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SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE

Sémiologie : partie de la médecine qui étudie les


signes des maladies.

Ce sont les signes observées que l’on peut classifier


en :
• Signes généraux
• Signes fonctionnels
• Signes physiques
1. SIGNES GENERAUX

1.1. Asthénie
L’asthénie est une sensation de fatigue ressentie par le
malade. C’est un signe accompagnant de nombreuses
pathologies respiratoires, aiguës ou chroniques.
1. SIGNES GENERAUX

1.2. Anorexie

C’est une perte de l’appétit ou du désir de se nourrir.

Les 2 grands systèmes de régulation de l’appétit, central


(cerveau) et périphérique (réflexes digestifs) sont altérés
lors des maladies chroniques, pas forcément respiratoires.

Chez les patients atteints de pathologies respiratoires, la


dyspnée ou la toux (en particulier émétisante), par exemple,
vont épuiser le malade et rendre l’alimentation difficile
sinon impossible.
1. SIGNES GENERAUX

1.3. Amaigrissement

Il se définit par une diminution du poids du corps.

L’amaigrissement est évalué par la pesée ou par le calcul


d’indice de masse corporel (IMC). Le poids du patient au
moment de l’hospitalisation est le poids de référence, et on
le compare au poids antérieur ou aux poids relevés au
cours de l’hospitalisation.
2. SIGNES FONCTIONNELS

Ce sont les symptômes dont se plaint le sujet et qui motivent


souvent la consultation, l’hospitalisation ou l’intervention
des soignants au cours de l’hospitalisation.

C’est l’interrogation du malade qui va permettre de préciser


les caractéristiques des symptômes ressentis : mode
d’apparition, durée, signes d’accompagnement…

Douleur thoracique, dyspnée, toux, expectoration,


hémoptysie
2.1. Douleur thoracique

Les douleurs d’origine respiratoires sont en général rythmées


par la ventilation :
- majorées à l’inspiration profonde, à l’effort et en cas
de toux
- calmées par le repos

La douleur thoracique est en lien direct avec l’atteinte de la


plèvre :
- directement en cas d’épanchement pleural
- par contiguïté en cas de pneumopathie ou de cancer
Douleur thoracique
2.1. Douleur thoracique
Il est indispensable de noter les caractéristiques de la
douleur :
- Mode de début (brutal ou progressif)
- Siège et irradiation éventuelle (rares dans les
atteintes pulmonaires)
- Type et intensité (en « coup de poignard », point de
côté », « déchirure »…)
- Modifications de la douleur ( au repos, à l’effort…)
Les caractéristiques de la douleur ne permettent pas à elles
seules d’établir un diagnostic étiologique.
Ce sont les examens cliniques et para cliniques qui
orienteront vers une origine respiratoire vraie, ou encore
cardiaque, digestive ou pariétale.
2.1. Douleur thoracique
Diagnostic étiologique :

Causes pleuro-pulmonaires :
 Embolie pulmonaire : Douleur brutale. Associée à
dyspnée et polypnée, parfois hémoptysie
 Pleurésie : Douleur progressive. Toux sèche, parfois
dyspnée
 Pneumothorax : Douleur brutale. Associée à dyspnée et
parfois toux sèche
 Cancer broncho-pulmonaire: Douleur sourde et tenace.
Associée à toux et hémoptysie
 Pneumopathie: Douleur à type de”point de côté ». Parfois
toux et dyspnée
2.1. Douleur thoracique

Diagnostic étiologique:

Autres causes :
 Cardiaques : péricardite aiguë, infarctus du myocarde,
dissection aortique
 Digestives : colique hépatique, ulcère gastroduodénal,
reflux gastro-oesophagien
 Pariétales : métastases cancéreuses, fracture costale,
zona, abcès froid
1.1. Dyspnée

Elle se définit comme une gêne respiratoire ou une difficulté à


respirer perçue par le sujet.

C’est une sensation subjective de respiration gênante,


pénible et quasiment douloureuse.

C’est un symptôme très fréquent dont la cause n’est pas


forcément pulmonaire ( cardiaque, nerveuse, musculaire,
trouble de l’hématose…).
1.1. Dyspnée
1.1. Dyspnée

Types de dyspnée :

 Selon le rythme : Si ralenti : bradypnée


Si accéléré : polypnée ou tachypnée
 Selon le temps respiratoire : dyspnée inspiratoire ou
expiratoire
 Selon les circonstances d’apparition : dyspnée
d’effort

 Selon les positions de soulagement : dyspnée de


position ou orthopnée (plus importante allongé qu’assis, le
patient est soulagé en s’asseyant ou en se levant)
Tirage
• Dépression inspiratoire anormale des
creux sus-claviculaires, de la région sus-
sternale ou des espaces intercostaux
• Reflète la mise en jeu (contraction
inspiratoire) des des muscles respiratoires
accessoires, notamment les sterno-cléido-
mastoïdiens
• Signe plus souvent une IRA quelle qu’en
soit la cause
1.1. Dyspnée

Dyspnées aiguës :

 C’EST UNE URGENCE VITALE

 Pathologies laryngo-trachéales : œdème de la glotte


(allergique), laryngite aiguë, corps étranger
 Pathologies pulmonaires : crise d’asthme, bronchite
aiguë, embolie pulmonaire, OAP, IRC en poussée
pneumopathie aiguë, pneumothorax, pleurésie
1.1. Dyspnée

Dyspnées chroniques :

 Pathologies pulmonaires : bronchite chronique


obstructive, asthme à dyspnée continue, insuffisance
respiratoire
 Pathologies cardiaques : rétrécissement mitral,
cardiopathie congénitale
 Pathologies extra thoraciques : anémie, maladies
neurologiques
1.1. Toux

C’est un acte réflexe ou volontaire, déclenché par une


irritation des voies respiratoires, visant à expulser de
l’air, des sécrétions bronchiques ou des corps
étrangers.

C’est un signe clinique trop souvent banalisé :


 Attention aux anti-tussifs !

L’interrogatoire du malade est primordial. La toux peut être


associée à de l’agitation, des sueurs, des céphalées.
1.1. Toux
Caractères de la toux :

 Mode d’installation :
- Si brutal : toux aiguë (irritation voies aériennes)
-Si insidieux : toux chronique ( bronchopathie chronique
post-tabagique par exemple)
 Circonstances de survenue : elle peut être spontanée
ou provoquée :
- par l’alimentation (fausses routes ou fistule oesophago-
trachéale)
- par l’effort (insuffisance ventriculaire gauche, asthme)
- par l’émotion, la recrudescence saisonnière, l’exposition
aux allergènes…
1.1. Toux

 Productivité :
Toux sèche = sans expectoration
Toux grasse : noter quantité et caractère de
l’expectoration (muqueux, purulent (pneumopathie),
mousseux (OAP), hémoptpoïque (tuberculose)…)
 Rythme :
Quinteuse (dans la coqueluche)
Moniliforme (toux incessante et superficielle)
 Tonalité :
Rauque (laryngites)
Bitonale (paralysie du nerf récurrent)
Alternance de toux grave et aiguë
1.1. Toux

Diagnostic étiologique :

Toutes les pathologies pulmonaires et bronchiques (parfois


ORL) peuvent se révéler par une toux. Les examens
cliniques et para-cliniques permettront de poser le
diagnostic.
1.1. Expectoration

C’est le rejet par la bouche, au cours d’efforts de toux, de


sécrétions provenant des voies aériennes inférieures.

Normalement, l’arbre trachéobronchique sécrète environ 100


ml de mucus / 24h qui sont déglutis inconsciemment après
transport par l’appareil muco-ciliaire jusqu’au carrefour
pharyngolaryngé.

L’expectoration est pathologique en cas de modifications


qualitatives et/ou quantitatives du mucus bronchique.
1.1. Expectoration

Caractères de l’expectoration :

Il faut préciser :
- date (chronique ou non) et heure (nocturne, au
réveil…)
- provoqué par : effort, changement de position
- abondance (recueil, quantification)
- aspect : séreuse (fluide, transparente), muqueuse
(blanche, épaisse, collante), purulente (épaisse, colorée en
jaunâtre ou verdâtre, parfois odorante)
1.1. Hémoptysie

C’est le rejet de sang rouge vif (aéré) au cours d’un effort


de toux, provenant de la trachée, des bronches ou des
poumons (voies respiratoires sous-glottiques).

C’est un signe très important, mettant parfois en jeu le


pronostic vital.

Elle est provoquée par 2 causes majeures :


- la rupture d’un gros vaisseau
- un saignement en provenance de la circulation
pulmonaire
1.1. Hémoptysie

Elle est parfois précédée de prodromes (signes avant-


coureurs):
- sensation métallique dans la bouche
- chatouillement laryngé
- chaleur rétro sternale
- angoisse
- malaise
1.1. Hémoptysie

Le risque majeur est l’insuffisance respiratoire aiguë par


inondation des alvéoles pulmonaires, puis dans un 2ème
temps, les conséquences hémodynamiques ( pâleur,
tachycardie,  TA, puis choc hypovolémique).
Les jours suivants , le malade peut expectorer des crachats
noirâtres appelés « queue de l’hémoptysie ».
Les examens complémentaire à effectuer :
- en urgence : NFS, bilan de coagulation, groupe
sanguin, RAI
- ensuite : Radio pulmonaire., fibroscopie bronchique,
parfois artériographie bronchique (si H. récidivante)
1.1. Hémoptysie
Classification selon l’abondance de l’hémoptysie :

Elle est toujours sous-estimée (déglutition).


 H. de faible abondance :
La plus fréquente. Emission de crachats hémoptoïques (stries
sanglantes dans un crachat )
 H. d’abondance moyenne :
Rejet de sang rouge remplissant environ la moitié d’un
crachoir (moins de 400ml).
Il peut y avoir des signes vagaux et une  de TA.
1.1. Hémoptysie

Classification selon l’abondance de l’hémoptysie :

 H. massive :
La quantité de sang extériorisée est  500 ml / 24h

 C’EST UNE URGENCE VITALE


Elle ne survient que dans de rares cas (moins de 5 %).
On distingue l’hémoptysie foudroyante (au delà de toute
ressource thérapeutique) et l’hémoptysie massive
proprement dite.
1.1. Hémoptysie

Diagnostic étiologique :

La fibroscopie bronchique permet d’éliminer les « fausses


hémoptysies » comme l’hématémèse (vomissure de sang),
l’épistaxis dégluti et les gingivorragies.
1.1. Hémoptysie
Diagnostic étiologique :

 Causes broncho-pulmonaires :
- Cancer broncho-pulmonaire : le plus fréquent surtout
chez le fumeur entre 40 et 50 ans, confirmé par fibroscopie
et analyse histologique des prélèvements
- Tuberculose pulmonaire : fréquent. Diagnostic posé
grâce à la radio et la mise en évidence de BAAR (bacilles
acido-alcoolo-résistants) dans l’aspiration ou le tubage
gastrique
- Dilatation des bronches : souvent H. récidivantes.
Diagnostic grâce au TDM thoracique
- Infections bronchiques, pneumopathies, aspergillose,
hémorragie alvéolaire…
1.1. Hémoptysie

 Causes cardio-vasculaires :

- Embolie pulmonaire : dans ce cas, l’H. est


associée à une dyspnée et une douleur thoracique brutale :

 C’est une urgence thérapeutique


Le diagnostic sera confirmé par la scintigraphie pulmonaire de
ventilation et de perfusion et sur l’angiographie pulmonaire

- Insuffisance ventriculaire gauche : H. souvent


associée à une dyspnée d’effort
1.1. Hémoptysie

Conduite à tenir :

 Hémoptysies de faible ou moyenne abondance :


- repos, position demi-assise
- donner un récipient pour recueillir et quantifier les
crachats
- surveillance des signes hémodynamiques
- prévoir et effectuer les examens paracliniques
- servir des aliments froids uniquement
1.1. Hémoptysie
Conduite à tenir :
 Hémoptysies graves :
Sur prescription
- poser un accès veineux de gros calibre en vue de
remplissage (macromolécules type Ringer, puis compensation
globulaire par transfusion)
- Oxygénothérapie selon la SaO2
- Injection IV de vasoconstricteurs : Syntocinon,
Glypressine
- Embolisation artérielle bronchique par un radiologue
expérimenté (nécessité de stopper les vasoconstricteurs 3 à 4 h
avant l’examen)
3. SIGNES PHYSIQUES

Dans l’examen clinique proprement dit, une partie concerne


l’infirmier : l’inspection, alors que le médecin y associera la
palpation, l’auscultation et la percussion.

L’inspection du malade est un temps essentiel, qui va permettre,


en même temps qu’on établit le dialogue, de prêter attention :
 - Aux caractéristiques de la voix
- A la turgescence des veines jugulaires
- A la morphologie du thorax et aux déformations
éventuelles :
Inspection
– La peau
 Cyanose
 Tatouages
 Distension veineuse

– L’hippocratisme digital
– Comblement des creux sus claviculaires
– Les yeux

– Le morphotype général
– La forme du thorax

– Comment le patient respire


 En chronique
 En aigu
3. SIGNES PHYSIQUES

Il existe 3 signes cliniques fondamentaux qui doivent être connus


de l’infirmier : la cyanose , l’hippocratisme digital, les
sueurs.
Pectus
excavatum
Pectus carinatum
1.1. Cyanose

C’est une coloration anormale, bleu-violet, de la peau et des


muqueuses en rapport avec une désaturation artérielle en
oxygène.
C’est un signe majeur d’insuffisance respiratoire.

La teinte varie du violet pâle au bleu-noir. Elle peut être généralisée


ou localisée au niveau des ongles, des lèvres, de la cavité
buccale, des oreilles et du nez.

Elle est due à la présence dans le sang capillaire d’un taux


d’hémoglobine réduite  5 g/100 ml. La polyglobulie majore la
cyanose alors que les anémies la diminuent : le degré de cyanose
ne permet donc pas de préjuger de la PaO2.
Cyanose des
lèvres
Cyanose des extrémités
1.1. Hippocratisme digital :

C’est une hypertrophie des pulpes des dernières phalanges


des doigts et des orteils, responsable d’une incurvation
des ongles en « verre de montre » et d’un élargissement
transversal des extrémités.
Hippocratisme digital
1.1. Hippocratisme digital :

Etiologies :
 Pathologies pulmonaires : cancers broncho-
pulmonaires, fibroses interstitielles diffuses
3.3. Sueurs

C’est une sécrétion aqueuse contenant du chlorure de


sodium et de l’urée. Elle est formée par les glandes
sudoripares et émise par les pores de la peau.

En pathologie pulmonaire, elle est retrouvée dans :


 Pathologies pulmonaires infectieuses : pleuro-
pneumopathies, tuberculose pulmonaire (sueur nocturne)
 Insuffisances respiratoires aiguës
hypercapniques
– Syndrome cave supérieur
 dilatations veineuses
 présternales et
pectorales

 dilatation des veines


superficielles, cherchant
à établir des
communications avec les
veines inter-costales
pour rejoindre le système
azygos
– Syndrome cave supérieur
 dilatations veineuses
 présternales et pectorales
– Comblement sus claviculaire (syndrome de Pancoast
et Tobias)
Syndrome de Claude Bernard-Horner
• Myosis
• Rétrécissement de la fente
palpébrale
• Enophtalmie
– S’observe dans les lésions de la
chaîne sympathique et du
ganglion stellaire
• Le morphotype
• Le morphotype

"Blue Bloater" (bouffi bleu) :


"Pink Puffer" (essoufflé rose) longiligne,
surcharge pondérale, tousseur et
maigre, dyspnéïque à l'effort, peu ou pas
cracheur, quelquefois cyanosé
encombré, sans cyanose
• La forme du thorax
– cyphoscoliose => Insuffisance ventilatoire restrictive
• insuffisance veineuse
tatouage

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