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CHAPITRE
Irrigation souterraine
9.1 INTRODUCTION
Les systèmes de drainage souterrains peuvent aussi être utilisés pour faire de l’irrigation.
L’irrigation souterraine n’est pourtant pas une technique nouvelle, elle est pratiquée en Hol-
lande, depuis fort longtemps, aux moyens de canaux ouverts (Hooghoudt, 1952). Selon Crid-
dle et Kalisvaart (1967), la Hollande possède le réseau d’irrigation souterraine le plus étendu
au monde. Renfro (1955) et Stephens (1955) mentionnent déjà l’utilisation de l’irrigation sou-
terraine et du drainage contrôlé dans plusieurs parties des Etats--Unis.
9.2 DÉFINITION
L’irrigation souterraine peut être définie comme l’action de fournir l’eau aux plantes en des-
sous de la surface du sol, en maintenant une nappe d’eau artificiellement élevée, de façon à
maintenir la meilleure combinaison d’eau et d’air dans la zone des racines pour des rende-
ments maximaux.
L’irrigation souterraine peut se faire à l’aide de tuyaux perforés enterrés ou de canaux ouverts.
Jusqu’au début des années 1970, l’irrigation souterraine se faisait par des canaux ouverts uni-
quement. Israelsen (1962) et Renfro (1955) décrivent plusieurs réseaux de ce genre situés dans
diverses régions des Etats--Unis et dont les canaux sont espacés de 15 à 90 m. Sous certaines
conditions de sol, les canaux pourraient être espacés de 300 mètres (Zimmerman, 1966). En
Floride, il n’est pas rare de voir des espacements de 120 m pour des sols organiques possédant
une perméabilité de l’ordre de 5 à 6 m/jour.
142 IRRIGATION SOUTERRAINE
L’utilisation de canaux ouverts pour l’irrigation souterraine au Québec s’avère moins avanta-
geuse que l’utilisation de réseaux enterrés. Les réseaux de conduites enterrées tout en perme-
tant à la fois le drainage et l’irrigation comme pour les canaux ouverts n’amènent aucune perte
de surface cultivable par rapport aux fossés. De plus, les fossés sont considérés par les agricul-
teurs comme un nuisance pour les travaux de culture et la circulation des machines.
Figure 9.1 Forme de la nappe entre deux drains lors de l’irrigation souterraine et du drainage.
PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DES SYSTÈMES 143
Vue en plan
Vue en coupe
I1 existe plusieurs types de chambres de contrôle. Celui de la figure 9.3 montre un système où
le niveau d’eau est maintenu constant à l’aide d’un tuyau vertical. Si le niveau venait à monter
au--dessus de l’entrée supérieure du tuyau, l’eau pénétrerait dans le tuyau et se drainerait vers
le fossé ou le cours d’eau. Une trappe installée à la base de la chambre de contrôle permet un
drainage complet lorsque la trappe est ouverte.
La figure 9.4 montre une chambre munie d’un flotteur. Elle est construite de tuyaux en chlo-
rure de polyvinyle (PVC) dont les diamètres varient entre 100 et 300 mm. Un flotteur coulis-
sant sur une corde munie d’un cran d’arrêt actionne l’ouverture d’une portière en caoutchouc
144 IRRIGATION SOUTERRAINE
flexible. Lorsque le niveau à l’amont dans le système s’élève au--dessus du niveau d’ajuste-
ment du flotteur, ce dernier, sous la poussée d’Archimède ouvre la portière qui laisse évacuer
une certaine quantité d’eau proportionnelle à son ouverture. Légère, peu encombrante et facile
à installer et à ajuster, la chambre à flotte est disponible sur le marché et elle est de plus en plus
utilisée.
Figure 9.3 Chambre de contrôle munie d’un tuyau vertical et d’une trappe de drainage.
1. que le niveau de l’eau dans la chambre puisse être ajusté en fonction du niveau désiré de
la nappe dans le sol et pour permettre un drainage partiel lors de fortes précipitations;
2. que toute forme de contrôle puisse être enlevée de la chambre ou court circuité afin
que le système se comporte comme un système de drainage en automne et au prin-
temps.
PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DES SYSTÈMES 145
Une pompe actionnée par un moteur diesel ou électrique peut être utilisée. Dans le cas d’un
moteur électrique, i1 ne faut pas utiliser un système de flotteurs pour contrôler le départ et l’ar-
rêt de la pompe puisque la vitesse d’abaissement du niveau d’eau dans la chambre est tel qu’il
nécessiterait de fréquents arrêts et départs pouvant endommager le moteur.
Comme mentionné précédemment, la distance entre la surface du sol et la nappe est de pre-
mière importance pour obtenir une alimentation uniforme en eau des cultures. Ceci n’implique
pas qu’il soit impossible d’irriguer souterrainement un terrain en pente. Dans un tel cas, il faut
146 IRRIGATION SOUTERRAINE
contrôler la nappe par secteur en utilisant plusieurs chambres de contrôle. L’alimentation peut
se faire à chaque chambre individuellement ou, lorsque la chose est possible, en alimentant
uniquement la chambre la plus élevée tel que montré à la figure 9.6. La figure montre que cha-
que chambre en aval est alimentée par le trop plein de la précédente.
Figure 9.6 Configuration d’un système d’irrigation souterraine dans le cas d’un terrain en
pente.
Avec tous ces avantages, il est surprenant que l’irrigation souterraine ne soit pas plus répandue.
La raison est que l’implantation de l’irrigation souterraine requiert un ensemble de conditions
naturelles qui ne se retrouvent pas facilement.
Il est possible techniquement d’irriguer des sols avec une faible conductivité hydraulique mais
ces sols nécessitent toutefois un faible écartement entre les drains de sorte que la rentabilité est
plus difficile à obtenir.
De plus, la couche imperméable doit être la plus horizontale possible de façon à réduire les
pertes par écoulement latéral.
Il importe aussi que la topographie soit assez uniforme pour éviter l’inondation dans les
dépressions et l’assèchement dans les parties les plus élevées. I1 peut donc être nécessaire
d’effectuer des travaux de nivellement avant d’utiliser l’irrigation souterraine.
En ce qui concerne les sols organiques, le contrôle de la profondeur de nappe offre l’avantage,
en plus d’augmenter les rendements, de réduire considérablement l’affaissement dû à l’oxyda-
tion en milieu aérobique. Des expériences ont été effectuées au Québec en ce sens (Campbell
et Millette, 1981). De plus, une nappe d’eau plus élevée maintient la surface du sol plus
humide, diminuant ainsi les risques d’érosion éolienne.
L’irrigation souterraine est aussi pratiquée avec succès dans les sols argileux.
9.5 CONCEPTION
Trois facteurs sont à considérer lors de la conception d’un système d’irrigation souterraine :
1. l’écartement entre les drains;
2. le taux d’évapotranspiration;
3. la profondeur de la nappe;
4. la déflexion maximale de la nappe.
Ceux--ci seront examinés successivement.
Fox et. (1956) semblent être les premiers à avoir établi des critères de conception pour l’irriga-
tion souterraine. Aujourd’hui, les critères de conception sont mieux connus. Skaggs (1979)
mentionne que pour la détermination de l’écartement entre les drains, trois cas doivent être
considérés :
1. Irrigation -- régime permanent Le système doit être en mesure de maintenir la nappe
d’eau à une position stable en période de forte évapotranspiration et répondre aux besoins
des plantes.
2. Irrigation -- régime transitoire La nappe peut être plus profonde que la profondeur
désirée au début de la saison de croissance. De plus, la nappe peut descendre sous le
niveau voulu durant la saison de croissance dû a un bris de l’équipement ou à une
erreur de l’opérateur. Le système doit donc être conçu pour faire remonter la nappe à
la hauteur désirée dans une période de temps acceptable.
3. Drainage Quand des périodes de fortes précipitations surviennent, le système doit
être tel qu’il permette l’élimination de l’excès d’eau en un court laps de temps.
Le plus petit des trois écartements déterminés pour ces trois cas est alors sélectionné.
La conductivité hydraulique est celle obtenue à partir des essais de conductivité hydraulique
au champ.
La profondeur équivalente de drainage «de» est fonction de l’écartement entre les drains «E»
ainsi que de la distance entre les drains et la couche imperméable «Z». Les équations ou les
abaques du chapitre 7 sont utilisées.
150 IRRIGATION SOUTERRAINE
Bien que plusieurs expériences aient été effectuées aux États--unis (Williamson et Kriz, 1970;
Benz et al., 1978; Benz al., 1984; Doty al., 1984) pour déterminer la profondeur optimale de la
nappe pour obtenir un rendement maximal, le transfert des résultats est difficile en raison des
différences dans les types de sol et des variations dans les conditions climatiques.
En irrigation souterraine, l’eau est soutirée du sol par les racines en presque totalité au bas de la
zone racinaire. Ceci a été démontré par Whisler et al. (1968), et implique que la remontée
capillaire ne s’effectue qu’entre la nappe et le bas de la zone des racines. La profondeur maxi-
male correspond alors à la profondeur effective des racines à laquelle s’ajoute cette hauteur de
remontée capillaire.
La détermination théorique du taux de remontée capillaire n’est pas chose aisée car elle néces-
site des expérimentations complexes au champs (Hillel et al., 1972), ainsi que la solution
numérique d’équations différentielles partielles non--linéaires. La figure 9.8 donne une esti-
mation approximative de la distance entre le bas de la zone racinaire et la nappe en fonction du
taux de remontée capillaire pour un certain nombre de sols typiques.
1 Argile lourde
2 Sable loameux
3 Argile
4 Sol Organique
5 Argile
6 Loam sableux
La hauteur de la nappe hd au--dessus des drains est fonction de la distance désirée entre la sur-
face du sol et la nappe. D’après la figure 9.7, elle s’exprime :
hd = d − p [9.5]
p = p − m2 [9.6]
h d = d − p + m2 [9.7]
hd
h(x, t) hi
z
d
x ho
IMPERMÉABLE
E/2 Drain
Figure 9.9 Fossés ou drain en mode irrigation souterraine -- description des paramètres
liés à la détermination du temps de la remontée de la nappe.
TEMPS DE REMONTÉE DE LA NAPPE 153
D’après Skaggs (1979), le taux de remontée de la nappe peut être décrit par l’équation sui-
vante, souvent appelée équation de Boussinesq :
∂t ∂x ∂x
f ∂h = K ∂ h ∂h + e [9.8]
H= h [9.9]
hd
ξ= x [9.10]
E
2
= e E2 [9.11]
K hd
K hd
τ= t [9.12]
f E2
hd = élévation de la nappe au niveau du drain au--dessus de l’imperméa-
ble (ajustée pour de) (m)
E = écartement entre les drains ou fossés (m)
L’équation [9.8] se réécrit alors :
∂τ ∂ξ ∂ξ
∂H = ∂ H ∂H + [9.13]
L’équation [9.13], sujette aux conditions limites appropriées, peut être résolue numérique-
ment. Les solutions de «H= Hi » en fonction de «τ» sont présentées pour le point à mi--chemin
entre les drains (ξ= x/E = 0,5) aux figures 9.11 à 9.14 inclusivement pour des valeurs de µ de 0,
--1, --2 et --3 respectivement. Les solutions sont présentées pour des valeurs de D allant de 0 à
0,95. Les valeur de «Hi » et D sont définis :
hi
Hi = [9.14]
hd
154 IRRIGATION SOUTERRAINE
ho [9.15]
D=
hd
La valeur de 6 mm/jour correspondrait donc en fait à une valeur moyenne horaire de 6 mm/12
heures = 0,5 mm/heure. La valeur horaire de pointe deviendrait donc 6,0 mm x 0,11 = 0,67
mm/heure.
Toutefois, il n’est pas logique d’utiliser la valeur de pointe de 0,67 mm/heure comme base de
calcul pour le dimensionnement de la pompe. En effet, le système est conçu pour pouvoir four-
nir 8 mm/jour ou 0,33 mm/heure à la culture (section 9.5.2). Même si l’évapotranspiration de
la culture en période de pointe est 0,67 mm/heure, le mouvement latéral de l’eau dans le sol du
drain au point milieu entre deux drains ne pourra se faire assez rapidement et une baisse du
niveau de la nappe sera alors constatée.
Les pertes dues à la différence de niveau entre la nappe dans la partie irriguée et celle dans la
partie non--irriguées n’ont pas besoin d’être considérée dans les cas où la différence de niveau
est inférieure à 1,0 m et où la conductivité hydraulique du sol est plus petite que 1,5 m/jour.
Délimiter tous les secteurs potentiels pour l’irrigation souterraine demanderait une étude
extensive des sols agricoles du Québec.
Il n’y a généralement pas de problèmes de qualité quand l’eau de surface est utilisée.
L’oubli de considérer les ressources en eau, dans la conception d’un système d’irrigation sou-
terraine, peut résulter en un échec partiel qu’une planification adéquate aurait pu éviter.
Les expériences se sont déroulées à Ste--Victoire, dans le Comté de Richelieu, sur un loam
sableux fin, d’une profondeur moyenne de 1,6 m sur argile imperméable. La conductivité
hydraulique mesurée en laboratoire était de 1,5 m/jour. Le champ expérimental, d’une superfi-
cie de 10 ha, était semé en maïs depuis 1967, et l’était encore en 1982 et 1983.
Le système de drainage existant a été modifié de façon à obtenir 8 parcelles, chacune contenant
deux traitements (1. avec irrigation souterraine et 2. sans irrigation).
Durant l’été 1982, il ne fut possible d’irriguer que deux parcelles. Sur les six autres parcelles, il
fut impossible d’élever la nappe en raison du colmatage des drains. À l’automne 1982, les
drains défectueux ont été remplacés de sorte que le système expérimental était fonctionnel
durant l’été 1983.
Durant l’été 1983, les 8 parcelles furent irriguées du 6 au 19 juillet. Durant cette période, la
profondeur moyenne de la nappe se maintint à 75 cm dans les parcelles irriguées comparative-
ment à 120 cm dans les parcelles non--irriguées. En 1983, les parcelles irriguées ont donné en
moyenne un rendement de grains secs supérieure de 86% sur celui des parcelles non--irriguées
La recherche effectuée à date démontre donc que l’irrigation souterraine est une technique
réalisable au Québec.
9.12 EXEMPLES
9.12.1 Exemple 1 -- Écartement
Dans un sol ayant une conductivité hydraulique 1,5 m/j sur une profondeur de 2,4 m, un sys-
tème d’irrigation souterraine doit y être installé. Une profondeur moyenne de la nappe «p’» à
60 cm de profondeur est souhaitée. La déflexion maximale acceptée “m” est de 30 cm et les
drains sont à une profondeur moyenne «d» de 130 cm. Par ailleurs, les éléments suivants sont
déduits :
S la profondeur de sol sous les drains est de 1,1 m (2,4 m -- 1,3 m);
S la profondeur équivalente de drainage «de» est d’environ 0,9 en supposant un écartement
entre les drains d’environ 25 m,
S une évapotranspiration maximale de 8 mm/j (0,008 m/j) est considérée,
EXEMPLE 1 - ÉCARTEMENT 157
En utilisant l’équation 9.7, la hauteur de la nappe «hd » au--dessus des drains est :
hd = d - p’ + m/2 = 130 -- 60 + 30/2 = 85 cm = 0,85 m
L’écartement peut se calculer par l’équation [9.1] :
4 · 1, 5 (
2 · 0, 3 · (0, 85 + 0, 9)) − (0, 3) = 720 m 2 ⇒ E = 26, 8 m
2
E2 =
0, 008
Comme ici, l’écartement trouvé (26,8 m) est très près de celui supposé pour trouver ”de ”,
aucune itération additionnelle n’est nécessaire. Un écartement de 27 m répond aux objectifs.
9.12.2 Exemple 2 -- Temps de remontée
Dans cet exemple, nous allons chercher à calculer le temps que prendra le système de l’exem-
ple 1 pour atteindre le niveau d’équilibre, soit une nappe moyenne à 60 cm de profondeur. La
porosité équivalente de drainage est assumé à 0,05. La figure 9.10 présente de façon schémati-
que les données.
Initialement, la nappe est horizontale au niveau des drains (ho = 0,9 m) et il est souhaité d’ame-
ner la nappe à mi--chemin entre les deux drains à une profondeur de 0,75 m (p’ + m / 2), soit une
hauteur hi = 1,45 m. Les paramètres D et Hi sont obtenus :
S D = ho / hd = 0,9 / 1,75 = 0,51
S Hi = hi / hd = 1,45 / 1,75 = 0,83
Une situation avec une évapotranspiration nulle et une avec une évapotranspiration de 6 mm/j
seront considéré.
Pour une évapotranspiration nulle (e = 0 ou µ = 0), la figure 9.11 avec un D = 0,51 et Hi = 0,83
donne un τ ≈ 0,18. Le temps de remontée peut alors être calculé selon l’équation [9.12] :
2
f E2 0, 05 · (27 m)
t=τ = 0, 18 = 2, 5 j ou 60 heures
K hd 1, 5 mj · 1, 75 m
158 IRRIGATION SOUTERRAINE
Pour une évapotranspiration de 6 mm/j (e = -- 0,006 m/j ) (le signe négatif vient du fait que
l’évapotranspiration est considérée négative dans les équations 9.8 et 9.13), µ peut être calculé
selon l’équation [9.11] :
(27 m) 2
= − 0, 006 mj · 2
= − 0, 95 − 1, 0
1, 5 mj · (1, 75 m)
La figure 9.12 avec un D = 0,51 et Hi = 0,83 permet d’obtenir un τ ≈ 0,38. Le temps de remon-
tée peut alors être calculé selon l’équation [9.12] :
2
f E2 0, 05 · (27 m)
t=τ = 0, 38 = 5, 3 j ou 127 heures
K hd 1, 5 mj · 1, 75 m
Avec un taux d’évapotranspiration de 6 mm/jour, la nappe prendra 127 heures pour s’élever de
0,55 m. Si ce temps est jugé trop long, deux solutions sont possibles pour diminuer le temps de
remontée :
S Solution 1: Diminuer l’écartement.
S Solution 2: Augmenter temporairement le niveau de la nappe au dessus des drains.
Le tableau suivant résume les résultats obtenus pour l’exemple 2 ainsi pour les solutions 1
(écartement diminué à 15 m) et 2 (niveau d’au augmenté à 1,15 m). Le fait de réduire l’écarte-
ment à 15 mètres (Solution 1) diminue de beaucoup le temps de remontée. Toutefois, une dimi-
nution de l’écartement implique des coûts additionnels non--négligeables alors qu’augmenter
temporairement le niveau d’eau au--dessus des drains (Solution 2) pourrait donner les mêmes
résultats sans coût supplémentaire.
Le débit de la pompe est calculé sur la superficie pour un taux horaire d’évapotranspiration de
0,4 mm/h (8 mm / 24 h + facteur de sécurité de 20%).
S Superficie = 12 · 20 m · 500 m = 124,000 m2
S Débit = 124,000 m2 · 0,0004 m/h · 1000 L/m3 · 1/3600 h/sec = 13,8 L/sec
BIBLIOGRAPHIE 159
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hi
Hi =
hd
K hd
τ= t
f E2
Figure 9.11 Solutions décrivant le mouvement de la nappe Hi = hi /hd à mi--chemin entre deux drains (x/E = 0,5) lorsque la nappe
migre d’une position D = ho /hd à une position d’équilibre sous une évapotranspiration nulle µ = 0 (d’après Skaggs, 1979).
161
162
hi
Hi =
hd
K hd
τ= t
f E2
Figure 9.12 Solutions décrivant le mouvement de la nappe Hi = hi /hd à mi--chemin entre deux drains (x/E = 0,5) lorsque la nappe
migre d’une position D = ho /hd à une position d’équilibre sous une évapotranspiration adimensionnelle µ = - 1,0
(d’après Skaggs, 1979).
hi
Hi =
hd
K hd
τ= t
f E2
Figure 9.13 Solutions décrivant le mouvement de la nappe Hi = hi /hd à mi--chemin entre deux drains (x/E = 0,5) lorsque la nappe
migre d’une position D = ho /hd à une position d’équilibre sous une évapotranspiration adimensionnelle µ = - 2,0
(d’après Skaggs, 1979).
163
164
hi
Hi =
hd
K hd
τ= t
f E2
Figure 9.14 Solutions décrivant le mouvement de la nappe Hi = hi /hd à mi--chemin entre deux drains (x/E = 0,5) lorsque la nappe
migre d’une position D = ho /hd à une position d’équilibre sous une évapotranspiration adimensionnelle µ = - 3,0
(d’après Skaggs, 1979).