Sunteți pe pagina 1din 11

VARICES DES MEMBRES INFERIEURS

I/- DEFINITION GENERALITE :


A/- DEFINITION : Ce sont des dilatations permanentes des veines superficielles, dont
l’évolution est chronique et insidieuse.
S’accompagnant d’une insuffisance valvulaire et d’un reflux du sang à contre courant
quand le sujet et en position débout
B/- INTERET DE LA QUESTION :
1. Fréquence : de plus en plus fréquente dans les pays industrialisés
2. Diagnostique : Actuellement, elles sont mieux explorées par des investigations
non invasives
Elles provoquent, un retentissement inesthétique ainsi qu’une stase veineuse à
l’origine de troubles trophiques
1. Thérapeutiques : de nouvelles thérapeutiques ont vues le jour permettant le
plus svt de stabiliser l’évolution vers les complications et une économie sur le
coût de santé.
II/- ANATOMIE DES VEINES DES MEMBRES INFERIEURS
Le retour du sang veineux est assuré par deux réseaux collecteurs :
Un réseau superficiel : drainant 1/10 du sang veineux
Un réseau profond : drainant 9/10 du sang veineux
Ces deux réseaux sont anastomosés par des veines perforantes

A/-RESEAU SUPERFICIEL :
Constitué par la veine saphène interne et la veine saphène externe
1/ -SAPHENE INTERNE :
 ORIGINE: La veine marginale interne du pied.
 TRAJET : Elle monte verticalement le long du bord interne du tibia,
puis derrière le condyle interne sur la face interne de la cuisse
La crosse traverse le fascia cribriformis.
 TERMINAISON :Dans la veine fémorale à deux travers de doigts de l’arcade
crurale.
2/-SAPHENE EXTERNE :
 ORIGINE : Fait suite à la veine marginale externe du dos du pied
 TRAJET :Passe derrière la malléole externe, puis monte derrière la naissance
du tendon d’Achille et pénètre au milieu de la jambe dans un tunnel sous
Aponévrotique, puis elle s’enfonce profondément pour se jeter dans la veine
poplité à la hauteur de l’interligne du genou.
Il existe de plus des anastomoses entre le réseau saphène interne et le réseau saphène
externe.
B/-RESEAU PROFOND :
D’une manière générale, on peut dire que les veines profondes sont satellites
(Il existe deux veines pour chaque artère)
A ces deux réseaux (superficiel et profond) sont adjoints un système de veines
perforantes quoi les unissent ; Ces perforantes drainent le sang de la superficie vers la
profondeur.
Elles ne sont pas détruites par un stripping total des saphènes, ce qui rend compte de
certaines récidives après stripping.
Ce système veineux est doté de valvules formées de replis endothéliaux, situées

1
à différents du système veineux et dont le rôle est de permettre la circulation
du sang dans un seul sens.
III/- PHYSIOLOGIE DES VEINES DU MEMBRE INFERIEUR :
Ces veines ont deux fonctions physiologiques fondamentales, non seulement
elles ramènent au tronc le sang mais aussi elles conservent en réserve une certaine
quantité de sang disponible en cas de besoin urgent.
Les forces physiologiques qui permettent le retour veineux sont :
Le système de compression qui pousse le sang vers le cœur est un système
de dépression qui attire le sang vers le cœur.
Le résultat de la pression résiduelle après passage du système capillaire,
plus la pression due à des anastomoses artèrio-veineuses, en somme l’énergie
systolique du ventricule gauche se propage aux veines à la fois par les
anastomoses artèrio-veineuses et par le lit capillaire.
A cela s’ajoute l’écrasement veineux plantaire, utilisé à la marche et qui est un facteur
hémodynamique important
Pour sa part le rôle des valvules est de demeurer ouvertes constamment lorsque la
circulation se fait dans un sens et ne se fermer que si la circulation tendait à
s’inverser
Il y a aussi un effet bénéfique de l’action musculaire sur les veines profondes
en les vidant par compression externe et sur les veines superficielles, en
aspirant le sang qu’elles contiennent dans les collecteurs profonds.
De façon plus accessoire, interviennent les pulsations des artères para-
veineuses ; les mouvements respiratoires et les contractions cardiaques.
IV/- FACTEURS FAVORISANTS :
 Age : la fréquence augmente avec l’âge, surtout au-delà de 30 ans
 Hérédité : apparaît jouer un rôle certain, l’ensemble des caractères transmis à la
descendance est déterminé par une dystrophie de la fibre collagène avec laxité
articulaire et tissulaire avec tendance à l’affaissement plantaire, aux hernies et aux
ptôses viscérales.
 Prédominance féminine : 3 femmes / 1 homme, elles augmentent avec les maternités
 Facteurs ethniques : fréquence élevée chez la race blanche et chez les nordiques plus
que chez les méditerranéens
 Obésité : A cause de l’hypotonie sympathique accompagnant l’obésité, influençant
défavorablement le tonus veineux
 Les traumatismes : semblent être des facteurs favorisants
 Par ailleurs certains autres facteurs sont aggravants tels que :
Grossesse, position débout prolongée, contraceptifs(riches en œstrogènes)
exposition à la chaleur, au soleil et le chauffage par le sol et la sédentarité.
V/- ETIOPATHOGENIE :
Les avis sont partagés concernant les causes premières amenant l’apparition des varices
Certains font jouer un rôle aux communications artèrio-veineuses, inactives chez les
sujets normaux, mais qui sous l’influence de facteurs déclenchants(hormonaux,
traumatiques, orthostatiques et physiques) pourraient devenir fonctionnelles
Pour d’autres, une malformation congénitale des valvules serait à l’origine, il pourrait
s’agir également d’une insuffisance primitive des petites perforantes ou d’un
dérèglement endocrino-sympathique

Deux éléments semblent jouer un rôle notable dans l’étiopathogénie


 Déficit en vitamine E qui intervient dans le tonus de la paroi veineuse

2
 L’hyperpression abdominale en créant une gêne au retour veineux par
compression de la VCI, surtout par le biais de la constipation chronique
AU TOTAL : L’anomalie est avant tout une incontinence de la valvule ostiale de la veine
saphène interne(siégeant aux confluents des veines superficielles et profondes au niveau
de la crosse), Cette incontinence peut être la conséquence d’une aplasie, d’une atrophie
ou d’une destruction et l’incontinence des valvules pariétales s’implantant sur les parois
des veineuses, 6 à 20 sur le trajet de la saphène
Les varices essentielles des MI doivent être différencier des varices secondaires
 A une maladie post phlébitique : par obstacle sur les troncs profonds d’où
déviation vers le réseau superficiel dont les valvules sont forcées
 A une dysplasie vasculaire :
 Les varices apparaissent avant la puberté
 A topographie particulière : face externe de la cuisse ou de la jambe
 Pvt être en rapport avec une agénésie congénitale des troncs veineux
profonds ou des shunts artério-veineux congénitaux
 Le syndrome de KLIPPER et TRENAUNAY :
 Varices apparues dans le jeune âge
 Svt unilatérale
 S’associant à un allongement hypertrophique du membre atteint et à
des taches angiomateuses couvrant une plus ou moins grande partie de
la jambe et de la cuisse
 L’existence de communications artèrio-veineuses ne peut être mise en
évidence dans tous les cas, mais la récidive rapide de ces varices après
trt chirurgical ou sclérose, la pression élevée qui règne dans le système
veineux superficiel la laissent supposer

VI/- ETUDE CLINIQUE DU SYSTEME VEINEUX DES MI :


A/- DONNEES DE L’INTERROGATOIRE :
 Lourdeur des jambes, pesanteur, crampes, fourmillements, troubles
apparaissant à la station débout prolongée et à la fatigue, amènent le
malade à consulter
 Antécédents veineux familiaux : A rechercher (les 2/3 des malades ont des
antécédents familiaux de varices)
 Certaines professions exposantes : coiffeurs, cuisiniers bouchers
 Genre de vie : sédentarité, régime alimentaire trop riche et mal équilibré
(facteurs de l’obésité) sont des causes prédisposantes.
B/- EXAMEN CLINIQUE :
1. Inspection :apprécier
 Couleur des téguments, leur aspect trophique, l’état de la peau
 vérifier la régularité de la saphène interne ou sa sinuosité, si elle reçoit
des affluents
 de dos on examine la saphène externe
 examiner la longueur comparée des deux membres et recherche de
naevus ou angiome
 mesure de la circonférence comparée des deux membres à la recherche
d’œdème

2. palpation :
 recherche de veines invisibles à l’inspection(chez les obèses )

3
 palpation de la crosse de la saphène à deux TDD au-dessous de
l’arcade crurale et en dedans de l’artère, en faisant tousser le malade on
peut constater l’existence d’un reflux circulatoire sous forme
d’impulsion centrifuge avec frémissement, l’existence de ce reflux
affirme l’insuffisance ostiale et pose l’indication opératoire
 rechercher des points d’émergence des perforantes
 association à la palpation, de la percussion qui permet de retrouver le
signe du flot (transmission à la main qui palpe d’une ondée sanguine
provoquée par la percussion à distance.
3. Auscultation : Permet d’apprécier l’existence de communications artèrio-
veineuses mais aussi d’une éventuelle insuffisance (après avoir vider le sang de la
saphène et comprimer la crosse, on place un stéthoscope et on entend un souffle
continu sur le trajet de la saphène après suppression de la compression, par
reflux.
4. Manœuvres instrumentales :
 Epreuve de TRENDELENBURG – BRODIE : Son but est de montrer le
niveau des perforantes incontinentes
 Après avoir repérer les veines sous tension, les veines sont vidées
par surélévation du membre puis mise en place d’un garrot à la
racine du membre, la saphène se remplit alors par des
perforantes qu’on repère
 Epreuve de SCHWARTZ : Son but est d’étudier la perméabilité du réseau
profond sur un membre au repos, on met un lien modérément serré pour
empêcher un reflux superficiel montrant la dilatation des veines sous-jacentes
au repos, puis épreuve de marche ou d’exercice, les veines sous-cutanées
dilatées se collabent (ce qui preuve une circulation profonde normale et une
aspiration du réseau veineux superficiel par l’intermédiaire des perforantes.
C/- EXAMEN GENERAL :
 Palpation des trocs artériels
 Rechercher une obésité
 Rechercher une affection gynécologique ; rétroversion utérine, fibrome
utérin, un déséquilibre endocrinien.
 Gravidité
VII/- EXAMENS COMPLEMENTAIRES : Les techniques sont nombreuses et ne
doivent pas faire oublier une hiérarchie pragmatique pour le diagnostic, les méthodes
ultrasonographiques ont définitivement pris le pas sur la phlébographie.
1. Les ultrasons :
 Doppler continu : (4 MHz pour les vaisseaux profonds et 8MHz pour les veines
superficielles) utilisé en première intention, permet en quelques minutes de dire
s’il existe une obstruction des troncs veineux profonds ou un reflux par les
perforantes et si les saphènes sont continentes.
 Echographie couplée au doppler pulsé :
 Visualise les axes veineux profonds ou superficiels
 apprécie les parois veineuses
 analyse plus précisément les zones de reflux
 sert aussi au marquage préopératoire précis des varices et des points
de fuite
 peut guider la sclérothérapie

4
 Echographie couplée au doppler pulsé à codage couleur : dernier-né, facile à
réaliser, à lire et à interpréter.
2. phlébographie :
 Ascendante, par ponction d’une veine dorsale du pied, évalue le réseau
veineux profond et les perforantes surales, Une injection fémorale
complémentaire permet de mieux définir l’étage iliocave.
 La varicographie par ponction d’une varice, permet de préciser l’origine d’un
réseau variqueux lorsque l’examen ultrasonographque est insuffisant.
 Intérêt :
 données précises de l’anatomie du réseau veineux et qualité des parois
veineuses
 examen de référence pour le diagnostic des dysgénésies valvulaires
profondes
 indications :
 impératives :
 déceler une phlébite
 séquelles de phlébite
 angiodysplasie
 syndrome de KLIPPER – TRENAUNAY
 Relatives : varice simple essentielle
3. PLETHYSMOGRAPHIE : Enregistrement par électrodes ou jauges de mercure des
variations de volume d’un segment de mollet induites par manchon gonflé à 50 mm
de Hg à mi cuisse, sujet en décubitus en position de drainage veineux
 Indications : appréciation du terrain veineux et des séquelles obstructives de
thrombose veineuse profonde
4. MESURE DE LA PRESSION VEINEUSE : Repose sur la baisse de la pression
veineuse distale, mesurée dans une veine superficielle du pied au cours de la marche
et sur son retour progressif plus ou moins rapide à la valeur de base à l’arrêt de la
marche
EN PRATIQUE : Dans la majorité des cas, l’examen clinique avec doppler continu
suffise à cerner les indications chirurgicales.

AU TOTAL : ETUDE CLINIQUE DE VMI NON-COMPLIQUEES :


 Motif de consultation : Tantôt :
 SF : lourdeur des jambes augmentée par la station débout et sensation de
tension des mollets apparaissant le soir à la fatigue
 SP : Œdème d’abord localisé à la région malléolaire ou teinte cyanotique du
1/3 inférieur de la jambe, Soit simple dilatations variqueuses
 Données de l’interrogatoire :
 Rechercher les antécédents familiaux variqueux, personnels de
phlébite et gynécologiques chez la femme
 préciser la profession
 circonstances d’apparition : enfance (malformations congénitales)
 aggravation par grossesse, cycle menstruel, ménopause, prise de
contraceptifs oraux
 genre de vie : sédentarité, régime alimentaire déséquilibré et obésité
 données de l’examen clinique : permettent de

5
 établir la topographie des trajets variqueux et siège des perforantes
incontinentes et surtout l’incontinence ou non ostiale de la saphène
interne
A noter qu’il n’existe pas de rapports obligatoires entre le calibre des
varices et l’importance de la gêne circulatoire
Le ralentissement de la circulation de retour sera apprécié sur :
 l’importcnce de l’œdème prenant le godet, apparaissant le soir
et disparaissant au réveil
 coloration des téguments (normale ou présence de dilatations
veineuses ou veinulaire)
 les troubles trophiques : passage au stade de complications

VII/- FORMES CLINIQUES :


A/- Symptomatiques : peu ou très douloureuse avec des varices minimes
B/- Selon le terrain : Pvt orienter le diagnostic :
 Femme : souci esthétique(facteur favorisant)
 Homme : forme développée
C/- Suivant l’âge :
 Enfant : rechercher une dysplasie vasculaire
 Adolescent : fréquence des varices à la puberté
 Jeune fille : préoccupation esthétique
D/- Etiologiques :
 Varices traumatiques : traumatisme important ou microtraumatisme
(ouverture d’anastomoses A V)
 Varices de la puérperalité : aggravées par la grossesse(régressent après
accouchement) pvt s’accompagner de varices vulvaires et d’hémorroïdes
 Varices post phlébitiques : thrombose après intervention, après un long
voyage en position assise et atmosphère surchauffé(cette thrombose passe
inaperçue) d’où l’intérêt de la phlébographie dans ce type de varices
 Compression pelvienne : grossesse, tumeurs annexielles, mais de nombreuses
tumeurs pelviennes pvt ne pas donner de varices
 Varices des angiodysplasies
 Syndrome de KLIPPER TRENAUNAY : dues à des anastomoses AV
congénitales
 Anévrismes cirsoïdes : Tuméfactions molles constituées de varices
communiquant avec un tronc artériel avec présence d'un souffle et d'un thrill
E/- LES FORMES COMPLIQUEES : (COMPLICATIONS)
1. Paquets variqueux : Allongement progressif et parfois considérable d’une veine,
cette dernière peut se dilater et se transformer en un lac sanguin, Il faut localiser le
point de fuite de ce paquet afin de pouvoir le traiter
2. Rupture variqueuse : Accident fréquent au cours de l’évolution de la maladie
 Due soit à un éclatement d’une paroi veineuse distendue, soit à une
thrombose veineuse avec escarification superficielle
 Cliniquement elle réalise le type même de l’urgence phlébologique
 L’hémorragie peut être très importante
 quelques fois rupture profonde avec hématome diffus évoluant vers
l’ecchymose
 Cet accident doit inciter à la recherche d’insuffisance veineuse et à trter

6
 trt : simple mettre le malade en position déclive, surélever le membre malade
avec pansement compressif
3. Phlébites superficielles : Inflammation plus ou moins localisée des veines, passe par
les mêmes stades que la phlébite : phlébo-thrombose puis thrombophlébite
 Cliniquement : tableau aigu, veine entourée d’un placard inflammatoire, dur
chaud, très douloureux à la pression, rouge qui suit le trajet du vaisseau puis
l’inflammation s’estompe et la peau se pigmente et se rétracte
 Il est exceptionnel que la phlébite superficielle se propage au réseau profond
 Trt : éviter le repos au lit(quelque fois thrombogène) les ATB et les
anticoagulants
Application locale de compresses humides et chaudes ou pommade
antiphlogistique
Sur le plan général : phényl butazone (en absence de C I ) au J8 incision avec
extirpation des caillots.
4. Varicosités et telengiectasies :
 Telengiectasies : Discrets rameaux vasculaires serpentant sur la peau(couleur
rouge)
 Varicosités : sont de couleur bleue
 Ces telengiectasies apparaissent comme directement liées à la stase veineuse
qui gène la circulation de retour, pvt être de type sinueux, arborisées en
araignée, en étoile ou punctiformes
 trt : chirurgical par stripping des varices peut aggraver le nombre de ces
varicosités,
 le meilleur trt est la sclérose : qui demande beaucoup de patience
5. Les ulcères variqueux : Qui par leur chronicité et fréquence constituer un fléau
social
 Définition : perte de substance pathologique des téguments secondaire à un désordre
circulatoire local lui-même lié à une insuffisance veineuse superficielle
 N’est pas d’origine traumatique mais favorisé par ce dernier, qui sera un facteur
déclenchant, même une plaie simple peut devenir un ulcère du fait du terrain
variqueux
 Etiopathogénie : Lésons de capillarite chronique évoluant par plusieurs phases
 Phase d’hyperpression veineuse : Par altération des valvules ostiales ou par
dilatation primitive des veines avec stase permanente dans les zones de
déclive, bien supportée pdt de nombreuses années puis il y a décompensation
entraînant une altération des capillaires et du système nerveux sympathique
péri veineux
 Phase d’asphyxie chronique : Par capillarite chronique avec œdème d’origine
veineuse
 Aggravation de l’œdème et altérations tissulaires avec atteinte des
vaisseaux lymphatiques (lymphoedème)
 Ainsi se constitue la capillarite chronique irréversible sur laquelle va se
greffer l’ulcère à la suite d’un traumatisme minime, d’une lésion de
grattage ou d’infection à distance
 Clinique : Siège fréquent au 1/3 > de la jambe, peut être propre à fond bien rouge
ou infecté, de dimension variable allant jusqu’à être circonférentiel
 Examen clinique à compléter par différentes manœuvres pour mettre en
évidence les varices et la perméabilité du système profond

7
 Evolution : Ces ulcères pvt se compliquer d’hémorragie, d’infection, d’ankylose des
articulations sous-jacentes et même de lésions osseuses sous-jacentes(ostéopériostite)
Mais la dégénérescence est exceptionnelle.

VIII/- TRAITEMENT :
A/- MEDICAL :
1. Trt de l’EG :
 Activités physiques : jogging, vélo, surtout natation (exercice
physique avec hydrothérapie), marche pieds nus sur la pointe des
pieds
 Kinésithérapie : parfois, semelles orthopédiques
 Lutter contre l’obésité
 Changer de poste de travail éventuellement
 Dormir les jambes surélevées, éviter la station débout
2. Préparations veinotropes : Tonifient les veines et améliorent les
douleurs
3. Actions locales : réduction de la stase veineuse
 Elasto-compression : pression du réseau veineux de surface et
diminution de sa capacité en s’opposant au reflux, S’effectue par
des bandes de différentes longueurs et épaisseurs et différent degré
d’élasticité, amovibles ou collées, svt associer à des plaques de
mousse de latex qu’on interpose à l’endroit où la compression doit
être élective ou par des bas élastiques
 Action prophylactique, curative ou complémentaire
 Appliquées au lever et ôtées au coucher
 Massage manuel de bas en haut
 Lotions alcoolisées en frictions
 Crénothérapie : ayant un effet bienfaisant sur l’œdème, les indurations
hypodermiques et la douleur(bains tièdes, cures thermales)
 Sclérothérapie :
 Buts : thrombophlébite chimique par la constitution
première de caillot avant que la varice ne se transforme en
un cordon fibreux qui sera par la suite phagocyté pour
disparaître mais dans la réalité l’oblitération veineuse n’est
que provisoire car le thrombus sera résorbé secondairement
avec recanalisation de la veine ; le produit sclérosant doit
donc être assez actif, mais dans ce cas on est assez limité au
niveau de la dose à cause du risque de réaction générale trop
forte
 Les produits sclérosants :
 THROMBOVAR (TETRADECYL SULFATE
DE SODIUM) 0.5 à 3%
 Salicylate de sodium
 Solution iodo - iodurée
 La glycérine chromée
 Sérum glucosé à 60%
 Indications :

8
 Varices essentielles primitives sans insuffisance
ostiale importante ou d’une insuffisance de
certaines perforantes
 Complément de la chirurgie
 Avantages : Caractère ambulatoire, économique et peu
douloureux
 Inconvénients : récidives, réactions allergiques et
inflammatoires avec
pigmentation
 Contre indications :
 Insuffisances ostiales majeures
 Phlébite profonde au stade aigu
 Allergie au produit
 Affections fébriles
 Processus infectieux
 Varices dues à une oblitération mécanique du
courant veineux(tumeur du petit bassin ou de la
région inguinale)

B/- CHIURGICAL :
1. Buts : suppression la plus complète des varices et des communications
anormales entre système profond et superficiel ; source de reflux sanguin
2. Méthodes :
 Stripping : de la saphène interne :
 Crossectomie : par incision inguinale en regard de la crosse, la SI
est libérée jusqu’au confluent avec la fémorale, en liant les
différentes branches qui aboutissent à la crosse
 Stripping :Consiste à introduire dans la veine qu’on veut
supprimer un câble ou une tige à extrémité petite et arrondie à un
bout et à une forme de cupule à l’autre, en tirant sur l’extrémité du
stripper la veine va se plisser en accordéon sur la cupule et pourra
être ainsi extraite en entier
Le stripping peut être pratiquer de bas en haut ou inversement
Concernant la saphène externe ; le stripping est pratiqué après celui de
la SI ; malade en décubitus ventral, première incision au niveau de la
région rétro-malléolaire externe
 En fin de stripping, une compression est exercée par bande
élastique qu’on aura enroulée, malade placé au lit et la rééducation
doit commencer dés le réveil
 Le stripping peut être bilatéral en un seul temps
 Accidents :Rares, embolie pulmonaire, infection hémorragie,
lymphorrhée et paresthésies
 Eveinage par invagination : même principe mais un fil est lié à
l’extrémité de la veine qui est invaginée quand on tire

9
 CHIVA :( Cure Hémodynamique de l’Insuffisance Veineuse en
Ambulatoire)
 Après échomarquage au doppler, on fait quelques ligatures en des
points bien précis de façon à diriger de la superficie vers la
profondeur le reflux saphénien et à fractionner la colonne sanguine
 Cryochirurgie : sclérose peropératoire par des points de congélation
de l’axe saphénien
 Phlébectomie : Décrite par MULLER
 Résection de varices à l’aide de crochets de MULLER
 Complément indispensable de l’éveinage de la SI ou SE
3. indications de la chirurgie : Doivent tenir compte de certain nombre d’éléments qui
sont :
 Facteurs généraux : âge, état vasculaire, obésité, maladies associées et
psychisme
 Age : à partir de la puberté jusqu’à 70 ANS
 Etat cardio-vasculaire : contre - indications : HTA, coronaropathies et
artérites
 Obésité :pas de CI si androïde, si gynoïde après cure d’amaigrissement
 Facteurs locaux : A tenir compte des anomalies statiques du pied(pied valgus
ou équin)
 Altération orthopédique de la cheville et du genou, de la hanche de
nature arthrosique
 Altération musculo-migamentaire (pieds plats)
 Raideur et même ankylose du cou de pied
 Facteurs étiologiques : Ne pas opérer
 Varices post phlébitiques avec tronc veineux profond non perméable
 Angiodysplasie : CAT : ligature de la FAV si unique
 Si grossesse : reporter l’intervention à quelques mois après
l’accouchement
 Facteurs topographiques :
 Varices bilatérales : indication d’un stripping bilatéral
 Si incontinence ostiale de la SE : crossectomie avec stripping
4. Résultats :
 2/3 des cas excellents résultats
 1/3 des cas résultats moyens ou médiocres surtout si obésité, varicoses diffuses
; surveillance à long terme
C/- TRT DE L’ULCERE VARIQUEUX :
 premier temps : lutter contre l’hyperpression veineuse et la stase
(contention élastique), soins locaux(au sérum physiologique et au mercryl
laurylé ) et pansements au biogaze, tulle gras et pommade à l’HHC
 Si infection : ATB (ampicilline + gentamycine)
 Eviter les surinfections des plaies(hospitalisation)
 Si trt correct : cicatrisation de première intention, sinon greffe mince
dermo- épidermique
 Deuxième temps cicatrisation obtenue : chirurgie avec sclérothérapie.
 CONCLUSION : le meilleur trt reste prophylactique

10
11

S-ar putea să vă placă și