Sunteți pe pagina 1din 4

Lambert.michelp@orange.

fr « LA PRATIQUE DES REGIMES DE NEUTRE »

La protection par fusibles


Lorsque le poste de livraison comporte un seul
transformateur, l’intensité assignée « In » des
fusibles dépend de la puissance installée.
Le choix des fusibles est défini par la norme
NF C 13-100.
Cette protection, des plus rustiques, est simple
et peu coûteuse. Elle présente cependant
l’inconvénient d’être peu fiable pour les faibles
surintensités.
Un fusible est caractérisé par un intervalle de
non coupure compris entre l’intensité du
courant assignée (In) et une intensité
minimale de coupure (I3). Les fusibles
couramment utilisés présentent un courant
minimal de coupure compris entre 2 et 5 fois
l’intensité assignée.
Lorsque le courant à couper est à l’intérieure
de cette zone, il existe un risque d’évolution
vers un incident majeur.
Photo ABB
L’intensité minimale de coupure est souvent suffisamment faible pour être dépassée dans la plupart
des cas notamment lorsque c’est le réseau public, avec sa puissance de court-circuit qui alimente le
défaut. Le risque existe cependant lorsqu’un court-circuit polyphasé affecte le réseau public. Après
ouverture du disjoncteur au poste source, la centrale peut se retrouver à alimenter seul le défaut
durant quelques instants. La puissance de court-circuit apportée par la centrale peut être alors
nettement inférieure à la valeur correspondant à l’intensité minimale de coupure.
La puissance de court-circuit minimale capable de provoquer la fusion du fusible dans de bonnes
conditions doit être supérieure aux valeurs du tableau.

Sn transfo 250 kVA 400kVA 630kVA 1250kVA


In (en 20 kV) 16 A 43 A 43 A 63 A
I3 (en 20 kV) 80 A 215 A 215 A 315 A
Scc mini (en 20 kV) 2,8 MVA 7,5 MVA 7,5 MVA 11 MVA
I3 est l’intensité minimale de coupure du fusible (fixée par défaut dans notre exemple à 5 In)
In est fixée par la norme NF C13-100 en fonction de Sn transfo.
Scc mini est la puissance de court-circuit correspondant à la valeur de I3.

Les valeurs de Sccmini ne pouvant être obtenues avec des machines dont la puissance est inférieure à
1250kVA, il est nécessaire de découpler immédiatement l’alternateur à l’apparition du court-circuit
afin d’éviter la destruction des fusibles et éventuellement de la cellule départ «transformateur ». Cette
fonction est assurée normalement par la protection de découplage instantanée pour les courts-circuits
polyphasés.
Dans le cas où la protection de découplage contre les défauts polyphasés est temporisée (protection
type H3), les fusibles seront remplacés par un disjoncteur et une protection associée1.

Ce problème n’existe pas lorsque le réseau public HTA est le siège d’un défaut monophasé. En effet le
schéma de liaison à la terre du transformateur HTA/BT étant du type IT, il n’est pas générateur de
courant homopolaire.

Fonctionnement pour un court-circuit sur la basse tension


a) Cas d’un défaut polyphasé
On crée un court-circuit entre les phases 1 et 2 sur les bornes secondaires d’un transformateur sans
charge.

1
Complétée éventuellement d’une protection wattmétrique homopolaire (PWH) spécifiée pour le neutre
compensée.

08/10/2009 1
Lambert.michelp@orange.fr « LA PRATIQUE DES REGIMES DE NEUTRE »

Ip1
20kV Sn/Ucc Phase1
Ip2 DGCP
In Ip3
410 V

Scc=40 MVA Dyn11


Phase2

La puissance de court-circuit au point de livraison est de 40 MVA.


La valeur de I3 est fixée à 5 In.
On mesure les surintensités au primaire du transformateur

Sn Ucc Intensités primaire Ip/I3


Ip1 Ip2 Ip3 Ip1/I3 Ip2/I3 Ip3/I3
250 kVA 4% 78 156 78 0,97 1,95 0,97
400 kVA 4% 116 232 116 0,54 1,08 0,54
630 kVA 4% 163 326 163 0,76 1,52 0,76
1250 kVA 6% 198 396 198 0,63 1,26 0,63
Pour un rapport Ip1/I3 < 1 la coupure dans de bonnes conditions n’est pas garantie.
Dans tous les cas, le fusible de la phase 2 éliminera le défaut au secondaire du transformateur dans de
bonnes conditions.

b) Cas d’un défaut monophasé


Le schéma de liaison à la terre étant de type TN ou TT, tout court-circuit monophasé entraine une
surintensité au primaire du transformateur qui doit normalement provoquer la fusion du fusible.
Considérons un court-circuit entre la phase 1 et le neutre sur les bornes secondaires du
transformateur. On mesure les surintensités au primaire du transformateur

Ip1
20kV Sn/Ucc Phase1
Ip2 DGCP
In Ip3
410 V

Scc=40 MVA Dyn11 Neutre

Sn Ucc Intensités primaire Ip1/I3

250 kVA 4% Ip1=Ip2=94 A et Ip3=0 1,175

400 kVA 4% Ip1=Ip2=143 A et Ip3=0 0,665

630 kVA 4% Ip1=Ip2=208 A et Ip3=0 0,98

1250 kVA 6% Ip1=Ip2=258 A et Ip3=0 0,82

Pour un rapport Ip1/I3 < 1 la coupure dans de bonnes conditions n’est pas garantie.
On constate qu’à l’exception du cas du transformateur de 250 kVA, les fusibles HTA risquent d’être
mis en difficulté pour un défaut monophasé au secondaire du transformateur.
Dans le cas d’un réseau insulaire où la puissance de court-circuit HTA est de 10 MVA, la protection par
fusibles doit être déconseillée. Pour un transformateur de 400 kVA, Ip = 100 A et Ip/I3=0,46.

08/10/2009 2
Lambert.michelp@orange.fr « LA PRATIQUE DES REGIMES DE NEUTRE »

Cas du neutre compensé


Dans le cas où le réseau de distribution publique est exploité avec un neutre compensé, le
gestionnaire du réseau pourra exiger que la protection par fusible soit complétée par une
protection wattmétrique homopolaire (PWH) spécifiée pour ce régime de neutre.

En conclusion
Pour garantir que la coupure se fasse dans de bonnes conditions, il est judicieux de choisir des fusibles
présentant un rapport In/I3 ≤ 3. Il faut cependant s’assurer qu’une telle caractéristique ne soit pas de
nature à entrainer la fusion d’un fusible sur un court-circuit affectant le réseau public ou sur des
transitoires d’enclenchement du transformateur HTA/BT.

08/10/2009 3
Lambert.michelp@orange.fr « LA PRATIQUE DES REGIMES DE NEUTRE »

08/10/2009 4

S-ar putea să vă placă și