Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Objectifs :
Réaliser divers spectres lumineux, les comparer, les classer et en déduire des
informations sur la température et la composition d’un objet inaccessible (étoile,
nébuleuse,..)
Matériel : Générateurs, lampes de 12 V (pour 8 groupes), bec bunsen, pulvérisateurs, solution de permanganate de potassium
(0,01 mol / L), solution de chlorure de sodium, solution de sulfate de cuivre II, solution de chlorure de calcium,
chlorure de baryum, spectroscopes de poche, solution de colorant jaune, solution de colorant bleu, seringues.
Rétroprojecteur, projecteur de diapositives, réseaux, lampes à vapeur de mercure et de sodium, lampe cadmium, nickel, zinc.
Générateurs, lampes de 12 V (pour 8 groupes), bec bunsen, pulvérisateurs, solution de permanganate de potassium (0,01 mol / L), solution de chlorure de
sodium, solution de sulfate de cuivre II, solution de chlorure de calcium, chlorure de baryum, spectroscopes de poche, solution de colorant jaune, solution de
colorant bleu, seringues.
- Le prisme dévie et décompose la lumière blanche en lumières colorées du rouge au violet. C'est un phénomène de dispersion. L'ensemble des couleurs
obtenues constitue le spectre de la lumière blanche. Le spectre est continu du rouge au violet
2)- Dispersion de la lumière par un réseau.
- Un réseau est constitué d'un film transparent sur lequel on a gravé des traits parallèles, équidistants et très fins (exemple le réseau noté : 580 : on a
gravé 580 traits par millimètre).
3)- Comparaison.
Quels sont les points communs et les différences entre les deux spectres ?
- On obtient des spectres continus constitués des mêmes radiations.
- Le prisme dévie plus le violet que le rouge et le réseau dévie plus le rouge que le violet.
- Un spectre d’émission est un spectre produit par la lumière directement émise par une source.
- Augmenter la tension tout en observant avec le spectroscope la lumière émise par la lampe.
Observations et conclusion.
- Quelle influence a la variation de tension sur la lampe ?
- Lorsque la tension augmente, l’éclat de la lampe augmente aussi. Au départ, la lumière est jaune puis devient blanche.
- Le spectre d’un corps incandescent dépend de la température de ce corps. Plus le corps est chaud et plus le spectre s’étend vers le violet.
- On analyse à l’aide du spectroscope la lumière émise par une lampe à vapeur de mercure puis une lampe à vapeur de sodium.
- La lampe à vapeur de mercure contient des atomes (Hg) de mercure sous faible pression.
- Ces atomes subissent des décharges électriques et sont excités. La lampe à vapeur de sodium contient des atomes de sodium (Na).
Représenter les différents spectres. Les comparer. Quelle conclusion peut-on tirer ?
- Spectre de la lampe à vapeur de mercure (les principales) : longueurs d’ondes : 405 nm, 436 nm, 546 nm, 577 nm, 579 nm, 580 nm, 615 nm.
- Le doublet du sodium : radiations jaunes de longueur d’onde voisine de 590 nm ( 589,0 nm et 589,6 nm)
3)- Les couleurs de flammes.
Pulvériser sur une flamme non éclairante d’un bec bunsen une solution contenant des ions sodium Na+.
- Reproduire l’expérience avec d’autres solutions ioniques et indiquer chaque fois la couleur de flamme.
Conclusion.
KNO3
Nitrate de potassium
Violet Potassium
Chlorate de potassium
KClO
- Un spectre d’absorption est un spectre obtenu en analysant la lumière blanche qui a traversé une substance.
- Un gaz, à basse pression et à basse température, traversé par une lumière blanche, donne un spectre d’absorption.
- Ce spectre est constitué de raies noires se détachant sur le fond coloré du spectre de la lumière blanche.
On analyse à l’aide d’un spectroscope la lumière transmise à travers différentes solutions colorées.
- Spectre d’absorption de la solution jaune : rouge – orange – jaune – vert : bande noire qui va du bleu au violet.
Spectre de la lumière blanche
- La surface chaude des étoiles émet une lumière dont le spectre est continu.
- Certaines radiations de cette lumière blanche traversant l’atmosphère de l’étoile sont absorbées par des atomes qui y sont présents.
- Le spectre de la lumière émise par le soleil est un spectre continu qui va du rouge au violet.
- La photosphère est une fine couche de gaz de 350 km d’épaisseur qui enveloppe le Soleil.
- On appelle chromosphère l’atmosphère située autour du Soleil. Son épaisseur est de l’ordre de 2000 km environ.
- Cette atmosphère est constituée de gaz sous faible pression avec des régions où la température atteint 10 4 ° C.
e)- Expliquer pourquoi la présence des raies noires est liée à l’existence de la chromosphère.
- L’existence des raies d’absorption est due à la présence d’une atmosphère autour du Soleil, appelée chromosphère.
- Le gaz présent est principalement de l’hydrogène. On trouve aussi des ions He+, Ca2+, Fe2+, …
- La partie haute de l’atmosphère absorbe une partie de la lumière émise dans la partie basse.
f)- Pourquoi l’étude des longueurs d’onde des raies noires a-t-elle permis de connaître la composition de la chromosphère ?
- Un spectre de raies d’émission ou d’absorption permet d’identifier une entité chimique (atome ou ion).
g)- Quels sont les deux éléments les plus abondants (en fraction de masse) dans la composition chimique du Soleil ?
- H, He
Température
3000 5500 8000 10000
Moyenne °C
Rouge
Couleur Jaune Blanche bleutée
orangée
Objectifs :
Montrer des spectres d’absorption et identifier des espèces chimiques présentes dans
l’atmosphère du Soleil.
Matériel :
Rétroprojecteur, projecteur de diapositives, bec bunsen, pulvérisateurs, solution de permanganate de potassium (0,01 mol / L), solution de chlorure de
sodium, spectroscopes de poche, solution de colorant jaune, solution de colorant bleu, solution de colorant violet, seringues, tableau des spectres.
I- Spectres d’absorption
Un spectre d’absorption est un spectre obtenu en analysant la lumière blanche qui a traversé une substance.
- LOI DE KIRCHHOFF :
- Un gaz froid, à basse pression, s’il est situé entre l’observateur et une source de rayonnement continu, absorbe certaines longueurs
d’onde (ou ‘’couleurs’’), produisant ainsi des raies (ou bandes) sombres dans le spectres continu. Ces longueurs d’onde sont celles
qu’il émettrait s’il était chaud.
- Un gaz, à basse pression et à basse température, traversé par une lumière blanche, donne un spectre d’absorption. Ce spectre est
constitué de raies noires se détachant sur le fond coloré du spectre de la lumière blanche. Ce spectre est caractéristique de la nature
chimique d’un atome ou d’un ion.
- Spectre d'émission :
- Spectre d'absorption :
- On analyse à l’aide d’un spectroscope la lumière transmise à travers différentes solutions colorées.
Placer dans l’orifice du spectroscope les différentes solutions colorées
- Spectre d’absorption de la solution jaune : rouge – orange – jaune – vert : bande noire qui va du bleu au violet.
- Spectre de la solution bleue : jaune – vert – bleu – violet : bande noire qui va du rouge à l’orange.
- Spectre de la solution violette : rouge – orange – jaune – violet : bande noire qui va du vert au bleu.
- La surface chaude des étoiles émet une lumière dont le spectre est continu.
- Certaines radiations de cette lumière blanche traversant l’atmosphère de l’étoile sont absorbées par des atomes qui y sont présents.
- On obtient le spectre d’absorption de l’étoile.
- Le but de l’exercice est de déterminer les longueurs d’onde de certaines raies d’absorption dans une partie du spectre du Soleil.
- On va identifier certaines entités chimiques présentes dans la chromosphère, enveloppe gazeuse qui entoure le Soleil.
1)- Document.
« Dès 1814, le physicien allemand Fraunhofer remarque la présence de raies noires dans le spectre du Soleil Kirchhoff mesure la
longueur d’onde de plusieurs milliers de ces raies et montre qu’elles coïncident avec celles émises par diverses entités chimiques :
hydrogène, calcium, cuivre, fer, zinc, …Il publie, en 1861, le premier atlas du système Solaire. »
- En noir et blanc, un extrait du spectre visible du Soleil. Les principales raies d’absorption (repérées par un numéro) sont représentées par un trait noir.
- Un extrait du spectre de raies de l’argon obtenu avec le même spectroscope. Ces raies servent de référence de longueur d’onde.
- Document en couleur :
- Les deux spectres ont été obtenus avec le même spectroscope à réseau.
- Dans ce cas, la distance entre deux raies, mesurée sur le spectre, est proportionnelle à la différence entre les longueurs d’onde correspondantes.
- Mesurer la distance L, en mm, entre la raie d’émission de 390 nm et les autres raies d’émission.
- Compléter le tableau 1 :
Longueur d’onde
390 404 430 451 470 519 545
λ en nm
Distance L en mm 0 14,5 43,5 67 88,5 142,5 172,5
numéro 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Distance L
3 6,5 22 35 48,5 53 85 106,5 113 117 120 140,5 145,5 158,5 163
en mm
Longueur
d’onde λ
en nm
c)- Questions.
L’atmosphère du Soleil contient des éléments chimiques. La partie haute de l’atmosphère absorbe une partie de la lumière émise dans la partie basse.
Il en résulte des raies d’absorption dans le spectre continu. Ce sont les raies d’absorption des éléments chimiques présents dans l’atmosphère du Soleil.
L’existence des raies d’absorption est due à la présence d’une atmosphère autour du Soleil, appelée chromosphère.
Le gaz présent est principalement de l’hydrogène. On trouve aussi des ions He +, Ca 2+, Fe 2+, …
La partie haute de l’atmosphère absorbe une partie de la lumière émise dans la partie basse.
Les travaux de Fraunhofer et Kirchhoff ont permis de connaître la composition de l’atmosphère du Soleil.
Un spectre de raies d’émission ou d’absorption permet d’identifier une entité chimique (atome ou ion). C’est sa carte d’identité, sa signature.
- À quoi sert le spectre de l’argon ?
Le spectre de l’argon est un spectre de raies d’émission. Le spectre de la chromosphère est un spectre d’absorption.
- Tracer sur papier millimétré, le graphique donnant la longueur d’onde λen fonction de L pour les raies d’émission de l’argon. En déduire une relation
simple entre ces deux grandeurs.
- Pour connaîtrela valeur de la longueur d'onde de la radiation λen nm, on multiplie la valeur de la distance L en mm par le nombre 0,8975.
numéro 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Distance L
3 6,5 22 35 48,5 53 85 106,5 113 117 120 140,5 145,5 158,5 163
en mm
Longueur
d’onde λ 363,4 396,5 410,4 422,1 434,2 438,2 466,5 486,2 492,1 495,7 498,4 516,8 526,6 532,9 537
en nm
- À partir des données figurant dans le tableau ci-dessous, associer à chaque raie d’absorption l’élément chimique présent dans l’atmosphère du Soleil.
Élément
Longueurs d’onde en nm de certaines raies caractéristiques
chimique
H 410,3 434,2 484,1 556,3
Na 589,0 589,6
Mg 470,3 516,7
Ca 396,8 422,7 458,2 526,2 527,0
Fe 438,3 489,1 491,9 495,7 532,8 537,1 539,7
Ti 466,8 469,1 498,2
Mn 403,6
Ni 508,0
Document.
Les spectres lumineux
Pour réaliser expérimentalement un spectre, il est possible de réaliser le montage suivant (voir TP spectres lumineux):
Sur l'écran, on observe un spectre d'émission
Conclusion:
Un corps chaud (le filament de la lampe) émet une lumière dont le spectre est continu.
2. Spectre et température:
Si à l'aide du curseur du rhéostat, on fait varier l'intensité lumineuse. On obtient les spectres suivants:
Lorsque l'intensité lumineuse de la lampe augmente ( donc lorsque la température du filament de la lampe augmente), on assiste à l'apparition progressive
des couleurs vers le bleu.
Conclusion:
Un corps chaud émet un rayonnement dont le spectre s'enrichit en longueurs d'ondes courtes (bleu et violet) lorsque sa température augmente.
Le spectre donné par une lampe à vapeur de sodium ou à vapeur de mercure est discontinu.
La lumière émise par ces lampes est composée d'un nombre limité de radiations. Leur spectre est un spectre de raies d'émission.
Spectre d'une lampe à vapeur de sodium
Les raies noires du spectre d'absorption du mercure correspondent aux raies colorées de son spectre d'émission.
En observant le spectre de la lumière émise par une étoile, on peut déterminer la composition chimique de son atmosphère et sa température de surface.
Expérience
La lumière du laser est constituée d'une seule lumière (ou radiation) colorée.
La lumière du laser est monochromatique.
A chaque couleur correspond une grandeur physique appelée longueur d'onde et notée .
Le spectre de la lumière blanche contient toutes les radiations auquel l'oeil humain est sensible, c'est à dire toutes les radiations dont la longueur d'onde est
comprise entre 400 et 800nm (1nm=10-9m).
Milieu dispersif
Les différentes radiations qui composent la lumière blanche ne sont pas déviées de la même façon par le bloc de verre (le
bleu est plus dévié que le rouge).
L'indice de réfraction du bloc de verre dépend donc de la longueur d'onde de la radiation lumineuse qui le traverse.
On appelle milieu dispersif un milieu transparent dont l'indice de réfraction dépend de la longueur d'onde.
C'est à cause du phénomène de dispersion que la lumière blanche est décomposée par un prisme.