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DEGAGEMENT DES

RESSOURCES EN EAU
Cours d’Hydrogéologie appliquée
Finalité et enchainement général d’une
étude
Analyse de la situation existante + synthèse
hydrogéologique

Dégagement des ressources en eau


METHODOLOGIE GENERALE POUR LA
REALISATION D’UNE ETUDE DE
DEGAGEMENT DES RESSOURCES EN EAU
I. Désignation et délimitation des zones exploitables (quantité et qualité)
II. Implantation et installation des ouvrages de captages
III. Conception et choix de dimensionnement des captages
Désignation et délimitation des zones
exploitables
Absence
d’aquifère

Présence Présence
Alimentation
d’un d’un
en eau –
aquifère aquifère
milieu rural
régional discontinu

Présence
d’un
aquifère
local
Désignation et délimitation des zones
exploitables
Présence d’un • Etude préalable et synthèse hydrogéologique complète
aquifère régional • Enquête hydrogéologique et environnementale

Présence d’un • Système aquifère mal reconnu et mal étudié


aquifère local • L’étude préalable doit se faire dans les règles de l’art

Présence d’un • Système aquifère très mal reconnu et mal étudié


aquifère discontinu • Etude préalable nécessaire + reconnaissances complémentaires

• Mobilisation des eaux de surface:


Absence d’aquifère ✓ Barrage collinaire ou Matfias
✓ Transfert d’eau potable par le biais d’adducteurs régionaux
Implantation et installation des ouvrages de
captage

Pérennité
Potabilité

Productivité Risque
Implantation et installation des ouvrages
de captage
 Pérennité = la capacité de l’aquifère de renouveler le débit que l’on peut
potentiellement pomper en un point donné.

Cette pérennité dépend du comportement du


bassin versant drainé, de l’aire
d’alimentation du captage, du front
d’alimentation, des puissances de l’aquifère
ainsi que de la structure de la base de
l’aquifère.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
d’un captage

Examen du bilan,
Quantifier les apports
réserves, ressources
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

Au niveau d’un bassin hydrologique:


Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

L’aire d’alimentation sera déterminée pour chaque zone de captage d’eau.


❑ Les aires d’alimentations au niveau des eaux de surfaces sont délimitées par
le Bassin hydrologique (surface drainé par un exutoire).
❑ Au niveau souterrain, afin d’évaluer l’alimentation du captage (ressources
renouvelables) , il est nécessaire de tenir compte de l’extension de l’aquifère,
de délimiter la zone d’étude (rencontre avec un cours d’eau, un barrage, une
source, l’océan,…), de l’aire d’influence du captage par examen de la surface
piézométrique,…
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

Les précipitations efficaces constituent la part des précipitations qui n’ont pas
éteint atteint pas le phénomène d’évapotranspiration:
Peff = Pt – EVP

Le taux de ruissellement et le taux d'infiltration sont retrouvés via


l’identification de la géomorphologie du bassin: pente topographique, réseau
hydrographique, la lithologie du sous-sol, la nature du sol (couverture végétale,
humidité, nature,…), l’aménagement des eaux et des sols, etc…
Taux de ruissellement = (Hauteur des eaux de ruissellement)/ (Pluies efficaces)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

Taux de ruissellement = (Hauteur des eaux de ruissellement)/ Pluies


efficaces

Taux d’infiltration = (Hauteur des eaux d’infiltration)/ Pluies


efficaces
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

▪ Taux de ruissellement augmente avec la pente et diminue avec la


perméabilité
▪ Calcul via les mesures des stations hydrologiques
▪ Dans les régions rurales, stations hydrologiques rares => méthode
analogique (étude d’un bassin versant similaire dans la même région)
Au Maroc, le coefficient de ruissellement varie de quelques % à plus de 60 %
Taux de ruissellement au Maroc représente 2/3 de l’écoulement
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

▪ Taux d’infiltration dépend de la nature des terrains qui affleurent et de


la lithologie en place
▪ On distingue infiltration totale, infiltration effective et le stock
d’humidité du sol (SHS)
▪ Pérennité du captage:
Ressources renouvelables= Surface de l’Aire d’alimentation x lame
d’eau infiltrée
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

▪ La mesure de la lame d’eau infiltrée n’est pas possible à l’aide de stations


lysimétriques.
▪ Généralement, on procède à une estimation de ce coefficient (Evaluation d’une
Moyenne, et scénarios)
Bilan hydrique : Ie = ED - ETR
Ie : infiltration efficace
ED: Eau disponible
ETR: Evapotranspiration réelle
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

 Evapotranspiration réelle: ETR = Minimum (ED, ETP)

 L’excédent servira d’abord à reconstituer les RFU de la journée suivante et ce


n’est qu’une fois que ces réserves sont saturées que l’on commence à avoir de
l’infiltration.
 En l’absence de mesures, on peut retenir une fourchette de l’évaporation réelle
comprise entre 85 et 100% de la précipitation.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
Quantifier les apports
d’un captage

Evaluation des Infiltrations efficaces Ie:


➢ Equilibre du bilan hydrologique (déduction faite)
➢ Modèle mathématique de la nappe
➢ Par estimation en tenant compte de l’environnement naturel régional

Au Maroc, le coefficient d’infiltration varie de 0 % à 40% avec des valeurs plus


fréquentes entre 5 et 20%
Taux d’infiltration au Maroc représente 1/3 de l’écoulement
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité
d’un captage

Examen du bilan,
Quantifier les apports
réserves, ressources
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité Examen du bilan,
d’un captage réserves, ressources

Bilan : Entrées - Sorties


Deux paramètres à prendre en compte pour le bilan : L’espace et le temps
Expression du bilan :
Σ entrées = Σ sorties ± Réserves ± Transfert souterrain ± Aménagement
Hydraulique
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité Examen du bilan,
d’un captage réserves, ressources

Bilan : Entrées – Sorties d’une nappe souterraine


Entrées sorties

•Infiltration efficace •Captage d’eau


•Alimentation par un cours d’eau •Sortie en surface (vers un exutoire): marécage,
•Infiltration des eaux ruisselées source
•Infiltration des eaux usées •Alimentation d’une nappe voisine
•Infiltration des eaux d’irrigation •Absorption par les végétaux enracinés
•Interaction avec un système aquifère voisin •Déversement vers la mer
•Alimentation artificielle de la nappe •Evaporation de la nappe (phréatique)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité Examen du bilan,
d’un captage réserves, ressources

Bilan : Entrées – Sorties d’une nappe souterraine

Difficulté de réalisation d’un bilan Bilan de fermeture


Vérification des ordres de
grandeurs et l’homogénéité
des composants du bilan
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la pérennité Examen du bilan,
d’un captage réserves, ressources

Réserves et ressources
1) Identification des réserves disponibles (calcul des réserves)
2) Identification des ressources :
 Ressources renouvelables
 Ressources non renouvelables
 Ressources exploitables
Implantation et installation des ouvrages
de captage

Evaluation de la productivité

Productivité = débit maximum que l’on peut


potentiellement pomper en un point donné

Perméabilité / Equipement du captage


Transmissivité de (minimum de perte de
l’aquifère charge)

Rabattement maximum
possible
Implantation et installation des ouvrages
de captage

Evaluation de la productivité

La transmissivité est du même ordre de grandeur que le débit spécifique:


Q= K.H.

Introduction du gradient hydraulique à la formule:


Q = T. L . i
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Perméabilité

Méthodes de détermination des zones de perméables importantes:

-Méthodes d’évaluation directe: prélèvement des échantillons pour essais de


perméabilité ou analyses granulométriques

-Essais de pompages: permet de mieux orienter le choix d’implantation des captages


(permet de fixer la productivité et tester le bon équipement des captages).

-Prospection géophysique: Campagnes géophysiques (trainées électriques et


sismiques) pour compléter les reconnaissances directes et affiner l’implantation des
captages.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Puissance aquifère

Puissance aquifère importante : permet une meilleure productivité


Il faut analyser la morphologie du substratum et de l’aquifère pour retrouver les
courbes des isopaques.
via:
Nappe libre : Superposition du toit du substratum et la surface piézométrique
Nappe captive: Superposition du toit du substratum et de la base du toit du substratum

Les zones à puissances importantes d’aquifère sont favorisées étant donné qu’elle
contribuent à avoir une bonne productivité ainsi qu’une pérennité de la ressource
étant donné qu’il est possible d’exploiter plus de ressources non renouvelables
pendant les périodes déficitaires en eau (périodes sèches).
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Rabattement

Rabattement proportionnel au débit d’exploitation


Il est nécessaire d’avoir un rabattement important pendant le pompage. Ceci
détermine la bonne productivité de l’ouvrage de captage.

Pour satisfaire cette condition, il faut allier au niveau d’une zone les conditions
suivantes:
- Puissance d’aquifère élevée
- Toit du substratum très bas (structure du substratum en décompression, bassin
sédimentaire, graben,…)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Front d’alimentation

Front d’alimentation conditionne l’importance de l’alimentation perpétuelle du


débit pompé

Conditions à vérifier:
- Extension importante du front d’alimentation (réalimentation du débit pompé)
- Eloignement de tout dispositif donnant lieux à des interférences sur les captages
(rabattements supplémentaires): limite étanche, zone peu perméable, captage
existant,…
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Front d’alimentation

Afin de réaliser une série de captage, il faut veiller à ce qu’ils soit alignés avec les

plans des isopièzes et donc perpendiculaires aux lignes de courant. Il faut

également s’assurer que la distance qui sépare un captage par rapport à un autre

soit au minimum égal au double du rayon d’action pour éviter toute interférence

de captage.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Cas d’étude : Aquifère
karstique

L’aquifère karstique est développé principalement au niveau des


formations carbonatées et tend à élargir les fractures existantes pour en
former des cavités plus ou moins importantes qui drainent les eaux de
surface vers une source. On pourrait avoir un réseau de drainage de
dimensions très variables : d’un aquifère fracturé à un aquifère
karstique pur.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Cas d’étude : Aquifère
karstique

Ce type d’aquifère présente une problématique de productivité étant


donné qu’au niveau d’un captage, on se retrouverait avec un débit
très important (bonne productivité) ou un débit très faible (échec du
forage).
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Cas d’étude : Aquifère
discontinu

L’aquifère discontinu => les roches de socle ou des roches plissées et


fracturées (roche très peu perméable)
Ils sont constitués d’un système aquifère bicouches:
- Socle fracturé, à forte perméabilité locale qui assure la fonction de
productivité avec débit important instantanément
- Zone altérée et terrains superficiels où on a rétention d’eau qui
s’achemine par la suite aux fractures assurant ainsi la pérennité de ce
débit pompé.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la productivité Cas d’étude : Aquifère
discontinu

Faible perméabilité de ces formations


+ Débit exploité réduit
superficie limitée des bassins Pénurie en période d’étiage
d’alimentation

Méthode d’exploitation de l’aquifère:


• Faible productivité via les Khettaras traditionnels
• Importante productivité via la technique du MFT
Implantation et installation des ouvrages
de captage

Evaluation de la potabilité de
l’eau

Conformité aux normes de


potabilité
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la potabilité de
l’eau

VMA : valeur maximum admissible

Répondre aux normes de potabilité de l’ONEP

VMR : valeur maximum recommandé

Les éléments classiques à analyser sont le résidu, la pollution bactériologique, les


nitrates et les métaux lourds

Le résidu sec doit être inférieur à 1 g/l (eau de bonne qualité),


inférieur à 2 g/l (eau de qualité moyenne)
Les nitrates doivent être inférieures à 50 mg/l
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la potabilité de
l’eau
Zone NORME ONEP
Captage VMR VMA
date de prélèvement
heure de prélèvement
N° de prélèvement
Coliformes fécaux germe/100ml 0
Coliformes totaux germe/ 100ml 10
Streptocoques fécaux germe/100ml 0
Potentiel Redox mv
Température de L'Eau °C
Température de L'Air °C
PH sur terrain 6.5 à 8.5 9.2
PH au laboratoire
PH d'équilibre
Conductivité sur le terrain µS/cm 1300 2700
Conductivité au laboratoire µS/cm 1300 2700
Turbidité sur le terrain NTU 1 5
Turbidité au laboratoire NTU 1 5
Résidu sec à 105 °C mg/L 1000 2000
Ammonium NH4+ mg/L 0.05 0.5
Sodium Na+ mg/L
Potassium K+ mg/L
Calcium Ca++ mg/L
Magnésium Mg++ mg/L 100
Fer total mg/L 0.3
Fer dissous mg/L
Manganèse total mg/L
Oxygène dissous mg/L 5à8
Oxydabilité mg/L 2
VMR : VALEUR MAXIMALE RECOMMANDEE VMA : VALEUR MAXIMALE ADMISSIBLE
* : DEPASSEMENT DE LA VMR ** : DEPASSEMENT DE LA VMA
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation de la potabilité de
l’eau
Zone NORME ONEP
Captage VMR VMA
Manganèse dissous mg/L
Zinc Zn++ mg/L 5
Cuivre Cu++ mg/L 1
Aluminium Al mg/L 0.05
Nitrites NO2- mg/L 0.1
Nitrates NO3- mg/L 50
Chlorures CL- mg/L 300 750
Sulfates SO4- mg/L 200
Fluorure F- mg/L 0.7 1.5
Silicate SIO3- mg/L
Baryum Br mg/L 1
Plomb Pb mg/L 0.05
Arsenic As mg/L 0.05
Sélénium mg/L 0.01
Chrome Cr mg/L 0.05
Cadmium Cd mg/L 0.005
TH sur terrain méq/L 6
TH au laboratoire méq/L 6
TA sur terrain méq/L 6
TA au laboratoire méq/L 6
TAC sur terrain méq/L 6
TAC au laboratoire méq/L 6
TAC à l'équilibre méq/L 6
Oxygène dissous mg/L 5à8
Oxydabilité mg/L 2
VMR : VALEUR MAXIMALE RECOMMANDEE VMA : VALEUR MAXIMALE ADMISSIBLE
* : DEPASSEMENT DE LA VMR ** : DEPASSEMENT DE LA VMA
Implantation et installation des ouvrages
de captage

Evaluation du risque

Risques de nature diverses


Risque à la pollution (géologique, géotechnique,
inondabilité,…)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation du risque Risque à la pollution

Le risque à la pollution consiste à avoir un foyer de pollution dans une zone où la nappe est vulnérable

vulnérabilité à la pollution délimitation des périmètres de protection


Implantation et installation des ouvrages
de captage
vulnérabilité à la
Evaluation du risque Risque à la pollution
pollution

L’étude de vulnérabilité à la pollution consiste à étudier les paramètres liés aux terrains de
couvertures à savoir le sol et la zone non saturée.
La détermination de cette vulnérabilité repose sur l’analyse des données géologiques, pédologiques
et hydrogéologiques tel que:
▪ Profondeur de la nappe,
▪ Nature de la zone non saturée,
▪ Nature du sol,
▪ Topographie,
▪ Recharge,
▪ Nature du milieu aquifère et
▪ Perméabilité du milieu aquifère.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
vulnérabilité à la
Evaluation du risque Risque à la pollution
pollution

Estimation du pouvoir épurateur par la méthode de REHSE

• Méthode empirique permettant d’estimer le pouvoir épurateur du sol, lors du transfert d’un
polluant depuis la surface jusqu’à la nappe en affectant à chaque matériau un index I calculé de
la manière suivante :
I = 1/H

H : épaisseur de la couche du sol nécessaire pour une épuration


I : index de la couche

Pour une série de couches, le pouvoir épurateur global Md est donné par :
Implantation et installation des ouvrages
de captage
vulnérabilité à la
Evaluation du risque Risque à la pollution
pollution

Estimation du pouvoir épurateur par la méthode de REHSE

Tableau: Pouvoir épurateur du sol par (REHSE, 1977)


Dans la zone non saturée et la couverture
Implantation et installation des ouvrages
de captage
vulnérabilité à la
Evaluation du risque Risque à la pollution
pollution

Estimation du pouvoir épurateur par la méthode de REHSE

Déduction à partir du calcul du pouvoir épurateur:

Si Md  1 : l’épuration serait totale et donc aucune trace de polluant n’arriverait à la nappe.

Si Md  1 : l’épuration n’est pas totale et le polluant peut atteindre la nappe.

Cette méthode n’intéresse que les polluants de nature organique (pas valable pour les métaux lourds
et produits chimiques)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation du risque Risque à la pollution Périmètre de protection

Trois zones de protection sont considérées pour les captages d’eau potables à savoir :

Zone de protection immédiate

Zone de protection rapprochée

Zone de protection éloignée


Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation du risque Risque à la pollution Périmètre de protection

Zone de protection immédiate

Cette zone doit garantir qu'aucune substance polluante ne doit parvenir au captage sans avoir
subit les différents phénomènes d'épuration.
Il s’agit d’une zone destinée à cette fin et clôturée (accès interdit au public).
Les dimensions de la zone de protection doivent être au moins comprises entre 10 et 20 m
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation du risque Risque à la pollution Périmètre de protection

Zone de protection rapprochée

La zone de protection rapprochée doit assurer la protection vis-à-vis des activités et


aménagements humains.
Elle doit en particulier assurer une autoépuration par filtration dans le milieu aquifère.
Un temps de transfert d’une moyenne de 50 jours est suffisant pour faire disparaître des
bactéries pathogènes. Donc le périmètre rapproché est donné par l’isochrone 50 jours.
Nombreuses Méthode de mesure la distance correspondante à un temps de transfert horizontal
(Expérimentale, piézométrique, analytique, numérique,…)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation du risque Risque à la pollution Périmètre de protection

Zone de protection éloignée

La protection de cette zone vise à assurer la pérennité qualitative des ressources en


eau en les protégeant vis-à-vis des influences négatives à long terme (pollutions
chimiques et radioactives peu dégradables).
Cette zone regroupe tout le secteur qui se trouve entre la limite de la zone de
protection rapprochée et la limite de l'aire d’alimentation des captages.
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Evaluation du risque Risques divers

❑ Risque de pollution à partir de nappes mitoyennes

❑ Risque d’intrusion marine pour les nappes côtières

❑ Risques géologiques (glissements de terrains et les affaissements)

❑ Risque d’inondation
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Nécessité d’exploiter les cartes ressorties de l’étude en les superposant, afin de retrouver
les zones potentiellement qualifiées pour l’implantation des ouvrages de captages:

- Cartes piézométriques (indiquer les lieux d’alimentation et de drainage de la nappe)

- Cartes des isopaques

- Cartes du toit du substratum

- Cartes des transmissivités,

- Cartes de potabilité,

- Etc…
Implantation et installation des ouvrages
de captage
L’implantation du futur captage doit tenir compte de plusieurs paramètres
telles que l’accessibilité, l’électrification, l’inondabilité, l’expropriation, …
Le futur captage doit tenir compte plus particulièrement des points
suivants :
 Proximité et de la position au barycentre par rapport à l’usage de l’eau ;
 Situation en hauteur pour pouvoir distribuer gravitairement l’eau ;
 Choix des zones à fort potentiel ;
 Endroit le moins vulnérable à la pollution afin d’éviter contamination ;
 Distance minimale de tout plan d’eau ou cours d’eau ;
 Distance minimale de tout point de pollution : bâtiment, fosse septique,
contamination chimique potentielle (routes, voies ferrées, zones
cultivées, …)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Ouvrages à réaliser et mesures à prendre

❖ Présenter l’implantation des ouvrages à réaliser sur une carte


❖ Si puits existants, les approfondir afin d’avoir une meilleure
productivité et traverser la totalité de l’aquifère
❖ La réalisation de nouveaux puits
❖ L’aménagement des sources existantes étant donné qu’elles
constituent un lieu de collecte d’eau souterraine écoulée
❖ S’équiper en conduites d’adduction suffisantes pour satisfaire le
besoin en eau (destination du captage)
Implantation et installation des ouvrages
de captage
Equipement des captages:
 Réaliser de préférence des puits de grands diamètres, de 1,5 à 2m environ;
 Traverser entièrement l’aquifère ;
 La crépine de la pompe doit être calée le plus bas possible afin de pouvoir avoir un
rabattement maximum :
 Prévoir des périmètres de protection au moins immédiats et rapprochées, …
Conception et choix de
dimensionnement des captages
Etape finale de dégagement de ressources en eau
Démarche à suivre:
❖ Conception du captage (nature)
❖ Foration du captage
❖ Equipement du captage (forage/puits réalisé)
❖ Développement du puits
❖ Essai de pompage
❖ Installation de l’équipement de pompage et de contrôle
❖ Entretien du captage
Techniques d’essai préalable

 Le diamètre sera choisi en fonction des renseignements à obtenir.

 Pour effectuer une prise d’échantillon ou un prélèvement d’eau, un diamètre


de 4’’ suffit. Cependant, un diamètre supérieur pourra être exigé par une
mesure de débit ou pour assurer la fiabilité de l’interprétation qui sera faite.

 Au niveau des forages d’exploitation, le débit recherché fixera ces


caractéristiques en rapport avec le diamètre du tubage qui permet de placer
le type de pompe à prévoir, donc de mettre en concordance l’équipement de
forage et le débit à en extraire.
LES TECHNIQUES DE CAPTAGE

 Un captage peut être réalisé par différente méthodes

❑ Puits à grands diamètres


❑ Forage par différentes méthodes
❑ khettaras traditionnels
❑ Source naturelles
❑ Etc
LES TECHNIQUES DE CAPTAGE

Les puits

 Ouvrages creuses manuellement en forme cylindrique généralement a des diamètres


variables de 1,50a 2,5m avec des parois curetées en briques ou en béton.

 leur profondeur est de l´ordre de 50 m et peut atteindre exceptionnellement une


centaine de mètres.

 Pour l´exploitation des eaux souterraines à faible profondeur, ils offrent l´avantage
de facilite d´entretien et d´abriter plusieurs équipement de pompage
LES TECHNIQUES
DE CAPTAGE
Les Khettaras
 Aménagement de captage des eaux
souterraines pratiques dans les régions du
sud (Tafilalt, Haouz, Draa);
 Historique: au sud du Maroc : plus de 1300
khettaras longeant plus de 1700 Km
 Principe: réalisation d’une série de puits
généralement de faible profondeur à une
inter-distance moyenne de 50m, connectés
par des galeries drainantes, produisant une
eau gravitaire et exploités au niveau d’un
point de collecte.
 Ce type de captage est en voie de
disparition par suite de développement des
méthodes de forages et de pompage.
LES TECHNIQUES DE
CAPTAGE

Les sources naturelles


 Lieux où l’eau circulant en souterrain
apparait à la surface du sol
naturellement (environ 20000 Sources
inventoriées au Maroc)
LES TECHNIQUES DE CAPTAGE

Les forages

 Ouvrages de diamètre n´excédant généralement pas 500 mm mais

peuvent atteindre des profondeurs importantes.

 Un temps record de perforation comparativement aux puits par des

moyens mécaniques quel que soit la nature des terrains rencontrés

(large choix d’outils de foration).


Schéma d’un Forage d’eau
(nappe libre)
Choix de la méthode de foration

Les techniques de foration sont diverses mais dépendent étroitement du type de


terrains traversés et de la profondeur à atteindre.
Puits peu profonds (h<15m) : technique de creusement, technique de foration à
la tarière ou bucket.
Puits ou forage profonds (h>15m), On distingue principalement:
 Forage par percussion ou battage
 Forage par rotation (rotary)
 Forage par marteau fond de trou
Choix de la méthode de
foration
Forage à la tarière :
 Forage en rotation à sec, en grand
diamètre, à l’aide d’une tarière fixée au
train de tiges.
 Méthode utilisée dans les terrains peu
consolidés, du type argile, sable argileux,
sables et graviers.
Choix de la méthode
de foration

Forage au bucket:
 Forage en rotation à sec, en grand diamètre,
avec des outils bucket suspendu à
l’extrémités des tiges et entrainées par une
table de rotation.
 Le bucket est ramené en surface, chaque
fois qu’il est plein, et tiré latéralement par
un bras de décharge, un système de
déverrouillage du fond permet de vider les
déblais.
 Applicable en terrain meuble et fin
 Méthode nécessitant un couple de rotation
élevé (2000 m/kg) avec une vitesse e
rotation lente (entre 0 à 30 tr/min)
Choix de la méthode de
foration
Forage par percussion:
 c´est une méthode très ancienne (pratiquée par
les chinois y´a déjà plus de 4000ans), adaptée
aux terrains meubles (sable, alluvions) dans
lesquels elle peut atteindre de grandes
profondeurs.
 Elle permet de traverser en grand diamètre des
terrains fissurées ou très durs à frais réduits.
 Fluide circulation: à sec ou avec boue
(remontée des cuttings)
Trou de forage réalisé par
percussion

Dispositif de forage monté sur


camion
Choix de la méthode de
foration
Forage par rotation (rotary) :
Mode de forage le plus couramment employé en
travaux profonds. L’avancement s’effectue par la
double action du poids appliqué à l’outil et le
mouvement tournant auquel cet outils est soumis.
Il nécessite l’emploie de fluide de circulation qui
pourrait provoquer le colmatage des fissures dans
les terrains à faible pression d’eau.
Le fluide de circulation est mis en œuvre via une
circulation directe.
Choix de la méthode
de foration
Forage par marteau fond de trou:
 C’est un procédé qui allie les techniques par
percussion et par rotation. L’air provenant
d’un compresseur est injecté sous forte
pression à travers le train de tiges pour
commander à son extrémité un marteau muni
d’un taillant.
 Grande vitesse d’avancement en terrain dur à
petit diamètre et jusqu’à une profondeur de
150m.
 Méthode inappropriée en terrain plastique
 Nécessité d’une bonne tenue des parois =>
élimination des terrains présentant un risque
d’érosion
 Difficulté de guider l’outils pour assurer un
avancement linéaire
 Puissance du compresseur utilisé dépend de la
profondeur à atteindre
Coupe longitudinal au niveau d’un marteau fixé à un outils de forage
Equipement du
forage
Mise en place d’un tubage plein en acier ou en PVC
qui à pour but de :
 Maintenir les parois du forage réalisé
 Délimiter les venues d’eau à exploiter
 Supporter une pompe immergée dans ce forage
ou puits réalisé
Afin d’assurer un bon contact avec les parois du
forage, il est nécessaire de réaliser une
cimentation de ce tubage aux parois avec du coulis
à base de ciment.
Sur la partie inférieure du tubage plein, mettre en
place un tubage crépiné (perforé) au niveau de la
zone productrice de l’aquifère.
Le dimensionnement des crépines est pris de
manière à ce qu’i l n’y ait filtration de l’eau
(limiter l’entrée des particules)
Equipement du
forage
Mise en place d’un massif filtrant:
 Le gravier filtrant à pour fonction
essentielle de retenir la formation exploitée
tout en augmentant la perméabilité dans la
zone annulaire comprise entre l´aquifère et
le tubage de captage.
 Utilisé principalement au niveau des
aquifères non consolidés par mise en place
de gravier dont la granulométrie est
fonction de celle de l’aquifère(sans
éléments fin)
 Il permet d’augmenter le rayon effectif du
puits (zone à perméabilité élevée)
Développement du forage
L’objectif est d’améliorer la productivité du forage et de la nappe
en augmentant la perméabilité des matériaux situées autour de la
crépine.
MÉTHODES de développement d´un forage :
 Lavage à l´eau claire par circulation d´eau à l’aide d’une
pompe,
 Surpompage avec pompe robuste, ou pompage altérné
 Nettoyage par pistonnage : on pratique a la colonne d´eau
dans le forage un mouvement vertical de va et vient au
moyen d´un piston descendu avec les tiges dans le tubage.
 Fracturation hydraulique
 Développement pneumatique (ou a l´air lift), ce procède
combine l´action de flux et de reflux de l´aquifère autour de
la crépine provoquée par de grande volumes d´aire introduit
dans le forage. Il nécessite un équipement constitué de tube
d´air et de tube d´eau et une tête de sortie d´eau, ainsi
qu´un compresseur devant développer une pression suffisante
pour relever l´eau jusqu´a la surface du sol. Méthode AirLift
 Chimique: Acide dilué, …
Essai de pompage

Principe

Cet essai à pour objectif de retrouver les caractéristiques hydrodynamiques de la couche aquifère

par la réalisation d’un pompage d’eau dans le forage à un débit connu et une mesure des

rabattements au niveau du forage et des piézomètres avoisinants (à distances connues) et ceci à

travers l’utilisation des formules physiques destinées à cette fin (d’hydraulique souterraine).

Fréquence des mesures:

❖ Pour le forage/puits d’essai : mesures toutes les 30s pendant les 5 premières minutes, puis

au minimum a 10, 20, 40, 60, 90,120 min .Finalement,toutes les heures ;

❖ Pour les piézomètres : mesures 30s ,1min,2,4,6,8,10,15,20,30,45,60,90,120min puis toutes

les 30 minutes jusqu´a 6 heures, ensuite toute les heures.


Essai de pompage

L´objectif de l’essai par paliers: (augmentation du débit par paliers)


 Evaluer les caractéristiques du complexe aquifère /ouvrage de captage :
-perte de charge dans l´ouvrage et son environnement direct,
-débit spécifique (m3/h) et rabattement spécifique (m3/h),
-débit critique,
-productivité,
 Déterminer la courbe caractéristique de l´ouvrage (rabattement en fonction
du temps).
Il s’ait d’un test d’efficacité du développement réalisé
Permet la détermination du débit optimal et du débit critique
Installation de l’équipement de
pompage et de contrôle
Une fois toutes les étapes réalisées avec soin, on veille, au niveau du forage
destiné au captage:

 au scellement de l’espace entre le tubage et le trou au-dessus de l’aquifère

sur une hauteur minimale de 5m. (par mesure de protection de l’aquifère)

 Au raccordement du forage ou du puits au réseau de distribution d’eau.


Entretien du captage

Problèmes à surveiller:

 Corrosion

 Colmatage de la crépine

 Colmatage du massif filtrant par développement d’incrustations

 …
Entretien du captage

 Mettre en place un suivi régulier du forage:


Une baisse du niveau dynamique, associée parfois à une eau turbide (trouble, avec
des particules en suspension), sont les premiers symptômes d’un forage fragilisé. Il
est donc nécessaire de vérifier visuellement votre installation toutes les semaines
pour y détecter tout ensablement, la présence de gélatine /filaments et de flocons
rouges, symptômes de la dégradation du tubage métallique. Mais la vérification
visuelle n’est pas suffisante, il faut effectuer tous les mois une mesure :
 du niveau statique et dynamique avec une sonde piézométrique ou un capteur de
pression
 du débit avec avec compteur ou mieux un débitmètre
 de la pression avec un manomètre installé sur votre colonne de refoulement
 de la fréquence de marche de votre pompe immergée
 du fond de l’ouvrage
Entretien du captage

Vérifier que les différents éléments de l’installation sont en état de bon


fonctionnement :
 le corps des pompes (hydraulique et électrique)
 les câbles électriques et de maintien
 le compteur
 le tube d’exhaure
 le ballon de pression
En cas de défectuosité de l’un de ces éléments, il est préférable de procéder à
son remplacement. Le compteur du forage doit, lui, être remplacé tous les 9 ans
et doit être soumis à un diagnostic de bon fonctionnement tous les 7 ans
Entretien du captage

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