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NINJAAAAA !
M ercredi matin, en arrivant, la jour-
née commence doucement par
un petit déjeuner avec café, thé et
ont le droit à un
geste pour éliminer
un autre joueur en lui
brioche. La classe de terminale de Ber- touchant la main. Le but
thelot, elle, se réveille rapidement en étant d'être le dernier
jouant au « Ninja ». Les règles sont survivant ! Un départ
simples : les joueurs se mettent en énergique pour une
cercle et crie « NINJA ! » tous ensemble grosse journée qui nous
avant de reculer d'un grand pas pour attend !
s’espacer. Chacun leur tour, les joueurs Felix Le Saulnier
f Cote lycee
B
ça leur fera perdre appris à devenir spectateurs en regar-
la peur des regards dant plusieurs pièces de théâtre. Bien
eaucoup de lycéens ont choisi qu’ils avaient auparavant. sûr, ils ont continué à travailler l’improvi-
cette option pour vaincre leur sation.
Faire et connaître
timidité et apprendre à affron- Pour le reste, si on comprend la réponse
ter le regard des autres. Au cours de leur première année, il s’agit
quand ils nous apprennent depuis com-
D’autres car, auparavant, ils avaient déjà surtout d’apprivoiser la scène. Ils ont
donc travaillé des situations, sur la base bien de temps ils font du théâtre (entre
vécu une expérience dans le théâtre, 3 et sept ans selon les cas), on enregistre
certains ont été inspirés par leurs frères de l’improvisation. Il faut apprendre à se
sentir à l’aise, apprendre à se lâcher, à qu’ils savent super bien imiter la petite
ou sœurs. Des motivations très diverses, cuillère. Et la théière… Bon, on veut bien
pas forcément la passion du théâtre s’engager, à libérer l’imagination. C’est
au cours de leur deuxième année de les croire…
même si elle n’est jamais loin. Au final,
théâtre qu’ils ont commencé à
L
élèves. Cette année, les pre-
terminales de Berthelot vont présenter le
es professeurs d'option théâtre au mières du lycée Berthelot ont la chance
début de leur travail collectif autour de
lycée n'ont pas de formation parti- de recevoir Théophile Sclavis en tant que
« Incendies » de Wajdi Mouawad, le
culière, ce sont des professeurs de metteur en scène mais aussi en tant que
même travail qu'ils présenteront au Bac.
français qui ont parfois une pratique dramaturge car il a lui-même écrit la
Les terminales d'Isaac de l'Étoile vont
amateur du théâtre et qui ont suivi des pièce qu'ils vont interpréter.
jouer les scènes (individuelles ou en pe-
stages théâtre qui leur apportent une
Les élèves de l'option théâtre, que de- tits groupes) qu'ils ont écrites autour du
certification complémentaire.
viennent-t-ils ? même thème : « Le passage de vie » et
Les élèves de l'option théâtre ont trois qu'ils présenteront pour le Bac.
Beaucoup d'élèves de l'option théâtre
heures de travail par semaine inclues
continuent la pratique amateur du Jeudi après-midi, est donc pour les se-
dans l'emploi du temps. Le travail en
théâtre. Peu d'entre eux feront des condes ou d'autres, une première expé-
fonction des classes est différent : les
études supérieures ou deviendront co- rience de la scène et du public, mais sur-
secondes vont souvent travailler sur
médiens professionnels, mais en re- tout pour les terminales, une répétition
l'écoute, la cohésion de groupe. Les pre-
vanche beaucoup s'intéressent à d'autres en public de leurs épreuves de fin d'an-
mières et les terminales travaillent aussi
métiers de la scène (costumier, metteur née !
l'écriture et l'improvisation. Cependant,
en scène, techniciens, auteur, etc.). An- Félix Le Saulnier et Esteban
aucun n'échappe aux traditionnels
thony Thibault (metteur en scène de La Guichard
fCote lyce e
Théâtre à tous les niveaux
Pour la 5e fois, le lycée
Berthelot est encore
fidèle aux rencontres
théâtrales lycéennes
« Le vent en poulpe »,
qui se déroule sur deux
jours consécutifs. Tous
les niveaux sont pré-
sents, une occasion de
les faire parler sur l’op-
tion théâtre. A chaque
niveau, florilège de
réponses.
L
pour ce festival : C‘est là qu‘un jour, je jouerai
I
e spectacle est agrémenté d’images d'archives con- Antigone“. Voilà comment ça s‘est passé…
cernant l'auteur Anton Tchekhov ainsi que de pas-
sages musicaux, qui sont le fruit des recherches d' l y a d‘abord
Emmanuel Reveneau . Le spectacle est présenté comme eu l‘arrivée
une vielle conférence (style années 50, 60) avec la projec- dans la classe
tion de vielles diapositives et d'une sorte de phonographe de deux comé-
jouant la musique. diens : Pauline
Bléron et Kévin Bru-
Mais qui était Anton Tchekhov ?
neau . Pour une tren-
Bon, déjà ça se prononce Tchekhof et pas Tchekhove , on taine d‘heures, grâce
vous voit venir ! ( j'ai moi-même fais la faute ). Anton aux 3T qui ont permis
Tchekhov est né en 1860 et décédé en 1904, il est donc une convention entre
mort à 44 ans. Il était médecin et en même temps écri- leur troupe, Studio
vain et dévoué à sa famille. En tant qu'écrivain, il a rédigé Monstre et la Classe
plus de mille nouvelles, qui sont souvent inspirées de son Médiart. Et là, les
entourage, de ses rencontres et ses voyages. Il marque journaliste ont pu
aussi le début du théâtre d'art de Moscou par sa mise en commencer à ap-
scène avant-gardiste. Et d'après Emmanuel : « C'est un prendre à devenir un
mec super chouette lorsqu'on le connaît bien, presque un peu comédiens.
ami ! » Ça a commencé par
La question que des exercices d‘échauffement comme le bleu,
tout le monde se l‘improvisation, l‘adresse… Puis il y a eu la découverte du
pose ! texte. „On a rencontré des difficultés comme les change-
ments de scènes, les costumes, l‘intonation, les per-
Lorsque qu'on voit sonnes timides qui ont du mal àparler en public“, con-
le spectacle, on se fient les élèves. Ce qui a beaucoup plu à la classe, ce sont
pose forcément une les échauffements. Les répétitions étaient assez longues
question : Pourquoi au début, environ huit heures par semaine et vers la fin,
Anton Tchekhov ? six à trois heures. Au moment du festival, à l‘heure où on
Parce que pour en écrit ces lignes il faut avouer qu‘ils sont assez nombreux
faire un spectacle à stresser : ils ont peur de se tromper au niveau des
tout entier, changements de place, du texte.
l'homme doit en Le projet consiste à jouer une pièce devant tous les ly-
valoir la peine. céens, qui en jouent une aussi. Elle parle de la confronta-
Dorothée et Emma- tion entre les cultures de l‘Inde et la France. Pour l‘Inde
nuel voulaient faire Mirabaï, qui se bat contre la tradition qui oblige la
connaître l'homme, femme à être brûlée avec son mari quand il meurt et de
peu connu des jeunes en racontant son histoire en plu- l’autre coté, Antigone, devenue en France une héroïne
sieurs actes. Ils voulaient aussi casser les préjugés que les qui dit non au roi, qui veut abandonner le cadavre de son
gens ont concernant les grands auteurs Russes. Ils vou- frère.
laient aussi montrer la variété et la richesse de l'auteur en
Le mercredi, c‘est articles toute la journée pour que vous
termes d'écriture, selon Dorothée Sornique : « Une fan-
ayez ce journal entre les mains. Le jeudi, c‘est passage
taisie étonnante. Il est capable d'écrire les plus grands
sur scène, et ça, c‘est pas gagné.
drames, comme des grosses comédies, voir des gros bou-
levards... » Alvin Mortier, Valentin Bertaud-Veger et
Daniéla Bordes
Benoît, Nelsy, Elsa
Un spectacle qui fracasse
Mélissa Barbaud est la metteuse en scène de « Fracassés »,
le spectacle des élèves en BTS du lycée Branly à Châtellerault
donné dans la salle du Nouveau Théâtre, juste après la pièce
d’ouverture du festival Le Vent En Poulpe. Un spectacle qui
raconte l’histoire de trois amis d’Enfance. Explications de la
metteuse en scène.
Q
ment s'y prendre. Ils ont trouvé, tous
uand on lui demande de définir Il a d'abord commencé au collège, puis deux, ce qu’on pourrait appeler le test
selon lui ce qu'est le métier de a continué au lycée Marcelin Berthelot de la boulangère. Elle devait parvenir à
metteur en scène, il répond que en option théâtre. Ensuite, ce fut un obtenir comme bonjour, un bonjour
c'est à la fois un métier artistique et un master à la fac de Poitiers puis il est jeune homme. Il a fallu une semaine à
métier très organisationnel. Sa passion parti de Châtellerault pour découvrir chercher les attitudes et la démarche…
lui est venue du fait qu'il y a beaucoup d'autres endroits… C'est en Belgique Et ça a marché. Désormais elle se
d'injustice dans la société, que le qu'il a atterri, pour faire de « fondait » dans son rôle.
théâtre est une manière de lutter. Il a « l’assistanat », c’est-à-dire qu’il aidait
Lou-Anne & Sarah
monté un spectacle qui parle d'ailleurs des metteurs en scène dans la prépara-
de l'acceptation de soi dans une socié- tion des spectacles.
T
prime : « Je me suis sentie à l’aise sur le plateau à faire
out a commencé à 8 ans quand elle a décidé de deve- des propositions ». Egalement, son apprentissage au niveau
nir comédienne puis elle s’est perfectionnée à l’âge de du texte est surprenant : Alison lit en boucle le texte jusqu’à
15 ans, en prenant des cours et en étant souvent ai- ce qu’elle sent lasse puis l’apprend et si un moment elle ne
dée par ses professeurs qui la reprenaient pour qu’elle réus- se rappelle plus d’un passage elle se le fait recopier plu-
sisse. Voulant être autonome très vite, elle a fait son bac sieurs fois. En effet cette comédienne est bel est bien pas-
par correspondance et est allée à l’école de théâtre. Elle est sionnée par son talent car tout le monde ne serait pas ca-
devenue comédienne pour des séries, des films et des pable de faire de même !
pièces de théâtres comme par exemple la Loi de la Gravité. Chartier Candice et Charlot Euphémia
Son parcours s’est construit avec deux autres passions, la
danse et le cinéma.
fLe s pros
Pour Stéphanie Noël, c’est une
question de partage !
Originaire de l’Auvergne, Stéphanie Noël est comédienne
depuis son plus jeune âge. Elle participe aujourd’hui aux
rencontres théâtrales lycéennes à Châtellerault. Rencontre.
L
ayant remplacé le premier comédien
e personnage qu’il joue dans ce puisque la pièce tourne depuis 4 ans. Sa carrière ? Il a fait 2 téléfilms, il ai-
spectacle, on ne saura pas s’il est Il a fait ses études au cours Florent à merait bien faire du cinéma. Il le mé-
proche de lui. Ce nouvel élève heu- Paris, un cours prestigieux. Il nous rite vu tout le travail qu’il fait. Ce que
reux d’être un nouveau dans son nou- explique que répéter avant un spec- nous nous constatons, c’est qu’il n’est
veau lycée, qui semble fuir un passé, tacle est très important, que la répéti- pas comédien par hasard : il a tou-
qui se retrouve l’ami d’un autre ado, tion, ce n’est pas la routine, que c’est jours eu l’envie d’être acteur, il est
une fille qui se voit comme un gar- une manière de toujours réinventer arrivé à ce qu’il voulait. Et sa mère le
çon… Des ados qui se cherchent. qu’on soit professionnel ou non. Pour soutient. Alors si sa mère le dit…
enlever le trac, il fait des exercices de Enola, Karina
f Su r sce ne
A
C’est par la Loi de La gravité que
u fil des échanges, on com- le festival a commencé sur les cha-
prend, de la bouche du peaux de roues. Avec un « Bord
metteur en scène, que Plateau » long… et passionnant.
cette pièce reprend un texte qué-
becois, qu’elle parle de la recherche
d’identité quand on est ado, du juge-
ment, du regard des autres…ça re-
trace la vie de beaucoup d’ados qui
recherchent leur personnalité...
Tout au long du spectacle les deux
comédiens font plonger le public
dans un univers (Presquelaville) jus-
qu’à faire croire que le fait de traver-
ser le pont pour rejoindre « La ville »
est un acte courageux, nécessaire
pour s’assumer vraiment. Chaque
comédien explique alors comment ils
sont entrés dans ce texte, comment
ils ont accepté leur personnage. ont gardé la « tournette », table tournante, découverte dans
un grenier, au moment de la création à La Rochelle… et le
Anthony Thibault et sa compagnie « La nuit te soupire» ont plaisir de jouer un texte poétique qui parle aux jeunes. Et ça
repris ce texte et l’ont transformé en pièce de théâtre pour marche : vues les questions et les réactions, le texte, les
parler aux jeunes, lutter contre la discrimination, la trans- émotions resteront dans les mémoires.
phobie… Elle permet de faire découvrir ce qu’on est et ce
qu’on n’est pas, ce que l’on invente. Après 4 ans, le mes- Euphémia Charlot et Candice Chartier
sage est resté mais la pièce, les personnages ont évolué. Ils
L
notre petite scénette et la présenter aux autres.
’atelier s’est déroulé sur deux heures, sous la direc- Enfin, elle nous a apporté des conseils de jeu et nous a
tion de Stéphanie Noel, une comédienne qui a joué permis de nous améliorer.
dans la pièce « Tchekhov : carte et territoire ». Son Je pense que cet atelier avait surtout pour but, de tester sa
atelier s’est déroulé en grandes parties, la première était nouvelle pièce et de visualiser différentes façons de l’inter-
dédiée à des petits jeux pour s’échauffer et la seconde à la préter. Nous avons été ravis, de nous rendre utiles (pour
découverte d’un texte qu’elle vient d’écrire. une fois).
Nous avons pu faire de nombreux jeux avec différents ob- Nelson Bidault et Victor Maisonneuve ( Duo de choc )
jectifs : projeter la voix, mettre de l’intention dans notre
fAteliers
Du théâtre un peu fou !
Hier après-midi, Geoffrey a animé un atelier pra-
tique de théâtre. Contrairement aux autres ate-
liers, qui s’animent de différents échauffements
et exercices d’improvisations ou (ou autres…),
Geoffrey nous propose de jouer des extraits de
L
qui n’étaient pas du tout explicites : il
a première chose que Geoffrey cice qu’il nous propose, c’est de faire n’y avait pas de didascalies, et parfois
nous demande, c’est notre défini- comprendre, par la lecture et l’inter- même pas de personnages définis !
tion du théâtre écrit. Comme il prétation, aux auditeurs que le texte Au final, Geoffrey a voulu nous faire
s’y attendait, les réponses que nous n’est pas écrit de manière « classique » découvrir les différentes facettes du
donnons font référence au théâtre comme on peut l’imaginer. théâtre qu’amène le théâtre contem-
classique (didascalies, retour à la ligne porain. Il nous donne sa définition du
L’exercice principal de cet atelier, était
pour les personnages, etc.). Pour nous théâtre : la Liberté. Liberté car, pour
de mettre en scène un texte
montrer qu’il existe bien plus de possi- lui, le théâtre est l’un des seuls lieux
« particulier »… Ces textes (Hakim Bah
bilités dans le théâtre, Geoffrey nous où l’on est complètement libre : sur
- « Convulsions », Pauline Peyrack -
fait lire un premier texte de Wajdi scène, on peut devenir qui on veut et
« Poings », Marylin Mattei - « Et
Mouawad qui est mis en page de ma- faire ce qu’on veut sans être juger tant
après », Gwendoline Soublin - « Seuls
nière un peu particulière : des mots que le message est clair !
dans la nuit ») avaient, comme celui de
sont écrits en gras, en plus grand, avec
Wajdi Mouawad, tous une singularité.
des typographies différentes. Et l’exer- Félix Le Saulnier et Estban Guichard
Divisés en plusieurs petits groupes,
Un atelier impro »
L’atelier débute par des échauffements
seuls ou en groupe. Anthony Thibault
veut «connecter» les participants entre
eux lors de cet échauffement.
L
donc, il regrette de ne pas avoir pu finir son ate-
e principal thème abordé lors de cet atelier est l’ac- lier à cause du temps.
ceptation de soi, car Anthony est le metteur en Anthony Thibault est un metteur en scène depuis quatre
scène de «La Loi de la Gravité», pièce qui parle ans. Il travaille pour sa propre compagnie : « La Nuit te
d’acceptation et de normalité. Pour aborder ce soupire ». Il a produit un seul spectacle pour le moment, La
thème Anthony Thibault a divisé les élèves en groupes de Loi de la Gravité, et son deuxième spectacle débutera au
cinq pour créer des improvisations autour de l’annonce mois de mars. Ce qui l’intéresse le plus dans son métier,
d’une transsexualité ou d’une homosexualité. Ces improvi- c’est «se comporter avec les gens, aller chercher l’argent ,
sations étaient vraiment très intéressantes car c’est un chercher les lieux et comment le metteur en scène rentre
sujet d’actualité et qui concernent les adolescents. Le en lien avec le public» Gabin Guillet
f ate li e rs
L’atelier de Mélissa
Cet atelier de 2h s’est passé dans la bonne humeur avec Mélis-
sa Barbaud, jeune comédienne de 34 ans, très agréable, sou-
riante avec beaucoup de pédagogie… et d’écoute.
très comique avec des mots. Il Branly et des secondes du lycée Marcelin
fallait les dire de plusieurs Berthelot donc on ne se connaissait pas
manières avec l'intention qui tous. Je pense qu'il y avait quand même
va avec. Tout en bégayant, ce un peu d'appréhension mais finalement
qui faisait partie de l'exercice, pas plus que ça. Tout le monde s'est mis
on est arrivé à dire une phrase « direct dedans » et l'ambiance enjouée
M aë et Ophélie sont
toutes les deux
âgées de 18 ans et sont
I
en Poulpe. Nous avons testé.
L
sie.
la brochure. e résultat, c’est un story-board,
Noa Valer est le créateur des Léa Binelli, elle, a pris deux semaines
c’est à dire un scenario dessiné
affiches « Vent en poulpe 2 ». Il a pour mettre les éléments dans la
pour un film, une BD, un spectacle…
utilisé plusieurs logiciels comme brochure tout comme l’année der-
L’exposition, montre des panneaux
Illustrator, In design et Photoshop. nière. Elle a apprécié quand sa bro-
présentant une mini BD composée
Cela lui a pris cinq cours de trois chure a été choisie car elle n’est pas
de 3 cases (pour chacune des BD)
heures pour dessiner, faire la mise une professionnelle. Elle a beaucoup
qui sont-elles-même composées
en page et inventer de toutes pièces aimé faire ce projet parce que c’est
d’un photomontage de 2 photos :
l‘affiche. Il l‘a modifiée plusieurs vraiment l’objet de ses études. Cette
sur l’une, un/une élève et sur
fois. Il s‘est inspiré de l‘affiche de option lui a permis de changer ses
l’autre, une marionnette représen-
l‘année dernière en modifiant plu- habitudes de cours. De voir, en tout
tant un monstre.
sieurs choses comme la police ou cas, que ça a une vraie utilité
Chacune des BD raconte une his-
encore les visuels différents. Au Alvin Mortier, toire différente, comme celle de
cours de la réalisation, il a rencontré Daniéla Bordes et Lorick Le saulnier Sandy racontant l’histoire d’une
quelques difficultés pour retrouver petite fille qui veut sortir avec le
monstre. A côté de chaque BD, on
trouve une photo de l’élève qui a
fait la BD tenant son monstre dans
la main.
Le travail a été réalisé de mai à
octobre 2019 ce qui explique pour-
quoi le projet a été réalisé sur 2
années scolaires.
M
pas de public, il coordonne des ateliers vue dessert, les plus com-
arie-France Vercher est secré- comme ceux présentés à Vent en muns sont le yaourt à boire
taire à l’Angelarde depuis 10 ans. Poulpe : « Cela leur laisse un espace d’ex- avec la compote.
Elle dit : « Je m’occupe de l’ac- pression ».
cueil téléphonique et celui du public, je Il y a aussi aux 3T un comptable qui gère Les plus spéciaux :
recherche des intermittents ». Lorsqu’il l’argent, une personne au guichet les per- Il y a eu une surprise, une
n’y a plus de public, elle s’occupe des con- sonnes qui s’occupent des artistes, d’autres personne a ramené un
trats et des factures, mais elle nous dit techniciens … pique-nique constitué de
que le théâtre reste très agité avec le A part les comédiens, on croit souvent qu’il sushis. D’autres vont
nettoyage, la maintenance, les artistes en n’y a personne dans un théâtre, pourtant s’acheter des kebabs,
résidence et les répétitions. c’est tout l’inverse, beaucoup de gens tra- d’autres ont des wraps. Un
Romain Chassagne est régisseur général vaillent dans l’ombre. choix encore plus spécial
depuis 21 ans et travaille avec les « 3T » des nouilles chinoises qui
depuis 2001. Nelson Bidault et Victor Maisonneuve (duo sont rarement présentes
de choc ) dans un pique-nique.