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3eme année
SG CONSEIL
Francis Blanche
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Remerciements
Sans déroger à la règle, je tiens dans un premier temps à remercier Madame Sophia Guessous
qui, suite à un entretien m’a accordé sa confiance en me permettant d’effectuer un stage au
sein du cabinet SG CONSEIL et qui m’a encadré tout au long de ce dernier.
Je suis très reconnaissant pour l’important soutien que j’ai reçu de sa part : elle s’est montré
disponible quand j’ai eu des petits inconvénients dans les missions confiées.
Je remercie également tous les collaborateurs avec qui j’ai eu l’occasion de travailler au cours
des différentes missions sur lesquelles j’ai été affecté. Que ce soit des consultants, des
responsables de mission ou encore des auditeurs, ils ont su se montrer présents et à l’écoute
dès que cela était nécessaire.
Je remercie ma famille qui m’a soutenu et m’a encouragé quand toutes les portes semblaient
se fermer devant moi et ils n’ont pas cessé de m’offrir leur amour inconditionnel.
Le dernier mais non le moindre, ma gratitude s’adresse particulièrement à vous les jurrys
pour votre écoute.
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Table des matières
REMERCIEMENTS 5
INTRODUCTION : 6
1) TRAVAUX ÉFFÉCTUÉS : 28
2) IMPÉSSIONTS CONCERNANT LE STAGE 32
CONCLUSION 33
Introduction :
Faisant suite à mon stage qui contribue à compléter ma formation par son aspect pratique et
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son impact débordant de réalisme et d’expérience, je commence ce rapport qui s’ouvre sur
l’un des métiers que j’aurai l’occasion d’exercer, en le découvrant avec satisfaction inattendue
et qui permet de voir de près la façon dont sont auditées et contrôlées nos entreprises.
Toute entreprise est à l’image d’un foyer. Elle voit le jour, mûrit et peut même disparaitre.
Pour répondre à ses besoins, elle puise dans ses ressources. Quoiqu’au sein d’une société tout
comme dans une famille, ces richesses doivent être bien gardées mais surtout bien gérées.
Cependant, comment pourrait-on reconnaître une mère mauvaise gestionnaire ou encore un
mari qui dissipe l’argent du foyer ?
A l’heure où la crise est sentie dans chaque pays et où la concurrence bat son plein, le souci
majeur de toute entreprise et d’affronter cette bataille à l’échelle internationale. En effet, toute
entreprise a intérêt à s’attacher à l’excellence et à faire en sorte que sa survie ne soit pas
compromise, et pour y parvenir les entreprises doivent avoir un arsenal d’outils de pilotage et
decontrôle sans cesse plus développé qui leur permettent de faire face à des
dysfonctionnements pouvant être fatales.
Pour ces considérations, la fonction d’audit revêt une importance extrêmement grande, en
permettant à l’entreprise de détecter les anomalies concernant ses différents aspects. A ce
niveau, l’audit joue un rôle de premier rang, en ce sens qu’il permet à l’entreprise d’être en
conformité avec les normes comptables en vigueur, et ceci à travers l’évaluation des
procédures comptable et administratives ou autres en vue de s’assurer de la régularité et de la
sincérité des informations mises à la disposition de divers intervenants de l’entreprise
(dirigeants, actionnaires, tiers…).
L'audit est une mission « d'assurance » élevée à l'issue de laquelle l'auditeur certifie
que les informations qui font l’objet de l'audit ne sont pas entachées d'anomalies
significatives.
Cette assurance renforce la crédibilité des états financiers bien qu'elle ne soit pas
absolue en raison de nombreux facteurs tels que le recours au jugement, l'utilisation de
la technique des sondages et les limites inhérentes à tout système comptable.
Le statut d'auditeur a été redéfini par la loi sur les sociétés de 1999.
L'audit est obligatoire pour les sociétés anonymes, les sociétés cotées, les banques et
les sociétés à responsabilité limitée dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 50
millions MAD.
Au Maroc, l'audit des entreprises doit être conduit par un commissaire aux comptes. Il
est désigné lors de l'assemblée générale annuelle, dans le cas d'une société anonyme.
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CHAPITRE PREMIER:
Toute entité est fondée avec une politique bien précise, afin de répondre à des finalités
claires.
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Elle comprend un patrimoine monétaire et un patrimoine humain permettant de
réaliser un certain nombre d’activités différentes en créant une politique et une culture
distincte.
Les sociétés d’aujourd’hui ont besoin de s’entourer de professionnels compétents,
indépendants, disponibles et réducteurs d’incertitudes. Elles cherchent des techniciens
capables de comprendre leurs cultures et ayant senti le devoir d'accélérer la vitesse de
leurs décisions adaptées au changement de l’environnement. Le Cabinet SG CONSEIL
partage pleinement cette vision.
L’éxpertise comptable :
Chaque année, les entreprises du cabinet doivent faire un audit si elles atteignent un
certain seuil de chiffre d’affaires afin d’établir un rapport exprimant une image fidèle des
états de synthèse. C’est un service qui s'appuie sur l'analyse des risques, l'évaluation du
système d'information utilisé, et d’un référentiel adéquat à la culture interne de la
société ainsi que la proposition des conseils.
Constitution de sociétés
Secrétariat juridique annuel et ponctuel
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Rédaction/ validation des contrats
Conseil juridique et fiscal permanent
Optimisation juridique et fiscale des restructurations d’entreprises
Etudes et réalisations de la transformation d’établissements publics en sociétés
anonymes
Direction generale
(Sophia Guessous)
Service audit et
Service Comptabilité Service juridique
commissariat aux
( El Habib (Abderrahim
comptes ( Hamza Es
Machhouri) Berighet)
Saadi)
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La place importante du cabinet SG CONSEIL est due particulièrement à la qualité de
ses services, qui se voit selon les critères primordiaux.
La confiance et le secret professionnel sont le noyau des relations avec les clients.
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CHAPITRE SECOND :
L’audit financier
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1.1 Définition de l’audit.
L’entreprise apparaît donc comme un lieu ou se situent des intérêts souvent convergents,
mais parfois contradictoires. Pour cette raison, elle est vouée intrinsèquement à
rendre des comptes : elle est par sa nature « comptable » au sens fort de cette expression.
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semble qu’il faille remonter à l’origine des civilisations. Au IIIème siècle avant
Jésus-Christ, les gouvernements romains avaient pris l’habitude de désigner des questeurs
qui contrôlaient les comptabilités de toutes les provinces. A cette époque remonte d’ailleurs
l’utilisation du terme « audit », marqué à l’origine d’un sens quelque peu différent de celui
que nous connaissons .
aujourd’hui. Les questeurs, en effet, rendaient compte verbalement de leur mission devant une
assemblée composée d’ « auditeurs ».
Depuis le milieu du XIXème siècle, le développement de certaines entreprises et plus tard
l’appel public à l’épargne, les crises traversées par le monde occidental, plus récemment le
développement des techniques de gestion ont provoqué un accroissement qualitatif
et quantitatif de l’information générée par l’entreprise ; l’information comptable a gagné
en volume et en complexité, tandis que, parallèlement, se développaient à une vitesse
accélérée des informations dites « opérationnelles ».
Une première conséquence de cette évolution a été un profond renouvellement de
la méthodologie utilisée en matière d’audit. Jusqu’au début du XXème siècle, on se
limitait uniquement à l’examen des comptes pour se prononcer sur la qualité des états
financiers.
L’auditeur cherchait à se faire une opinion par le caractère quasi exhaustif de son examen des
pièces justificatives. Cette méthode présentait des défaillances sur un plan conceptuel ; se
contentant de vérifier tout ce qu’on lui montrait, l’auditeur ne pouvait être certain de n’avoir
pas oublié quelque aspect important.
Par ailleurs, elle rencontrait dans le nouveau contexte économique un obstacle matériel
insurmontable : il n’était pas possible de procéder au contrôle exhaustif des
milliers d’opérations qu’enregistraient désormais, et souvent dans un cadre d’activités
diversifiées, certaines des comptabilités qu’il fallait vérifier.
C’est la raison pour laquelle l’auditeur a pris progressivement conscience de l’intérêt que
pouvait présenter pour lui le contrôle interne de l’entreprise auditée, c'est-à-dire l’ensemble
des sécurités apportées par son mode d’organisation et ses procédures. L’évaluation du
contrôle interne lui permet, en effet, d’apprécier notamment la fiabilité du système comptable,
de porter un jugement sur l’ensemble des enregistrements en n’en contrôlant directement
qu’une partie et de détecter plus facilement les risques d’erreurs dans les limites du périmètre
de contrôle accessible.
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données comptables en tant que résultat d'un processus de production d'information et
n’évoque pas explicitement l'appréciation des moyens de production de cette information par
l'entreprise.
Or, l'évolution actuelle de l'audit financier souligne le double aspect de sa démarche : il s'agit
tout à la fois d'un contrôle sur les comptes de l'entreprise tels qu'ils sont présentés, mais aussi
d'un contrôle sur la manière dont les comptes sont établis. Les procédures de leur constitution,
c’est-à-dire l’organisation et le fonctionnement du système d’information comptable et
financière de l’entrepris, sont partie intégrante de la confiance que l’on va accorder aux états
financiers. Ceci amène à une vision plus large de l'audit financier que l'on peut présenter
comme « un examen critique qui permet de vérifier les informations données par l'entreprise
et d'apprécier les opérations et les systèmes mis en place pour les traduire ». Cette définition
inclut spécifiquement l’évaluation de ce que l'on appelle le « contrôle interne » de l'entreprise,
c’est-à-dire les mesures, procédures et contrôles mis en place dans l’organisation pour assurer
la protection du patrimoine et la qualité de l'information comptable. Mais elle ne remet pas en
cause l’objectif de l’audit qui reste la certification des comptes annuels.
En revanche, certains vont plus loin et affirment par exemple que « les objectifs à long terme
de l'audit doivent être d'apporter un guide aux décisions futures de la direction sur toutes les
questions d'ordre financier telles que contrôles, prévisions, analyse et établissement des
rapports ». Cette définition dépasse la finalité de certification en incluant un rôle de conseil.
Elle pose donc le problème de l’influence éventuelle de l'auditeur sur la gestion
de l'entreprise. Or, dans le contexte réglementaire français, l’immixtion de l’auditeur dans
la gestion de l’entreprise n’est pas autorisée, ce qui interdit en principe les recommandations
de gestion.
Il convient donc de bien délimiter ce que nous entendons par audit financier par rapport à
d’autres activités voisines. L’audit financier est ce que l'on appelle un audit « externe légal »,
c'est-à-dire un contrôle obligatoire des comptes annuels réalisé par une personne ndépendante.
En cela, il se distingue de l’audit « externe contractuel » et de l'audit « interne »
de la manière suivante:
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rachat d’une entreprise par une autre, l’acheteur peut demander un audit des
comptes de la société rachetée
l'audit interne est réalisé par un service d'une grande entreprise ou d'un
groupe de sociétés. Il effectue ses travaux selon les orientations définies
par la direction de l'entreprise. En outre, il dépasse de plus en plus la
stricte dimension comptable et financière pour s'étendre à l'ensemble des
fonctions de l'entreprise. Ceci implique d'aller au-delà des rapports
comptables et financiers pour atteindre une pleine compréhension des
opérations effectuées et proposer des améliorations. En ce sens, un audit
interne se rapproche davantage d'un audit opérationnel ou d’une mission de
conseil et s'éloigne des pratiques et des finalités de l'audit externe qui se
limite en principe au contrôle de la validité des informations fournies
par les systèmes existants.
Le principe général de l’audit repose sur une approche hiérarchisée (souvent appelée
approche top-down), rendue nécessaire par la taille des entités contrôlées et
facilitée par leur décomposition en cycles. La démarche d'audit pour valider les états
financiers de l'entreprise est la suivante:
on procède tout d'abord à une revue globale des états financiers pour s'assurer
de leur cohérence générale ;
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exhaustivité : tous les montants devant être enregistrés en comptabilité l'ont
été ;
coupure : les montants ont été enregistrés dans le bon exercice comptable ;
Pour chaque poste des états financiers, il y a un risque que le montant enregistré soit
non correct. L'auditeur va donc appliquer des procédures d'audit aux cycles de l'entreprise
pour accumuler des preuves d'audit qui permettent de considérer que le risque est maîtrisé,
c’est-à- dire que les assertions liées aux montants dans les comptes sont vérifiées. Le
choix et l’interprétation des procédures d'audit utilisées lors du contrôle d'un cycle donné
se font en fonction du seuil de matérialité retenu. Sur la base des preuves d’audit
accumulées sur chaque cycle, ainsi que d’une analyse de cohérence générale, l’auditeur
pourra alors émettre son opinion.
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1.5 Opinions et risques d’audit :
Le contenu des rapports d'audit fait l'objet d'une définition précise. En raison de
leurs conséquences potentielles, les différentes formes possibles de l’opinion
formulée dans le rapport sont en effet complètement définies (Mikol 1999) :
Le cabinet engage sa responsabilité sur son opinion. Pour lui, le risque professionnel est
lié au fait d'émettre une opinion erronée sur les comptes de l'entreprise contrôlée, avec
toutes les conséquences négatives que cela peut éventuellement entraîner à son
niveau (poursuites judiciaires pénales et / ou civiles, poursuites disciplinaires, réputation
endommagée...) et pour les tiers (mauvaise valorisation des cours boursiers, prêt
bancaire accordé à une entreprise insolvable...). En ce sens, le risque et sa maîtrise sont
le souci essentiel de l'auditeur.
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permettent pas de produire des comptes fiables ;
Le risque d'audit est la résultante de ces trois composantes, ce que l’on représente
souvent sous la forme mathématique : RA = RI x RCI x RND (Lesage 1999). Il est
dépendant du niveau de ses trois composantes au sens où il sera d'autant plus élevé que
celles-ci le seront.
Le risque d’audit est quantifiable par l'intermédiaire de la notion de « seuil de signification »
ou « seuil de matérialité ». Cette notion reflète le fait que les comptes de chaque entreprise
recèlent nécessairement des erreurs et des inexactitudes, car ils sont le résultat d'un processus
comptable forcément imparfait et qui, en outre, se base sur des hypothèses et des estimations
subjectives. L'objectif à atteindre n'est donc pas de dire que les comptes sont exacts, mais de
faire en sorte que le montant des erreurs soit inférieur à un seuil défini. Dans ce contexte, le
risque d'audit devient le fait que le montant cumulé des erreurs soit supérieur au seuil
de matérialité (par exemple, 5% des capitaux propres), c'est-à-dire qu'il ait un impact
considéré comme significatif sur les comptes certifiés. Pour l’auditeur, le risque
professionnel est alors lié à la certification de comptes qui présentent des erreurs cumulées
supérieures au seuil de signification.
La littérature sur les pratiques de l'audit dégage trois phases dans la mission de révision
des comptes d'une entreprise : la planification de la mission d'audit, l'évaluation des
procédures de l'entreprise et le contrôle des comptes en tant que tel.
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La planification a pour objet de préparer l’exécution de la mission d’audit et se fait en
trois étapes : la prise de connaissance générale de l’entreprise, le plan d’audit et la
programmation.
Cette étape est effectuée par l'intermédiaire d'entretiens avec les dirigeants, de l'étude
de la documentation interne de l’entreprise (manuels de procédures, organigrammes,
notes de service, etc.), de la revue des comptes annuels des derniers exercices et de la
recherche de documentation externe sur l'entreprise et son secteur d'activité. Elle
permet à l'auditeur d'assimiler les principales caractéristiques de l'entreprise, son
organisation, ses responsables, ses spécificités de fonctionnement et de détecter les zones
de risque éventuelles (Mikol 1999).
Le plan d'audit, que l'on appelle également plan de mission ou plan stratégique,
est le document qui regroupe de manière synthétique l'orientation de travail choisie pour
la mission, ainsi que la justification de cette orientation. Il est destiné à être lu par tous
les intervenants afin qu’ils puissent effectuer leurs travaux en ayant à l’esprit les
caractéristiques de l’entreprise qu’ils contrôlent. Le plan d’audit précise l'identification
des risques relevés et l'approche d'audit retenue pour y faire face. La planification est
souvent considérée comme une phase essentielle de l’audit en raison de son impact sur
la détermination des travaux à réaliser (Humphrey & Moizer 1990).
L’évaluation des risques et le choix de l’approche d’audit qui en découle sont une
décision majeure de l’auditeur.
Sur la base du plan d'audit, on peut alors établir un programme de travail qui
indiquera de manière plus détaillée – pour chaque cycle de l'entreprise auditée – les
contrôles à effectuer en définissant la nature et l'étendue des travaux. Ces travaux vont
dépendre du niveau et de la nature du risque associé à chaque cycle, ainsi que du
seuil de matérialité général de la mission. Le choix des procédures d'audit spécifiques
appliquées à un cycle va également être déterminé par les circonstances de la mission et
par les normes de travail des cabinets. C’est sur la base du programme de travail que
les auditeurs de terrain effectuent leurs tests de procédures et leurs contrôles de
comptes.
Pour chacune des trois phases de la planification, les cabinets ainsi que la
profession en général ont développé des outils méthodologiques de planification et de
programmation des travaux. Ces outils consistent en des manuels d’audit, des
questionnaires de planification, des plans d’audit et des programmes de travail
standardisés à adapter à chaque mission.
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L’aboutissement de cette tendance est le développement de systèmes experts d’audit
censés pouvoir créer des plans d’audit et des programmes de travail pertinents à
partir de questionnaires sur la société auditée (Bédard & Graham 1994).
Les supports de planification sont conçus pour faciliter la tâche de l’auditeur et augmenter
son efficacité, au prix toutefois d’une certaine limitation de son initiative (Francis 1994).
Cependant, ils ne doivent pas faire oublier le rôle important de l’individu qui les utilise.
Quel que soit leur degré de sophistication, les supports d’aide à la décision laissent une marge
de liberté : à la fois parce que la prise de décision en audit repose sur des
éléments situationnels et cognitifs qui les dépassent (Hogarth 1991), mais aussi parce que
l’auditeur peut contourner leurs résultats (Mock & Wright 1999).
Comme tous les instruments formalisés de ce type, ils peuvent être vécus comme des
aides, comme des carcans ou comme des moyens de se couvrir en justifiant son travail par
le respect de documents standardisés (Francis 1994).
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Une fois les deux premières étapes réalisées, il est possible de se livrer à
l’évaluation du contrôle interne. Là encore, outre son bon sens et son expérience,
l'auditeur dispose d'outils méthodologiques pour effectuer ce travail, tels que les
questionnaires de contrôle interne qui ont pour objet d'examiner successivement les
éléments d'un dispositif de contrôle performant.
Le contrôle des comptes est la dernière phase de l'audit, celle durant laquelle les
équipes effectuent les tests et contrôles substantifs jugés nécessaires. Lors de
cette phase, l’encadrement des travaux des auditeurs de terrain est assuré par les
programmes élaborés lors de la planification. En effet, même s’il est supposé devoir
s’adapter aux situations rencontrées, le cadre représenté par le programme de
travail est tel qu’il constitue nécessairement une référence structurante de chaque
auditeur (McDaniel 1990). Les étapes d’un programme de travail d’audit consistent
en la réalisation successive de procédures destinées à recueillir des éléments de preuve.
Cette collecte de preuves est effectuée par les auditeurs de terrain ou de plus en plus pour
certaines catégories de preuves par des logiciels d’audit informatique qui recherchent
l’information directement dans les systèmes des clients.
Aucune preuve n'étant irréfutable a priori, c'est leur combinaison et leur recoupement
qui va produire une démarche d'audit de qualité :
La vérification physique consiste à s’assurer de l'existence des actifs qui sont
inscrits dans les comptes. Cela revient par exemple à retrouver dans l'usine
une machine figurant dans les comptes d'immobilisations ou à contrôler des
stocks ;
La vérification sur document consiste à valider les mouvements ou les
soldes des comptes à partir des pièces comptables qui les justifient. On peut
ainsi valider un mouvement de compte d’achat par la recherche de la
facture fournisseur correspondante ;
Les confirmations directes, ou circularisations, consistent à obtenir de tiers
extérieurs à l’entreprise la confirmation d'informations. Il s'agit par exemple de
demander à un fournisseur de confirmer le montant des factures qui lui sont
dues à la clôture ou d'écrire aux avocats de l'entreprise pour leur demander
leur évaluation des éventuels litiges avec des tiers ;
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Les demandes d'explication auprès de la direction permettent de juger du
caractère raisonnable des options de comptabilisation prises par l'entreprise.
Ces explications doivent faire l'objet d'une évaluation critique de la part de
l'auditeur ;
les calculs, vérifications arithmétiques, recoupements et rapprochements de
documents entre eux consistent, par exemple, à contrôler un calcul
d'amortissement, à recadrer un compte de trésorerie avec le relevé bancaire
correspondant ou à vérifier la concordance entre la comptabilité générale et la
comptabilité analytique ;
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limites associées au jugement humain, à la disponibilité et à la qualité de l’information
ainsi qu’à l’insertion de l’auditeur dans un contexte social, l’audit ne peut donc pas se
concevoir en tant que processus complètement rationnel.
Ainsi, il sera présenté dans cette partie quelques généralités sur la notion des normes en
audit financier ainsi que les normes générales.
Une norme, du latin Norma (« équerre, règle ») désigne un état habituellement répandu
ou moyen considéré le plus souvent comme une règle à suivre. Ce terme générique
désigne un ensemble de caractéristiques décrivant un objet, un être, qui peut être virtuel ou
non. Tout ce qui entre dans une norme est considéré comme « normal », alors que ce
qui en sort est« anormal ».
Par définition, la notion d’audit implique l’existence d’une autorité extérieure à celui qui
est amené à la respecter. Cette autorité définit le contenu et le domaine d’application des
normes qu’elle édicte.
Actuellement, il n y a pas une unicité de normalisation et l’auditeur se trouve
fréquemment confronté à une superposition, pas toujours cohérente, de dispositions
normatives nationales et internationales.
En général, on distingue deux niveaux complémentaires de normes qui sont mis
en application au plan opérationnel par les auditeurs : Les normes internes et les
normes externes.
Bien entendu, il ne suffit pas que les normes existent et soient connues, encore faut-il
qu’elles soient effectivement appliquées.
Ainsi, l’Audit en tant qu’activité est soumise elle-même à une sorte d’audit que la
pratique professionnelle a désigné sous l’expression générale de contrôle de qualité.
Dans ce cas le cabinet d’audit est tenu d’établir une politique et des procédures de
contrôle de qualité interne.
Ce contrôle devrait fournir à la direction du cabinet une assurance raisonnable que
les missions accomplies par le cabinet sont en parfaite conformité avec les normes
reconnues de tous, à savoir les normes internes et externes d’audit.
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Il faut également préciser que les normes d’audit concernent une mission déterminée alors
que le contrôle de qualité concerne l’ensemble des activités du cabinet. Normalement,
les deux aspects sont liés et un contrôle de qualité doit intégrer ces deux aspects
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1.8 Les normes générales d’audit financier :
Les normes générales sont personnelles par nature, elles concernent la compétence
de l’auditeur, son indépendance et la qualité de son travail. Quelques que soient les
modalités de présentation, on retrouvera dans la plupart des recommandations
nationales ou internationales les quatre normes générales suivantes :
A. La norme de compétence
Les qualifications requises pour être un commissaire aux comptes sont définies par les
textes.
En outre, le commissaire aux comptes complète régulièrement et met à jours ses
connaissances. Il s'assure également que ses collaborateurs ont une compétence appropriée
à la nature et à la complexité des travaux à réaliser.
B. La norme d'indépendance
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CHAPITRE TROISIEME :
Taches éffectués durant le stage
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1) Travaux éfféctués :
a) Tenue de la comptabilité
Selon l’article premier de la loi n° 9-88 (modifiée et complétée par la loi n° 44-03) relative
aux obligations comptables des commerçants, la tenue de comptabilité est obligatoire pour
toutes les personnes physiques ou morales ayant la qualité de commerçant
« Article Premier :(modifié par l'article 1er de la loi n ° 44-03 promulguée par le dahir n ° 1-
05-211 du 14 février 2006 ; B.O. n ° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à
compter du premier exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n ° 44-
03). Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens du Code de
commerce est tenue de tenir une comptabilité dans les formes prescrites par la présente loi et
les indications figurant aux tableaux y annexés… »
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J’ai participé à la création de ces dossiers pour quelques clients et j’ai également procédé au
calcul de la paie, à la passation d’écritures comptables et la préparation de déclarations
sociales et fiscales.
Travaux de la paie
J’ai réalisé le calcul de la paie selon les étapes suivantes :
Récupération de la base des salariés de l’entreprise avec les salaires bruts ainsi que
l’ensemble des indemnités accordées
Calcul du salaire net à partir du salaire brut, des indemnités déduction faite des
retenues sociales salariales (CNSS, CIMR…) et fiscales (IR)
Edition des bulletins de paie
Salaire brut= salaire de base + indemnités
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Le mouvement comptable d’encaissement se fait en soldant le compte client en contrepartie
du compte de trésorerie concerné.
Le journal des OD est alimenté par les écritures suivantes : dotations aux amortissements et
aux provisions, provisions des factures non parvenues, comptabilisation des déclarations de
TVA, des écarts de conversion, des écritures de régularisation…
Ci après une écriture de comptabilisation d’une déclaration trimestrielle de TVA qui s’est
soldée par un crédit de TVA en l’absence de TVA facturée sur le trimestre :
J’ai participé à la préparation des états de rapprochement bancaires. Ce travail passe par les
étapes suivantes :
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Rapprochement entre le solde comptable et le solde bancaire. L’éventuel écart peut
s’expliquer par 4 natures de différences :
o Dépense non comptabilisée chez la banque : chèque émis non encore déposé à
la banque par un fournisseur…
o Recette non comptabilisée chez la banque : encaissement de chèque non
encore déposé à la banque…
o Dépense non comptabilisée chez la société : frais de tenue de compte…
o Recette non comptabilisée chez la société : virement non identifié…
a) Audit financier
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2) Impéssionts concernant le stage
J'ai aussi appris, et j'avoue que c'était très agréable à assimiler, qu'un ordinateur n'était pas
juste fait pour s'amuser. C'était surtout un élément de travail et de recherche. Depuis mon
stage je n'utilise quasiment plus mon ordinateur appart pour certaines recherches dans le
cadres des travaux demandé. Je pense que c'est une réelle preuve de la prise de maturité que
m'a offert ce stage et de mon entrée, consciemment si je puis me permettre, dans le monde
professionnel.
Dans ce type d’entreprise, tout le monde porte une grande considération pour son prochain, ce
qui est une très bonne preuve du respect que l’on a pour les autres. Les gens avec qui nous
travaillons ne sont plus que de simples collègues : ce sont également des amis.
En somme , l’expertise comptable est un domaine pour lequel j’ai toujours porté une grande
estimation et grâce à ce stage je me compte me spécialiser dans ce domaine par la suite.
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Conclusion
Pour conclure, je dirai que mon stage au sein du cabinet SG CONSEIL a été très
formateur et fructueux et m’a permis d’élargir mes connaissances et d’ajouter à mon
actif une expérience professionnelle de qualité.
A travers les cas réels rencontrés durant le stage, j’ai pu donner un bref aperçu sur
l’importance de l’audit dans le cycle de vie d’une entreprise. Une importance qui n’est
plus à démontrer mais delà à dire que c’est une action qui se suffit à elle-même. Cela
serait complètement faux. En effet, la réussite de la démarche d’audit est contrainte
de la coopération des membres de l’entreprise.
Il est aussi très important de ne pas perdre d’esprit que audit reste un des outils à moduler
selon les entreprises. En changeant de secteur, de taille ou encore de forme, la
démarche d’audit nécessite une adaptation adéquate. Afin qu’il y ait une création de
valeur ajoutée, tant pour l’auditeur que pour l’entreprise, et une interaction entre ces
membres s’impose pour la bonne marche de l’opération.
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Bibliographie :
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