Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
FAISABILITE POUR LA
VALORISATION DES
BOUES LIQUIDES DE
STATIONS
D'EPURATION
Décembre 2011
Avec le soutien
financier de
1
Afin de ne pas confondre la technique des Filtres Plantés de Roseaux (FPR) pour le traitement des eaux usées de celle utilisée pour
la déshydratation des boues, la dénomination « Lits de Séchage Plantés de Roseaux (LSPR)» désignera la filière de traitement des
boues liquides de station d'épuration.
2
Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA)
3
Syndicat Mixte Départemental des Déchets de la Dordogne (SMD3)
4
Syndicat Mixte de Collecte et de Transport des Ordures Ménagères (SMCTOM)
5
Syndicat Intercommunal Des Eaux (SIDE)
6
Communauté d’Agglomération Périgourdine (CAP)
7
Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Eaux Usées (SICTEU)
8
Nota Bene : la récupération et la valorisation des sables et des graisses tend cependant à se développer afin de limiter le recours plus
habituel de la mise en décharge, voire du traitement physico-chimique coûteux pour les graisses
9
déchets assimilés dans le PDEDMA
10
Les incinérateurs les plus proches sont ceux de Brive (Corrèze), Limoges (Haute-Vienne) et de Bègles (Gironde)
11
Arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement ainsi
qu’à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d’assainissement non collectif recevant une charge
brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5
12
Matière Sèche (MS)
Bien entendu, c’est le compost déclassé qui nous intéresse dans le cadre de cette étude puisque
l’objectif final est la valorisation agricole. L’opération de compostage ne représente ici qu’une
étape de « prétraitement ».
Cependant, à plus ou moins long terme, en fonction de l’évolution des exigences de la société, la
normalisation pourrait être le nouvel objectif pour la valorisation agronomique de nos boues.
L'option de la normalisation peut également permettre d'apporter une réponse à la valorisation
agricole sur des sols dont le ph est inférieur à 6. En effet, dans ce contexte, l'épandage des boues,
compostées ou non, est interdit (sauf boues chaulées pour 5 < ph < 6) comme l'impose la
réglementation sur ce déchet, mais le compost normé échappe à cette réglementation puisqu'il
entre dans la catégorie des amendements organiques.
Les boues traitées sont transformées en un « terreau » bien minéralisé où les risques sanitaires
sont minimisés. La siccité est de 13% en moyenne mais la déshydratation peut être très
importante, jusqu'à 30% de matière sèches (en référence à des installations au Danemark). La
qualité dépend avant tout de la bonne exploitation des lits.
L’expérience acquise récemment à partir de l’exploitation des unités existantes révèle ainsi la
nécessité de respecter quelques principes :
Une année de séchage (arrêt de l’alimentation) avant curage du lit ;
Deux années d’alimentation à demi-charge après curage du lit pour une bonne reprise des
roseaux et éviter son colmatage.
Une charge maximum d’alimentation des lits de 60 kg de MS / m² / an
Il est impératif de prendre en considération ces recommandations qui impactent le
dimensionnement des lits (voir figure 5).
Alimentation à la charge maximum Alimentation à moitié de la charge maximale pour reprise des roseaux (1ère année)
Alimentation à moitié de la charge maximale pour reprise des roseaux (2ème année)
Solution à 8 lits de séchage plantés de roseaux Solution à 6 lits de séchage plantés de roseaux
Charge
d'alimentation
nominale
Maxi 45,0 kgMS/m²/an 45,0 kgMS/m²/an 45,0 kgMS/m²/an 45,0 kgMS/m²/an 45,0 kgMS/m²/an 45,0 kgMS/m²/an 45,0 kgMS/m²/an 45,0 kgMS/m²/an 40,0 kgMS/m²/an 40,0 kgMS/m²/an 40,0 kgMS/m²/an 40,0 kgMS/m²/an 40,0 kgMS/m²/an 40,0 kgMS/m²/an
Idéal 41,3 kgMS/m²/an 41,3 kgMS/m²/an 41,3 kgMS/m²/an 41,3 kgMS/m²/an 41,3 kgMS/m²/an 41,3 kgMS/m²/an 41,3 kgMS/m²/an 41,3 kgMS/m²/an 36,7 kgMS/m²/an 36,7 kgMS/m²/an 36,7 kgMS/m²/an 36,7 kgMS/m²/an 36,7 kgMS/m²/an 36,7 kgMS/m²/an
Mini 37,5 kgMS/m²/an 37,5 kgMS/m²/an 37,5 kgMS/m²/an 37,5 kgMS/m²/an 37,5 kgMS/m²/an 37,5 kgMS/m²/an 37,5 kgMS/m²/an 37,5 kgMS/m²/an 33,3 kgMS/m²/an 33,3 kgMS/m²/an 33,3 kgMS/m²/an 33,3 kgMS/m²/an 33,3 kgMS/m²/an 33,3 kgMS/m²/an
Charge
4ème année 5ème année
d'alimentation
d'exploitation d'exploitation
maximale
60,0 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an
55,0 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an
50,0 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an
30 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an
27,5 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an
25 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an
30 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an
27,5 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an
25 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an
60 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 30 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an 60 kgMS/m²/an
55 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 27,5 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an 55 kgMS/m²/an
50,0 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 0 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50,0 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 25 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an 50 kgMS/m²/an
Filtre à bandes
Le principe du filtre à bandes consiste à faire passer un gâteau de boues, préalablement égoutté
gravitairement dans une zone de drainage, entre deux toiles filtrantes, la pression étant exercée
par serrage de ces deux toiles lors de leur passage sur un ou plusieurs rouleaux ou tambours, sur
lesquels elles s'enroulent plus ou moins.
Centrifugeuse
La séparation est effectuée dans un rotor cylindro-conique horizontal contenant une vis
convoyeuse qui tourne dans le même sens que le rotor mais à une vitesse légèrement supérieure.
La différence de vitesse est appelée vitesse relative. La boue à traiter, additionnée de polymères,
est introduite dans la machine. Sous l'action de la force centrifuge, les solides se déposent en
couche sur les parois (bol). La vitesse relative de la vis convoyeuse fait progresser le produit
décanté ou sédiment vers la sortie de la machine, alors que le liquide extrait des boues se collecte
au centre de la machine pour être évacué (centrat).
Figure 7 : Centrifugeuse
Presse à vis
Il s’agit d’une technique innovante et récente. Son fonctionnement s’appuie sur une vis à rotation
lente qui joue le double rôle de convoyage et de compactage des boues. Le tambour composé
d’anneaux fixes et d’anneaux mobiles, assure successivement les fonctions d’égouttage,
d’épaississement et d’essorage selon la pression exercée par un occulteur installé à son extrémité.
Dans sa rotation, la vis entraîne le glissement des anneaux mobiles entre les anneaux fixes qui
agit à la manière d’un racleur ramenant les boues vers l’intérieur du tambour.
Les unités mobiles de déshydratation de la RESE fonctionnent sur 6 à 8 stations de petites tailles
dans un rayon de 20 km. Cela suppose une organisation qui dépend de plusieurs facteurs :
Capacité de stockage du silo mais aussi des boues traitées ;
Importance de la production de boues selon le type de traitement qui nécessite un passage
plus ou moins fréquent (d’une visite mensuelle à biannuelle) ;
Immobilisation du camion sur chaque station. A titre d’exemple, il faut environ 3 jours pour
traiter un silo de 100 m³.
L’étude s’appuiera sur cet exemple de petite plate-forme qui permet de composter de petite
quantité de boues produites localement (dans un rayon d’environ 20 km) toujours dans l’objectif de
limiter la part de transport.
La plate-forme est composée d’un bâtiment comprenant quatre casiers. Le premier sert à stocker
les boues déshydratées en provenance de la station d'épuration de Ribérac et acheminées par
benne.
X =
∑ (x × Q )
1 n n
Y=
∑ (y ×Q )
1 n n
n n
∑Q 1 n ∑Q 1 n
Le tableau suivant intègre les éventuelles subventions qu'il est possible d'obtenir avec les
modalités d'attribution en vigueur, soit :
• 25% de l'Agence de l'Eau sur l’investissement ;
• 40% du Conseil Général sur l'investissement pour le scénario avec unité mobile de
déshydratation et compostage et 15 à 25% pour le scénario avec lits de séchage plantés
de roseaux.
Que ce soit avec ou sans subvention, c'est la solution avec l'unité mobile de déshydratation
et la plate-forme de compostage qui présente le meilleur compromis technico-économique.
Le tableau suivant intègre les éventuelles subventions qu'il est possible d'obtenir avec les
modalités d'attribution en vigueur, soit :
• 25% de l'Agence de l'Eau sur l’investissement ;
• 40% du Conseil Général sur l'investissement pour les scénarii avec déshydratation
mécanique et compostage et 15 à 25% pour le scénario avec lits de séchage plantés de
roseaux.
Que ce soit avec ou sans subvention, c'est la solution avec l'unité mobile de déshydratation
et la plate-forme de compostage qui présente le meilleur compromis technico-économique.
Néanmoins le second scénario n'est pas à écarter : le coût de fonctionnement peut être diminué
annuellement d'environ 15.000 € si toutes les stations sont équipées au minimum de silos drainés,
augmentant ainsi faiblement la siccité mais diminuant grandement les volumes à transporter.
De plus, les scénarii n° 2 et 3 ne prennent pas en considération la station d'épuration de Limeuil en
cours de construction, dont la production future de boues est évaluée à plus ou moins 4 tMS/an.
Etant donné sa position géographique, il est probable que la commune soit intéressée par un
projet de plate-forme de compostage, qui sans nul doute serait un avantage pour elle dans son
schéma de valorisation des boues. Cela aboutirait également à partager un peu plus
l'investissement de la plate-forme et donc réduire la part annuelle des autres collectivités.
77..33.. Conclusion
Ce secteur n’a pas fait l’objet d’élaboration de scénarii puisque l’étude réalisée par la commune de
Bergerac, qui porte sur le même périmètre (à la marge près), oriente la valorisation des boues vers
la filière du compostage.
Le traitement des boues dans le secteur du Bergeracois consiste alors à la construction d’une
plate-forme de compostage à proximité des deux plus gros producteurs afin de limiter le transport,
ainsi qu’à l’équipement de déshydratation mécanique performante pour les stations d'épuration qui
n’en possèdent pas. D'autre part, la nouvelle station d'épuration (boues activées) de Creysse
dispose de Lits de séchage plantés de roseaux pour la déshydratation de ses boues mais la
commune n’exclue pas en fonction d’éventuelles difficultés pour l’épandage direct des boues
déshydratées de recourir au préalable au compostage.
Enfin, le service de l'Eau de la Gironde nous a récemment informé que les boues déshydratées de
la station d'épuration de Sainte Foy la Grande (15.000 EH) et située sur la commune de Pineulh,
sont actuellement acheminées sur le site de la CEDE à Cestas et parcourent donc 100 km. Il est
par conséquent probable que la commune de Sainte Foy la Grande soit intéressée par une plate-
forme de compostage collective.
13
Centre de Stockage des Déchets Non Dangereux (CSDND), ancien Centre de Stockage des Déchets Ultimes
Le tableau suivant intègre les éventuelles subventions qu'il est possible d'obtenir avec les
modalités d'attribution en vigueur, soit :
• 25% de l'Agence de l'Eau sur l’investissement ;
• 40% du Conseil Général sur l'investissement pour les scénarii avec déshydratation
mécanique et compostage et 20 à 25% pour le scénario avec lits de séchage plantés de
roseaux.
Les scénarii n° 2 et 3 sont équivalents pour les co llectivités et sont économiquement plus
intéressantes que la solution en LSPR.
Cependant, la solution avec la déshydratation fixe sur la plate-forme de compostage est plus
intéressante pour les co-financeurs puisque l'écart de subvention est d'environ 100.000 €. Mais
l'incertitude des estimations à ce stade d'étude de faisabilité ne permet pas de privilégier une
solution par rapport à l'autre.
99..33.. Conclusion
Ce secteur n’a pas fait l’objet d’élaboration de scénarii compte-tenu de l'étude de faisabilité de
la CAP dont les solutions à mettre en œuvre dépendront principalement de ses choix.
Néanmoins, au regard des résultats des autres secteurs étudiés et si la notion de "transport
minimum" est privilégiée, il nous semble évident que le traitement des boues dans le secteur du
Périgord central passe par une mutualisation des moyens, surtout pour le compostage.
Cependant la quantité de boues liquides produite globalement sur ce secteur est importante, et
une solution avec deux, voire trois, plate-formes de compostage n'est pas à écarter car l'impact
d'unité plus petite est souvent mieux accepté par la population riveraine.
29
évacuer. Pour les gros producteurs, des filières spécifiques existent. Ils se mettent
directement en relation avec les prestataires. L’ensemble des filières est répertorié dans un
document de l’ADEME daté de 2002 intitulé Les déchets en Aquitaine, guide régional.
Déchets de l'assainissement
Déchets liés à
l’exploitation des Déchets des ménages
équipements publics
Matières de vidange Matières de vidange
Boues d'épuration des
collectivités
Sables et boues de curage
Graisses de STEP des
collectivités
Refus de dégrillage
Les boues d’épuration industrielles ne sont prises en compte dans ce Plan que dans la
mesure où elles suivent les mêmes filières que les boues des collectivités : elles sont inclues
dans les tonnages indiqués pour les boues des collectivités. Les boues de curage
industrielles ne sont pas prises en compte. Pour les graisses des industries agroalimentaires
et de la restauration, le PDEDMA de la Dordogne fixe des recommandations destinées à
améliorer la gestion de ces résidus à destination des producteurs et prestataires de
traitement.
33
6.7. La gestion des sous-produits et résidus de
l’assainissement
Les boues d’épuration issues des stations collectives sont toutes valorisées
agronomiquement par épandage en agriculture (boues liquides ou boues traitées et
déshydratées) : en effet, la bonne qualité des boues produites, le caractère rural et la forte
activité agricole du département sont bien adaptés à ce type de gestion. Une partie des
boues d’épuration du département sont compostées avec des déchets verts, notamment à
Marcillac Saint Quentin, Saint Paul la Roche, Bergerac et Vanxains. Les stations qui
compostent leurs boues sont les plus grosses du département : Périgueux, Bergerac, Sarlat
et Ribérac (source étude mission déchets – 2003 – « propositions de solutions techniques
offrant des alternatives à l’épandage agricole des boues liquides en Dordogne).
La profession agricole a participé à la mise en place d’une charte de qualité (annexée au
présent Plan) qui veille à la traçabilité et assure la proximité du lieu d’épandage avec le lieu
de production.
3 caves coopératives possédant une station d’épuration biologique ont par ailleurs été
recensées : Port Sainte Foy, Le Fleix et Sigoulès pour un total de 42 t MS par an.
Les matières de vidange collectées auprès des particuliers sont épandues en agriculture ou
traitées en station d’épuration. Les quantités collectées et leurs destinations sont mal
connues mais les moyens actuels de traitement sont insuffisants. Concernant les matières
de vidange des systèmes d’assainissement autonomes des professionnels, le volume
collecté n’est pas estimé. Ces produits tendent à suivre des filières privées.
En Dordogne, six stations d’épuration sont équipées actuellement pour recevoir des matières
de vidange : Salgourde à Marsac - 6 000 m3/an(CAP), Bergerac – 6 000 m3/an, Boulazac –
1 800 m3/an, Sarlat – 6 200 m3/an, Nontron – 2 500 m3/an (mais fonctionne déjà à pleine
capacité avec les eaux usées) et Mensignac - 300 m3/an (uniquement pour les habitations
proches) pour une capacité totale de 22 800 m3/an. De plus, des unités de traitement sont
en projet, ce qui porte la capacité de traitement à 30 550 m3/an à l’horizon 2007.
Par ailleurs, même si 4 plans d’épandage conformes concernent les matières de vidange sur
le département, complétant le dispositif actuel de traitement en station, l’épandage n’est pas
considéré comme la principale solution mais plutôt comme une filière alternative de secours.
Certains secteurs resteront déficitaires au vu de la proximité recherchée pour le traitement
des matières de vidange, sur lesquels des projets devront être développés.
Les graisses sont pour partie mélangées aux matières de vidange récupérées auprès des
particuliers avant épandage et, sur certaines grosses stations d’épuration, traitées
directement. De plus, la société AES qui exploite la plate-forme de compostage de Saint
Paul La Roche expérimente leur compostage.
47
L’utilisation des ratios ADEME issus de l’étude « déchets banals des entreprises quel
tonnage ? » (2002) permet d’estimer la composition des DIB actuellement enfouis (base
37 800 tonnes enfouies) :
Application Dordogne
%
tonnes
La même étude nous permet d’estimer la part des déchets valorisables à 28%, soit 10 584
tonnes.
La quantité de boues d'épuration produites par les stations d’épuration de la Dordogne a été
estimée à 5 400 t de matière sèche par an pour le département, produites par les 207
stations d’épuration du territoire départemental, dont 21 ont une taille supérieure à 2 000
équivalents habitants. Cela représente environ 54 000 t de matière brute par an en se basant
sur une siccité moyenne de 10 %.
65
Les quantités de graisses de station d’épuration et de déchets de dessablage et de
dégrillage ont été appréciées par l’application de ratios sur la capacité nominale des stations
concernées. Elles sont estimées à :
- graisses de stations d’épuration (siccité 60 %) : 350 t/an matière brute, soit 200 t/an
matière sèche
- déchets de dessablage (siccité 45 %) : 350 t/an matière brute, soit 150 t/an matière
sèche
- déchets de dégrillage (siccité 30 %) : 3 000 t/an matière brute, soit 900 t/an matière
sèche
66
1.4. Evolution des sous-produits et résidus de l’assainissement
La production de boues de station d’épuration devrait augmenter dans les années à venir
avec l’augmentation des populations reliées au réseau d’assainissement collectif et suite à la
construction de nouvelles stations. L’extension du réseau d’assainissement collectif et
l’amélioration de sa qualité (réparation des fuites, remplacement de tronçons usagés …)
devrait faire augmenter les quantités de boues produites pour atteindre environ 6 000 tonnes
de matière sèche à 10 ans.
Concernant la Collecte Sélective (CS), l’objectif est que 50 % des touristes participent en
2012 puis 70 % en 2017.
Les tonnages sont ensuite indiqués pour l’ensemble du périmètre du Plan : les résultats de
l’ODD seront comparés à ces tonnages objectifs dans le cadre du suivi du Plan.
70
S’agissant d’un service non obligatoire offert par les collectivités maîtres d’ouvrage des
déchèteries, ce service doit faire l’objet d’une contribution spécifique. Cette contribution est
complémentaire des autres modes de financement du service d’enlèvement et d’élimination
des ordures ménagères : TEOM pour les ménages et redevance Générale ou redevance
spéciale pour les professionnels.
Pour faciliter l’apport des professionnels, le choix d’un accès à l’ensemble des déchèteries
du département avec un tarif unique s’est imposé avec la Charte d’accueil des
professionnels dans les déchèteries.
Cette orientation en faveur du recyclage agricole des boues s’inscrit pleinement dans les
objectifs de la loi du 13 juillet 1992 et de la circulaire du 28 avril 1998.
2.3.2. Les matières de vidange
L’objectif fixé est la valorisation agronomique de 100% de la production par retour au sol.
Comme pour les boues, le respect de la réglementation à tous les niveaux doit être
systématique afin de garantir l’acceptation et la transparence du dispositif : les organes de
contrôle apparaissent ici aussi des acteurs incontournables pour le succès et la
pérennisation de l’organisation préconisée.
2.3.3. Les sables et graisses
Les déchets graisseux récupérés au niveau des stations d’épuration équipées d’un
dégraisseur sont généralement mis en décharge ou épandus.
Or, l’enfouissement sera progressivement réservé aux déchets non valorisables et l’article 4
du décret du 8 décembre 1997 relatif à l’épandage de boues sur les sols agricoles interdit
l’épandage de graisses quelque soit leur provenance.
Les déchets graisseux, produits en l’état par les stations d’épuration, ne pourront donc plus
être enfouis ni épandus.
Les sables font également l’objet d’une élimination pas toujours contrôlée, aboutissant au
stockage.
Pour ces déchets, l’objectif est d’entreprendre une réflexion concernant la mise en place de
filières adaptées, avec si possible la valorisation des déchets graisseux.
77
Figure 10 : Organisation actuelle et future de la gestion des déchets verts
La Mission Déchets pilotée par la Chambre d’Agriculture, assure le suivi et la mise en œuvre
de la charte de qualité des boues. A ce titre, elle est un acteur privilégié dans la mise en
œuvre des objectifs ci-dessus.
102
Concernant les effluents non ménagers, le plan recommande par ailleurs l'établissement de
conventions de raccordement des entreprises sur les réseaux d'eaux usées notamment
lorsque les activités peuvent effectuer des rejets de type « industriel » compatibles avec la
filière de traitement (en nature d’effluents et en faibles quantités), ainsi qu'un suivi accru des
rejets d'eaux usées et du fonctionnement des unités de traitement par les exploitants.
Le maintien de la qualité des boues doit aussi s'opérer en captant en amont le maximum de
micro polluants constitués pour l'essentiel de déchets toxiques produits en quantités
dispersées (issus des ménages et des entreprises), et de rejets industriels, artisanaux et
commerciaux, et agricoles.
Remarques :
- Le « mélange » de boues issues de plusieurs stations d’épuration est soumis à
autorisation préfectorale.
- Si la qualité des boues ne permettait pas leur valorisation agronomique, elles seront
enfouies dans des CSDU autorisés.
Les secteurs pour lesquels des unités doivent être envisagées sont notamment le Nord-Est
et le centre sud du département. Des partenariats public/privé doivent être recherchés afin
de déboucher sur des installations permettant de répondre aux besoins de tous les
producteurs.
Si la qualité des matières de vidange ne permettait pas leur valorisation agronomique, elles
seront enfouies dans des CSDU autorisés.
103
4.2.2.2. Les sables et graisses
Les déchets graisseux doivent ainsi être orientés vers de nouvelles filières de traitement et
de valorisation pour remplacer le stockage.
Les faibles quantités produites par les stations d’épuration du département incitent à la mise
en place de filières de traitement communes avec les graisses industrielles (restauration,
agroalimentaire, …). Les filières de traitement disponibles sont :
- le traitement en milieux aqueux
- le compostage
- l’utilisation pour valorisation thermique
Cette solution n’est donc pas préconisée en zone rurale. Néanmoins, en zone d’habitat
collectif et/ou dense, le Plan ne s’oppose pas à des initiatives permettant là aussi d’améliorer
le taux de détournement de la collecte traditionnelle.
4.3.3. Le co-compostage
Les biodéchets des collectivités doivent faire l’objet d’une réflexion au cas par cas
concernant les possibilités de compostage in situ en mélange avec des déchets verts par
exemple. Les établissements scolaires se prêtent particulièrement bien à ces initiatives,
permettant d’associer une action environnementale à un effort pédagogique.
De la même manière, des opérations de co-compostage de quartier ou de hameau peuvent
être envisagées.
104
11. BILAN
Dans tous les cas, il faudra maintenir une cohésion des actions entre les communes, les
EPCI, le SMD3 et le Conseil Général. Cette condition est nécessaire au maintien d’une ligne
directrice forte au niveau départemental.
119
ANNEXE 2
COUT D’INVESTISSEMENT ET DE FONCTIONNEMENT DES
LITS DE SECHAGE PLANTES DE ROSEAUX
1 – Coût d’investissement
Le coût d’investissement d’une unité de déshydratation par lits de séchage plantés de roseaux a
été estimé à partir du projet et du marché d’entreprise de la commune de Montcaret, puis validé
par comparaison à deux autres projets établis récemment.
a) Unité de Montcaret
L’unité comprend 220 m² de surface de lits de séchage sur 6 casiers.
Pour 6 casiers, la charge nominale maximum est de 40 kgMS/m²/an, donc l’unité de
Montcaret peut accepter 8,8 TMS/an, soit avec un ratio de 14,6 kgMS/an/EH une capacité
pour 602 EH.
Le coût de l’opération se décompose comme suit :
• 220.000 € HT de travaux (prix marché) dont la répartition entre partie fixe
(indépendante de la capacité de l’ouvrage) et la partie proportionnelle (inerrante à
la capacité) est 88.439 € et 131.561 €,
• 27.600 € HT de frais d’études, d’honoraires de maîtrise d’œuvre, … (sans achat de
terrain).
On remarquera que le montant marché de la part fixe est nettement supérieur à l’estimation
du projet.
A partir de ces éléments, il est déterminé les ratios suivants :
Part fixe = 88.439 + 27.600 = 116.039 € arrondi à 116.000 € HT
Part proportionnelle = 131.561 ÷ 602 EH = 218 € HT/EH
b) Unité des Eyzies Tayac de Sireuil
Le projet comprend 380 m² de surface de lits de séchage sur 6 casiers.
Pour 6 casiers, la charge nominale maximum est de 40 kgMS/m²/an, donc l’unité des
Eyzies peut accepter 15,2 TMS/an, soit avec un ratio de 14,6 kgMS/an/EH une capacité
pour 1.041 EH.
Le coût de l’opération, après actualisation (projet 2007) se décompose comme suit :
• 291.400 € HT de travaux dont la répartition est de 70.000 € pour la partie fixe et
221.400 € pour la partie proportionnelle,
• 43.700 € HT (environ 15% des travaux) de frais d’études, d’honoraires de maîtrise
d’œuvre, achat de terrain, ...
A partir de ces éléments, il est déterminé les ratios suivants :
Part fixe = 70.000 + 43.700 = 113.700 €
Part proportionnelle = 221.400 ÷ 1.041 EH = 212 €/EH
ANNEXE 3
SECTEUR DU "SARLADAIS"
DÉTAIL DES SCÉNARII ET RECAPITULATIF
Etude comparative pour la valorisation
des boues liquides de station d'épuration
Secteur du "Sarladais" - Récapitulatif des scénarii
Unité mobile +
Scénario Lits de Séchage
compostage
Investissement 2 590 113,48 € 875 000,00 €
Fonctionnement 283 074,84 € 304 851,70 €
Total 425 080,51 € 358 601,70 €
Avec subventions :
subventions Agence de l'Eau 647 528,37 € 218 750,00 €
subventions CG 505 499,73 € 350 000,00 €
Sous-Total subventions 1 153 028,10 € 568 750,00 €
Investissement pour collectivités 1 437 085,38 € 306 250,00 €
Fonctionnement 283 074,84 € 304 851,70 €
Total collectivités 359 304,11 € 323 664,20 €
Unité mobile +
Comparaisons sans subventions Lits de Séchage
compostage
BEYNAC ET CAZENAC (COMMUNALE) 17 745,69 € 11 268,74 €
CENAC ET ST JULIEN (SIVOM DOMME-CENAC) 43 749,13 € 36 188,52 €
GROLEJAC (BOURG) 12 274,83 € 6 028,74 €
LE LARDIN ST LAZARE (LE LARDIN BEAUREGARD) 41 015,49 € 28 066,94 €
MONTIGNAC (COMMUNALE) 33 546,35 € 26 248,61 €
ST JULIEN DE LAMPON (BOURG) 16 869,41 € 10 390,97 €
VITRAC (COMMUNALE) 12 363,83 € 6 097,72 €
CARSAC AILLAC (COMMUNALE) 18 804,75 € 12 253,10 €
SALIGNAC EYVIGNES (COMMUNALE) 17 527,43 € 10 874,77 €
Sous-Total 213 896,91 € 147 418,11 €
SARLAT LA CANEDA 159 521,80 € 159 521,80 €
TERRASSON LA VILLEDIEU (COMMUNALE) 51 661,80 € 51 661,80 €
TOTAL 425 080,51 € 358 601,70 €
Unité mobile +
Comparaisons avec subventions Lits de Séchage
compostage
BEYNAC ET CAZENAC (COMMUNALE) 12 474,78 € 7 974,09 €
CENAC ET ST JULIEN (SIVOM DOMME-CENAC) 31 224,59 € 30 052,96 €
GROLEJAC (BOURG) 9 238,88 € 3 331,78 €
LE LARDIN ST LAZARE (LE LARDIN BEAUREGARD) 24 765,49 € 22 864,25 €
MONTIGNAC (COMMUNALE) 24 097,65 € 21 227,71 €
ST JULIEN DE LAMPON (BOURG) 11 895,69 € 7 192,06 €
VITRAC (COMMUNALE) 8 918,21 € 3 391,05 €
CARSAC AILLAC (COMMUNALE) 13 174,66 € 8 842,74 €
SALIGNAC EYVIGNES (COMMUNALE) 12 330,55 € 7 603,96 €
Sous-Total 148 120,51 € 112 480,61 €
SARLAT LA CANEDA 159 521,80 € 159 521,80 €
TERRASSON LA VILLEDIEU (COMMUNALE) 51 661,80 € 51 661,80 €
TOTAL 359 304,11 € 323 664,20 €
Etude comparative pour la valorisation des boues liquides de station d'épuration
Secteur du "Sarladais" - Scénario avec lits de séchage plantés de roseaux
Capacité
station Production Production Distance Station Volume boues Coût unité Coût Coût transport Coût Coût annuel Suvention Coût annuel
d'épuration actuelle future boues d'épuration / déshydratées déshydratation fonctionnement boues compostage sans Agence de Suvention avec
Collectivité (EH) Type filière épuration boues (tMS) (tMS) plate forme (m3) fixe déshydratation déshydratées boues subvention l'Eau Conseil général subvention
LE LARDIN ST LAZARE (LE LARDIN BEAUREGARD) 2250 Boues activées 16,37 25,55 23,4 127,76 250 000,00 € 5 110,24 € 1 195,80 € 9 709,46 € 41 015,49 € 62 500,00 € 100 000,00 € 24 765,49 €
SARLAT LA CANEDA 23000 Boues activées 252,00 263,15 13,1 1315,75 - € 52 630,09 € 6 894,54 € 99 997,17 € 159 521,80 € - € - € 159 521,80 €
TERRASSON LA VILLEDIEU (COMMUNALE) 10000 Boues activées 81,00 81,00 28,9 405,00 - € 16 200,00 € 4 681,80 € 30 780,00 € 51 661,80 € - € - € 51 661,80 €
SOUS-TOTAL 48903 349,4 369,7 1848,5 250 000,00 € 73 940,33 € 12 772,14 € 140 486,62 € 252 199,09 € 62 500,00 € 100 000,00 € 235 949,09 €
Solution Unité de Déshydratation Mobile de type Presse à Vis (Variante Le Lardin Déshydratation fixe Filtre à Bande)
Capacité Distance Coût Coût
station Production Production Station Volume boues aménangement Coût unité fonctionnement Coût transport Imobilisation Imobilisation
d'épuration actuelle future boues d'épuration / déshydratées station déshydratation unité boues Coût Plate-forme Coût compostage Coût annuel Coût annuel unité mobile unité mobile
Collectivité (EH) Type filière épuration boues (tMS) (tMS) plate forme (m3) d'épuration mobile ou fixe mobile ou fixe déshydratées compostage boues sans subvention avec subvention actuelle future
BEYNAC ET CAZENAC (COMMUNALE) 1140 Boues activées 6,73 7,92 21,4 39,60 75 000,00 € 16 749,73 € 2 851,32 € 338,99 € 2 178,09 € 831,64 € 11 625,02 € 8 098,78 € 6 7
CENAC ET ST JULIEN (SIVOM DOMME-CENAC) 2000 Boues activées 25,48 34,17 21,4 170,86 75 000,00 € 72 264,34 € 12 301,63 € 1 462,53 € 9 397,07 € 3 587,97 € 37 725,63 € 30 590,95 € 21 28
GROLEJAC (BOURG) 2300 Boues activées 1,59 2,40 22 11,99 75 000,00 € 5 070,01 € 863,07 € 105,49 € 659,29 € 251,73 € 6 136,58 € 3 369,53 € 1 2
MONTIGNAC (COMMUNALE) 4133 Boues activées 23,48 23,87 18 119,36 75 000,00 € 50 482,48 € 8 593,68 € 859,37 € 6 564,62 € 2 506,49 € 27 322,40 € 21 603,54 € 20 20
ST JULIEN DE LAMPON (BOURG) 1200 Boues activées 5,00 7,04 18,7 35,18 75 000,00 € 14 878,95 € 2 532,86 € 263,14 € 1 934,82 € 738,75 € 10 707,46 € 7 302,83 € 4 6
VITRAC (COMMUNALE) 880 Boues activées 2,28 2,49 18,7 12,44 75 000,00 € 5 260,02 € 895,42 € 93,02 € 684,00 € 261,16 € 6 209,61 € 3 430,21 € 2 2
CARSAC AILLAC (COMMUNALE) 1000 Lit bactérien 6,10 8,99 19,7 44,95 75 000,00 € 19 010,71 € 3 236,21 € 354,19 € 2 472,11 € 943,89 € 12 657,47 € 8 984,27 € 5 7
SALIGNAC EYVIGNES (COMMUNALE) 1000 Lit bactérien + lagune 7,70 7,70 9,4 38,50 75 000,00 € 16 283,76 € 2 772,00 € 144,76 € 2 117,50 € 808,50 € 11 221,14 € 7 725,19 € 6 6
SOUS-TOTAL 78,36 94,57 472,86 600 000,00 € 200 000,00 € 34 046,19 € 3 621,48 € 26 007,50 € 9 930,14 € 123 605,30 € 91 105,30 € 65 79
LE LARDIN ST LAZARE (LE LARDIN BEAUREGARD)
2250 Boues activées 16,37 25,55 23,4 159,70 - € 250 000,00 € 5 110,24 € 1 494,75 € 8 783,23 € 3 353,60 € 43 741,81 € 27 491,81 €
SARLAT LA CANEDA 23000 Boues activées 252,00 263,15 13,1 1315,75 - € - € 52 630,09 € 6 894,54 € 72 366,37 € 27 630,80 € 159 521,80 € 159 521,80 €
TERRASSON LA VILLEDIEU (COMMUNALE) 10000 Boues activées 81,00 81,00 28,9 405,00 - € - € 16 200,00 € 4 681,80 € 22 275,00 € 8 505,00 € 51 661,80 € 51 661,80 €
TOTAL 48903 427,7 464,3 2353,3 600 000,00 € 450 000,00 € 107 986,51 € 16 692,56 € 129 432,10 € 49 419,53 € 378 530,71 € 329 780,71 €
Capacité
station Production Production Distance Station Volume boues Coût unité Coût Coût transport Coût Coût annuel Suvention Coût annuel
d'épuration actuelle future boues d'épuration / déshydratées déshydratation fonctionnement boues Coût Plate-forme fonctionnement sans Agence de Suvention avec
Collectivité (EH) Type filière épuration boues (tMS) (tMS) plate forme (m3) fixe déshydratation déshydratées compostage compostage subvention l'Eau Conseil général subvention
MONTPON MENESTEROL (COMMUNALE) 7000 Boues activées 104,00 208,00 9,5 1040,00 - € 41 600,00 € 3 952,00 € 419 960,05 € 21 840,00 € 88 390,00 € 104 990,01 € 167 984,02 € 74 741,30 €
MUSSIDAN (INTERCOMMUNALE) 6000 Boues activées 65,00 75,90 15,6 474,40 - € 15 180,78 € 2 960,25 € 153 252,93 € 9 962,39 € 35 766,07 € 38 313,23 € 61 301,17 € 30 785,35 €
NEUVIC 4 000 Boues activées 63,58 87,56 25,2 437,80 - € 17 512,00 € 4 413,02 € 176 787,03 € 9 193,80 € 39 958,18 € 44 196,76 € 70 714,81 € 34 212,60 €
SOUS-TOTAL 17000 232,6 371,5 1952,2 - € 74 292,78 € 11 325,28 € 750 000,00 € 40 996,19 € 164 114,25 € 187 500,00 € 300 000,00 € 139 739,25 €
Scénario
Scénario Scénario séparé
commun
Investissement 1 875 000,00 € 2 075 000,00 €
Fonctionnement 387 001,80 € 387 001,80 €
Total 490 751,80 € 510 751,80 €
Avec subventions :
subventions Agence de l'Eau 468 750,00 € 518 750,00 €
subventions CG 750 000,00 € 830 000,00 €
Sous-Total subventions 1 218 750,00 € 1 348 750,00 €
Investissement pour collectivités 656 250,00 € 726 250,00 €
Fonctionnement 387 001,80 € 387 001,80 €
Total collectivités 423 314,30 € 430 314,30 €
Scénario
Comparaisons sans subventions Scénario séparé
commun
BEYNAC ET CAZENAC (COMMUNALE) 10 501,24 € 11 268,74 €
CENAC ET ST JULIEN (SIVOM DOMME-CENAC) 32 877,26 € 36 188,52 €
GROLEJAC (BOURG) 5 796,42 € 6 028,74 €
LE LARDIN ST LAZARE (LE LARDIN BEAUREGARD) 25 590,97 € 28 066,94 €
MONTIGNAC (COMMUNALE) 23 935,42 € 26 248,61 €
ST JULIEN DE LAMPON (BOURG) 9 709,20 € 10 390,97 €
VITRAC (COMMUNALE) 5 856,70 € 6 097,72 €
CARSAC AILLAC (COMMUNALE) 11 382,00 € 12 253,10 €
SALIGNAC EYVIGNES (COMMUNALE) 10 128,62 € 10 874,77 €
ST CYPRIEN (COMMUNALE) 24 710,41 € 26 239,82 €
LE BUGUE (COMMUNALE) 34 856,85 € 37 187,86 €
LE BUISSON DE CADOUIN (CADOUIN) 12 581,00 € 13 234,33 €
LES EYZIES DE TAYAC 9 414,02 € 9 824,78 €
SIORAC EN PERIGORD 12 797,20 € 13 466,93 €
TREMOLAT 12 954,18 € 13 637,54 €
LALINDE 27 785,48 € 29 506,11 €
STE ALVERE 8 691,23 € 9 052,72 €
Sous-Total 279 568,20 € 299 568,20 €
SARLAT LA CANEDA 159 521,80 € 159 521,80 €
TERRASSON LA VILLEDIEU (COMMUNALE) 51 661,80 € 51 661,80 €
TOTAL 490 751,80 € 510 751,80 €
Scénario
Comparaisons avec subventions Scénario séparé
commun
BEYNAC ET CAZENAC (COMMUNALE) 7 705,46 € 7 974,09 €
CENAC ET ST JULIEN (SIVOM DOMME-CENAC) 28 894,02 € 30 052,96 €
GROLEJAC (BOURG) 3 250,47 € 3 331,78 €
LE LARDIN ST LAZARE (LE LARDIN BEAUREGARD) 21 997,66 € 22 864,25 €
MONTIGNAC (COMMUNALE) 20 418,10 € 21 227,71 €
ST JULIEN DE LAMPON (BOURG) 6 953,44 € 7 192,06 €
VITRAC (COMMUNALE) 3 306,69 € 3 391,05 €
CARSAC AILLAC (COMMUNALE) 8 537,86 € 8 842,74 €
SALIGNAC EYVIGNES (COMMUNALE) 7 342,81 € 7 603,96 €
ST CYPRIEN (COMMUNALE) 18 510,34 € 19 045,64 €
LE BUGUE (COMMUNALE) 26 684,71 € 27 500,57 €
LE BUISSON DE CADOUIN (CADOUIN) 8 536,20 € 8 764,87 €
LES EYZIES DE TAYAC 5 965,97 € 6 109,74 €
SIORAC EN PERIGORD 8 712,08 € 8 946,48 €
TREMOLAT 8 835,49 € 9 074,67 €
LALINDE 21 114,99 € 21 717,21 €
STE ALVERE 5 364,40 € 5 490,92 €
Sous-Total 212 130,70 € 219 130,70 €
SARLAT LA CANEDA 159 521,80 € 159 521,80 €
TERRASSON LA VILLEDIEU (COMMUNALE) 51 661,80 € 51 661,80 €
TOTAL 423 314,30 € 430 314,30 €
Etude comparative pour la valorisation des boues liquides de station d'épuration
Secteurs du "Sarladais" et du "Buissonnais" - Scénario avec unité mobile de déshydratation commune et compostage