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Une Définition de la Poésie ou
Mallarmé Philosophe
Serge Meitinger
La Poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du
sens mystérieux des aspects de l'existence: elle doue ainsi d'authenticité notre séjour
et constitue la seule tâche spirituelle.
Mallarmé : Lettre du 27 juin 1884 à Léo d'Orfer,
parue dans La Vogue, le 18 avril 1886
(Correspondance 2: 266)
Que s'est-il passé, vers 1870, dans la poésie française puis dans la poé
sie mondiale et qui a fait basculer l'entente du verbe poétique comme de
la littérature? Telle est, à mon sens, la question fatidique à laquelle je
voudrais apporter ici, avec l'aide de Mallarmé, un début de réponse. Il
faut dire d'emblée que ce phénomène n'est pas un pur et simple phéno
mène de langage. Certes, pour nous, les signes en apparaissent bien d'a
bord dans le poème et dans les textes littéraires, mais c'est aussi et peut
être d'abord une crise du sujet, une crise qui affecte les rapports entre
l'homme, le langage et le monde. Les diverses implications possibles
entre les trois termes dessinent désormais une manière de triangle, avec
des effets d'allers et de retours entre les pôles, des effets d'écho ou de
réverbération qui ouvrent le lieu mouvant d'un jeu complexe associant
d'une façon plus cruciale qu'auparavant—et les tissant même en
semble—le sujet, le monde et le langage. Que s'est-il passé en effet? Le
phénomène est de plus vaste ampleur qu'on ne pourrait l'imaginer et ses
causes historiques potentielles sont nombreuses: pour une part, la désil
lusion européenne qui a suivi l'échec des révolutions de 1848; pour une
autre, le capitalisme triomphant qui impose sans partage un modèle de
relation au temps, à l'espace et aux choses susceptible de réifier les
rapports de l'homme à ce qui l'entoure tout comme à lui-même; pour une
autre encore, le reflux du christianisme qui contribue à laisser en friche
le domaine spirituel... En ce qui nous concerne, nous pouvons considérer
Baudelaire comme le premier témoin et le premier acteur de cette
"modernité" qu'il a si bien contribué lui-même à définir. Il est le pre
mier à décrire les données du malaise et à y chercher remède. L'on
trouve, chez lui, le clivage d'un sujet pris entre deux postulations simul
tanées et contradictoires, manière poétique et éthique à la fois de penser
le mal tout en préparant son dépassement esthétique: une beauté mixte,
oxymorique, l'avènement d'un beau sans laideur... Baudelaire évoque
Nineteenth-Century French Studies 26, Nos. 1 & 2 Fall-Winter 1997-98 161
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162 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
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Serge Meitinger 163
La Poésie...
Mallarmé écrit bien ici Poésie avec une majuscule, comme ailleurs
Littérature ou Lettres et il a tendance à confondre les divers cham
ainsi ouverts. Car avec notre poète apparaît le sens moderne de ce
termes, sens rénové qui bouleverse et abolit la conception rhétoriq
traditionnelle—ce renouvellement a toutefois un antécédent de poi
dans la théorie et dans la pratique des romantiques allemands, surto
dans les écrits du groupe d'Iéna1. Et ce sens apparaît a contrario dans ce
fragment de La Musique et les Lettres, texte de la conférence prononcée
Oxford et à Cambridge en 1894 et que nous citerons longuement plus loi
—Quelque chose comme les Lettres existe-t-il; autre (une convention fut, aux époque
classiques, cela) que raffinement, vers leur expression burinée, des notions, en to
domaine. L'observance qu'un architecte, un légiste, un médecin pour parfaire l
construction ou la découverte, les élève au discours: bref, que tout ce qui émane
l'esprit se réintègre. Généralement, n'importe les matières. (645)2
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164 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
...est l'expression...
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166 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
Nous touchons ici ce que Mallarmé veut nous donner pour l'état essentiel
de la parole: il se produit un être de langage qui est un événement, un
avènement à part entière et qui est l'être-même de ce qui est nommé. Un
halo de qualités impondérables et irréductibles, lui-même flottant et
inarrêtable et qui émane du mot, tient lieu d'essence à la chose dont le
nom se fait ainsi le vrai site. Ou, comme l'écrit Heidegger, "seul le mot
disponible accorde à la chose l'être" (Acheminement vers la parole:
207). La mise en œuvre poétique du verbe, arrachant à toute dénotation
de stricte portée utilitaire ou référentielle, conduit à ce mode de nomi
nation, essentiel. Mais ce n'est pas là encore "le rythme essentiel" évo
qué par la définition dont nous déployons le sens, car ce halo ou ce fais
ceau essentiel ne saurait jouer seul et ce qui s'appelle proprement
"rythme" tient à la combinaison de plusieurs halos de ce type, à leur
mise en rapport, voire en séquence, selon une temporalité propre, faite
de retours et de surprises. Ce sont le vers comme "mot total" puis le
poème comme vers total qui sont en mesure d'assumer un tel rythme:
Le vers qui de plusieurs vocables refait un mot total, neuf, étranger à la langue et
comme incantatoire, achève cet isolement de la parole: niant, d'un trait souverain, le
hasard demeuré aux termes malgré l'artifice de leur retrempe en le sens et la sonorité,
et vous cause cette surprise de n'avoir ouï jamais tel fragment ordinaire d'élocution,
en même temps que la réminiscence de l'objet nommé baigne dans une neuve atmo
sphère. (368)
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Serge Meitinger 167
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168 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
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Serge Meitinger 169
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170 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
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Serge Meitinger 171
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172 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
sans cesse réitérer ce bond à vide ou ce bond dans le vide qu'est, à ses
yeux, l'essor poétique:
Mais, je vénère comment, par une supercherie, on projette, à quelque élévation défen
due et de foudre! le conscient manque chez nous de ce qui là-haut éclate.
À quoi sert cela —
À un jeu.
En vue qu'une attirance supérieure comme d'un vide, nous avons droit, le tirant de nous
par de l'ennui à l'égard des choses si elles s'établissaient solides et prépondérantes—
éperdument les détache jusqu'à s'en remplir et aussi les douer de resplendissement à
travers l'espace vacant, en des fêtes à volonté et solitaires. (647)
Tout l'acte disponible, à jamais et seulement, reste de saisir les rapports, entre temps,
rares ou multipliés; d'après quelque état intérieur et que l'on veuille à son gré étendre,
simplifier le monde.
À l'égal de créer: la notion d'un objet, échappant, qui fait défaut.
Semblable occupation suffit, comparer les aspects et leur nombre tel qu'il frôle notre
négligence: y éveillant, pour décor, l'ambiguïté de quelques figures belles, aux inter
sections. La totale arabesque, qui les relie, a de vertigineuses sautes en un effroi que
reconnue; et d'anxieux accords. [...] Chiffration mélodique tue, de ces motifs qui com
posent une logique avec nos fibres. [...] nulle torsion vaincue ne fausse ni ne trans
gresse l'omniprésente Ligne espacée de tout point à tout autre pour instituer l'idée;
sinon sous le visage humain, mystérieuse, en tant qu'une Harmonie est pure. (647-8)
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Serge Meitinger 173
Avec véracité, qu'est-ce, les Lettres, que cette mentale poursuite, menée
discours, afin de définir ou de faire, à l'égard de soi-même, preuve que
pond à une imaginative compréhension, il est vrai, dans l'espoir de s'y
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174 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
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Serge Meitinger 175
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176 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
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Serge Meitinger 177
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178 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
toute objectivation, le Styx des Anciens pour sauver ce qu'il aime le plus
de la mort? Et, un tel mot, sans signifié ni réfèrent ni positivité propre,
n'est-il pas le fait d'un langage enfin ramené à l'essentiel et même à
l'essence de l'essentiel? La double victoire remportée sur la mort dans
les deux premières strophes manifeste, non en théorie mais dans et par
le fait poétique lui-même, une prise de position sur l'un des sens les plus
mystérieux de l'existence humaine: être d'angoisse, "être-pour-la
mort", l'homme parce qu'il est en mesure de nommer et de rêver, de se
projeter et de projeter dans l'irréalité, échappe d'une certaine manière à
la mort. Et, le poème, qui, par le jeu du verbe, nous replace sans cesse sous
l'horizon d'une mort à la fois inéluctable et transgressable, nous fait
ainsi entrevoir l'"authenticité [de] notre séjour".
Le dernier mouvement, composé du sizain final, est marqué, à l'orée
du premier tercet, par le traditionnel changement de focalisation
propre à la forme-sonnet et indiqué ici par "Mais". Le monde de la
chambre, par l'entremise de la fenêtre grande ouverte, va s'ouvrir au
monde cosmique: le "miroir" où s'abolit la "nixe" devient le lieu d'une
constellation. Nous trouvons ici encore l'évocation d'un passage par la
mort, lié au combat des "licornes" et de la "nixe", mais cette "agonie"
est placée cette fois dans le premier moment de cet ultime épisode qui, à
la fin, s'ouvre sur de l'inouï ou plutôt de "l'invu". L'action de cette mort
victorieuse s'anime autour du verbe "Agonise": Mallarmé joue, chaque
fois qu'il utilise ce terme, sur son étymologie (agôn: combat) et
l'"agonie" c'est à la fois le combat de résistance contre la mort, le fait de
se défendre et débattre, et le mourir même. Le passage par la mort com
prend donc la résistance à celle-ci et il ne s'agit pas d'une mort stricto
sensu plutôt d'une métamorphose. Dans la dramaturgie de cette projec
tion vers le tout autre, les rimes en -or jouent un rôle capital: elles sont
quatre dans les tercets (comme dans les quatrains), mais désormais sous
leur forme masculine. Le cheminement de "l'or" au "septuor" passe par
"décor" et "encor": la rime (dont les formes féminines avaient privilégié
des mots rares comme "lampadophore" et "amphore" pu un jeu de mots
comme "sonore"/"s'honore") trouve sa quintessence au vers 9: "or" y dé
signe enfin l'éclat latent depuis le début (lueur et son) sous les espèces du
précieux métal et de sa couleur magique. Cette alchimie transmue la do
rure d'un cadre qui fait par trop "décor" en un "septuor", associant la ri
chesse du métal symbolique à la musique des sphères, et ce, par le tru
chement d'une étrange conjonction tronquée en un audacieux enjambement
(v. 12-13). Le dernier acte commence par ouvrir la fenêtre vers le nord
pour y accueillir l'éclat régénérateur d'un "or" mourant et vainqueur de
la mort car c'est bien l'or qui "agonise". Le combat flamboyant des
"licornes" et de la "nixe" sur le cadre doré du "miroir" reste confus et in
certain: les évocations mythiques—et quasi érotiques!—s'effacent avec
l'évanouissement d'une présence féminine dans l'eau du miroir. La mort
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Serge Meitinger 179
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180 Une définition de la poésie ou Mallarmé philosophe
s'est-il passé, vers 1870, dans la poésie française puis dans la poésie
mondiale et qui a fait basculer l'entente du verbe poétique comme de la
littérature? Le changement de statut du langage se faisant Poésie ou
Littérature—et que nous avons longuement analysé—nous a ouvert l'ac
cès à un nouveau mode de vérité qui s'impose à nous comme un devoir tout
aussi contraignant que, par ailleurs, celui de la rigueur intellectuelle: il
s'agit de dire et de (re)présenter en sa vérité le "sens mystérieux des as
pects de l'existence" mais, désormais:
[...] la vérité n'est [plus] un dévoilement qui détruit le mystère, mais une révélation
qui lui rend justice (Benjamin 28).
Notes
IVoir sur ce point les livres-clefs, en français, de Jean-Luc Nancy et Philippe Lacou
barthe: L'Absolu littéraire, et, en allemand, de Manfred Frank: Einfiihrung in die Friihro
tische Àsthetik, Vorlesungen
^Nous citons Mallarmé d'après l'édition de la Pléiade, procurée en 1945 par Henri Mon
et G. Jean-Aubry; nous plaçons entre parenthèses après les diverses citations le numéro
pages sans autre indication.
^Dans Mon cœur mis à nu, Baudelaire évoque "vaporisation" et "centralisation"—con
tration vs dissipation—à propos du Moi, in Œuvres complètes 1:676.
^Dans un texte tardif, F. Hôlderlin évoque le destin de l'homme par rapport aux Céle
comme par rapport au monde et affirme que: "c'est en poète que l'homme habite la terr
(Œuvres 939).
5Martin Heidegger appelle "existential, existentiaux" les éléments constitutifs du Da
premiers et généraux, irréductibles, ainsi arrachés aux aléas éventuels de 'l'existentiel" q
risqueraient de réintroduire l'anecdotique et le subjectif dans ce qui doit demeurer un
proche fondamentale. Faire de "l'écrire" un "existential" permet de mieux compren
l'aspect radical et originel de l'entreprise.
^C'est Paul Ricoeur qui dans Temps et Récit, (1: 85-129) distingue trois niveaux de "mim
(en un sens différent du sens usuel): une "précompréhension" du monde antérieure
travail du texte; une "configuration" naissant du texte; une "reconfiguration" prop
l'intersection du monde du texte avec le monde propre au lecteur. Mallarmé envisage
dans le passage considéré la possible vision de la "totale arabesque" comme un tra
conjoint de l'auteur et du lecteur.
^Heidegger est connu pour souligner constamment ce qu'il appelle la "différence on
gique", pour opposer l'étant à l'être. Tentons-en une définition: L'étant c'est la subst
pondéreuse et quantifiable de tout ce qui est là, devant et autour de nous, matériel,
gible, mesurable, épuisable. L'être n'est ni essence (au sens classique) ni substance ni e
tement présence ou absence. Il est le mouvement même par lequel Tétant se montre e
donne à nous en se rendant visible et sensible: le pur fait de se montrer, considéré en
même, comme apparition et comme manifestation. Il est, comme la lumière pour Plotin
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Serge Meitinger 181
HC'est dans l'élégie intitulée Pain et Vin que F. Hôlderlin (Œuvres 807sq) pose la question:
"...et pourquoi des poètes en temps de détresse?" Heidegger consacre un essai à cette forte
parole dans Chemins qui ne mènent nulle part: 220-261.
Ouvrages cités
Abastado,Claude. "Lecture inverse d'un sonnet nul". Littérature, n° 6,1972: 78-85.
Chassé, Charles. Les Clefs de S. Mallarmé. Paris, Aubier, 1954.124-135.
Baudelaire, Charles. Œuvres complètes. Vol. 1. Ed. Claude Pichois , Bibliothèque de la
Pléiade. Paris: Gallimard, 1975.
Benjamin, Walter. Origine du Drame Baroque Allemand, trad. S. Muller, La Philosophie En Ef
fet. Paris: Flammarion, 1985.
Flaubert, Gustave. Préface à la Vie d'Écrivain, extraits de la correspondance, Ed. Geneviève
Bollème, Coll. Pierres Vives. Paris: Seuil, 1963.
Frank, Manfred. Einführung in die Frühromantische Àsthetik, Vorlesungen. Francfort: Suhr
kamp, 1989.
Heidegger, Martin. Acheminement vers la Parole, (Unterwegs zur Sprache), trad, de J. Beaufret,
W. Brokmeier et F. Fédier, Coll. Qassiques de la Philosophie. Paris: Gallimard, 1976.
. Être et Temps, (Sein und Zeit), trad, de F. Vézin, Bibliothèque de Philosophie, Paris:
Gallimard, 1986.
. Chemins qui ne mènent nulle part, (Holzwege), Coll. Classiques de la Philosophie. Paris:
Gallimard, 1962.
Hôlderlin, Friedrich. Œuvres, Ed. P. Jaccottet, Bibliothèque de la Pléiade. Paris: Gallimard,
1967.
Mallarmé, Stéphane. Correspondance. Ed. Bertrand Marchai. Vol. 1. Folio-classiques, Paris:
Gallimard, 1995. Ed. Henri Mondor et Lloyd James Austin. Vols. 2-11. Paris: Gallimard,
1959-1985.
. Œuvres complètes. Ed. Henri Mondor et G. Jean-Aubry. Bibliothèque de la Pléiade.
Paris: Gallimard,1945.
Nancy, Jean-Luc et Philippe Lacoue-Labarthe. L'Absolu littéraire, Coll. Poétique. Paris:
Seuil, 1978.
Noulet, Emilie. L'Œuvre poétique de S. Mallarmé. Bruxelles: Jacques Antoine, 1974: 452-7.
Ricœur, Paul. Temps et Récit. Vol. 1. Coll. L'ordre philosophique. Paris: Seuil, 1983.
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