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: TBA220
Poutres
Date de publication :
01 décembre 2004
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Poutres
I – Définition TBA220 2
II – Appuis — 2
III – Principes — 7
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POUTRES
I - DÉFINITION II - APPUIS
Les poutres sont soumises à deux types de forces exté-
Une poutre est un élément de franchissement non vertical. rieures, les charges qu’elles supportent et les réactions aux
Elle se définit comme un volume engendré par une surface appuis.
(sa section) qui se déplace normalement à une ligne, courbe
ou droite, qui est le lieu des centres de gravité de ladite sur- Un appui est donc extérieur à la structure étudiée et la réac-
face, appelé aussi « fibre moyenne ». Une poutre repose sur tion d’appui dépend de la nature de la liaison poutre-appui
un ou plusieurs appuis. (cf. Fig. 1).
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Action et réaction – Cet état physique se fonde sur la notion • Deux possibilités de translations selon deux axes perpendi-
d’action et de réaction. Lorsque l’action est équivalente à la culaires (un horizontal et l’autre vertical).
réaction, il y a équilibre du corps ou des corps étudiés. Par
exemple, l’état d’équilibre d’un corps A et d’un corps B suppose • Une possibilité de rotation par rapport à un axe perpendicu-
que A agit sur B et que B réagit sur A, c’est-à-dire que l’action laire au plan du mouvement.
de A sur B est équivalente à la réaction de B sur A (cf. Fig. 2).
Connaissant ces trois possibilités, nous pouvons définir le rôle
d’un appui de la façon suivante : c’est un système visant à
empêcher une translation et/ou une rotation.
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Exemples d’application
Calculer les réactions d’appui (ce sont bien des forces exté-
rieures car elles représentent l’action de l’appui sur la poutre).
Soit deux forces verticales de 5 t et 3 t qui s’appliquent sur
une poutre AB dont les appuis sont dits « simples » (cf.
Fig. 14). Libérons la structure par substitution des appuis par
des forces VA et VB :
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Fig. 11 : Encastrement.
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2/ 2e exemple :
Soit deux forces, l’une est verticale et l’autre oblique, qui
Fig. 19 : Substitution de la force oblique en forces horizontales et verticales.
s’appliquent sur une poutre dont l’un des appuis est libre et
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Posons ces relations exprimant la condition d’équilibre : VA et une force horizontale HA d’une part, et puis sur la poutre
même, une force verticale et une force horizontale (les compo-
santes de la force oblique) juxtaposées à une masse
uniformément répartie sur 5 m, d’autre part (cf. Fig. 23).
VB = 16,33
VA = 12,16
d’où VB = 16,33.
HB = 32,04
Résultat que l’on peut figurer ainsi (cf. Fig. 20) :
Fig. 23 : Schéma représentant la décomposition des forces.
d’où : V = 37,67
d’où HA = –17,67
Le signe – indique que le sens choisi a priori est opposé à
Fig. 20 : Schéma représentant le résultat des calculs. la réalité.
3/ 3e exemple :
Soit une poutre encastrée dans une paroi verticale A. Cette d’où 11VA + MA – 123,69 – 50 = 0
poutre subit une force oblique inclinée à 45° et supporte une 11 × 37,67 + MA – 173,69 = 0
masse uniformément répartie sur 5 m (cf. Fig. 21).
414,37 – 173,69 + MA = 0
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Résultat que l’on peut figurer de cette manière (cf. Fig. 24) :
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S est le système de forces et couples appliqués sur C. Sachant que Sg + Sd = S et que S = 0 puisque le corps C est
en équilibre, nous pouvons écrire que Sg + Sd = 0
Coupons le solide en deux parties : Cg et Cd.
Maintenant, plaçons-nous en Σ, qui est en équilibre. Σ est
Cg : partie du solide située à gauche de la section Σ ;
soumise à des actions provenant de Cd → Sd et des actions
Cd : partie du solide située à droite de la section Σ (cf. Fig. 27). provenant de Cg → Sg, ce qui permet d’écrire que :
Sd + Sg = 0 (Σ en équilibre).
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POUTRES
Cg est en équilibre sous les effets de Sg et de Sd selon le prin- gravité de la section, du système des forces extérieures appli-
cipe de l’action et de la réaction. quées sur la poutre d’un côté de la section, si celle-ci est
assez éloignée du point d’application des forces.
Cet équilibre s’exprime par la relation suivante :
Sg + sd = 0 d’où sd = –Sg Principe de superposition des effets des forces – En tout point
d’un corps soumis à des forces extérieures, si les contraintes sont
Sachant que sd + sg = 0, c’est-à-dire que sg = – sd, on peut proportionnelles aux déformations produites (loi de Hooke), les
écrire la relation sg = – sd = Sg, où sg = – Sd. contraintes ainsi que les déformations produites par l’ensemble
des forces extérieures sont égales respectivement à la somme
Puis, sachant que Sg + Sd = 0, ce qui implique que Sd = – Sg, des contraintes et à la somme des déformations produites par
on peut écrire que sg = – Sd. chacune des forces appliquées, considérée comme agissant
En définitive, nous obtenons la relation suivante : seule.
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