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Le coefficient de sélectivité longitudinale


Dans un poste source, le coefficient de sélectivité longitudinale « β » est le rapport entre le
courant homopolaire d’un départ et celui de l’arrivée. Il est défini par la relation

3Iod CoR capacité homopolaire du réseau,


β= = 1 + j(CoR − Cod )ω.ZoA Cod capacité homopolaire du départ considéré,
3IoA ZoA impédance homopolaire de l’Arrivée.

A l’aide du graphique ci-dessous, nous pouvons évaluer, le coefficient β en fonction du


capacitif résiduel des départs sains.
On peut considérer qu’il existe une sélectivité longitudinale satisfaisante si β ≥ 1,2

Pour un capacitif supérieur à


β
150A, une résistance de point
neutre de 80 Ω permet de réunir 4,00

les conditions d’une bonne Io départ en défaut


sélectivité longitudinale. Valeur du rapport β =
Io Arrivée
3,50

Une résistance de 40Ω assure


cette sélectivité pour un
capacitif supérieur à 280A. 3,00

Le même résultat est obtenu


par une impédance de neutre 2,50

40Ω+j40Ω et pour un capacitif


80+8j
excédant 360A.
2,00

Le graphique montre également Sélectivité logitudinale assurée


1,50
que la compatibilité entre une
40+8j
inductance et un plan de 1,20

protection ampèremétrique doit 40+40j


1,00
faire l’objet d’une étude lorsque 40j
le réseau est fortement 12j
capacitif. Il existe en effet des 0,50 Absence de Sélectivité logitudinale
risques de résonance pour
lesquels l’utilisation de relais à
3Ico
maximum d’intensité résiduelle 0,00
est inadaptée.
180

189

200

212

225

240

257

277

300

327

360

400

450

514

600

Courant de Capacité résiduel des départs sains (A)

Dans un poste où le neutre du réseau est relié à la terre par une impédance, il est nécessaire de
1,2
corriger le réglage de la protection « Arrivée » par la relation ℜA= ℜD max 1 afin d’obtenir
β
une bonne sélectivité longitudinale

1
ℜDmax correspond au réglage le plus élevé des protections situées en aval
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Considérons un réseau 20 kV, siège d’un défaut monophasé.

J ( D1) J ( D1)
Nous appelons β le rapport et λ le rapport . La sélectivité naturelle longitudinale
J(A) J ( D 2)
existe si β ≥ 1,2. La sélectivité naturelle transversale existe si λ ≤ 0,8.
Nous examinons les sélectivités pour différentes valeurs de Zn.

D1
299 47
β= = 1,26 ; λ = = 0;16 47 Α
237 299
La protection du départ en défaut 237 Α
étant plus sensible que les A D2
299 Α
protections de l’Arrivée et du
départ D1, il existe une sélectivité
naturelle longitudinale et R= 40 Ω
transversale.

152 53 D1
β= = 0,82 ; λ = = 0,35 53 Α
186 152
186Α
La sélectivité longitudinale entre A D2
152 Α
D2 et l’Arrivée ne peut être
assurée que si le réglage de la
protection de l’Arrivée est corrigé Ζ=40+j40Ω
1,2
tel que IroA≥ . IroDmax .
β
Ces exemples montrent qu’il est nécessaire d’étudier la coordination entre le plan de
protection ampèremétrique et l’impédance de mise à la terre du neutre.
Sur les réseaux à neutre impédant (F>3) la sélectivité longitudinale est obtenue par
l’échelonnement des temporisations entre les départs et l’Arrivée. On règle la protection
amont en tenant compte du coefficient β qui doit être calculé.
Lorsque la sélectivité transversale est du type ampèremétrique, elle est assurée par des
protections à temps dépendant ou par la désensibilisation des protections des départs. Dans ce
dernier cas, on détermine la valeur maximale du capacitif (3Ico) du départ considéré et on
règle le seuil de la protection tel que ℜd ≥1,2. 3Ico2.
2
Lorsque F≤3, on peut régler la protection ℜd ≥0,6. 3Ico
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Principe du réglage d’une protection à maximum d’intensité


Exemple de réglage pour Zn = 40Ω+j40 Ω et pour un capacitif Σ3Ico = 240 A.
D1
Si « D1 » est le départ présentant le
72Α/0,5s
plus grand capacitif (60A), le
coefficient β est voisin de 0,8 pour un 108Α/1s
A D2
capacitif de 240 A. 12Α/0,5s
Le réglage de la protection du départ
D1 sera fixée à ℜ=1,2 x 60 =72 A. Ζ=40+j40Ω
La protection de l’Arrivée sera réglée
1,2 × 72
à une valeur ℜ = = 108A .
0,8
La sélectivité est assurée par l’échelonnement des temporisations. Il convient cependant de
vérifier que de tels réglages sont compatibles avec les obligations de sécurité.

La sensibilité de la protection
Les sensibilités relatives à ces 450
réglages sont représentées sur
400 Us= 20780 V
l’abaque ci-contre.
350 Σ3Ico = 240 A
La sensibilité du départ est Zn = 40 Ω+j40Ω
d’une centaine d’ohms. Celle 300
Sensibilité

250 Départ
de l’Arrivée est inférieure à
cette valeur. 200
Si on prend comme référence 150
Arrivée
la répartition statistique des 100
défauts à la terre sur un 50
réseau rural de distribution3, 0
Réglage de la protection (A)
La sensibilité du plan de
24

36

48

60

72

84

96

0
protection est insuffisante.
10

12

Les plans de protection ampèremétrique sont souvent incompatibles avec l’exploitation en


sécurité des réseaux comportant des lignes aériennes. On est alors conduit à les compléter par
des dispositifs plus sensibles capables de détecter des défauts de 15 kΩ environ. A titre
d’exemple, le schéma ci-après représente le plan de protection ampèremétrique d’un réseau
HTA exploité avec un neutre impédant par ELECTRICITE DE FRANCE.

3
On se reportera au paragraphe 1.6.1
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 Protection F51N détectant les défauts francs.


 Protection DTR4 détectant les défauts résistants.

Arrivée HTA
 Protection F51N détectant les défauts francs.

Départ HTA
 Protection F51N détectant les défauts francs.
5
 Protection PARCS détectant les défauts résistants.

Poste divisionnaire
 Protection F51N détectant les défauts francs.
 Protection PARCS détectant les défauts résistants.

Code ANSI des relais PARCS ET DTR : F51N

Les protections ampèremétriques complémentaires, pour être sélectives dans une large gamme
de défaut, doivent être fortement temporisées. Il existe des cas6 où l’utilisation d’un plan de
protection ampèremétrique est incompatible avec les caractéristiques du réseau.

Conclusion
Sur les réseaux exploités avec un neutre impédant et présentant un fort capacitif homopolaire,
la détections de courts-circuits à la terre par le critère ampèremétrique ne permet pas toujours
de concilier sélectivité et sensibilité.
Le fait d’améliorer la sélectivité revient souvent à dégrader la sensibilité du plan de
protection. Les exploitants se tournent alors vers des solutions utilisant la puissance
homopolaire comme critère principal de détection des défauts à la terre.

4
Détection de terre résistante
5
Protection Ampèremétrique Complémentaire et Sélective appelée « EPATR » par EDF.
6
Cas des réseaux fortement capacitifs nécessitant une compensation partielle ou totale par une impédance de
point neutre comportant une inductance.

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