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Contenu

Approche générique :

• Analyse des genres et des formats de programmes documentaires ; aspects artistiques / aspects économiques.

• Fondamentaux du langage audiovisuel, appliqués au documentaire.

• Initiation à la prise de vues et de son.

• Initiation au montage virtuel et numérique, prise en main du logiciel Final Cut Pro d’Apple.

Conception & réalisation d’un projet personnel (10 minutes environ) :

• Ecriture d’un dossier complet de pré production.

• Repérages et préparation technique du tournage.

• Tournages par binôme.

• Analyse critique des rushes.

• Montage complet de son propre film.

• Visionnage et analyse collectifs des films terminés.


Réaliser un documentaire – Partie 1

Au cours des dernières années, les films documentaires ont fleuri sur les écrans de cinéma.
Des œuvres telles que « Fahrenheit 911 » et « Supersize Me » ont incité le grand public à se
lancer dans la création vidéo - bien davantage que la plupart des films de fiction
hollywoodiens. Aujourd'hui, il est de plus en plus facile pour quiconque de réaliser un
documentaire et de toucher un public via Youtube, les festivals spécialisés ou même certaines
chaînes de télévision.

Si vous possédez Pinnacle Studio, un caméscope correct et un microphone, vous disposez de


tout l'équipement nécessaire pour créer vos propres documentaires, reportages ou programmes
d'informations.

Dans ce numéro et durant les prochains mois, nous vous présenterons les différentes étapes
permettant de réaliser un remarquable documentaire, de l'idée originale à la diffusion de votre
produit fini auprès d'un public.

Choisir son sujet


Mais avant de manier le caméscope et de commencer à filmer, vous devez d'abord vous
poser quelques questions essentielles :

De quoi parlera votre film ? Il ne s'agit pas seulement de déterminer son sujet, mais aussi ce
sur quoi vous allez réellement vous concentrer. Le film "Red hot ballroom" - l'un des plus
remarquables documentaires récents - montrait une compétition de danse de salon. En réalité,
il rendait compte des espoirs et des rêves de jeunes issus de différents milieux. Pensez à ce qui
vous intéresse personnellement dans votre sujet, et à ce que vous voulez mettre en avant dans
votre film.

Votre film est-il réalisable ? Disposez-vous des accès/accréditations requis(es) pour obtenir
les interviews et images d'archive sans lesquelles votre film ne pourrait exister ? Si vous
devez, par exemple, filmer des séquences dans un stade de football ou lors d'un concert de
rock, possédez-vous les autorisations nécessaires pour le faire ? Si vous devez réaliser des
scènes en Amazonie, pouvez-vous y aller ? Si vous devez insérer des images des premiers pas
sur la lune, sont-elles disponibles ? (En l'occurrence, la réponse est oui, car la NASA fournit
toutes les images gratuitement à tout vidéaste qui les souhaite).

Quelle est la durée de votre programme et quel est son public ? Ces deux questions sont liées.
Les documentaires de télévision durent généralement 50 minutes (une heure si l'on inclut les
coupures publicitaires). Les programmes diffusés sur Youtube, en revanche, ne peuvent
dépasser 10 minutes. Les documentaires de cinéma ont une durée généralement égale ou
supérieure à une heure et demie. Les festivals de cinéma acceptent les films courts (environ
10 à 20 minutes) et les longs-métrages (plus de 50 minutes), mais chaque festival détermine
ses propres critères de sélection. Le choix de la durée et du public conditionne beaucoup
d'autres choix que vous ferez pour votre film. Par exemple, un documentaire diffusé en ligne
doit maintenir un intérêt constant. Le spectateur aura en effet tendance à « décrocher » au bout
de quelques secondes s'il commence à s'ennuyer. Un film documentaire de cinéma ne peut se
permettre des longueurs.

Préparer votre film


Une fois que vous avez déterminé ce que vous voulez faire, il est temps de songer à commen
vous allez vous y prendre.

La plupart des documentaires contiennent leur lot d'interviews de personnes ayant un


connaissance intime du sujet, ou personnellement impliquées dans « l'action » du film
Sélectionnez ces personnes le plus en amont possible, et assurez-vous qu'elles sont en mesur
de répondre à vos questions, et disposées à le faire. Sachez quelles informations vou
souhaitez obtenir de chacun des intervenants, et essayez de choisir des personnes dont vou
pensez qu'elles sauront capter et conserver l'intérêt et l'attention du spectateur.

Privilégiez plutôt des personnalités fortes. Les grands films sont souvent ceux qui suivent l
trajectoire d'un personnage ou d'un groupe de personnages fort, à travers des événements qu
bouleversent l'existence. Si vous réussissez à trouver des personnes captivantes, et que vou
êtes là au bon moment avec votre caméra pour saisir, par exemple, les instants où leur
monde » se transforme, votre film se fera presque tout seul. Si votre documentaire ne peu
s'appuyer sur des personnages suffisamment « charismatiques », vous devrez redouble
d'efforts pour construire une histoire qui tiendra la route de bout en bout.

Créez d'abord un story-board ou un scénario élémentaire . Si vous ne pouvez bien-sûr pa


savoir à l'avance de quoi sera fait votre film plan après plan, vous devez néanmoins pouvoir l
découper en séquences distinctes, et commencer à penser à ce que vous filmerez pour chacun
de ces séquences.

Si votre film dure 50 minutes, décomposez-le en segments de 5 à 10 minute s, et détermine


dans les grandes lignes ce que vous souhaitez inclure dans chaque segment. Ainsi, vou
trouverez très rapidement l'architecture de votre projet, et comment s'articulera votre histoire
Les choses pourront évoluer au fur et à mesure de votre préparation, de votre tournage et d
votre montage, mais une trame initiale bien délimitée vous aidera à savoir quelles scène
abandonner lorsqu'une nouvelle opportunité se présentera à vous. Par ailleurs, vous saure
quel « trou » remplir lorsqu'un intervenant vous fera faux bond.

Plus vous préparerez votre film avant de commencer la prise de vue, plus sa réalisatio
effective sera facile.

Le narrateur
Lorsque vous arrivez au stade du montage, vous devez mettre en forme votre film afin
d'assurer une cohérence globale. Ceci passe souvent par l'intervention d'un narrateur. Avant
de commencer, décidez si celui-ci fera partie intégrante du récit (dans un documentaire de
Michael Moore, par exemple, le narrateur est toujours le principal fil conducteur de l'histoire),
ou s'il sera à l'arrière-plan (c'est-à-dire un élément non central du récit), comme un simple
élément de cohésion de l'ensemble (dans un film de David Attenborough, le narrateur reste à
l'arrière-plan).

Déterminez également si votre narrateur apparaîtra à l'écran ou s'il consistera en une simple
voix « off » (c'est-à-dire un commentaire hors caméra). D'une manière générale, plus le
narrateur est personnellement impliqué, plus sa présence à l'écran doit être importante. Cela
implique que ses interventions soient filmées sur les lieux de « l'action ».
Le cas échéant, si vous avez une idée assez nette de la manière dont s'articulera votre film,
vous pouvez avoir intérêt à écrire la narration avant d'entamer le tournage. Mais restez prêt à
tout changer une fois la prise de vue commencée.

Les autorisations
Si possible, contactez tous les intervenants et responsables de site à l'avance, et assurez-vous
de leur accord avant de tourner. Si vous entendez montrer votre œuvre dans le cadre d'une
diffusion publique, vous devez convaincre toutes les personnes apparaissant dans le film ou
dont les biens y sont représentés de signer un accord de cession de leur droit à l'image. Ces
documents confirment simplement que les personnes concernées acceptent d'apparaître dans
votre film, quelle que soit sa forme. Cette précaution peut sembler inutile, mais si votre
documentaire est un jour diffusé en ligne ou à la télévision et qu'un tiers conteste le contenu
de votre création, vous serez soulagé de posséder toutes les autorisations écrites.

Dans la Partie 2…
Dans le prochain article de cette série, vous découvrirez comment réaliser les interviews et
filmer les éléments qui composeront votre documentaire.

Admin
Admin

Messages: 84
Date d'inscription: 05/12/2007
Réaliser un documentaire – Partie 2

Le mois dernier, nous avons ouvert notre atelier de création de documentaire en vous
montrant comment préparer votre film. Ce mois-ci, il est temps de découvrir comment filmer
un documentaire en extérieur, c’est-à-dire en décor naturel. Si à l’issue d’une journée de
tournage, vous avez déjà constaté que vos séquences étaient difficiles à exploiter pour obtenir
un film cohérent, prenez le temps de lire les conseils suivants.

Anticiper sur les événements


Lorsque vous filmez quelque chose qui se passe devant vous, qu’il s’agisse d’un événement
programmé, attendu ou imprévu, vous ne savez jamais vraiment ce qui peut advenir dans la
minute qui suit. C’est pourquoi vous devez anticiper. Dans la mesure du possible, vous devez
savoir à quels événements vous pouvez vous attendre, et comment les filmer en décidant à
l’avance où vous placer avec votre caméra. Il vous faut notamment établir une liste des plans
et raccords qui seront nécessaires à votre montage.
Ceci est d’autant plus important lorsque la situation évolue subitement et que vous devez
revoir vos plans dans l’urgence. En effet, si vous savez ce que vous devez impérativement
obtenir, vous pouvez réagir plus rapidement lorsqu’un changement inattendu se produit
devant vous.

Essayez toujours d’associer plans larges montrant l’ensemble de l’action et plans rapprochés
ciblant les détails. Limitez autant que possible les mouvements de caméra et, si vous le
pouvez, filmez durant dix secondes au moins avant et après chaque déplacement de caméra
pour vous ménager une marge de manœuvre suffisante à l’étape du montage. Enfin, n’oubliez
pas que chaque plan doit durer au minimum dix secondes. Un plan de coupe de deux
secondes est rarement exploitable.

Interviews
Dans le cadre d’une interview, vous pouvez maîtriser votre environnement de prise de vue.
Profitez-en. Veillez à la lumière, soignez le cadrage, et évitez les bruits extérieurs, notamment
la musique. Quel que soit votre type de cadrage, placez les yeux du sujet à la limite inférieure
du tiers supérieur de l’écran. Et dites à la personne de concentrer son regard sur
l’interviewer, et non sur la caméra. Posez des questions ouvertes ne permettant pas une
simple réponse par oui ou par non, et gardez toujours avec vous des notes indiquant deux
manières alternatives de soumettre des questions essentielles, afin d’obtenir deux réponses
formulées différemment pour votre montage.

plans de coupe
Quel que soit le sujet de votre documentaire, vous devez évidemment vous concentrer sur le «
cœur de l’action ». Néanmoins, n’oubliez pas de filmer autant de plans de coupe (ou raccords)
que possible. Les plans de coupe ont une utilité précieuse à l’étape du montage car ils vous
permettent de replacer l’action principale dans son contexte et d’effectuer vos coupes comme
bon vous semble. Par exemple, une scène d’événement sportif sera beaucoup plus facile à
monter si vous possédez quelques plans de coupe montrant l’assistance. De même, quelques
images présentant des mouvements de main de la personne interviewée ou même la pièce
dans laquelle elle se trouve, faciliteront grandement votre montage.

Son
Parmi les principaux éléments distinguant les productions vidéo professionnelles des films
purement amateurs, la qualité du son est également primordiale. Si vous avez beaucoup de
mal à entendre ce que dit une personne interrogée, l’intérêt de cet intervenant et le contenu
de ses propos seront largement relativisés. Au contraire, si la qualité sonore est nette et
précise, ce point fort peut compenser l’éventuelle instabilité de l’image, une mise au point
quelque peu défaillante ou un cadrage approximatif.

Le son est généralement la dernière chose à laquelle vous pensez lorsque vous filmez. Et
pourtant, il devrait constituer l’une de vos préoccupations essentielles à chaque instant.
Même si vous possédez un bon caméscope, son microphone se contente le plus souvent de
capturer l’ensemble des bruits environnants sans aucune distinction. Si vous souhaitez vous
concentrer sur un son particulier – par exemple, la voix d’une personne interviewée –, ce
type de micro n’est pas adapté.

Pour vos interviews,il existe une solution rapide et économique. Un micro-cravate s’achète à
partir de 20 euros environ, et peut se connecter directement à la prise micro de votre
caméscope. Il vous permet de capter le son jusqu’à environ 30 cm – une isolation idéale pour
enregistrer à proximité d’un axe routier bruyant, par exemple.

Pour disposer d’un bon microphone polyvalent, essayez d’utiliser un micro-canon, de forme
cylindrique allongée. Vous pouvez généralement le connecter sur la partie supérieure de votre
caméscope. Cet accessoire est plus coûteux, mais conçu pour capter des sources ciblées,
situées directement en face, dans un ensemble sonore indifférencié.

Filmez toujours votre documentaire en portant un casque audio relié à votre caméscope, ceci
afin de contrôler le son en direct. N’hésitez pas à refaire une scène lorsque la captation
sonore laisse à désirer à l’issue de la première prise.

Le mois prochain
Le mois prochain, nous verrons comment monter notre film pour créer un
documentaire passionnant.
Créer un documentaire – Partie 3

Au cours des derniers mois, nous avons examiné la préparation et la réalisation d’un film
documentaire, notamment la prise de vue et l’enregistrement d’entretiens. Désormais, il est
temps de passer au montage proprement dit de votre vidéo.
Le pré-montage sur papier
En ce qui concerne les documentaires, le principal problème réside dans la profusion de
séquences et d’images constituant la matière brute initiale de votre film. Le fait de ne disposer
d’aucun script préétabli vous oblige à filmer tout ce qui vous paraît susceptible d’alimenter
votre projet. Votre premier défi consiste donc à trier parmi des heures de vidéo, afin de
trouver les séquences, plans et moments qui composeront votre création finale.
Vous avez souvent intérêt à traiter cette étape initiale avant même d’ouvrir Pinnacle Studio.
Muni d’un papier et d’un stylo, examinez votre vidéo brute, et notez les séquences que
vous souhaitez obligatoirement utiliser, ainsi que celles qui, selon vous, ne valent pas la
peine d’être retenues.
Si possible, affichez les Time Codes de votre caméscope, et notez-les pour bien repérer
l’emplacement des séquences que vous utiliserez dans votre montage. Une fois que vous
disposez de ces informations, vous pouvez commencer à penser à l’agencement des
sections de votre montage.
Vous pouvez également décider quelles parties vous ne conserverez pas. Vous
économiserez ainsi temps et espace en ne les capturant pas sur votre ordinateur.

Bout à bout

Le bout à bout constitue le premier assemblage de vos séquences vidéo. C’est à ce stade
que vous élaborez la trame générale de votre film. Vous devez déjà avoir une idée claire du
plan de votre film, et savoir comment séquences et interviews s’enchaîneront pour
former un ensemble cohérent. Vous n’êtes cependant pas encore au stade où vous produisez
un montage abouti. Vous découpez simplement vos séquences les plus pertinentes selon un
ordre qui détermine l’histoire que vous essayez de raconter.

Ne vous souciez pas encore de l’esthétique finale. . Il est parfois bon d’insérer quelques
titrages rapides à l’écran, donnant une idée du commentaire que vous devrez enregistrer.
Concentrez-vous sur votre trame, et contentez-vous pour l’instant d’identifier les
endroits où les éléments de narration seront requis. Repérez quelques séquences que
vous pourrez insérer à ces endroits
Une fois que vous avez terminé, vous pouvez prévisualiser le résultat, afin d’avoir un
bon aperçu du film qui se construit.

Montage d’interviews
Une interview constitue souvent jusqu’à une heure d’entretien vidéo sans aucune coupe. Dans
ces conditions, il peut être difficile d’isoler les quelques secondes déterminantes que vous
recherchez. La meilleure manière de procéder consiste à déposer l’ensemble de
l’interview en fin de timeline, puis d’utiliser l’outil de coupe pour supprimer les parties
inutiles au fur et à mesure que vous les identifiez.
Petit à petit, vous disposerez d’un nombre de plus en plus réduit de séquences, jusqu’à ce que
votre interview se limite à une sélection restreinte de plans fluides.
Affiner votre montage

Les principales sections de votre film étant en place, vous pouvez à présent affiner votre
montage. Vous pouvez commencer à insérer des plans de coupe dans vos interviews, en
veillant à ce que vos séquences commencent et se terminent au bon moment, et en
éliminant toute image ou scène n’apportant rien à votre montage final.

ette phase peut être la plus longue et la plus ingrate du processus de montage, mais plus vous
serez exigeant et pointilleux à ce stade, meilleur sera le résultat final.

Le mois prochain, vous découvrirez comment ajouter fond musical et narration pour
parachever votre création vidéo.

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