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ROYAUME DU MAROC


MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT

DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS

GUIDE DE PRÉCABLAGE
INFORMATIQUE
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1

I - GENERALITES 2

A- L'IMMEUBLE INTELLIGENT 2

B- INTRODUCTION AU PRECABLAGE 2

1 - QU'EST CE QU'UN PRÉCÂBLAGE ? 2


2 - L'OFFRE DES SYSTÈMES DE CÂBLAGE 3
C- NORMALISATION 3

1- INSTALLATION INFORMATIQUE 3
2 - INSTALLATION ELECTRIOUE 5
3 - CONCLUSION SUR LES NORMES DE PRECABLAGE 6

IL - CONCEPTS D'INGENIERIE DE PRECABLAGE 7

A- REGLES PRINCIPALES 7

1 - FONCTIONNALITÉ ET TECHNOLOGIE 7
2 - MENTION DES BESOINS ACTUELS ET FUTURS DU BÂTIMENT 8
3 - PRISE EN COMPTE DE TOUS LES COÛTS 8
B- ETUDE DES BESOINS 8

C- CONCEPTION 9

1 - LES CONTRAINTES D'ENVIRONNEMENT 9


2 - BLINDAGE DES CABLES 10
3 - MISE EN OEUVRE DU RESEAU DE MASSE ET REGLE DE MISE A LA TERRE
10
4 - SEPARATION DES FLUIDES 11
5 - LA DISTRIBUTION D'ENERGIE 11
6- LES CHEMINS DE CABLES 11
7 - CONCEPTION DES LOCAUX DE REPARTITION 12
8 - CONCEPTION DES COLONNES MONTANTES 13
9 - CONCEPTION DU CABLAGE DES BUREAUX 13
D- LA REALISATION 14

i
E- LA VALIDATION 15

1 -VERIFICATION DU RESEAU DE MASSE 16


2 - VERIFICATION DU SYSTEME DE CABLAGE 16
3 - VALIDATION DE LA CHAINE DE LIAISON 16

III - ELEMENTS D'UNE INSTALLATION INFORMATIQUE 18

A - REPARTITEUR 18

B - SUPPORTS DE CABLES 18

C - SUPPORTS DE TRANSMISSION ET OUTILS DE RACCORDEMENT 18

1 - SUPPORTS DE TRANSMISSION CUIVRE 18


2 - OUTILS DE RACCORDEMENT EN CUIVRE 19
3— SUPPORT DE TRANSMISSION OPTIQUE : LA FIBRE OPTIQUE 21
4 — CONNECTEUR OPTIQUE 22

IV - APERCU SUR LE MATERIEL ACTIF INFORMATIQUE 23

A - COMMUTATEUR OPTIQUE 23

B- REPETEUR 23

C - PONTS/ROUTEURS 23

D - MODEM 23

E - SERVEURS DE COMMUNICATION 24

V - DIMENSIONNEMENT D'UNE INSTALLATION ELECTRIQUE 25

VI - ETUDE DE CAS 28

A - PRESENTATION DU BATIMENT 28

B - INSTALLATION INFORMATIQUE 29

RÉPARTITEUR GÉNÉRAL : (R.G.) 29


REPARTITEUR GENERAL 32 E / 32 S, QUANTITE = 1 UNITE. 29
C - INSTALLATION ELECTRIQUE 32

VII - BORDEREAU DES PRIX - DETAIL ESTIMATIF 36

ii
A - INSTALLATION INFORMATIQUE 36

B - INSTALLATION ELECTRIQUE 36

VIII - LEGENDE 39

iii
INTRODUCTION

L'explosion des besoins de communication dans l'organisation des Etablissements Publics


entraîne la nécessité de doter nos bâtiments d'un véritable système nerveux fiable,
économique et évolutif.
D'autre part, l'avènement des normes internationales (ISO/CEI 11 801) et des normes
européennes (EN 50 167, EN 50 16 et EN 501 73) ainsi que des spécifications
américaines émises par l'EIA/TIA concernant les hauts débits et les normes européennes
relatives à la Compatibilité Electro-Magnétique, c'est à dire la CEM amène les utilisateurs
à faire un choix judicieux du système de câblage qu'ils mettront en oeuvre et faire en
sorte, que le système mis en place, corresponde à leurs besoins pour plusieurs années.
Le but de ce guide élaboré par la Direction des Equipements Publics est d'informer et de
conseiller les services extérieurs, de leur faire prendre conscience sur le respect des
normes en vigueur (Normes Internationales), de leur faciliter la tâche souvent ardue
consistant en l'établissement des D.A.O (dossiers d'appels d'offres) des travaux de
précâblage informatique et de contrôler la réalisation des travaux pour garantir une
installation de précâblage informatique performante.

1
I - GENERALITES

A- L'IMMEUBLE INTELLIGENT
L'informatique et ses techniques sont globalement bien structurées et bien utilisées. Mais
un élément, le câblage des courants faibles, n'a jamais fait l'objet d'autant d'attention : il
représente un coût non négligeable de l'ordre de 1 à 3 % du coût de la construction d'un
bâtiment. II ajoute par ailleurs de la valeur à un bâtiment, qu'il rend souvent beaucoup plus
attrayant aux yeux d'un occupant potentiel.
Réservé, il y a peu, à quelques immeubles auxquels on attribua le qualificatif
d'IMMEUBLE INTELLIGENT.' que l'on rencontre de plus en plus, il faut bien reconnaître
que l'on trouve plus une expression marketing qu'une innovation technique et que cette
formulation percutante est quelque peu abusive.
II ne suffit pas de précâbler un bâtiment pour le rendre intelligent, encore faut-il que ce
câblage soit correctement dimensionné, suffisamment performant et indépendant des
équipements actifs installés dessus pour pouvoir s'adapter à l'évolution des besoins des
utilisateurs.
Les Etablissements Publics, de moins en moins assimilables à des corps rigides,
réclament des espaces de travail et des structures facilement transformables,
reconfigurables et flexibles, au gré de l'évolution des services et de leur organisation. C'est
en fonction de ces besoins qu'apparaît la nécessité du précâblage.
La flexibilité des espaces, dans le concept de précâblage, va s'exprimer dans les termes
suivants :
Chaque point d'accès du plateau doit pouvoir se raccorder à tous les réseaux de transport
d'informations, sans devoir tirer de nouveaux câbles, ni réaliser de nouvelles connexions,
et suivant l'évolution des besoins, l'arrangement des postes de travail pourra être modifié
rapidement sans qu'il soit nécessaire de démonter les plinthes ou les plaques de faux
plafonds, ni de déranger les occupants dans leur travail.

B- INTRODUCTION AU PRECABLAGE
1 - QU'EST CE QU'UN PRÉCÂBLAGE ?
Tous les secteurs d'activité, entreprises et organismes publics ont de plus en plus recours
à des équipements informatiques et de télécommunications.
Bien entendu, l'important est l’établissement de communications et les transferts
d'informations tarit à l'intérieur des sites que vers l'extérieur.
Il est nécessaire de disposer du système de câblage pour l'interconnexion des
équipements de transmission de données, ce système devant 'être adapté à la diversité
des appareils et des marques.
Derrière le terme "Précâblage" se cache un concept que 'on peut définir de la manière
suivante
Précâbler un immeuble, consiste à poser, en tout point de celui-ci, un réseau de
conducteurs et de connecteurs suffisants, cri qualité, quantité et souplesse d'arrangement,

2
afin de pouvoir relier deux points quelconques do cet immeuble par n'importe quel type do
réseau (voix, données. images).
En conséquence, ce précâblage devra être simultanément
Systématique : présence de prises en lotis points du bâtiment à équiper pour permettre le
raccordement des postes do travail ou leur déplacement saris avoir à repasser de câble.
Recontigurable : reconfiguration topologique des réseaux sans modification structurelle du
câblage.
Banalisées : prises, et les câbles de distribution qui les desservent, doivent être identiques
dans l'immeuble pouf admettre indifféremment tous les types de roseaux et de terminaux.
Le précâblage, de part ses réglas de constitution assure un fonctionnement simple et
immuable dans le temps, ce qui en rend sort exploitation des plus aisée.
La reconfiguration des réseaux l'adaptation des prises aux nouveaux postes de travail,
etc. ne constituent que des opérations simples et presque instantanées
Implicitement lorsque on parle du précâblage informatique, on pense essentiellement au
câblage du courant table. Cependant, la réflexion systématique que 'on tient pour ce
câblage doit également profiter au câblage électrique dans son ensemble. Le câblage
électrique est composé par le réseau électrique 230 Volts appelé "courants forts". Il y a
lieu de noter qu'il est important de bien les intégrer dans la définition du précâblage
informatique d'un bâtiment pour éviter les perturbations possibles exercées par les
courants forts sur les courants faibles.

2 - L'OFFRE DES SYSTÈMES DE CÂBLAGE


De nombreux systèmes do câblage existent sur le marché. On peut parler des systèmes
propriétaires. C’est à dire ceux qui sont proposés par les constructeurs de matériels
informatiques ou de télécommunication (certains d'entre eux permettent une ouverture sur
des produits terminaux de la concurrence) et des systèmes de câblage permettant
[intégration de tout type de réseaux téléphoniques, informatiques et vidéos. Le Système
de Câblage Polyvalent tait partie de cette dernière catégorie : indépendance vis-à-vis des
constructeurs, et solution à l'hétérogénéité des réseaux.
Le système de câblage polyvalent SCP, avec son câble de distribution horizontale et
verticale peut véhiculer la voix, l'image et les données informatiques à des fréquences de
100 Mhz.
Il faut également prendre en considération pour le précâblage, sa souplesse d'utilisation et
la pérennité de l'investissement, sachant que l'on prend en compte une fois pour toute, les
besoins du Maître de l'Ouvrage et que le câblage n'ayant pas è être modifié, restera d'une
égale fiabilité tout au long de sa vie.

C- NORMALISATION
1- INSTALLATION INFORMATIQUE
a - Normalisation sur les performances mécaniques et électriques
Depuis 1993, plusieurs associations et organismes de normalisation se sont intéressés à
l'étude des caractéristiques électriques des composants du système de câblage. Parmi
eux, on trouve 1'EIA/TIA qui est une association d'industriels donnant les caractéristiques
concernant le câble de distribution horizontal via TSB 36 (Tecdnical Systorn Bulletin 36) et

3
la prise minimale via TSB 40 qui donne les valeurs à respecter en terme d'affaiblissement
de paradiaphonie et de réflexion.
b- Normes internationales
Le comité ISC/CEI/JTC1/SC25 WC 3 est une Association Internationale qui a émis le
document de normes 'GENERIC CABLING FOR CUSTOMER ['REMISES' référence
ISO/CEI 1511601 qui définit les paramètres à mesurer et les valeurs à respecter pour la
prise murale, lus câbles 100. 120 et 150 pour la distribution horizontale et Ies cordons de
brassage et surtout la chaîne de liaison.
Pour chaque composant, les paramètres à prendre en considération pour déterminer sa
catégorie sont ses caractéristiques mécaniques, mais surtout, ses caractéristiques
électriques :
 d'affaiblissement.
 de paradiaphonie,
 de réflexion
Trois catégories sont identifiées
 Catégorie 3 Câble 100 Mbps. 120 Mbps ou 150 Mbps et connecteurs dont les
caractéristiques de transmission sont spécifiées jusqu'à 16 Mhz.
 Catégorie 4 Câble 100 Mbps, 120 Mbps ou 150 Mbps et connecteurs dont les
caractéristiques de transmission sont spécifiées jusqu'à 20 Mhz.
 Catégorie 5 Câble 100 Mbps, 120 Mbps ou 150 Mbps et connecteurs dont les
caractéristiques de transmission sont spécifiées jusqu'à 100 Mhz.
c- Spécifications américaines
Au niveau Américain, l'EIA/TIA (Electronic Industries Association / Télécommunications
Industries Association) qui, comme son nom l'indique est une association d'industriels, e
émis des spécifications concernant -
 le câble de distribution horizontale via le document TSB 36 (Technical System
Bulletin 36),
 la prise murale via le TSB 40,
 la recette et la validation d'une chaîne de liaison via le document TSB 67. Ces
trois documents sont regroupés en un seul appelé EIA/TIA 568.
Ce dernier document (TSB 67) définit la chaîne de liaison, les paramètres et valeurs à
mesurer pour la valider à 100 Mhz, les caractéristiques des testeurs et les méthodes de
test.
Elles spécifient que la gaine des câbles doit être L.S.O.H. (Loo Smoke O Halogène), c'est
à dire avec faible dégagement de fumée et à dégagement de fumée non toxique.
De plus, pour améliorer les performances en compatibilité électromagnétique (CEM) de
l'installation, les câbles et les cordons doivent posséder, soit un écran général, soit une
tresse générale.

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d- Normes européennes
Sur le plan européen, le CENELEC a émis des normes élaborées en partie sur les bases
des normes ISO/CEI 11 801. Ces documents de normes approuvés en majorité par la
communauté européenne sont applicables depuis Juillet 1995.
Elles concernent les caractéristiques techniques de la chaîne de liaison, des câbles de
distribution horizontale, des cordons de brassage et de raccordement aux terminaux et
des câbles de rocade.
e- Normes sur la compatibilité électromagnétique
Afin d'assurer un fonctionnement satisfaisant de l'équipement, on doit prendre en compte
la relation existante entre cet équipement qui utilise l'électricité et son environnement
électromagnétique, c'est à dire la CEM.
Les meilleures protections contre les agressions électromagnétiques est l'utilisation des
câbles en cuivre, blindés, écrantés et soigneusement mis à la terre.
II y e deux catégories de normes traitées par la CEM normes d'émission et normes
d'essais d'immunité.
Normes d'émission
La coordination, au niveau international, au sein de la CEI d'un groupe de travail à savoir
le CISPR (Comité International Spécial des Perturbations Radioélectriques) et le
CENELEC (Comité Européen de Normalisation Electrique) a émis des normes qui ont été
reprises par l'UTE et qui traitent des perturbations émises par différents types d'appareils.
Concernant les systèmes de câblage, ce sont les appareils de traitement de l'information
(appareils d'extrémité) à retenir et qui sont régis par la norme EN 55 022 n CISPR 22.
Normes d'essais d'immunité
Les normes d'immunité qui sont émis par le spécialiste de la compatibilité
électromagnétique, le groupe de travail CE 65 de la CEI sont :
 pour les décharges électrostatiques (NFC 46 021), on trouve la norme CEI 801-2.
pour les champs rayonnés (NFC 46 022)
 on trouve la norme CEI 801-3 et pour les transitoires rapides (NFC 46 023), on
trouve la norme 801-4.
D'autres normes sont émises par le CE 77 qui est un autre groupe de travail de la CEI
orienté vers la mesure et la commande dans les processus industriels :
 CEI 1000-4-8 : pour le champ magnétique 50/60 Hz,
 CEI 1000-4-9 pour le champ magnétique impulsionnel,
 CEI 1000-4-10 : pour le champ magnétique oscillatoire amorti,
 CEI 1000-4-11 pour la tension et les interruptions brèves.

2 - INSTALLATION ELECTRIOUE
La distribution électrique pour l'alimentation de l'outil informatique doit être conforme à la
norme marocaine NM CL 005 ou la norme française NFC 15-100 : "Règles de l'installation
électrique basse tension" comme pour l'installation domestique. Néanmoins, la résistance
de la prise de terre ne doit pas dépasser 3 SI.

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3 - CONCLUSION SUR LES NORMES DE PRECABLAGE
Des directives émanant de France Telecom et des recommandations du CCITT sont
données afin d'assurer la protection des biens et des personnes, la protection contre les
perturbations électromagnétiques et aussi pour aider les installateurs à réussir les mises
en oeuvre des systèmes de câblage.
Les installations réalisées précédemment avant l'apparition de ces directives ne sont pas
adaptées aux transmissions hauts débits ayant des terres différentes (électrique et
informatique) avec une répartition en étoile des masses, mais une terre unique sans
équipotentialité adaptée.
Et afin d'être en conformité avec ces directives et recommandations, les nouvelles
installations nécessitent de réaliser
 une ceinture des masses,
 un réseau de masse maillé.
 l'interconnexion des masses,
 la mise à la terre,
 l'équipotentialité de l'immeuble (maillage de terres).
D'une façon générale, les normes génériques de câblage évoquent :
 l'impédance de transfert de câbles,
 la continuité point à point de l'écran,
 le raccordement de l'écran au point de masse.

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Il - CONCEPTS D'INGENIERIE DE PRECABLAGE

A- REGLES PRINCIPALES
Quelque soit le type d'immeuble, la réalisation d'une infrastructure de câblage doit
obligatoirement être précédée d'une étude. Celle-ci permettra de prendre en compte les
contraintes de l'environnement et les exigences des utilisateurs (Maître d'Ouvrage).
Cette étude sera finalisée par la parution d'un D.A.O (Dossier d'Appel d'Offres) qui servira
aux consultations des entreprises.
Cette étude va permettre de définir :
 La composition des lots et les diverses responsabilités,
 [architecture et les composantes du câblage,
 Les emplacements et le dimensionnement des locaux de sous-répartition,
 La méthode de repérage et d'identification des éléments de câblage,
 Le type de contrôle permettant d'assurer la réception de l'installation et la garantie
de sa performance.
Le système de câblage ne doit pas se limiter aux applications d'un seul constructeur mais
être polyvalent, afin de supporter les différents réseaux informatiques du marché.
Le rôle des services de la Direction des Équipements Publics est donc important, car il va
déterminer un choix technique, grâce à une vision globale des problèmes à résoudre, qui
permettra aux Maîtres d'Ouvrage d'avoir une installation qui réponde à leurs besoins et
leur assure une pérennité dans le temps.
C'est pourquoi, lors de la conception, puis de la réalisation du câblage d'un bâtiment, de
nombreuses décisions seront prises, qui auront des conséquences très importantes sur le
résultat.
La satisfaction des utilisateurs ou leur éventuelle insatisfaction dépendra de ces décisions.
Les cahiers de charges doivent notamment respecter trois principes de base

1 - FONCTIONNALITÉ ET TECHNOLOGIE
La définition du câblage est étroitement liée aux évolutions technologiques de
l'information. Une concertation est donc nécessaire dès la première phase de conception,
entre services de la Direction des Equipements Publics et ceux du Maître d'Ouvrage, ce
qui permet de préciser les exigences fonctionnelles des immeubles qui auront une
incidence sur l'installation de précâblage informatique.
Il s'agit d'adapter l'environnement de l'utilisateur final à son mode de travail spécifique. Les
points à définir de manière précise sont :
 Les postes de travail interconnectables,
 Les espaces nécessaires pour le système de câblage et les différentes
interconnexions associées.

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 Les besoins en prises pour les terminaux informatiques, • Les besoins en prises
électriques et le pourcentage à onduler.
L'augmentation du nombre de postes informatiques dans les établissements publics ont
une répercussion sur le système de câblage au niveau de l'implantation et du
dimensionnement des espaces qui lui sont réservés. C'est pourquoi une concertation
entre le Maître d'Ouvrage et les services de la Direction des Equipements Publics est
nécessaire, afin de bien prévoir ces espaces et leur situation, ainsi que de garantir leur
intégrité au cours de la réalisation du projet.

2 - MENTION DES BESOINS ACTUELS ET FUTURS DU BÂTIMENT


Pour équiper convenablement un bâtiment, il est indispensable de connaître le nombre
d'occupants lors de sa mise en service, mais également révolution des besoins.

3 - PRISE EN COMPTE DE TOUS LES COÛTS


Le coin d'une installation de précâblage informatique doit 'être estimé au niveau de la
phase étude d'un projet sur la base des deux critères mentionnés ci-dessus et inclus dans
le montage financier du projet fait par le Maître d'Ouvrage.

B- ETUDE DES BESOINS


Lors de l'étude d'une installation de précâblage informatique, différents critères doivent
être pris en compte entre autres le type de bâtiment à précâbler.
S'il s'agit d'un immeuble recevant du public les règles de sécurité en vigueur au Maroc
seront appliquées.
On peut aussi trouver des sites privés multibâtiments comme les cités hospitalières
(Centre Hospitalier Régional ou Centre Hospitalier Universitaire), les cités universitaires
ainsi que tous les complexes administratifs ayant une organisation de type campus.
L'utilisation de la fibre optique pour assurer les liaisons entre ces bâtiments permet de
résoudre les problèmes liés à l'environnement du fait de son immunité aux perturbations
électromagnétiques. En particulier, il rend l'interconnexion des puits de terre des différents
immeubles totalement inutile.
De plus, grâce à sa faible atténuation, elle permet d'assurer le transport des informations
avec sécurité et fiabilité sur des distances importantes.
La topologie des liaisons interbâtiments, en étoile, permet de garder les avantages de
précâblage et de garantir la plus grande souplesse d'organisation.
La distance maximale par liaison, pour une fibre optique multimode à gradient d'indice, est
de 2000 m.11 convient de vérifier la cohérence de cette distance avec les caractéristiques
des matériels actifs de réseaux qui seront installés.
Dans la définition des besoins, il est conseillé de prévoir le doublement des liaisons en
prévision des défauts qui peuvent survenir, soit durant le tirage du câble et la
connectorisation, soit en cours d'exploitation.
Dans le cas d'un site constitué d'un bâtiment unique, l'usage de la fibre optique pour les
rocades peut être justifié si ce bâtiment est très long ou si l'environnement est très
perturbé (site industriel par exemple).

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Pour le système de câblage, les liaisons entre les sous-répartiteurs se font moyennant un
câble multimode à gradient d'indice à structure serrée, 62,5/125 mm, spécifié pour les
longueurs d'onde 850 nm et 1300 nm, et pour les liaisons inter-bâtiments, par un câble
multimode à gradient d'indice en structure tubée ou semi-serrée 62,5/125mm, spécifié
pour les longueurs d'onde 850 nm et 1300 nm. Les connecteurs utilisés pour le
raccordement des fibres, seront des connecteurs ST2.
Le choix de la fibre multimode et du connecteur ST2 rend le système de câblage
polyvalent compatible avec la majorité des produits actifs fibre optique du marché.
Pour dimensionner un espace réservé au système de précâblage informatique, il faut
prévoir l'espace nécessaire pour les chemins de câbles et les locaux de répartition : on
estime que cet espace représente 1 à 2 % de l'espace total.
Ces prévisions sont à faire dès la conception, sinon les différentes contraintes
d'installation risquent de ne plus être prises en compte, en cours de réalisation.
De plus, la distribution secondaire vers les postes de travail entraîne des contraintes pour
le dimensionnement des volumes. Pour le passage des câbles on utilise soit la technique
des faux-plafonds, soit celle des faux-planchers, ces solutions ayant l'inconvénient de
diminuer la hauteur sous plafond et par conséquent d'obliger à augmenter la hauteur entre
les deux niveaux.
Après avoir défini les espaces nécessaires pour le précâblage informatique, mais
également pour le matériel actif et informatique, il faut en déterminer les emplacements
exacts.
Pour ce faire, il est important de tenir compte :
 Des contraintes de l'environnement,
 De la mise en oeuvre du réseau de masse et de sa mise à la terre,
 De la séparation des fluides,
 De la conception des colonnes montantes,
 De la distribution d'énergie.
 Du cheminement des câbles,
 De la conception des locaux de répartition,
 De la conception du câblage des bureaux.

C- CONCEPTION
Les différents points importants dans la conception d'une installation de précâblage
informatique sont -

1 - LES CONTRAINTES D'ENVIRONNEMENT


Les perturbations électromagnétiques deviennent un problème majeur aujourd'hui. En
effet, les appareils susceptibles d'être perturbés sont de plus en plus sensibles en raison
de l'utilisation de l'électronique numérique et des hauts débits.
Parallèlement, appareils perturbateurs et perturbés sont chaque jour plus nombreux du fait
de l'explosion des réseaux.

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A ce titre, on distingue parmi les sources de perturbations internes
 Les tubes fluorescents et les alimentations à découpage qui génèrent des
courants harmoniques,
 Les moteurs d'ascenseurs qui génèrent des transitoires,
 Le réseau de distribution secteur, commun à tous les équipements, et qui peut
véhiculer des perturbations d'un appareil à l'autre.
 Les décharges d'électricité statique,
 Les talkies-walkies, les téléphones portables et plus généralement tous les
systèmes de transmission par ondes radioélectriques,
 La sonnerie du téléphone analogique...
Parmi les sources externes on peut citer'
 La foudre qui génère à la fois des différences de potentiel dans le sol et un champ
magnétique important,
 Les émetteurs radio et télé,
 Les radars d'aéroport,
 Les lignes électriques haute tension,
 Les lignes de chemin de fer...

2 - BLINDAGE DES CABLES


Les câbles blindés ou écrantés, correctement mis en oeuvre, protègent des champs
rayonnés. La seule exception à cette règle est le champ magnétique très basse fréquence
(par exemple 50 Hz) dont on se protégera en réalisant un réseau de masse maillé et une
distribution de masse en bus qui diviseront les courants induits par ce champ magnétique.
Pour être efficace, le blindage ou l'écran doit être continu d'une extrémité à l'autre de la
liaison afin de réaliser une cage de Faraday. Cette continuité, au niveau des points de
connexion, sera assurée par une reprise à 360 degrés, plus efficace en hautes fréquences
qu'une reprise via le fil de continuité d'écran car moins impédante.
D'autre part, le blindage ou l'écran doit être raccordé à ses 2 extrémités au plan de masse
pour rester équipotentiel quelle que soit la fréquence du courant perturbateur qu'ils
évacuent.

3 - MISE EN OEUVRE DU RESEAU DE MASSE ET REGLE DE MISE A LA


TERRE
Le réseau de masse et sa mise à la terre assurent les fonctions suivantes :
 La sécurité des personnes en cas de défauts électrique,
 La protection des équipements électriques et électroniques contre les
perturbations électromagnétiques,
 La protection contre la foudre pour les câbles.
 Le réseau de masse, grâce à sa faible impédance, assure une équipotentialité de
référence, commune à tous les équipements. De plus, il évacue les courants

10
perturbateurs de toutes fréquence, leur évitant ainsi de transiter sur les câbles de
transmission des données, de pénétrer dans les équipements électroniques et de
détériorer ces équipements.
De plus, l'ensemble des câbles de l'installation doit être raccordé à une prise de terre pour
le câblage courant faible qui doit être indépendante de la terre électrique courant fort.
Le principe consiste 8 partir d'un seul et unique point de la mise à la terre du bâtiment, de
distribuer en étoile toutes les terres en évitant tous les risques d'interconnexion.
L'interconnexion des bâtiments sur un même site, où chacun dispose de son propre circuit
de terre peut être réalisée en fibre optique.

4 - SEPARATION DES FLUIDES


Pour éliminer le maximum de parasites électromagnétiques les chemins de câbles,
colonne montante et le local de répartition doivent être le plus loin possible des
ascenseurs et des groupes électrogènes (2 m au minimum)
Mais encore, il faut prévoir une séparation des colonnes pour les courants forts et faibles.

5 - LA DISTRIBUTION D'ENERGIE
L'installation sera conforme à la réglementation en vigueur. Pour le Maroc, il faut suivre les
recommandations de la norme NM CL 005 ou le cas échéant, la norme française NFC
15100 et le décret du 14 novembre 1988.

6- LES CHEMINS DE CABLES


L'implantation des chemins de câble est l'un des problèmes majeurs de l'installation,
surtout en distribution horizontale. De plus, cette implantation dépend de l'environnement
où se déroule l'installation, c'est à dire :
 en cours de construction du bâtiment,
 lors de la rénovation complète du système de précâblage informatique dans un
bâtiment ancien,
 lors de l'installation d'un nouveau système de précâblage dans une partie
d'extension du bâtiment en complément du système antérieur existant.
A chaque environnement correspond une réflexion légèrement différente dans le choix et
l'installation des chemins de câbles. Dans les deux premiers cas, il est possible d'établir
un plan initial d'implantation. Dans le dernier cas, il faut tenir compte du fait que le
système de câblage sera développé au fur et à mesure des besoins nouveaux, de façon à
remplacer progressivement le précédent.
Afin de limiter les risques de perturbations électromagnétiques
 les chemins de câbles (de même que la colonne montante courants faibles et les
locaux de répartition) doivent être implantés à deux mètres minimum des
ascenseurs,
 les chemins de câbles doivent être implantés à trente centimètres minimum des
tubes fluorescents,
 on utilisera des chemins de câbles séparés pour les courants forts et les courants
faibles (transmission de données).

11
Dans les couloirs, le chemin de câbles de transmission de données doit être éloigné de
trente centimètres minimum du chemin de câbles courants forts. Si ces deux chemins de
câbles sont amenés à se croiser, le croisement se fera à angle droit, afin de limiter le
couplage entre les deux.
Dans la mesure du possible, ces deux chemins de câbles sont fixés sur des supports
métalliques ancrés dans le béton.
Dans les bureaux, la distribution dans les bureaux respecte les mêmes règles que les
chemins de câbles des couloirs. Toutefois, compte tenu du fait que le cheminement en
parallèle courants forts – courants faibles est plus court et que ces deux types de courants
aboutissent au même endroit (le point d'accès), la distance de séparation admise est plus
faible :
 2 cm d'écartement minimum pour un cheminement en parallèle < 2,5 m
 4 cm d'écartement minimum pour un cheminement en parallèle < 10 m.
Si la distribution du poste de travail s'effectue par l'intermédiaire d'une goulotte, il est
recommandé d'utiliser des goulottes comportant plusieurs compartiments dans ce cas, les
câbles seront automatiquement séparés. Lors de l'emploi d'une goulotte à trois
compartiments, il est recommandé de les utiliser de la manière suivante
 un compartiment pour les courants faibles (câble de transmission de données).
 un compartiment pour les courants forts (câble électrique)
 le compartiment central servant de séparateur entre les deux courants et
également de zone de raccordements des diverses prises de l'installation (prises
blindées RJ45, prises secteurs).
Lors de remploi d'une goulotte à deux compartiments, un compartiment sera utilisé pour le
câble de transmission de données et l'autre pour le courant électrique.
Lors de la pose des câbles, il faut respecter le rayon de courbure minimum du câble et
donc prévoir les chemins de câbles en conséquence. Les câbles ne doivent pas,
également, être soumis à des contraintes mécaniques susceptibles de modifier leurs
caractéristiques électriques.

7 - CONCEPTION DES LOCAUX DE REPARTITION


Ces locaux qui recueilleront le répartiteur et éventuellement les sous - répartiteurs doivent
tenir compte des limites et spécifications de chaque système de câblage. Ils doivent être
placés de préférence au centre des zones de travail qu'ils desservent. On considère qu'un
local dessert entre 50 et 60 points d'accès.
Le local de sous répartition est l'élément de base du système de câblage. C'est vers lui
que convergent toutes les liaisons locales voix, données, images desservant les bureaux
situés dans un rayon de 90 m.
C'est dans ces locaux que sont réalisés le brassage et les connexions vers d'autres
réseaux, extérieurs ou non.
L'emplacement des locaux de sous répartition dans l'immeuble dépendra de l'architecture
de celui-ci :
 dans le cas d'un immeuble à structure verticale, ils seront implantés à proximité
d'une colonne montante, superposés les uns au-dessus des autres,

12
 dans le cas d'un immeuble à structure horizontale ils seront regroupés le long d'un
couloir principal.
Le local de sous répartition ne doit pas être un placard mais un véritable local technique
dont les caractéristiques sont les suivantes :
 surface : 4 à 6 mètres carrés au minimum (ces dimensions dépendent du matériel
qui y sera implanté),
 Alimentation électrique : 1 KVA au moins (selon les équipements à installer),
 Système d'aération,
 Téléphone modèle "mains libres",
 Eclairage de 500 lux minimum,
 Porte d'accès de 75 cm de large minimum et fermant à clef,
 Eloignement de toutes sources de perturbations électromagnétiques.
De plus, l'implantation des locaux de répartition impose de prendre en compte la topologie
de l'immeuble et ses contraintes (immeuble neuf ou ancien).
La surface du local de répartition doit être suffisante pour recevoir tous les produits de
raccordement du système de câblage mais également les accessoires de communication
permettant de construire les réseaux. Ces matériels, souvent au format 19 L nécessitent le
plus souvent des alimentations électriques et une ventilation.
Les châssis de répartition doivent être reliés â leurs deux extrémités à la ceinture de
masse de la salle lorsqu'elle existe sinon à la borne de masse principale de la salle.
Les répartiteurs doivent être reliés électriquement aux chemins de câbles métalliques. La
continuité électrique entre les rails d'un même répartiteur doit être assurée.
Les locaux doivent être fermés pour assurer la sécurité des réseaux installés. Dans le cas
d'immeuble partagé entre plusieurs entités, les locaux de répartition peuvent être
également partagés, mais il peut alors se poser un problème de sécurité et de secret des
informations entre les différentes entités.

8 - CONCEPTION DES COLONNES MONTANTES


L'estimation du volume des traversées et des colonnes montantes est très importante :
cette estimation doit prendre en compte non seulement les besoins actuels mais
également révolution future du câblage.
Si les traversées et les colonnes montantes parviennent à saturation en câblage, on devra
pouvoir effectuer des adjonctions, sans incidence sur la sécurité ou la stabilité globale de
l'immeuble.
Toutefois, les coûts, lors de rajout des colonnes montantes sont hors de proportion avec
ceux déterminés au moment de la mise en oeuvre de colonnes bien dimensionnées.

9 - CONCEPTION DU CABLAGE DES BUREAUX


Avant tout, il faut définir de quelle manière va être implantée la distribution du poste de
travail.

13
Cette implantation dépend du type de bureau ou de zone de distribution : bureaux
paysagers, bureaux cellulaires, mais également salles de réunions, salles informatiques...
chacune de ces pièces ayant ses propres contraintes d'installation.
Un autre élément important est la technique d'arrivée des câbles de distribution : (faux-
plafond, faux-plancher, système de goulotte). Le choix du boîtier est également important.
Si la solution retenue est le faux-plancher, celui-ci participe à la réalisation du réseau de
masse maillé.
La souplesse d'agencement d'un bureau doit être associée au nombre de prises
installées.
L'agencement est généralement déterminé par l'emplacement des fenêtres.
Dans les bureaux paysagers, les arrivées des câbles s'effectuent le plus souvent par un
faux-plancher. Les postes de travail se raccordent sur des bottiers intégrés dans le
mobilier de bureaux, ou avec un potelet ou colonne, ou bien avec un bottier encastré dans
le plancher technique ou situé en dessous.
De toute manière, un bottier sous le faux-plancher est nécessaire en extrémité de câble de
distribution afin d'assurer la souplesse en cas de réorganisation du bureau.
Ce bailler peut avoir une implantation fixe ou mobile. On estime dans ce type de bureau
que la zone de travail pour un poste doit faire 5 m.
Dans les bureaux cellulaires, la surface utilisée par personne est de 8 à 10 m. Pour ce
type de bureau, il est souhaitable, pour la souplesse, de disposer de boîtiers sur les trois
ou quatre murs. En règle générale, un seul mur est équipé de prises. Il faut donc, en
concertation avec le client, figer l'agencement du mobilier. Dans ce cas, les prises sont
situées du côté de la fenêtre.
Si un plancher technique équipe ces locaux, on peut adopter les techniques du bureau
paysager.
Les salles de réunion exigent une très bonne adaptabilité pour tenir compte des différents
équipements susceptibles d'être utilisés, ainsi que des possibilités d'agencement des
tables.
Les salles informatiques sont généralement équipées de faux-plancher pour le passage
des câbles entre les matériels qui s'y trouvent. Dans ce cas, l'implantation peut se faire de
la même manière.
Dans le cas d'une implantation dans un étage sans aucune structure définie, l'implantation
des postes de travail va se faire en ceinture du plateau par l'intermédiaire d'une goulotte.
Dans ce cas, les boîtiers seront implantés tous les 2,5 À 3 mètres.
De toute manière, il est nécessaire de veiller au respect des distances maximales
données par les normes (en règle générale : 90 mètres maximums en distribution)

D- LA REALISATION
Lors de la réalisation d'une installation de précâblage informatique, différentes difficultés
vont émerger, que ce soit dans la pose des câbles eux même, dans les relations avec les
autres fluides, dans les emplacements des prises, dans la protection du câblage, dans
l'implantation des locaux de répartition et dans la réalisation du réseau de masse maillé.

14
L'équipe chargée de la conception et de l'étude de cette installation aura pensé à évaluer
la surface nécessaire aux équipements indispensables à la réalisation d'un système de
câblage (locaux de répartition, chemins de câbles...) et à ceinturer le bâtiment pour
réaliser le réseau de masse maillé primaire et la mise à la terre du bâtiment.
Pour cela l'entreprise aura pour mission
 De séparer les courants forts des courants faibles,
 De raccorder les chemins de câble métalliques et les goulottes métalliques au
réseau de masse maillé.
 De raccorder les répartiteurs à leurs deux extrémités au réseau de masse,
 De raccorder les faux-planchers éventuellement,
 De raccorder les écrans des câbles au plus court sur la masse métallique du
répartiteur,
 D'interconnecter les masses des équipements au plus court, par un conducteur
en cuivre au réseau de masse le plus proche.
L'entreprise doit également, avant le commencement des travaux, établir une étude
d'exécution de l'installation de précâblage informatique élaborée sur la base des principes
énumérés précédemment au niveau des articles 1, 2 et 3 du chapitre concepts d'ingénierie
de précâblage et la soumettre à l'administration pour approbation.
Au niveau du local ou des locaux de répartition, l'équipe de suivi des travaux doit veiller a
ce que l'entreprise réalise un certain nombre de tâches telles que :
 Les câbles doivent être écrantés ou blindés et reposer dans des chemins de
câbles métalliques,
 Les chemins de câbles doivent être connectés aux deux extrémités au réseau de
masse,
 La continuité métallique des chemins de câbles doit être assurée avec un
boulonnage,
 Les règles d'écartement par rapport' aux perturbateurs doivent être respectées.
Il est nécessaire d'avoir une coordination et un suivi étroit entre les différents corps de
métiers lors de l'aménagement des locaux. Cette concertation doit éviter les problèmes
tels que le mélange des fluides dans les colonnes montants...
L'équipe de suivi des travaux doit s'assurer du respect des règles d'ingénierie et de la
bonne réalisation du câblage conformément aux prescriptions du cahier des charges et de
l'étude d'exécution approuvée.
Pendant le déroulement des travaux, il est nécessaire d'assurer un repérage de
l'installation afin d'en faciliter le suivi, ainsi que la maintenance.
Du fait d'une éventuelle modification pendant l'exécution des travaux, les plans d'exécution
doivent être actualisés.

E- LA VALIDATION
La phase de réalisation est clôturée par une réception provisoire de l'installation grâce à
des outils de contrôle adéquats, avant toute connexion d'un quelconque matériel.

15
Cette réception portera sur trois points
 La vérification du réseau de masse,
 La vérification du système de câblage,
 La validation de la chaîne de liaison.

1 -VERIFICATION DU RESEAU DE MASSE


Une vérification visuelle de l'ensemble du réseau de masse doit être réalisée, car le non
raccordement de certains éléments métalliques, non détectables de manière simple par
des appareils de mesure pourraient engendrer des dysfonctionnements.
Un mils-Ohmmètre doit être utilisé pour mesurer la résistance entre deux points
quelconques du réseau de masse. Cette résistance doit être inférieure à 50 m4, y compris
les points d'accès. Cela signifie que tout point de connexion métallique doit avoir une
résistance de contact inférieure à 50 m4
Un Ohmmètre doit être utilisé pour mesurer la résistance de la terre technique
informatique. Cette résistance doit être inférieure à 34.

2 - VERIFICATION DU SYSTEME DE CABLAGE


Cette réception doit apporter la preuve que les opérations de câblage ont été effectuées
correctement et conformément au cahier de charges.
Pour une installation en paires torsadées, le contrôle effectué doit vérifier que :
 Les connexions sont correctement réalisées,
 La continuité est assurée de bout en bout de la liaison,
 La liaison ne possède pas de court-circuit,
 Le câblage ne possède pas de dépairage,
 La longueur maximale (100m) est respectée.
Afin de contrôler la bonne pose des câbles optiques, l'installateur doit obligatoirement
réaliser des mesures de réflectométrie. Ces mesures sont nécessaires vues les
contraintes d'installation qu'imposent ces câbles (rayon de courbure, raccordement
délicat) et devront respecter les spécifications données par le promoteur du système de
câblage.

3 - VALIDATION DE LA CHAINE DE LIAISON


Après avoir installé le système de câblage, il convient de s'assurer qu'il est conforme aux
normes de référence, en l'occurrence ISO/SEI 11801 et la spécification américaine TSB 67
(EIAtTIA).
Cette norme précise de lapon explicite les performances à respecter en terme
d'affaiblissement, de paradiaphonie sur le lien complet et la distance maximale entre le
point d'accès et le premier point de raccordement au niveau du local de répartition.
Pour réaliser de telles mesures, de nombreux appareils existent sur le marché tel scanner
MT 350 qui est un micro test qui émet un signal d'une amplitude connue sur une paire de
câble puis mesure l'amplitude du signal diaphonie sur la deuxième paire pour déterminer
le couplage.

16
La validation consistera donc à mesurer pour chaque prise :
 La longueur de la prise au point de raccordement du local de répartition,
 L'affaiblissement de la liaison.
 La paradiaphonie de la liaison.
Cette validation permettra de définir quel type de réseau informatique le système de
câblage peut supporter.
En cas de perturbations étrangères, une mesure du bruit extérieur peut être effectuée.

17
III - ELEMENTS D'UNE INSTALLATION INFORMATIQUE

Le matériel présenté ci-après est le matériel informatique passif objet des marchés des
travaux de précâblage informatique dont la préparation et le suivi sont confiés à la DEP,

A - REPARTITEUR
Le répartiteur constitue l'élément de base du système. C'est vers lui que convergent toutes
les liaisons locales informatiques, bureautiques. Il assure les fonctions de :
 répartir les ressources informatiques du réseau,
 desservir les points d'accès utilisés dans tout le bâtiment, • assurer la liaison entre
les composants actifs du réseau
 et regrouper les panneaux de brassage ISO 19".
Le répartiteur est constitué d'un rack 19" et éventuellement des rampes de prises
électriques assurant l'alimentation électrique. On distingue entre les baies et les coffrets
qui se différent par leur hauteur équivalente au nombre d'unités utiles. Ainsi, en fonction de
la quantité du matériel actif ou passif qui sera mis en place, on opte pour un coffret ou une
baie. L’utilisation d'un ventilateur permettra d'éviter l'échauffement à l'intérieur du
répartiteur.

B - SUPPORTS DE CABLES
En vue d'assurer la protection des câbles, ces derniers doivent être logés dans une
colonne montante pour le câblage vertical ou dans une plinthe pour le câblage horizontal.
La plinthe préfabriquée est de type moyenne et grande capacité. Elle comprend
 corps de goulotte en matière plastique prépercés et fixés au mur par vis et
chevilles,
 cloisons enclipsables pour la séparation des conduites,
 couvercle en matière plastique livré complet et découpé suivant les besoins réels.

C - SUPPORTS DE TRANSMISSION ET OUTILS DE


RACCORDEMENT
1 - SUPPORTS DE TRANSMISSION CUIVRE
Ce sont les câbles informatiques qui assurent le lien physique entre les différents
équipements du réseau. Le choix du câble est très important sachant que ses
caractéristiques déterminent les performances du réseau.
Les principaux types de câble sont :
a- la paire torsadée

18
Une paire torsadée est composée de deux conducteurs en cuivre isolés l'un de l'autre et
enroulés de façon hélicoïdale autour de l'axe de symétrie longitudinal permettant ainsi de
réduire les effets des inductions électromagnétiques parasites.
Avantages :
 le moins cher des autres types de câbles,
 capable de supporter les différentes topologies : en bus, en étoile et en anneau.
Inconvénients :
 faible immunité aux bruits électriques et aux parasites,
 les liaisons autorisées ne dépassent pas une centaine de mètres.
L'utilisation d'un câble écranté permet de réduire l'effet des bruits électriques et des
parasites.
b— le câble coaxial On distingue deux types :
 le coaxial d'une impédance de 50 51, appelé ETHERNET FIN : pour la
transmission des signaux numériques. On peut atteindre un débit de 10 Mbits sur
une longueur de 1 Km et un débit plus élevé pour des distances plus courtes, il
trouve son utilisation dans les réseaux locaux.
 le coaxial d'une impédance de 75 St, appelé ETHERNET EPAIS : pour la
transmission analogique. On peut atteindre un débit de 350 Mbit/s sur une
distance de plusieurs dizaines de Km. Ainsi, ce type de câble autorise une grande
fiabilité et homogénéité des débits même à haute vitesse sur près de 500 m.
Le cible coaxial ETHERNET FIN est le plus utilisé dans le précâblage horizontal.

2 - OUTILS DE RACCORDEMENT EN CUIVRE


Ils varient selon le type du câble. Pour raccorder deux câbles, on a besoin de manchons
d'accouplement et d'adaptateurs suivant le cas.
Le raccordement d'une station au support commun se fait par [intermédiaire de plusieurs
éléments de conceptions et de technologies variables : cordons de brassage (1 ml) et de
liaison (3 ml).
a- les panneaux de brassage
Ils sont utilisés pour réaliser les champs d'interconnexion entre les points d'accès et les
zones de distribution et sont conçus au standard EIA 19".
b- cordons de brassage et cordons de liaison
Ce sont des câbles de raccordement du matériel permettant l'interconnexion des
périphériques actifs situés dans les armoires de brassage et la prise murale par exemple.
Ils doivent avoir la même impédance caractéristique (Zc) que le câble de distribution
horizontal et [affaiblissement admis peut être au maximum 50 % plus élevé que
l'affaiblissement du câble de distribution horizontale.
Quant â la chaîne de liaison, la norme EIAITIA 568 A a classifié les câbles et les
connecteurs muraux en catégories selon leurs performances. Trois catégories sont
identifiées
Catégorie 3 : Câble 100 et 120 et connectiques associées dont les caractéristiques de
transmission sont spécifiées jusqu'à 16 Mhz,

19
Catégorie 4 Câble 100 et 120 et connectiques associées dont les caractéristiques de
transmission sont spécifiées jusqu'à 20 Mhz,
Catégorie 5 : Câble 100 et 120 et connectiques associées dont les caractéristiques de
transmission sont spécifiées jusqu'à 100 Mhz,
Au niveau du lien, le comité de l'ISO, par la norme ISO/CEI IS 11 801. e défini, associées
aux catégories, des classes de transmission qui varient en fonction de la longueur de la
distribution horizontale comme indiqué dans le tableau de la page suivante.

Classe d'application Classe A Classe B Classe C Classe D


Catégorie 3 : 100 et 120 W 2 Km 500 m 100 m -
Catégorie 4 : 100 et 120 W 3 Kin 600 m 150 m -
Catégorie 5 : 100 et 120 W 3Km 700 m 160 m 100 m
Câble 150 W 3Km 1 Km 250 m 150 m

Quant à l'affaiblissement et la paradiaphonie de la chaîne de liaison, les valeurs pour


différentes fréquences sont données par le tableau suivant :

Fréquence en Mhz Affaiblissement Paratliaphonie


en dB en dB
1.00 2.50 54,00
4,00 4.80 45,00
10,00 7,50 39,00
16,00 9.40 36,00
20,00 10.50 34.50
31.25 13,10 31,50
62,50 18,40 27,00
100,00 23.20 24,00
C- les points d'accès et prises murales
Les points d'accès est la représentation côté horizontal de l'arrivée du câble se composant
d'une prise informatique compatible avec le support utilisé. Pour le raccordement des
paires torsadées d'un câble à une prise informatique, on devra suivre une séquence
particulière T 568 A ou T 568 B qui désigne l'ordre d'insertion des paires. Les pins des
prises sont repérés par des couleurs ou parfois elles sont numérotées.
Les tableaux suivants récapitulent les recommandations des normes indiquées en matière
de type de prise informatique et de ses caractéristiques électriques (affaiblissement et
paradiaphonie) en fonction du type de câble.
ISO/IEC 11 801 EIAtTIA 568
100 W ISO 8877 avec ou sans blindage et sans détrompeur ISO 8877 non blindé et sans
détrompeur
120 W ISO 8877 avec ou sans blindage et sans détrompeur Catégorie 5

20
100 et 120 W ISO/IEC 11 801 EIA/TIA 568

Fréquence en Mhz Affaiblissement Paradiaphonie


en dB en dB
10 0,1 60
16 0,2 56
100 0.4 40
Les valeurs mentionnées dans le tableau ci-dessous sont les mêmes quelle que soit
l'impédance caractéristique du câble de distribution horizontale.
d- connecteur
Un connecteur est un équipement métallique de conductance électrique et de force
mécanique appropriées. Il est utilisé pour relier les extrémités de deux ou plusieurs
conducteurs ou connecteur terminal à un seul conducteur.
Chaque suppot physique lui correspond un connecteur :
 le câble à paires torsadées on utilise souvent des connecteurs RJ45 qui est un
connecteur modulaire à 8 contacts pour câble à 4 paires torsadées.
Généralement, suivant le nombre de paires torsadées du câble, on opte pour un
connecteur au nombre de broches correspondant.
 Le câble coaxial : on utilise un connecteur BNC. Le connecteur en T permet le
raccordement des câbles coaxiaux tins, il permet également de réaliser un point
de raccordement sur une station avec un connecteur type BNC (thin wire).
e- adaptateur
Un adaptateur est un outil de couplage de prises ayant des tailles ou des types différents.
Il permet aussi la division de gros câbles comportant de nombreux fils en groupes de fils
plus petits, ou de réaliser des interconnexions entre des câbles de tailles différentes.
Donc, grâce aux adaptateurs, les différents périphériques de communication peuvent
s'adapter au système de câblage existant.
On distingue
 les cross wyes ; convertissent le câblage proposé par chaque constituant en
câble standard utilisé dans la technologie des paires torsadées.
 Les octoques : ce sont des constituants qui permettent d'assurer une répartition
entre un connecteur standard 50 voies mâles et des fiches modulaires.
 L'adaptateur coaxial femelle est d'usage pour raccorder deux connecteurs BNO
rattaché chacun à un câble coaxial fin.

3— SUPPORT DE TRANSMISSION OPTIQUE : LA FIBRE OPTIQUE


L'évolution de la technologie a rendu, aujourd'hui, possible économiquement la
transmission de signaux sous forme d'impulsions lumineuses.
Etant constituée de verre très fin la fibre permet la propagation de la lumière par réflexions
successives sur des distances de plusieurs kilomètres sans subir d'affaiblissement.

21
On distingue entre les fibres monomodes et autres multimodes ; les monomodes
nécessitent l'utilisation de diodes laser qui sont plus cheres que les diodes
électrolumineuses, mais permettent d'atteindre des débits très importants et sur de
grandes distances.
Mais en général, les câbles à libre optique offrent des avantages coût/performance très
significatifs car ils possèdent une bande passante virtuellement illimitée.

4 — CONNECTEUR OPTIQUE
Pour le connecteur du câble optique, on a plusieurs choix de connecteurs, mais ce sont
les connecteurs ST ou compatibles ST qui sont les plus utilisés.
La conception du connecteur ST Il et de sa fécule assure l'alignement latéral et angulaire
précis des fibres ce qui permet d'obtenir des perles d'insertion inférieures à 1 décibel (dB).
Généralement, les connecteurs et les coupleurs sont dotés de détrompeurs pour éviter la
rotation de la fécule- Un système de polymérisation aux U.V. est nécessaire pour
raccorder le connecteur au câble de fibre optique.

22
IV - APERCU SUR LE MATERIEL ACTIF INFORMATIQUE

A - COMMUTATEUR OPTIQUE
Le commutateur optique est un dispositif utilisé dans les réseaux de commutation de
données par paquets, par aiguiller les paquets, généralement situé à l'un des noeuds sur
l'épine dorsale du réseau.

B- REPETEUR
Les répéteurs sont utilisés afin d'interconnecter au niveau physique deux réseaux sur un
support de transmission et pour augmenter l'étendue d'un réseau, mais il n'y a pas de
mécanisme de sécurité pour la protection entre les deux réseaux.

C - PONTS/ROUTEURS
Le pont est un appareil qui connecte différents LAN et permet la communication entre les
équipements qu'ils comportent.
Le pont fonctionne au niveau de la couche liaison de données du modèle OSI en
particulier de la sous couche MAO, permet le filtrage des trames avant de les passer d'un
réseau vers un autre et il est plus simple à installer, à gérer et à maintenir que les rouleurs
et passerelles mais il affecte le déterminisme des délais de transfert et il y a un manque de
mécanisme de sécurité.
Le rouleur est un moyen d'interconnexion, souvent à distance des réseaux identiques et
fonctionne à partir du niveau 3 du modèle OSI, ses fonctions sont analogues aux ponts
mais sa fonction principale est le routage.
Le routeur est utilisé afin de filtrer les paquets à partir des entêtes réseau, isoler les
réseaux défaillants, minimiser le trafic sur chaque réseau et avoir une barrière de sécurité
pour passer d'un réseau vers un autre mais il est un peu complexe et difficile à installer et
à maintenir et affecte plus que les ponts le déterminisme des délais de transfert.

D - MODEM
Le modem est un adaptateur qui permet de traduire des signaux numériques issus d'un
équipement informatique en signaux analogiques dans un sens et réa-lise l'adaptation
inverse dans l'autre.
Les modes de fonctionnement et les vitesses (débits) des modems sont fixés par des avis
publiés par le CCITT (Comité International pour le Téléphone et le Télégraphe). Le choix
d'un modem se fait en fonction du numéro de l'avis CCITT, désigné par la lettre V suivi de
2 chiffres.
Exemple de l'avis V24
Pour relier un équipement informatique à un modem, le CCITT e défini une norme
décrivant les caractéristiques mécaniques, électriques et fonctionnelles de la liaison. C'est
la a Jonction V24 < On la nomme souvent par approximation "Interface RS232 en

23
reprenant l'appellation de la norme définie par l'organisme américain FIA (Electronique
Industries Association). dont elle est dérivée et très proche physiquement. L'interface V24
est un connecteur trapézoïdal à 24 broches avec une longueur maximale de câble de 15
mètres.
Les Modems intelligents
Des progrès spectaculaires ont été réalisés dans le domaine des modems et qui ont rendu
leur utilisation plus aisée. Ainsi, certains modems comportent aujourd'hui plusieurs
fonctions de transmission telles que le stockage des phases de complète connexion, la
gestion des mots de passe pour protéger la ligne des intrus, la détection des ennemis et la
reprise automatique de la transmission sur erreur ou interruption de ligne, le rappel
automatique de retour (call-back) pour éviter les intrusions etc.

E - SERVEURS DE COMMUNICATION
Le serveur de communication est un dispositif contrôlant les communications entre les
terminaux et les ordinateurs hôtes, déchargeant ainsi les ordinateurs principaux de cette
fonction et dans la technologie des réseaux locaux, il permet de satisfaire un ou plusieurs
terminaux ou d'autres dispositifs reliés à un réseau local Ethernet.
Le serveur unité, dans un réseau, réservé à des fonctions spécifiques. Par exemple le
serveur de routage connecte les noeuds et les réseaux d'architectures différentes et les
réseaux d'architecture semblable ; le serveur passerelle connecte-les-noeuds et les
réseaux d'architectures différentes en effectuant les conversions de protocole ; le serveur
de terminal, le serveur d'impression et le fichier offrent une interface commune entre les
périphériques compatibles d'un réseau local.

24
V - DIMENSIONNEMENT D'UNE INSTALLATION ELECTRIQUE

La méthode de dimensionnement d'une installation électrique a été présentée dans le


guide d'électricité. Toutefois, la méthode de calcul de la section dune canalisation sera
explicitée dans le présent guide.
Le calcul de la section d'une canalisation s'effectue en deux étapes
A- On détermine la section à partir du tableau des courants admissibles,
B - Puis, on vérifie pour cette section que la chute de tension est conforme à la
norme.
Dans la première étape, le tableau de la page suivante permet de déterminer la section
d'une canalisation à partir du courant admissible la (cas où cette canalisation est
encastrée ou apparente).
Rappel
la=1b/k
Où : lb : courant d'emploi.
K: coefficient correcteur, pris par défaut égal à 0,7.
Tableau à refaire
Section des conducteurs types -d ISOIattOfVNOmbr2 de conducte]rs
chargea. :
(en mm' PVC2 PR2
àme en PR3
cuivre)

PVC3
s 15 26 32 31 37
2.5 34 42 41 48
4 44 54 63
53
6 67 80
56 66
10 74 90 104
87
16 96 116 136
113
:. 25 123 148 173
144
". 35 147 178 208
174
174 211 247
206
70 216 261 304
254
f 95 256 308 360

25
301
' :120 290 351 410
343
150 328 397 463
387
1a5 367 445 518
434
240 424 514 598
501
`300 480 565 677
581

Exemple de câbles :
PVC HO5 VV : HO7 V AO5 VV
PR 13O7 RNF : U 1000 R2V/R12N U 1000 RGPFV.
Nombre de conducteurs chargés
PVC / PR3 : triphasé.
PVC / PR2 : monophasé ou continu.
CALCUL DE LA CHUTE DE TENSION
Une fois déterminée la section à partir du courant admissible, on procède à la vérification
de la chute de tension. Cette dernière ne doit pas excéder
6 % pour les circuits d'éclairage
8 % pour les circuits de la force motrice
depuis le poste de transformation jusqu'au récepteur le plus éloigné.
EN TRIPHASE : EN MONOPHASE :
ΔU (%) = 100/380 x k x lb xL ΔU (%) = 100/220 x k x lb xL
où L : longueur de la canalisation en km
K' donnée par le tableau de la page suivante.
Section Circuit monophasé Circuit
(Cuivre en mm') Service normal triphasé
(cosy = 0,8) Service
normal
(cosir = 0,8)
1,5 20,00
24.00
25 12,00
14.40
4.0 8,00

26
9,10
6.0 6,10 5.30
10,0 3.20
3,70
16,0 2,05
2.36
25,0 1,30
1.50
35.0 1.15 1,00
50.0 0,75
0,86
70.0 0.56
0,64
95,0 0.42
0.48
120,0 0.34
0.39
150,0 0,29
0,33
185,0 0,25
0,29
240.0 0 21
0,24
300.0 0.18
0.21
Si, pour une section donnée, la chute de tension est inadmissible, on prend la section immédiatement supérieure
qui rend cette chute de tension admissible.

27
VI - ETUDE DE CAS

A - PRESENTATION DU BATIMENT
L'opération type choisie est la perception de Tabriket â SALE. Il s'agit d'un bâti-ment en
R+2 dont le R.d.C. et le 1 er étage sont réservés pour l'administration.
Les bureaux à précâbler du R.d.C. sont'.
 Bureau Percepteur + Bureau Secrétaire,
 Bureau Fondé de Pouvoir 1 + Bureau Secrétaire,
 Bureau Fondé de Pouvoir 2,
 2 Caisses,
 Guichets.
Les bureaux 8 précâbler du 1 er étage sont
 3 Bureaux pour agents..
 Salle Informatique.
La répartition des prises informatiques et électriques se présente comme suit :
 affecter à chacun des caisses et des guichets deux prises informatiques et deux
prises électriques,
 répartir le reliquat par rapport au nombre total d'entrées/sorties sur l'en-semble
des bureaux avec un minimum de 4 prises informatiques/électriques pour la salle
informatique.
REPARTITION DES PRISES INFORMATIQUES ET ELECTRIQUES
DESIGNATION NOMBRE DENOMBRE DE
DES BUREAUX PRISES PRISES
INFORMATIQUES ELECTRIOUE
S
Bureau Percepteur 1 1
Bureau Secrétaire 1 1
Bureau Fondé de1 1
pouvoir 1 1 1
Bureau Secrétaire 1 1
Bureau Fondé de2x2=4 2x2=4
pouvoir 2 2x6=12 2x6=12
(Caisse) x 2
(Guichet) x 6
TOTAL R.d.C. 21 21
1^ étage 5 5
Salle Informatique 2x3=6 2x3=6
(Bureau agents) x 3
TOTAL 11' étage 11 11

28
TOTAL GENERAL 32 32

B - INSTALLATION INFORMATIQUE
Répartiteur Général : (R.G.)
Le nombre total de prises informatiques est de 32. Le répartiteur général sera installé à la
salle informatique au 1 er étage. En se référant au plan, on constate que l'estimation de la
distance entre le R.G. et la prise informatique la plus éloignée au R.d.C. est de 80 m < 100
m ; conséquence un sous répartiteur n'est donc pas nécessaire.
On aura donc

REPARTITEUR GENERAL 32 E / 32 S, QUANTITE = 1 UNITE.


Goulottes :
Les goulottes seront a deux compartiments égaux : l'un réservé pour les câbles
informatiques et Vautre réservé pour les conducteurs électriques.
Dimensionnement :
Le tableau ci-dessous permet d'effectuer le choix de la goulotte appropriée en fonction du
nombre maximal de câbles qui peuvent acheminer dedans.
CAPACITE
GOULOTTE Nbre de câblesNbre de câbles électriques
informatiques
34x100mm 10 4
50 x 130 mm 7
21
50 x 160 mm 32 12

N.B : La goulotte sélectionnée au niveau de chaque tronçon doit être dimension-née pour supporter
dans le tutur 30 % du câblage supplémentaire.
D'après le principe de la distribution des installations informatiques et électriques, on a les
capacités des différents tronçons portées dans le tableau ci-dessous.
TRONCON Nbre DE GABLES Nbre DEGOULOTT
INFORMATIQUES GABLES E
ELECTRIQU UTI LIS
ES EE
R.D.C. 21 – 160 x 50
AB mm
BC 4 4 130 x 50
mm
GD 2 1 100x34mm
DE 1 1 100x34
mm
Bureau Percepteur 1 1 100 x 34
min
Secrétariat 1 1 100 x 34
mm
CF 2 4

29
130x50mm
GH 2 1 100x34mm
Secrétariat 1 100 x 34
1 mm
Bureau Fondé de1 1 100 x 34
Pouvoirs 1 mm
B-Bt 17 4 130 x 50
mm
B2-03 15 3 130 x 50
mm
84-B5 13 3 130 x 50
mm
B6-B7 11 3 130 x 50
mm
BB-89 9 2 130 x 50
mm
B10-B11 7 2 100x34
mm
B12-B13 5 2 100x34mm
B14-B15 3 1 100 x 34
mm
B16-B17 1 1 100 x 34
mm

TRONCON Nbre DE CABLES Nbre DEGOULOTT


CABLES E
INFORMATIQUES ELECTRIQUES UTILISEE
1h étage 27 160 x 50
AB mm
gC 6 100 x 34
mm
4 - 1 100x34 mm
DE 100 x 34
rien
FG 2 100 x 34
1 1 mm
Vers prises Bureaux 1.
2 et 3 100x34 mm

30
A1-A2 -
- I
A3-A4 5 1 100 x 34
mm
A5-A6 4 100 x 34
mm
100 x 34
A7-A8 3 I mm
A9-A10 100 x 34
mm
At1-Al2 I 1 100x34 mm
Panneau de brassage
Ces panneaux ont os capacités standards do 24 ports i6 ports l46 ports. Pour le cas de la
purcep0on de labriket. on sélectionnera un PANNEAU DE BRASSAGE 36 PORTS.
QUANTITE =1 UNITE. Prise Informatique Rh •H :
D'après le tableau de répartition. on a'.
QUANTITE = 32 UNITE.
Câble de distribution horizontale 4 paires torsadées :
let quantité de ce cible dépend do l'implantation de la prise informatique par rapport au
R.G. son mode de mesurage est le métre linéaire.
Concernant les quantités des goulottes et du câble de distribution horizontale. elles seront
déduites à partir des plans du R dIC : et du ter étage dont le métré a donné lieu aux
résultats suivants
 Goulotte 160 x 50 rnm 10 MI
 Goulotte 130 x 50 mm 25 MI
 Goulotte 100 x 34 met 125 MI
 Câble 4 Paires torsadées 750 MI (Voir détail ci-après)

DESIGNATION GABLE 4P(en MI)


R.d.0
B. Percepteur 21
B. Secrétaire 19
B. Fondé de Pouvoir 1
27
B. Secrétaire 27
B. Fondé de pouvoir 2 45
Caisse 1 40
Caisse 2 55
Guichet 1
25
Guichet 2 33
Guichet 3 33 45

31
Guichet 4 ~~
50
Guichet 5
63
Gu :chat 6 70
TOTAL R.d :C. 520
1 étage 43
B. Agents 1
B. Avents 2 52
B. Actants 3 60
Salle Informatique 6H
TOTAL 19 étage 223
TOTAL 743 MI

C - INSTALLATION ELECTRIQUE
Le schéma de la distribution de l'installation électrique', usage Informatique pq présente de
la tapon suivante.

Tableau de protection au R.d.C. (T2) :


Chaque groupe de 6 prises de courant sera protégé par un disjoncteur 2 x 10 A.
D'après le tableau de répartition, on a 21 prises de courant au R.d.C., donc ils seront
prévus 4 disjoncteurs 2 x 10 A dans ce tableau.
Pour déterminer le calibre de l'Interrupteur Différentiel à installer en tète, on pro-cède
comme suit :
Détermination de la puissance demandée parle tableau :
P (VA) = (Nombre de P.C.) x 250 VA = 5.250 VA
Détermination du calibre de l'I.D. :
In=[5.250 VA/(e3 x 380 V)]xKa=10 A. (Ka : coefficient d'augmentation = 1,2).
Les calibres des disjoncteurs en aval de l'I.D. étant de 10 A, on opte donc pour le choix
d'un I.D. 4 x 16 A, 30 mA.

32
Câble C2 :
Le courant d'emploi 1, pour ce câble est de 10 A.
Le courant admissible I, = Id0,7 a 22 A - Say = 4 mm'.
La longueur de ce câble est estimée à 15 ml
(%) = 100/380xkxl,xL = 100/380 x 8 x 10A x 15x103 = 0,48 % 0,5 % (Cf guide sur le
dimensionnement d'une installation électrique)
Si on opte pour une section de 6 mm' o AUX (%= 0.31 % < 0.5 % Donc, Sei = 6 mm',
OUANTITE = 15 ml
Tableau de protection au 1- étage (T1) :
On a 1 1 P.C. au 1 ^ étagea 2 disjoncteurs 2 x 10 A
Le calibre du disjoncteur protégeant le câble C, doit être > 10 A. D'autre part le dispositif
de protection en aval de ce disjoncteur est de calibre 16 A. Donc. ce disjoncteur sera 4 x
20 A.
Protection des circuits du 1° étage : Nombre de P.C. = 11
P (VA) = 11 x 250 VA=2750 VAo1,.=5A
Le calibre des disjoncteurs en aval étant de 10 A, on choisit donc un I.D. 4x 16 A, 30 mA.
Pour la détermination du calibre de l'interrupteur à installer en tête de ce tableau, on
procède comme précédemment :
Pro'nr=(21+11)x250VA=8KVA -I,=15A
Le calibre maximal des disjoncteurs installés en aval est de 20 A. Donc, on choisit un
interrupteur 4 x 25 A.
Câble Cl
:
lh=15A1,=22A Sc,=4mm'
La longueur du câble est estimée à 20 ml
aVU,. (%) = 100/380 x k x I. x L 100/380 x 8 x 15A x 20x10'= 0,65%>0,5% PourSi
=6mm'=r4U,i(%)=0.43%c0,5%
Or. la section maximale des câbles en aval de Cl est de 6 mm
Scr = 10 mm', OUANTITE = 20 ml
Disjoncteur tétrapolaire :
C'est le disjoncteur qui sera installé dans le tableau domestique et qui protégera le câble
C..
La puissance globale demandée est de 8 KVA —r I„ = 15 A.
Le calibre maximal des disjoncteurs en aval est de 25 A. Donc, on choisit UN
DISJONCTEUR 4 X 32 A. OUANTITE =1 U
De ce qui précède, les descriptions des tableaux de protection seront comme suit :
Tableau de protection du 1-étage (T1) :

33
Ce tableau accueillera l'arrivée depuis le disjoncteur général installé dans l'armoire
électrique domestique et desservira un tableau de protection situé au R.d.C. II comprendra
les éléments suivants :
 4 blocs de jonction de 10 min : pour l'arrivée de ramenée électrique
 4 blocs de jonction de 6 mm' pour départ au 1 er étage
 1 barrette de terre
 Presse étoupes nécessaires
 1 Interrupteur 4 x 25 A
 1 Interrupteur différentiel 4 x 16 A, 30 mA pour la protection des circuits du le
étage.
 1 Disjoncteur 4 x 20 A pour la protection du départ vers tableau de protection au
R.d.C.
 2 Disjoncteurs bipolaires, modulaires, courbe C de 2x10A pour protéger un
maximum de 6 prises par disjoncteur
 4 blocs de jonctions de 2.5mm` pour 2 départs clairement identifiés
 1 pochette en plastique pour contenir le schéma électrique du tableau
Tableau de protection au R.d.C. (T2) :
Ce tableau accueillera l'arrivée depuis le disjoncteur installé dans le tableau de protection
du ter étage. Il comprendra les éléments suivants
 4 blocs de jonction de 6 mm' pour l'arrivée depuis le tableau de protection au 1er
étage.
 1 barrette de terre
 Presse étoupes nécessaires
 1 Interrupteur Différentiel 4 x 16 A, 30 mA pour la protection des circuits du 1er
étage
 4 Disjoncteurs bipolaires, modulaires, courbe C de 2x l OA pour protéger un
maximum de 6 prises par disjoncteur
 8 blocs de jonctions de 2,5mm` pour 4 départs clairement identifiés
 1 pochette en plastique pour contenir le schéma électrique du tableau Chemin de
câble :
II sert à abriter les câbles électriques Cl et C2. D'après les plans, sa longueur est estimée
à 23 ml.
QUANTITE = 23 ml
REPARTITION DES CIRCUITS ELECTRIQUES :
R.d.C. :
On a 4 circuits :
C1 : BFP1 + Secrétaire + B. Percepteur + Secrétaire + Guichetl

34
C2 : Guichet 2 + Caisse 1 + Guichet 3 G3 Guichet 4 t Caisse 2 + Guichets C4 Guichet 6 -
BFP2
1 ° étage :
On a 2 circuits :
C1 Bureaux Agents 1. 2 et 3
C2 Salle Informatique

35
VII - BORDEREAU DES PRIX - DETAIL ESTIMATIF

De l'élude précédente, on ressort les quantités portées dans le bordereau suivant :

A - INSTALLATION INFORMATIQUE
Prix n° Désignation des ouvrages Unité Quantit P.U. TOTAL.
é en DH en DH
TTC TTC
1.1 Répartiteur 16 U, 2 portes U
altuglass, IP40. étagère
L'unité
1.2 Chemin de câble en nier ML 23
galvanisé 33 x 95 mm
avec accessoires
Le mètre linéaire
1.3.1 Goulotte 100 x 34 min ML 125
avec accessoires
Le mètre linéaire
1.3.2 Goulotte 130 x 50 mm ML 25
avec accessoires
Le mètre linéaire
1.3.3 Goulotte 160 x 50 mm ML 10
avec accessoires
Le mètre linéaire
1.4.1 Panneau de brassage. 36 ports. U
écranté, catégorie 5 ou superieure
L'unité
1.4.2 Câble do distribution horizontale, ML 750
4 paires, c antè. catégorie 5
Le supérieure
Le mètre linéaire
1.4.2 Cordon de liaison. RJ451RJ46, U 32
4 paires. actants, 3m.
catégorie 5 ou supérieure
L'unité .
1.4.4 Prise IIJ45, écrante. catégorie U 32
5 ou supérieure avec bottier
d encastrement é 4 modules
L'unité
TOTAL 1 EN DH TTC

B - INSTALLATION ELECTRIQUE
Prix n Désignation des ouvrages Unité Quantit P.U. TOTAL,
é en DHen DH

36
T.TC TTC
1.1 Répartiteur 16 U, 2 portes
2.1 Tableaux de protection
2.1.1 Tableau de protection U
au R.d.C.
L'unité
2.1.2 Tableau de protection U
lor étage
L'unité
2.2 Disjoncteur tétrapolaire U
L'unité
2.3.2 Gâble 01000 RO2V ML 20
4x16ina
Lef mètre linéaire
2.3.3 Câble U1000 R02V ML 15
4x1 omm
Le mètre linéaire
2.4 Prises électriques 2P+T, U 32
10/16A -250V encastrable
dans la goulotte
L'unité
2.5 Terre informatique U
inférieure é3 W
L'unité
2.6 Climatiseur Split-Système U
L'unité
TOTAL 2 EN OH TTC
TOTAL GENERAL EN DH TTC

37
VIII - LEGENDE

38
39
40

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