. Et ceci pour créer une adhérence parfaite entre le conducteur de
terre et le terrain où il est enfoui.
96. Piquets en métal protégé contre la corrosion d'une longueur d'environ 2 m et
d'un diamètre minimum de 16 mm enfoncés verticalement dans le sol. Cette
disposition est retenue pour des bâtiments existants pour renforcer et améliorer
une prise de terre existante. II est souvent nécessaire d'utiliser plusieurs
piquets. Ils doivent être distants deux à deux de plus de 3 m.
97. Les prises de terre ne doivent jamais être constituées par une pièce métallique
simplement plongée dans l'eau. Elles doivent être enfouies dans des terrains
aussi humides que possible et de préférence dans la terre végétale. Elles
doivent être tenues à distance des dépôts ou infiltrations pouvant les corroder et
être installées si possible en dehors des passages de piétons et de véhicules.
32
III- CONDUCTEURS DE TERRE - CONDUCTEURS DE
PROTECTION
Les conducteurs de protection peuvent emprunter les mêmes canalisations que les
conducteurs actifs de l'installation, ils doivent alors être isolés de la même façon que les
autres conducteurs.
Lorsque les canalisations sont constituées de conducteurs isolés, posés sous conduit en
substance ferromagnétique ou de câbles comportant une armure métallique, il est
recommandé que les conducteurs de protection soient posés sous les mêmes conduits ou
fassent partie des mêmes câbles que les conducteurs actifs.
1- Section des conducteurs de protection et des conducteurs de terre
SECTION DES CONDUCTEURS DE PHASE SECTION MINIMALE DES CONDUCTEURS
DE L'INSTALLATION DE PROTECTION ET DES CONDUCTEURS
S (mm²) DE TERRE
Sp (mm²)
S ≤ 16 S(a)
16 < S ≤ 35 16
S> 35 S
2
(a) Avec un minimum de. 2
et> 16 mm2
2,5 mm² si les conducteurs de protection ne font pas partie de la canalisation d'alimentation
et comportent une protection mécanique.
4 mm2 si les conducteurs de protection ne font pas partie de la canalisation d'alimentation
et ne comportent pas une protection mécanique.
2- Prise de terre dans les immeubles anciens
Dans les bâtiments existants qui sont dépourvus d'une prise de terre, l'établissement de la
prise de terre et sa canalisation sont indispensables. Il est possible de recourir aux
solutions ci-après.
a - Prise de terre spécialement établie
Elle doit être réalisée soit à une profondeur suffisante pour réduire les effets de la
sécheresse ou du gel, soit dans un endroit où l'influence des variations climatiques
saisonnières est aussi réduite que possible, dans une cave par exemple.
Elle peut être constituée par :
101. Des conducteurs enfouis horizontalement,
102. Des piquets enterrés verticalement jusqu'à une profondeur d'au moins 2
mètres.
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b- Prise de terre de fait
Dans les bâtiments existants desservis par des conduites métalliques d'eau comportant
des parties privées enterrées, celles-ci peuvent être utilisées comme prise de terre, mais il
y a lieu :
103. De s'assurer de la bonne continuité électrique de ces conduites. - D'installer
un tronçon de conduite isolante d'au moins 2 mètres de longueur
immédiatement en aval du compteur d'eau de l'immeuble.
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1- Installation dans le volume 0
Les appareils doivent être protégés contre les effets de l'immersion (IP x7). Appareils
d'éclairage et d'utilisation : seuls sont admis les appareils spécialement prévus pour
l'utilisation dans une baignoire, alimentés en très basse tension de sécurité au plus égale
à 12 volts par un transformateur de sécurité placé hors des volumes 0, 1 et 2.
2- Installation dans le volume 1
Les appareils doivent être protégés contre les projections d'eau (IP x 4) ou et être
raccordés à une canalisation fixe, sans socle de prise de courant.
Mesure particulières aux chauffe-eau
107. Les chauffe-eau à accumulation sont admis s'ils sont mis à la terre. Une
protection différentielle (<30mA) n'est pas nécessaire s'ils sont raccordés à des
canalisations métalliques d'eau.
108. Les chauffe-eau instantanés sont également admis sous réserve de
respecter les conditions suivantes :
109. l'alimentation en eau froide doit s'effectuer par une canalisation métallique
fixe :
110. Si le chauffe-eau est de classe I, il doit être relié à la liaison équipotentielle
de la salle d'eau.
3- Installation dans le volume 2
Les appareils doivent être protégés contre l'eau en pluie (IP x3) ou (), de classe II ( ) et,
raccordés à une canalisation fixe sans socle de prise de courant.
4- Installation dans le volume 3
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Les appareils doivent être protégés contre les chutes verticales d'eau (IP x 1) ou ( ).
Ils doivent être également :
111. Protégés par un dispositif de protection différentiel haute sensibilité 30 mA.
112. Ou alimentés individuellement par un transformateur de séparation 230
V/230V.
B/- Liaison équipotentielle de la salle d'eau
Les éléments conducteurs de la salle d'eau doivent être reliés entre eux par une liaison
équipotentielle (au moins dans les volumes 1, 2 et 3).
Les masses et les contacts de terre des socles, de prises de courant doivent être reliés à
un conducteur de protection (terre).
La liaison équipotentielle doit être :
113. Raccordée à un conducteur de protection (terre),
114. Réalisée à l'intérieur de la salle d'eau ou encastrée dans ses parois.
II n'est pas nécessaire qu'elle soit visible sur l'ensemble de son parcours, mais ses
connexions doivent demeurer accessibles.
Si certains éléments conducteurs ne peuvent être reliés à la liaison équipotentielle à
l'intérieur de la salle d'eau, celte liaison peut être réalisée dans un local contigu.
C/- Liaison équipotentielle principale
Dans chaque bâtiment les éléments conducteurs suivant doivent être connectés à la
liaison équipotentielle principale :
115. Conducteur principal de protection
116. Conducteur principal de protection de terre ou borne principale de terre
117. Canalisation d'alimentation à l'intérieur du bâtiment par exemple eau, gaz.
118. Eléments métalliques de la construction, canalisations de chauffage central
et du conditionnement d'air dans la mesure du possible.
Schéma de principe de liaison équipotentielle
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et
120. 6 mm2
et
121. 2,5 mm2 s'ils sont en cuivre ou la section équivalente s'ils sont en un autre
métal.
2- Liaison équipotentielle principale
Cas d'un immeuble collectif
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CHAPITRE IV : VERIFICATION ET ENTRETIEN DES INSTALLATIONS
La vérification comprend un examen visuel et des essais. La vérification par examen doit
précéder les essais et être notamment effectuée et l'ensemble de l'installation étant hors
tension
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137. Continuité des conducteurs de protection ;
138. Continuité des liaisons équipotentielles.
139. Résistance de l'isolement entre chaque conducteur actif et la terre ; -
Résistance des sols et parois.
140. Coupure automatique de l'alimentation
141. Essai de polarité.
142. Essai électrique.
143. Essais fonctionnels.
3- VERIFICATIONS ULTERIEURES :
En plus des vérifications, ils comportent :
144. La mesure de l'isolement.
145. La vérification de l'efficacité des mesures de protection contre les contacts
indirects.
146. Contrôle des dispositifs de protection contre les surintensités - Contrôle des
dispositifs des connexions des conducteurs
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