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Exercice 1

Afin d'étudier les risques de l'accouchement liés à l'age de la mère, une équipe de
chercheurs a suivi 180 femmes camerounaises de plus de quarante ans et 532 agées
entre vingt et trente ans. Parmi les femmes de plus de quarante ans, 29 ont dû
accoucher par césarienne. Parmi les femmes plus jeunes, 53 ont eu recours à cette
technique.

1. De quel type d'étude épidémiologique s'agit-il ? Justifiez votre réponse.

Deux groupes de femmes sont analysés: un groupe de femmes exposées


(plus de quarante ans) et un groupe de femmes non-exposées (agées entre
vingt et trente ans). Il s'agit donc d'une étude de cohorte.

2. Présentez les résultats de l'étude sous forme d'un tableau.

Césarienne Pas de
césarienne
Exposée (>40 ans) 29 151 180
Non-exposée (20-30 53 479 532
ans)

3. Si c'est possible, déterminez le risque absolu de césarienne chez les femmes


de plus de quarante ans.

La probabilité de recours à une césarienne pour une femme de plus de


quarante ans est donc de 16,1%.

4. Si c'est possible, déterminez le risque absolu de césarienne chez les femmes


agées entre vingt et trente ans.

La probabilité de recours à une césarienne pour une femme agée entre vingt
et trente ans est donc de 10,0%.

5. Si c'est possible, déterminez le risque relatif. Est-il significatif ? Quel est


son intervalle de confiance ?

Le risque relatif (RR) est le rapport des incidences de la maladie étudiée


(dans ce cas, le recours à une césarienne) pour les personnes exposées ou
non au facteur de risque (dans ce cas, l'age de la mère). Il s'agit donc du
rapport des risques absolus.
Le risque relatif étant plus grand que 1, on peut supposer une association
entre l'age élevé de la mère et le recours à une césarienne.

Pour savoir si ce risque relatif est significatif ou non, on réalise un test de


Χ².

Comme la valeur du Χ² observé est plus grande que la valeur de Χ² seuil


(Χ²(1;0,95)=3,84), on peut conclure que le risque de recours à une césarienne
est significativement plus élevé chez les femmes de plus de quarante ans
que chez les femmes agées entre vingt et trente ans.

6. Le risque attribuable peut-il être calculé ? Si oui, quel est-il ? Si non,


pourquoi ?

Dans le cadre d'une étude de cohorte, la fraction de sujets exposés dans la


population (E) n'est pas connue. Le risque attribuable, qui dépend de cette
fraction, ne peut donc pas être déterminé.

Exercice 2

Afin d'étudier les risques de l'accouchement liés à l'age de la mère, une équipe de
chercheurs a suivi 180 femmes camerounaises de plus de quarante ans et 532 agées
entre vingt et trente ans. 52 femmes ont donné naissance à un fœtus sans vie
(=mortinatalité) dont 21 mères de plus de quarante ans.

1. De quel type d'étude épidémiologique s'agit-il ? Justifiez votre réponse.

Deux groupes de femmes sont analysés: un groupe de femmes exposées


(plus de quarante ans) et un groupe de femmes non-exposées (agées entre
vingt et trente ans). Il s'agit donc d'une étude de cohorte.

2. Présentez les résultats de l'étude sous forme d'un tableau.

Foetus sans vie Foetus en vie


Exposée (>40 ans) 21 159 180
Non-exposée (20-30 ans) 31 501 532

3. Si c'est possible, déterminez le risque absolu de mortinatalité chez les


femmes de plus de quarante ans.
La probabilité de mettre au monde un fœtus sans vie pour une femme de
plus de quarante ans est donc de 11,7%.

4. Si c'est possible, déterminez le risque absolu de mortinatalité chez les


femmes agées entre vingt et trente ans.

La probabilité de mettre au monde un fœtus sans vie pour une femme agées
entre vingt et trente ans est donc de 5,8%.

5. Le risque de mortinatalité est-il significativement plus élevé chez les


femmes de plus de quarante ans que chez les femmes agées entre vingt et
trente ?

Détermination du risque relatif:

Le risque relatif étant plus grand que 1, on peut supposer une association
entre l'age élevé de la mère et la naissance d'un fœtus sans vie.

Calcul de la valeur de Χ² observée:

Comme la valeur du Χ² observé est plus grande que la valeur de Χ² seuil


(Χ²(1;0,95)=3,84), on peut conclure que le risque de mortinatalité est
significativement plus élevé chez les femmes de plus de quarante ans que
chez les femmes agées entre vingt et trente ans.

6. Le risque attribuable peut-il être calculé ? Si oui, quel est-il ? Si non,


pourquoi ?

Dans le cadre d'une étude de cohorte, la fraction de sujets exposés dans la


population (E) n'est pas connue. Le risque attribuable, qui dépend de cette
fraction, ne peut donc pas être déterminé.

Exercice 3

Afin de mettre en évidence un lien entre une exposition à des vapeurs de diesel et
l'apparition d'un cancer des poumons, une équipe de chercheurs suédois a mené une
étude sur 1042 personnes atteintes d'un cancer des poumons et 2364 personnes
saines. Ils ont dénombrés respectivement 200 et 373 personnes ayant été exposées à
des vapeurs de diesel.

1. De quel type d'étude épidémiologique s'agit-il ? Justifiez votre réponse.


Un groupe de personnes malades (cas) et un groupe de personnes non-
malades (témoins) sont constitués et on recherche si elles ont été exposées à
des vapeurs de diesel par le passé. Il s'agit donc d'une enquête cas-témoins.

2. Présentez les résultats de l'étude sous forme d'un tableau.

Malade (cancer Non-malade (pas de


des poumons) cancer des poumons)
Exposé (aux vapeurs 200 373
de diesel)
Non-exposé 842 1991
(aux vapeurs de
diesel)
1042 2364

3. Si c'est possible, déterminer les risques absolus chez les personnes exposées
ou non-exposées aux vapeurs de diesel.

Les risques absolus (R1 et R0) ne peuvent être déterminés dans le cadre
d'une étude cas-témoins.

4. Quel est le risque relatif de développer un cancer des poumons ? Est-il


calculable directement ? Comment peut-on l'estimer ?

Le risque relatif, dépendant de R1 et R0, ne peut être calculé. Toutefois,


dans le cas où la maladie est rare, il peut être estimé par le calcul de l'odds
ratio.

Grâce au calcul de l'odds ratio, le risque relatif peut être estimé à 1,27. Le
risque relatif estimé étant plus grand que 1, on peut supposer une
association entre l'exposition à des vapeurs de diesel et l'apparition d'un
cancer des poumons.

5. Le risque relatif estimé est-il significatif ? Quel est son intervalle de


confiance ?

Calcul de la valeur de Χ² observé:

Comme la valeur du Χ² observé est plus grand que la valeur de Χ² seuil


(Χ²(1;0,95)=3,84), on peut conclure que le risque d'apparition d'un cancer des
poumons est significativement plus élevé chez les personnes exposées aux
vapeurs de diesel que chez les personnes non-exposées à ces vapeurs.

6. Quelle la proportion de cas de cancer des poumons qui serait évités si


l'exposition aux vapeurs de diesel n'existait pas ?
Cette proportion correspond au risque attribuable (RA).

Cela signifie que 4,1% des cas de cancer des poumons sont imputables à
l'exposition aux vapeurs de diesel.

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