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L’insuffisance respiratoire aigue

Dr Hajer Ben Abdelghaffar


Définition

• Incapacité de l ’appareil respiratoire à fournir la


quantité d ’oxygène nécessaire à l ’organisme
dans une situation aigue.
• Définition:
- PaO2 inferieur à 60mmhg
- PaO2 inferieur à 45 mmhmg si malade en
insuffisance respiratoire chronique
DIAGNOSTIC

INTERROGATOIRE

- Antécédents personnels (asthme, insuffisance respiratoire


chronique, tabac, accident thrombo-embolique, pneumothorax,
cancer, insuffisances cardiaque et coronaires, troubles du rythme
…)

- Traitement (en prise chronique et ponctuellement pour ce


problème)

- Histoire de la maladie (mode d’installation, facteurs déclenchants,


signes fonctionnels et généraux associés, médicaments, examens
complémentaires réalisés en externe)
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SIGNES CLINIQUES D ’UNE
DETRESSE RESPIRATOIRE AIGUE
• Polypnée > à 30 mouvements respiratoires
minute ou tachypnée.
• Bradypnée < à mouvements respiratoires
minutes ou arythmie respiratoire.
• Signes de lutte: tirage inter-costal, sus
claviculaire , battement des ailes du nez.
• Expiration abdominale active.
• respiration abdominale paradoxale.
• Troubles de la conscience, perte de la parole .
• Cyanose agitation.
• Signes d ’insuffisance cardiaque droite.
SIGNES PHYSIQUES (symétriques ou non) orientent vers la cause.
Inspection
- forme et mobilité thoracique
- cyanose, pâleur
- sueurs

Palpation
- épanchement hydrique ou aérique
- condensation

Percussion
- tympanisme, matité

Auscultation
- crépitants, ronchii, sibilants
- silence auscultatoire

Crachats
- purulents, hémoptysiques, mousseux
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SIGNES BIOLOGIQUES
• Gaz du sang

• Hypoxémie ( Pao2 < 60 mm Hg ou <45 mmHg


si IRC )
• Hypercapnie plus ou moins importante (
Paco2 > à 50 mm Hg ) pouvant entraîner une
acidose
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
SYSTEMATIQUES

- Biologie:
. GDS (si possible sans O2, selon la gravité) en priorité pour pouvoir
mettre et adapter l’oxygénothérapie rapidement

. NFS plaquettes, Na K Cl glycémie urée créatinine protidémie, TP


(INR) TCA

- Imagerie:
Radio de thorax
- ECG
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• Autres bilans selon l’orientation étiologique:
D-dimeres, enzymes cardiaques, bilan
toxicologique, grill costal, IRM médullaire…
• Les étiologies
- Atteinte parenchyme pulmonaire:
. OAP (cardiogénique ou lésionnel)
. Pneumopathie (infectieuses, toxiques)
. Contusions pulmonaires traumatiques
. Atélectasie (obstruction bronchique)

- Atteinte bronchique:
. Asthme aigu

- Atteinte pulmonaire vasculaire:


. Embolie Pulmonaire (cruorique, graisseuse, gazeuse)

- Atteinte pariétale:
. Pneumothorax
. Hémothorax
. Pleurésie (infectieuse, tumorale)
. Fractures ou volets costaux 15
- Insuffisanced’apport d’O2 dans l’air inspiré:
. Raréfaction due à l’altitude, ambiance enfumée,
espace mal ventilé

- Débit d’air inspiré insuffisant:


. Obstruction des Voies Aériennes Supérieures
. Corps Etrangers
. Tumeurs
. infections : laryngite épiglotte
. allergique : œdème de Quincke
. Asthme

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- Atteintes des muscles respiratoires:
. Pathologies neuro-musculaires (myopathie, myasthénie)
. Décompensation d’une IRC
. Asthme sévère

- Dépression des centres respiratoires:


. Médicamenteuse (BZD, neuroleptique, morphiniques…)
. Certaines lésions cérébrales

- Atteintes médullaires:
. Traumatismes cervicaux au dessus de C4)
. Pathologies médullaires ou phréniques
(SLA, Syndrome de Guillain-Barré…)

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CONDUITE A TENIR FACE A UNE
D.R.A.
CONDUITE A TENIR FACE A UNE
D.R.A.
• Appeler le médecin.
• Installer le patient en position demie-
assise.
• Le rassurer, l ’encourager à poursuivre ses
efforts respiratoires ( la somnolence
aggrave la détresse respiratoire).
• Poser une voie veineuse( G 5 %)
• Mettre le malade sous 02( 1 litre /mn si la
cause n ’est pas identifiée)
• Préparer le chariot d ’urgence ( matériel
d ’aspiration et d ’intubation)
• En cas d ’arrêt cardio - respiratoire commencer
les gestes de réanimation avant l ’arrivée du
médecin.
• Demander une radio en urgence au lit du malade
avant l ’arrivée du médecin.
• Faire un prélèvement standard:
• N.F.S., ionogramme ,T.P., T.C.A.
• E.C.G.
Oxygénothérapie

. Moyens de délivrer l’O2 (lunettes, masque, masque à


haute concentration, Ventilation Non Invasive dite
VNI, Ventilation invasive sur Intubation)

. Débit O2 réglé en fonction de la SaO2 selon les


besoins du patient.

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TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
- Asthme et décompensation de BPCO:
. Broncho-dilatateurs en aérosol
. Corticoïdes
. Parfois antibiothérapie

- Pneumopathie:
. Antibiothérapie

- OAP cardiogénique:
. Diurétiques
. Dérivés nitrés
. Amines vasopressives (dobutamine, dobutrex)
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- Pneumothorax:
. Ponction à l’aiguille parfois suivi d’un drainage
. Ponction d’un épanchement pleural liquidien mal toléré

- Intoxication:
. Antidote pour BZD (utilisation précautionneuse du
flumazényl), morphine (naloxone), CO (O2, parfois
caisson hyperbare)

-Corps étranger dans les VAS:


.Liberer les VAS

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SURVEILLANCE en phase aigue

Permet de juger l’effet de la thérapeutique (favorable ou non) et donc d’envisager


sa modification voir de demander un avis (transfert) en réanimation

Points à surveiller:
- Les constantes:
. FR, SaO2, DEP (si asthme), TA, FC, température, diurèse (si
diurétiques, collapsus)

- Les signes cliniques:


. Dyspnée, sueurs, parole, cyanose, les muscles respiratoires accessoires

- Les examens complémentaires:


. GDS
. RP (contusion pulmonaire)

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• Surveillance du malade:

• Pouls;Tension artérielle (T.A.)


• Rythme respiratoire et mode de respiration.
• Etat de conscience.

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