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Thermodynamique

Second Principe
Introduction
Quelques propriétés de la fonction entropie "S"
Premiers énoncés du second principe
Systèmes monothermes
Systèmes dithermes
Cycles de Carnot
Machines thermiques
Ø  Historique : cycle d’Otto
Remplacer les adiabatiques par
des isothermes
Régénération Daimler
BMW
Mercedes-Benz

Nikolaus Otto
1832-1891

Alphonse Beau de Rochas


1815-1893
Deuxième principe de thermodynamique

Pour une réaction chimique


Ø 
Exemple: H2 + ½ O2 à H2O

- D’après le premier principe, on récupère un transfert


thermique de ∆H= 242 kJ/mol.

- On peut donc penser que si on apporte cette même énergie à


une mole d’eau on peut revenir spontanément à l’état initial.

è On sait que cela est impossible.


Deuxième principe de thermodynamique
Limite du premier principe

Ø Avec le premier principe, rien n’interdit d’inverser le


sens d’une réaction thermique.
Exemple: - si j’ouvre une bouteille de parfum
- Verre qui tombe par terre
Second principe de thermodynamique.
Notion d'irréversibilité et d'entropie (transformation)

En physique "classique " le temps est réversible.


Ex Une balle qui rebondit sans frottement.
On peut imaginer le phénomène dans un sens puis
dans l'autre sans heurter le bon "sens"

Imaginons qu'il s'agisse maintenant d'un œuf.


Dans un sens l'œuf tombe et s'écrase.
Dans l'autre sens, il est improbable que l'œuf
cassé se reconstitue et remonte.

Pour expliquer cette directionnalité temporelle, il faut considérer que la matière est
constitué d'un grand nombre d'atomes.

C'est la physique statistique : ne sera pas traité dans ce cours de thermo !


Deuxième principe de thermodynamique

(a)  Etat initial (b) plus tard: verre (c) Encore plus tard: verre
se réassemble et remonte atterrie sur la table

L’absence du processus illustré ci-dessus indique que la conservation d’énergie ne


représente qu’une partie de l’histoire. Si c’était le cas, ce processus serait tout à
fait normal !
Entropie = Mesure du désordre
Rappel

- Une Transformation est réversible si une modification


infiniment petite des paramètres du système permet d’en
inverser le sens.

- Sinon la réaction est irréversible.


Deuxième principe de thermodynamique
Rappel

Ø  On veut prédire la réversibilité ou non


d’une réaction thermodynamique.

Ø  Pour cela on a proposé une nouvelle


variable: L’entropie (noté S)
Moteur thermique
2eme Principe de thermodynamique
On veut prédire la réversibilité ou non d’une réaction thermodynamique.

Enoncé entropie S:
"Dans un système isolé en transformation, S ne peut pas décroître"

2 δQ
S2 − S1 = ∫ si 1 → 2 est réversible
1
T
2 δQ
S2 − S1 〉 ∫ si 1 → 2 est irréversible
1
T
δQ
D'une facon générale : ⇒ dS ≥
T
δQ
⇒⇒ ∫ T =0
Re v
2nd principe de la thermodynamique :
Il faut au moins deux sources de chaleur pour réaliser un moteur
thermique
Cycle de transformations réversibles (isothermes et adiabatiques) :
III.1) Introduction

Le premier principe v  permet uniquement, de faire des


bilans d'échanges énergétiques.

v  ne permet pas de prévoir le sens de


l'évolution.

v  ce sens ne peut être quelconque.

Le second principe de la thermodynamique, qu'on appelle encore,


principe de Carnot, principe de l'entropie ou principe de l'évolution
permet de montrer ce sens.

Exemple :

Le transfert de chaleur d'un corps chaud à un corps froid peut se faire


spontanément, alors que le transfert de la chaleur d'un corps froid à un
corps chaud se fait avec consommation de l'énergie (par intervention
de l'extérieur).
III.2) Premiers énoncés du second principe de la thermodynamique

III.2.1) Énoncé de Clausius

v  1ère forme de l'énoncé :

"La chaleur ne passe pas d'elle même d'un corps froid à un corps
chaud sans modification simultanée de l'extérieur".

v  2ème forme de l'énoncé:

"Il est impossible de réaliser une machine thermique qui, au cours


d'un cycle de transformations, transporterait de la chaleur d'une
source froide vers une source chaude sans travail extérieur".
III.2.2) Énoncé de L. Kelvin (Planck)

"Un cycle monotherme ne peut pas fournir du travail"

Monotherme : système qui n'échange de la chaleur qu'avec


une seule source de chaleur, de température bien définie.

Source : corps de capacité calorifique infiniment grande. Tout échange


ne modifie guère sa température. (source naturelle, artificielle)

ΔU cycle = Q +W ⇒ W = −Q
monoth

• W >0 et Q <0 ⇒ syst . consomme W et fournit Q ← possible

• W <0 et Q >0 ⇒ syst . fournit W et consomme Q ← impossible

Exemples:

v  Agitateur plongé dans de l'eau chaude ne tourne pas.


v  Résistance électrique qu'on chauffe ne fournie pas de l'électricité
v  Bateau qui puise de la chaleur de l'océan pour avancer n'existe pas.
III.2.2) Énoncé de L. Kelvin (Planck)

"Un cycle monotherme ne peut pas fournir du travail"

Monotherme : système qui n'échange de la chaleur qu'avec


une seule source de chaleur, de température bien définie.

Source : corps de capacité calorifique infiniment grande. Tout échange


ne modifie guère sa température. (source naturelle, artificielle)

ΔU cycle = Q + W ⇒ W = −Q
monoth

• W >0 et Q <0 ⇒ syst . consomme W et fournit Q ← possible

• W <0 et Q >0 ⇒ syst . fournit W et consomme Q ← impossible

Exemples:

v  Agitateur plongé dans de l'eau chaude ne tourne pas.


v  Résistance électrique qu'on chauffe ne fournie pas de l'électricité
v  Bateau qui puise de la chaleur de l'océan pour avancer n'existe pas.
Moteur thermique

W = Q1 – Q2

Cycle de Carnot
Entropie – énoncé du second principe
L’énoncé moderne du prix Nobel de chimie belge Prigogine (1950) :

Soit Σ un système fermé. On postule l’existence d’une fonction d’état extensive


l’entropie S telle qu’au cours d’une transformation entre deux états d’équilibre, la
variation d’entropie ΔS du système s’écrit:

ΔS ( J . K −1
)= S échange + S créée
 
ENTROPIE D ' ECHANGE AVEC L ' EXTERIEUR ENTROPIE CREEE

EF δQ
S échange = ∫ EI T front

Scréée > 0 pour une transformation irréversible


Scréée = 0 pour une transformation réversible

δQ est la chaleur échangée avec le milieu extérieur et Tfront


La température à la frontière entre Σ et le milieu extérieur.
Entropie – énoncé du second principe
Le second principe introduit une nouvelle fonction d'état appelée entropie notée S.

C'est une fonction extensive: S = ∑Si ,


Sa variation élémentaire pour un système quelconque s'écrit :

dS=δSe +δSi
dS : variation d'entropie du système
δSe = δSéch : due aux opérations externes
δSi = δSCréée : contribution due aux opérations internes,
Contribution due au transfert-chaleur entre le système et l'extérieur à T

e δQ q
δS ≡ S =
T
Conséquences du second principe
Le deuxième principe peut s’énoncer comme suit :

"La variation d'entropie d'un système thermodynamique quelconque, due aux


opérations internes, ne peut être que positive ou nulle"

Mathématiquement, cet énoncé peut se traduire ainsi: δSi ≥ 0 ( J/K)


L’inégalité stricte δSi > 0 correspond à une opération irréversible.

L’égalité δSi = 0 correspond à une opération réversible


δSe = δQ/T peut être positive, négative ou nulle.
B
e i
Ainsi dS = δSe + δSi ⇒ ΔS = ∫ dS = S B − S A = S + S
A
B B B
e δQe Système isolé?
S = ∫ δS = ∫ (+ou−) S i = ∫ δ S i ≥ 0
A A T A
Cas d’une transformation réversible

δQrév δQrév
δ S i = 0 et dS = δ S e = =
T Ts
En effet, réversible signifie que tous les états intermédiaires sont des états
d’équilibre thermodynamique, en particulier l’équilibre thermique c.à.d T = Ts.

Entre un état A et un état B, le long d’un chemin réversible,


B
δQrév
ΔSAB = SB - SA = ∫ T
A
Forme pratique pour calculer la variation d’entropie d’un système.

Cas où le travail se limite au travail de forces de pression :

TdS = δQrév = dU – δWrév = dU + PdV

d’où dU = - PdV + TdS (Equation fondamentale de la thermodynamique (de Gibbs))

ou
1 P
dS = dU + dV
T T
Cycle de transformations
Cycle monotherme

Pour un cycle de transformations :


δQ
ΔScycle = 
∫ + δ Si = 0
T

Echange de chaleur avec une


seule source de chaleur à Tb :

A la limite, lorsque toutes les opérations sont réversibles : W = Q = 0

δQ Q
∫ dS = ∫ Tb
+
∫ δ Si ou 0 =
Tb
+ Si

soit : Q = −Tb .S i ≤ 0 or ΔU = Q + W = 0 ⇒ W = −Q = Tb .S i ≥ 0
Transformation adiabatique
réversible ou irréversible

e δQ
Une transformation adiabatique è δQ = 0 ⇒ δ S = = 0 ⇒ Se = 0
TS
Le terme d’échange est nul, par contre le terme de création d’entropie dépend de
la nature de la transformation :

Si S i = 0 ⇒ ΔS = S e + S i ⇒ ΔS = 0 : La transformation est dite isentrope

Si S i 〉 0 ⇒ ΔS = S e + S i 〉 0

Pour une transformation adiabatique finie AB :


-  Si la transformation est réversible donc isentrope alors SB = SA
BδQrev
ΔS = SB − SA = ∫A T = 0
-  Si la transformation est irréversible alors SB > SA
BδQirr B i
ΔS = SB − SA = ∫A T + ∫A 〉 0
δ S
Machines Thermiques
III.3) Systèmes monothermes

III.3.1) Cycle monotherme réversible

1er Principe : ΔU cycle = Wcycle + Qcycle = 0

2ème Principe : ⎧Wcycle ≥ 0


⎨ (d ' après Kelvin)
⎩ Qcycle ≤ 0

Si le cycle est décrit dans le sens inverse, on aura : W ≤ 0, ce qui est


impossible d'après le 2ème principe, on a alors, W = 0 et par suite Q = 0.

Wcycle = 0
Cycle monotherme rév.
Qcycle = 0
III.3.2) Cycle monotherme irréversible

W ≥ 0 (d ' après Kelvin) ⇒ Q≤0


⇒ Cycle irréversible : consomme W et fournit Q

Le cycle monotherme irréversible est donc, nécessairement un cycle


récepteur.

III.3.3) Transformation monotherme réversible ouverte

Soit un système qui évolue entre deux états A et r1


B en échangeant qu'avec une seule source
B
Soit r1 transf. rév., en complètant par r2 rév.,
on obtient alors un cycle monotherme rév. : A
(Ar1Br2). r2
III.3.3) Transformation monotherme réversible ouverte
r1 r2
Wcycle monoth . rév . = 0 = W AB
+ WBA
r1
r2 r2
Or r2 est rév. : WBA = −WAB
B
r1 r2
⇒ W AB −W AB =0
A
r1 r2 r2
⇒ W AB =W AB

⇒ W ne dépend pas du chemin suivi.

On pose alors : WAB = F ( B ) − F ( A)


F : énergie libre (fonction d'état, dépend de la température de la source).

ΔU AB = U ( B ) − U ( A) = WAB + QAB = ( FB − FA ) + QAB


⇒ QAB = (U B − U A ) − ( FB − FA )
⇒ QAB ne dépend pas du chemin suivi.
III.3.4) Transformation monotherme irréversible

Soit un système qui évolue entre deux


états A et B en échangeant qu'avec une i
seule source, suivant une
transformation irréversible "i"

On complète "i" par une transformation B


monotherme réversible "r", qui le
ramène de l'état final B à l'état initial A A
pour former un cycle monotherme r
irréversible (AiBrA).

i
Wcycle = WAB r
+ WBA i
= WAB r
− WAB Au cours d'une
i
⇒ WAB r
≥ WAB transformation
Wcycle ≥ 0 ← 2ème principe monotherme
irréversible, le système
consomme plus de
i i r r travail et fournit moins
ΔU AB = WAB + QAB = WAB + QAB i r
⇒ QAB ≤ QAB de chaleur que lors
i r d'une transformation
WAB ≥ WAB
monotherme réversible.
III.4) Systèmes dithermes

III.4.1) Cycle ditherme

Déf. C’est un cycle au cours duquel le système échange de la chaleur


avec deux sources distinctes, l'une chaude (S.C.) à la température TC et
l'autre froide (S.F.) à la température TF < TC.

ΔU cy dith . = 0 ⇔ Wcy . dith = − ( QC + QF )

QC et QF sont les chaleurs échangées respectivement, avec la source


chaude et la source froide.
III.4.2) Cycles dithermes moteurs

Déf. C’est un cycle qui sert à produire du travail : Wcy. < 0.

Wcy . = − ( QC + Q F ) ⇒ QC + Q F >0

Trois cas se présentent:

QC <0 et Q F >0 avec Q F > QC → (a )


QC + Q F >0 ⇒ QC >0 et Q F >0 → (b )
QC >0 et Q F <0 avec QC > Q F → (c )
Cycle Moteur & Cycle Générateur (Récepteur)

- Un système fermé, décrivant un cycle bitherme est susceptible de recevoir de


l’énergie-chaleur et de donner de l’énergie-travail :

Un tel cycle est appelé cycle moteur

- Un système fermé, décrivant un cycle bitherme est susceptible de recevoir de


l’énergie-travail et de donner de l’énergie-chaleur :

Un tel cycle est appelé cycle générateur.


q  Cas (a): impossible

S.C : TC

QC < 0
Car la chaleur ne peut pas
passer de la source froide à
la source chaude sans Syst WCy < 0
apport extérieur de travail
(énoncé de Clausius).
QF > 0

S.F : TF

QC <0 et Q F >0 avec Q F > QC → (a )


q  Cas (b): impossible

S.C : TC
Car, il est possible de court-
circuiter thermiquement la QC > 0
S.C., le système puisera (QF +
QC) de la S.F. et on se trouve
alors, en cycle monotherme. Syst WCy < 0
(d'après Kélvin: on ne peut pas
produire du travail en
QF > 0
échangeant avec une seule
source).
S.F : TF

QC >0 et Q F >0 → (b )
q  Cas (c): possible
S.C : TC

QC > 0
C'est la machine thermique motrice
(moteur). Elle fournit du travail au
milieu extérieur en transformant une Syst WCy < 0
partie de QC en W et en cédant le
reste à la source froide S.F. soit:
QF = - (QC + Wcy) < 0. QF < 0

Nécessairement, on a :
S.F : TF
QC > Q F

avec Wcy qui représente les recettes


en énergie, QC les dépenses et QF les
pertes.

QC >0 et Q F <0 avec QC > Q F → (c )


III.4.2.2) Rendement d'un cycle ditherme moteur

Déf. : le rendement, ℜ, d'un cycle moteur ditherme est défini par:

W cy → recettes en énergie
ℜ=η =− ℜ>0 d ' où le signe −
QC → dépenses en énergie

Autre expression :
W cy QC + Q F QF
ℜ=− = = 1+
QC QC QC
!
# Q F <QC
or " ⇒ 0<ℜ<1
#$ Q F <0
Le rendement calculé lors d'un cycle moteur ditherme est compris
entre 0 et 1.
Exemples :

v  Véhicule motorisé :

QC → mélange : air + gazoil ( ou essence )

W cy → énergie mécanique produite

QF → chaleur évacuée par échappement

v  Centrale thermique :

QC → combustion de la houille

W cy → énergie électrique produite

QF → système de refroidissement
III.4.3) Cycles dithermes récepteurs

Définition : le cycle ditherme récepteur est un cycle où le système


reçoit du travail de l'extérieur.

On a alors : Wcy > 0 ⇒ QF + QC < 0

Soient trois cas à envisager :

QC >0 et Q F <0 avec Q F >QC → (a )


QC + Q F <0 QC <0 et Q F <0
⇒ → (b )
QC <0 et Q F >0 avec QC >Q F → (c )
v  Cas (a) :
S.C : TC

QC > 0

WCy > 0 Syst

QF < 0

S.F : TF

Possible mais sans intérêt. Il suffit de mettre les deux


sources en contact, sans fournir aucun travail au système.

QC >0 et Q F <0 avec Q F >QC → (a )


v  Cas (b) :
S.C : TC

QC < 0

WCy > 0 Syst

QF < 0

S.F : TF

Possible, mais sans intérêt. Si on faisait un cours-circuit thermique, on


se retrouvera en cycle monotherme.

QC <0 et Q F <0 → (b )
v  Cas (c) :
S.C : TC

QC < 0

WCy > 0 Syst

QF > 0

S.F : TF

C'est le cas qui nous intéresse. ⏐QC⏐ > ⏐QF⏐, le système reçoit du travail
Wcy > 0, extrait la chaleur QF de la source S.F et rejette QC = -(Wcy + QF) dans
S.C. Le deuxième principe est vérifié.

Un tel système peut servir soit, dans la réfrigération, soit dans le chauffage.

QC <0 et Q F >0 avec QC >Q F → (c )


III.4.3.2) Le réfrigérateur et son efficacité

Déf. : le but d'une machine frigorifique est la production du froid (refroidir).

Exemple : le réfrigérateur

S.F. : intérieur du réfrigérateur (armoire) Intérieur


QF du
S.C. : air ambiant (cuisine)
réfrigérateur
Wcy. : énergie électrique fournie au
compresseur pour extraire QF.
Fluide caloporteur : fréon (en général), Évaporateur
(nom commercial des composés CFC ou QC
chlorofluorocarbures).
Condenseur
Wcy>0
Coefficient d'efficacité du réfrigérateur : Cy
Q → recettes
F
ef = Compresseur
Wcy → dépenses

L'efficacité "ef" peut être supérieure, inférieure ou égale à 1.


Annexe1: Fluides frigorigènes

Le Fréon (marque commerciale) est le nom d'une famille de gaz


hydrochlorofluorocarbonés (HCFC) ou chlorofluorocarbonés (CFC).
Les différentes variétés de fréon sont : R11, R502, R22 … (R signifiant
réfrigérant). Ces gaz frigorigènes sont toxiques, mais ininflammables.

Les fluides frigorigènes sont pour la plupart nocifs pour l’environnement.


Ceux qui détruisent la couche d’ozone sont maintenant interdits ou en
cours d’élimination. C’est le cas du R22, qui a longtemps été le fluide
frigorigène le plus employé. Ils sont remplacés par des fluides comme les
HFC (R407C, R410A, R417A), inoffensifs vis à vis de la couche d’ozone.
Mais ces fluides restent de puissants gaz à effet de serre.

Les différentes catégories de fluide frigorigène


On distingue parmi les gaz réfrigérants différentes catégories de molécules :
Les Chlorofluorocarbones (CFC),
Les Hydrochlorofluorocarbones (HCFC),
Les Hydrofluorocarbures (HFC),
Les Hydrocarbures perfluorés ou perfluorocarbures (PFC),
Annexe 2: Changement de phase d’un corps pur

État Gazeux

Fusion

État Solide État Liquide

Solidification

Vaporisation :
- ébullition (transition rapide)
- évaporation (transition lente)
III.4.3.3) Pompe à chaleur ( en abrégé: PAC)

Déf. : C'est une machine réceptrice dont le but est de chauffer ou de


maintenir chaud un local.
S.C.: local à chauffer
S.F.: eau d'un lac (ou d'un puits), ou l'atmosphère

Il existe quatre types de pompe à chaleur :

v  PAC air-air : c'est la plus répondue car l'air est par tout.
v  PAC eau-eau
v  PAC air-eau: exemple: chauffer l'eau d'une piscine en extrayant QF de l'air.
v  PAC eau-air: exemple: chauffer l'air d'une habitation en pompant QF d'un puits.

(Signification de la notation: PAC s.f - s.c. (Exemple pour la pompe à


chaleur: PAC eau – air, l'eau est la source froide S.F. et l'air est la
source chaude S.C., dans cet ordre)).
v  Coefficient de performance d'une pompe à chaleur

QC recettes (car but : chauffer )


ep = −
Wcy dépenses

Soit encore:
QC 1
ep = =
QC + Q F QF
1+
QC

QF
QC >Q F ⇒ −1< <0 ⇒ e p >1
QC
Principe de la pompe à chaleur
Annexe3: Schéma de principe de la pompe à chaleur

1 : la chaleur prélevée à l’extérieur est transférée au fluide frigorigène qui se vaporise.

2 : le compresseur électrique aspire le fluide frigorigène vaporisé.


3 : la compression élève la température du fluide frigorigène.
4 : le fluide frigorigène cède sa chaleur à l’eau du circuit de chauffage ou directement à
l’air du lieu à chauffer.

5 : le fluide frigorigène se condense et revient à l’état liquide.


6 : le détendeur abaisse la pression du liquide frigorigène qui amorce ainsi sa
vaporisation.
III.5 Cycle de Carnot

Déf : le cycle de Carnot est un cycle ditherme réversible, constitué de


deux isothermes et deux adiabatiques.

Isotherme
Adiabatique
TF : température de la S.F
TC : température de la S.C
ℑ12 : isotherme TC
ℑ34 : isotherme TF
ℑ23 : adiabatique
ℑ41 : adiabatique
Q12∫ = QC → échangée avec la S .C à TC
Q34
∫ = QF → échangée avec la S .F à TF

Q23
∫ = Q41
∫ = 0

Wcy → travail échangé au cours du cycle


q  Le premier principe s'écrit :

ΔU cy = 0 ⇔ Wcy + QC + QF = 0

q  D'autre part, la variation de


l'entropie pour ce cycle réversible
est nulle :

δQ δQ δQ δQ
ΔScy = 0 ⇔ —
∫ dS = 0
cy

∫T +∫
T
+∫
TF
+∫
T
=0

12 C ∫
23 3∫4 4∫1

QC Q En résumé Cy Carnot :
⇔ + 0+ F + 0 = 0
TC TF Wcy = −(QC + QF )
δQ δQ QC QF
(∫ =∫ = 0 car ℑ23
∫ et ℑ41
∫ adiab.) + =0

23
T ∫
41
T TC TF
III.5.2) Cycle moteur de Carnot
q  But : produire du travail W d'une manière réversible.

S.C : TC

QC > 0

Syst WCy < 0

QF < 0

S.F : TF

q  Rendement du cycle moteur de Carnot: TC − T F


ℜCarnot = <1
Wcy QF = 1 − TF TC
ℜ Carnot = − = 1+ TC
QC QC moteur plus performant,
l'écart (TC – TF) doit être le
plus grand possible.
III.5.3) Cycle récepteur réversible de Carnot
v  But : refroidir (Exemples: réfrigérateur, climatiseur, congélateur…ect.)

S.C : TC

QC < 0

WCy > 0 Syst

QF > 0

W>0 S.F : TF
v  Efficacité d'un récepteur réversible de Carnot
(machine à produire du froid) :

QF QF 1 1
ef = = = =
Wcy −QF − QC QC TC
−1 − −1 +
QF TF
Soit encore :
TF
ef =
TC − TF

q  Plus l'écart (TC – TF) est petit, mieux est l'efficacité ef.

( e )
f
q  En général on a : (e f ) réel .
( )
= ef
irrév .
<
2
rév .
III.5.3.2) But: Chauffer
Exemples : Pompe à chaleur réversible (PAC rév.)

q  Coefficient de performance ep:

ep
QC QC 1 1
= − = − = =
Wcy −QC − QF QF TF
1+ 1−
QC TC
Soit encore :

TC
ep = >1
TC − T F

v  (ep) donnée par les fabricants ≈ 8.

v  (ep) réel ≈ 4 au mieux.

v  Exemple de PAC rév. : tC = 27°C et tF = 7°C. on a (ef)rév ≈ 15.


III.5.4) Théorème de Carnot

q  Énoncé du Théorème

ℜ irrév . <ℜ rév . → 2 moteurs

e irrév .
<e rév .
→ 2 machines à froid
f f

e irrév
p
.
<e rév .
p → 2 PAC

q  Corollaire :

Deux machines réversibles fonctionnant entre mêmes


températures ont mêmes rendements

ℜrév . = ℜrév .ʹ′


III.5.4.2) Inégalité de Clausius

QCirrév. QCrév.
S.C : TC

Wirrév Mirrév Mrév. Wrév

S.F : TF
QFirrév.
QFrév.

QCirrév + Q Firrév TC − T F
Théorème de Carnot : ℜ irrév <ℜ rév ⇔ <
irrév
QC TC
Q Firrév TF
⇔ 1 + irrév <1 −
QC TC

Q Firrév QCirrév
⇔ + <0
TF TC
En résumé :

QCirrév. QCrév.
S.C : TC

Wirrév Mirrév Mrév. Wrév

S.F : TF
QFirrév.
QFrév.

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l'ordinateur, puis ouvrez à nouveau le fichier. Si le x rouge est toujours
affiché, vous devrez peut-être supprimer l'image avant de la réinsérer.

cycle rév . Imp


ossi
ble
d'a
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III.5.5) Cycles Polythermes
Déf. : Cycle Γ durant lequel le système échange avec n sources (n > 2). Chaque
source Si est à une température Ti et échange une quantité de chaleur Qi.

q  Cycle polytherme réversible


Γ
Le cycle (Γ ) réversible peut P
γi
être décomposé en une
juxtaposition de machines de
Carnot, échangeant le même
travail.

γi : cycle ditherme réversible (de


Carnot) infiniment petit.

δQ
Δ Sγ i = 0 ⇔ ∫γ =0
i
T V

δQ δQ q  Cas discret : Qj


⇔ ∫ = ∑∫ =0 ∑T =0
Γ
T i γi T j j
III.5.5.3) Cycle polytherme irréversible
Soit (Γ ) un cycle irréversible, durant lequel le système échange d'une
manière irréversible avec n sources, on peut adopter les notations
suivantes (où l'exposant "i" indique "irrév.") :

Les sources → S1i ; S2i ; ...; S ij ; ...; Sni


Les températures → T1i ; T2i ; ...; Tji ; ...; Tni
Les échanges → Q1i ; Q2i ; ...; Qij ; ...; Qni

L'inégalité de Clausius pour un cycle ditherme se généralise comme suit :

v  Cas de n sources discrètes :


v  En résumé, pour un cycle polytherme :
n
Q ji
∑T i
<0
J =1 j
n Qj δQ

irrév .
v  Cas continu : ∑T ≤ rév . 0 ou ∫ T ≤ irrév .
rév . 0
j =1 j
δQ Γ
∫Γ T <0
Changements d’entropie du cycle de Carnot
Moteur à explosion idéalisé
Rendement du moteur à explosion
Théorie et Réalité

Pour un α de 9 et γ = 1.4 on trouve un rendement théorique du moteur à explosion


idéalisé de 58.5%. En réalité, on ne mesure guère plus de 35% ce qui n’inclut pas
encore les pertes par la boite à vitesses, les pneus sur la route etc., mais ce qui tient
compte des vraies transformations avec changement de volume continu et de la
partie irréversible des transformations.

En fait, on peut seulement espérer obtenir une efficacité proche de 100% pour un
système moteur si on utilise et le travail et la chaleur évacuée. De telles centrales de
cogénération existent (ηmesuré = 91%) mais ne sont pas encore bien acceptées par
les opérateurs.

Quant à la pompe à chaleur qui représente le chauffage idéal, le problème de sa


mise en pratique est de trouver une source froide, qui apporte assez rapidement de
la chaleur sans provoquer la formation de glace sur l’échangeur de chaleur. Une
grille d’échange de chaleur à l’air serait tout de suite couverte de glace qui
empêcherait l’échange de chaleur de manière efficace, car elle réduirait le mode de
transfert de chaleur du transfert « conducto-convectif » à de la conduction thermique
pure à travers toute l’épaisseur de la couche de glace. Une grille d’échange de
chaleur dans une rivière par contre est réalisable.
Moteur de Stirling

1 → 2 La chaleur Q1 reçue du réservoir chaud à


température T1 = TC provoque une détente
isotherme du gaz : le piston de travail est poussé
vers le bas.

2 → 3 Le piston de déplacement contraint le gaz à


se déplacer dans la partie inférieure du cylindre en
cédant de la chaleur à la laine de cuivre. La
température du gaz s’abaisse de T1 à T2 = TF
pendant ce refroidissement isochore.

3 → 4 Le piston de travail comprime le gaz à


température T2 (contact thermique avec le réservoir
de chaleur froid). Le gaz doit céder la chaleur Q2
(superflue) au réservoir froid puisqu’il s’agit d’une
compression isotherme.

4 → 1 Sous l’effet du piston de déplacement, le gaz


passe dans la partie supérieure du cylindre. Il se
réchauffe à la température T1 en traversant la laine
de cuivre (c’est le réchauffement isochore).
Moteur Stirling de type bêta

Le rôle du piston intermédiaire (non étanche, de plus petit diamètre), dit déplaceur,
est de faire passer alternativement le gaz de la source chaude (à gauche,
représentée par des flammes) à la source froide (à droite, représentée par des
ailettes de refroidissement).
Machines à vapeur

END

Sommaire du Cours THERMODYNAMIQUE

¤  Gaz parfaits et gaz réel

¤  Théorie cinétique des gaz

¤  Premier principe de thermodynamique : Energie interne U et Enthalpie H

¤  Calorimétrie : Chaleur latente et chaleur spécifique (calorifique)

¤  Deuxième principe de thermodynamique : Entropie

¤  Machines thermiques : Cycle de Carnot

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