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monnaie :
A- Motifs de détention de la liquidité et types de demande de monnaie :
1- Motifs de détention de la liquidité :
Pour Keynes, la monnaie est un bien susceptible d’être désiré pour lui-même en
raison des avantages que procure sa détention. Selon Keynes, trois motifs
poussent les agents économiques à vouloir détenir la monnaie : le motif de
transaction, de précaution et de spéculation.
2- Types de demande de monnaie :
M1=L1 (R) <== Motifs de transaction et de précaution.
M2= L2 (i) <== Motifs de spéculation.
3- La thèse du non neutralité de la monnaie :
La conclusion pour Keynes est qu’il est possible d’agir sur le niveau de la
production à travers une action sur la masse monétaire.
Section 3 : La conception monétariste de la demande de monnaie
A- La demande de monnaie chez FRIEDMAN :
Selon Friedman la demande de monnaie des agents économiques dépend d'un
nombre limité de variables :
• La richesse totale des individus, définit comme la valeur actuelle de tous les
revenus que peuvent recevoir les agents à la suite de leur travail et de leur
épargne, correspond au revenu permanent.
• Les prix et les rendements des différents actifs associés à cette richesse.
• Les préférences individuelles des agents *.
• La stabilité de la demande de monnaie.
B- Analyse monétariste : La question de la neutralité de la monnaie :
Elle retient l'Hypothèse de neutralité de la monnaie en s'appuyant sur la théorie
quantitative de la monnaie. Selon cette école une modification de la masse
monétaire se traduit à long terme par une modification dans le même sens et la
même proportion du niveau général des prix. Cette modification n'a aucune
répercutions sur le secteur réel.
CHAPITRE 3 : L’OFFRE (LA CREATION) DE MONNAIE :
I. Qui crée la monnaie et comment ?
La création de monnaie fait intervenir trois acteurs :
• La banque centrale (BANK AL MAGHREB) émettrice de monnaie centrale
• Le trésor (banque de l’ETAT)
• Et les banques commerciales
banques commerciales :
Les établissements de crédits créent de la monnaie à chaque fois qu’ils
acquièrent trois types des créances :
• Créances sur l’économie : les banques accordent des crédits aux
entreprises et aux ménages.
• Créances sur l’Etat : les banques accordent un crédit à l’Etat.
• Créances sur l’étranger : les banques acquièrent des devises cédées par
les entreprises et le ménages.
Le Bilan simplifié d’une banque commerciale :
• ACTIF : créances :(créances sur l’économie et créances sur l’Etat à court
à moyen et à long terme et créances sur l’étranger).
• PASSIF : engagement :( fonds propres, emprunts à long terme et dépôts
à vue).
La banque de dépôt crée de la monnaie scripturale :
Lorsque la banque commerciale reçoit un dépôt à vue et qu’elle l’utilise à
travers un crédit à court terme, elle crée de la monnaie. Donc le processus de
création de monnaie scriptable connait une multiplication.
B- La création de monnaie par la Banque Centrale :
La banque centrale crée de la monnaie sous forme fiduciaire puisqu’elle a le
monopole de l’émission des billets de banque et sous forme scripturale (car
toutes les banques ont un compte auprès de la banque centrale).
La banque centrale crée de la monnaie à l’occasion de trois types
d’opérations :
• Elle peut créer de la monnaie un profit du trésor public soit en lui
accordant des avances soit en lui achetant des titres publics (émis par le
trésor).
• Elle peut également créer de la monnaie en échange de devise qui lui
soit cédé par les banques.
• Elle crée en fin de la monnaie pour satisfaire les besoins de trésorerie de
banque, soit en leur accordant des crédits soit en leur achetant une
partie de leur portefeuilles de titre selon des procédures spécifiques.
• La période 1959-1972 :
o Des mesures quantitatives : le plafond de réescompte à partir de
1959, la réserve obligatoire à partir de 1966 et l’encadrement des
crédits à partir de1969.
o Des mesures qualitatives : le plancher d’effets publics
o L’objectif étant la régulation de la MM en fonction de la
conjoncture.
• La période 1973-1976 : l’objectif de la PM est la relance de la croissance
économique par la demande.
• La période de 1967-1983 : l’objectif étant l’atténuation des tensions
inflationnistes. Poursuite de la sélectivité di crédit au profit des secteurs
des exportations et des investissements.
• Les années 80 : la lutte contre l’inflation et contre les déséquilibres
internes et externes et la politique sélective.
• Les années 90 : levée de l’encadrement du crédit et les mesures visant à
introduire les mécanismes du marché.
CHAPITRE 5 : LE SYSTEME BANCAIRE ET FINANCIER MAROCAIN :
I. Les mutations du système bancaire et financier marocain :
1- L’ère d’avant l’indépendance (1956) :
Une augmentation rapide du nombre de banques, 1907 la création de la
Banque d’Etat du Maroc, 1943 une première législation s’inspirant des lois
françaises.
2- Au lendemain de l’indépendance :
Un mouvement de création et de transformation des institutions financière,
un mouvement de concentration des banques ramenées à 26 établissements
et une nouvelle loi bancaire du 21 avril 1967 ayant consacré le
cloisonnement existant entre les OFS et les banques.
3- A partir des années 70 :
Début d’un mouvement de décloisonnement : extension des modalités de la
loi bancaire 1967 au crédit populaire en juillet 1970, la décision des autorités
monétaires d’intéresser les banques au financement de l’investissement et le
processus de désintermédiation des financements.
4- A partir des années 90 :
Des mesures de libéralisation du secteur bancaire et des reformes touchant
le marche des capitaux.
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