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● La recherche quantitative et qualitative​ :

La première quantifie les données et les traite par tests statistiques


a seconde qualitative est plutôt intensive, en ce sens qu’elle s’intéresse surtout à des cas et à des
échantillons plus restreints mais étudiés en profondeur
lle désigne la recherche qui produit et analyse des données descriptives, les comportements
observables des personnes et décrypte leurs perceptions.

● Recherche (ou méthode) quantitative​ :


lle fait appel à une mathématisation de la réalité Elle mesure les phénomènes sociaux​λ​ Elle
donne une expression chiffrée aux données​λ
a recherche quantitative est généralement plus extensive.​λ​ Elle a été souvent considérée au
départ comme plus rigoureuse, plus scientifique que la méthode qualitative. Mais les
phénomènes humains ne se prêtent pas toujours à la​λ​ quantification. Il faut alors se servir de
méthodes qualitatives qui font appel davantage à l’observation et à la compréhension du vécu
des personnes. Les phénomènes, quelles que soient les mesures quantitatives les plus
sophistiquées utilisées pour les mesurer, gardent une dimension qualitativ​e.

● Recherche qualitative :​ C​’est la recherche qui produit et analyse les données descriptives
(paroles écrites ou dites) et le comportement observable des personnes ; Elle se concentre
sur : - l’analyse des processus sociaux - le sens que les personnes et les collectivités donnent à
l’action - la vie quotidienne - la construction de la réalité sociale. ; Elle se caractérise par sa
méthode d’analyse qui n’est pas mathématique

● Principales composantes de la RQ :​ 1)Composante épistémologique :

La RQ a été marquée par deux principaux courants:

✔ Naturalisme :​ ​Une tendance qui réduit l’Homme à un élément de la nature. Un mouvement


qui considère que les phénomènes​λ​ physiques, mentaux ou sociaux peuvent s’expliquer par
les lois naturelles.
✔ Sociologie compréhensive : -Les praticiens en sciences humaines doivent donc trouver des
solutions à des problèmes concrets, tout en tenant compte des contraintes, des imprévus,
des circonstances et de la vie des personnes qu’ils veulent étudier
● Domaine de la RQ : la mésostructure : -La personnalité de tout individu se construit​λ​ à
partir des expériences et relations sociales. La RQ trouve son terrain de prédilection​λ
dans le niveau mésostructurel. L’individu intériorise indirectement la​λ​ société à travers
des médiations.
​Les six étapes du processus de recherche :
1- Détermination de l’objet et de la nature de l’étude :
1.2 Nature : Il s’agit de préciser la nature de la recherche ou de l’étude que l’on entend développer :
• Une étude peut être simplement exploratoire (balayage, tour d’horizon)
• Elle peut être descriptive en s’appliquant à énumérer et décrire, sous une forme monographique,
les éléments composant une réalité • Ces différentes natures peuvent être présentes en
même temps dans une étude
2- Établissement des hypothèses de travail :
- Elle correspond à la traduction des éléments de connaissance déjà accumulés en réponse possible
et provisoire aux questions que l’on se pose :
-Les hypothèses de travail sont les fils conducteurs qui permettent de traverser la réalité en
collectant les données appropriées aux objectifs poursuivis
-Elles ont pour raison d’être de guider l’investigation - Elles sont destinées à être abandonnées ou
maintenues après observation
3- Préparation à la phase opérationnelle ​: - ​C’est la phase de décomposition des
hypothèses en éléments ou variables observables et la mise au point de techniques de
collecte qui permettent de les infirmer ou confirmer :
– On peut imaginer des procédures convergentes où on procède à un dosage plutôt qu’à un choix
restrictif – Il faut confectionner les instruments de collecte : fiche de statistiques, guide
d’observation, questionnaire, guide ou canevas d’interview​,
4- Collecte des données​ Elle englobe autant la collecte de données documentaires que la
collecte de données d’observation directe :
– Collecte documentaires : documents, chiffres, cartes, tableaux, graphiques,…
– Collecte par enquête : utilisation du carnet de bord dans les enquêtes intensives, les réunions
quotidiennes de groupes dans les enquêtes extensives.
5- Dépouillement et traitement ​Cette opération se fait de manière manuelle ou
automatique :
– Codage : précède le dépouillement pour la mise en forme des données (collectes extensives) –
Catégories de classement qualitatives (collectes intensives)
6- Établissement des généralisations
Établissement de généralisations, systématisations et construction de « lois »
– Confronter les résultats de recherche à d’autres recherches (comparaison) et avec des systèmes
théoriques existants qui ont une vocation d’explication de la réalité sociale
– Des comparaisons et des confrontations répétées naissent les nouvelles « théories », modèles ou
approches socio-économiques, partielles ou globales.
Les techniques de collecte
o Observation indirecte ou documentaire : ​- ​C’est la collecte systématique de données à
travers les documents : recherche bibliographique. Elle se caractérise essentiellement
par : - Un constat médiatisé par des documents (traces écrites et/ou documents
phoniques photographiques cinématographiques,…)
o Apport des données documentaires extensives​ :
- Elles peuvent apporter, à une observation directe extensive, trois formes d’appoints : • Un
complément sur des aspects non abordés par l’enquête,
• Une confrontation de résultats (confirmer, appuyer ou au contraire contredire, ou encore
montrer qu’une population particulière se distingue d’une population générale sur
certains aspects), • Une comparaison dans le temps
o Apport des données documentaires intensives :
-Elles donnent de la consistance et une dimension « compréhensive » à une collecte de faits
ponctuels ou chiffrés
- Le risque à éviter est la confusion en termes de temps, d’espace et catégories de définition
propres à la recherche
o Observation directe :
- C’est la forme la plus répandue de collecte de​λ​ données dans les études à caractère socio-
économique :
- C’est une information de « première main »,​λ​ directement collectée pour les besoins de
l’étude à réaliser (questions-réponses ; sondages, enquêtes par questionnaires,
interviews, etc. ou d’autres formes)
o L’observation intensive :​ -Elle intervient surtout pour :
​ écrire​ ​des phénomènes dans la méconnaissance actuelle ou le caractère complexe
–​ D
empêche la description par indicateurs superficiels – ​Décomposer ​et comprendre le
comment et le pourquoi de comportements et pratiques déjà décrits ainsi que le
comment et le pourquoi de leurs différences ou similitudes –​ Différencier ​des
comportements extérieurement homogènes et faire apparaître les hétérogénéités,
originalités, spécificités et « anomalies ». Dans le même sens appréhender les
comportements non majoritaires. ​– Évaluer ​et mesurer l’intensité d’une ou plusieurs
caractéristiques présentes chez un individu ou dans un groupe ​– Analyser ​le rapport
entre comportements et pratiques d’une part et système de perception et de
représentation des populations concernées d’autre part. – ​Comprendre et
approfondir​ des phénomènes relevés et quantifiés par l’enquête extensible.
(quantitative) et leur donner une « épaisseur sociologique
✔ Contenus des observations :
- Les questions de faits : les individus interrogés fournissent des informations sur des faits
concrets, sur des données même parfois chiffrées (âge, statut d’occupation, catégories
socioprofessionnelles, lieu de naissance, nombre d’enfants, nombre d’employés, date de
la création de l’établissement

-Les questions de pratiques : l’ensemble des actes posés dans un passé proche ou récent
ou dans le présent.

-Les questions d’opinion : ce sont les jugements personnels, les jugements de valeur et les
appréciations sur des faits, des actes et événements.

- Les questions d’intention : dans une enquête, on peut poser des questions​λ​ sur les
intensions des individus pour en fait déceler de manière indirecte leur motivation et leur
perception de leur environnement actuel.

- Les questions de motivation : la motivation est le pourquoi d’une action.​λ​ Rechercher


les motivations de quelqu’un à poser tel ou tel acte, c’est arriver à reconstituer l’ensemble
des causes générales et déterminations, lointaines et proches, externes ou internes, d’un
comportement.

-L’observation extensive​ : -Elle est indispensable lorsque l’objectif poursuivi par l’étude
passe par les exigences suivantes :

-​– Estimer les grandeurs à l’échelle d’une population globale (ex : revenus ou types de
ménage)

– Chercher des relations mesurables entre des variables clairement identifiées et isolées.
L’enquête statistique par questionnaire administré est l’outil le plus connu des outils
extensifs.

● Les techniques extensives de collecte directe​ :Trois types de techniques peuvent être
utilisées dans l’observation extensive :
● - Le questionnaire silencieux : c’est une sorte de guide​λ​ systématique d’observations.

-Le questionnaire ordinaire : il est adressé directement ouλ par courrier à des
populations qui sont censées remplir elles-mêmes des formulaires

- Le questionnaire administré : il est équivalent auλ questionnaire ordinaire mais


administré directement par un enquêteur auprès de la personne qui est censée
communiquer l’information
● Ces techniques ont quelques points communs : Ce sont des techniques qui s’appuient
le plus souvent sur​λ​ un matériau écrit

- Le support technique est standardisé pour toutes lesλ observations de manière à


assurer une comparabilité maximale entre les informations collectées

-Le choix des populations ou objets à observer est soumis àλ des règles assez précises et
contraignantes qui visent à assurer des possibilités d’extension et de généralisation des
résultats à l’ensemble de la population ou de l’univers de référence.

❖ L’entretien
L’entretien est une technique de collecte d’informations orales, un événement de parole qui se pro
duit dans une situation d’interaction sociale entre un enquêteur et un
enquêté (sauf dans le cas de l’entretien collectif)

-La situation d’enquête conditionne à la fois la réalisation de


l’entretien et l’interprétation du matériau recueilli

- L’entretien est une méthode opératoire : l’intérêt pour l’usage


de l’entretien repose sur la reconnaissance progressive de ce
que la technique d’enquête fait émerger

-L’entretien est une technique exploratoire : ​λ


entretien directif ou semi-directif (mené en
s’abstenant de poser trop de questions prérédigées) peut déboucher sur l’extraction des p
principales catégories de pensée de l’enquêté, voire sur les éléments clefs de sa biographi
e ou sur l’élaboration de récits de vie plus ou moins exhaustifs

-C’est un outil adapté à la connaissance des motivations


individuelles ou du sens que les acteurs attribuent à leurs pratiques.

• Au cours de l’entretien, l’enquêteur s’efforce d’aider l’individu interrogé à expliciter


ce qui, pour lui, n’existe qu’à l’état d’implicite

• Il s’agit, dans l’entretien, d’inviter les acteurs sociaux à une sorte d’auto-analyse

• Les discours produits en situation d’entretien ont vocation à être enregistrés

• Il ne faut enregistrer quelqu’un à son insu car une enquête


par entretiens repose en premier lieu sur le consentement des enquêtés

• La garantie de l’anonymat est essentielle car c’est en


respectant l’anonymat des personnes interrogées que bon
nombre de méfiances et de résistances peuvent être contournées.
✔ Le guide d’entretien ​:​ Une enquête par entretien non directif se prépare​λ​ en
réalisant un guide d’entretien

Le guide peut être affiné au terme des quelquesλ entretiens exploratoires, même s’il n’a
pas vocation à être remanié tout au long de l’enquête

✔ La réalisation de l’enquête :
La réalisation d’une enquête par entretiens implique deux éléments :

D’abord une procédure d’accès aux enquêtés, c’est-à-dire laλ capacité à construire, en
fonction des objectifs, un échantillon d’individus qui accepte de participer à l’enquête
(informateurs) Ensuite, une certaine maîtrise des conditions d’élaboration desλ
matériaux sur lequel repose le travail théorique et ainsi une analyse de la relation entre
enquêteurs et enquêtés.

Enfin, et surtout d’une sensation de saturation éprouvée par l’enquêteur lorsque les
entretiens qu’il mène n’aboutissent qu’à la collecte d’informations redondantes avec
celles déjà consignées. Il est alors temps de passer au travail d’analyse ou à la phase
d’écriture selon la démarche de recherche adoptée.

✔ La relation enquêteur / enquêtés :


Les problèmes méthodologiques sont multiples :

- Le lieu d’entretien : il conditionne le contenu des discoursλ produits. Le site du lieu de


travail pour les travailleurs est peu approprié à l’investigation sociologique (contrôle des
propos) ; Il est indispensable d’établir la relation la plus égalitaireλ possible entre
l’enquêteur et l’enquêté. L’enquêteur doit viser à mettre en confiance les individus
interrogés​.

✔ L’entretien collectif :

Deux principaux éléments plaident en faveur de l’entretien collectif : D’abord, le fait


qu’au cours de la démarche s’opère progressivement​λ​ un transfert du pouvoir de
l’enquêteur vers le groupe : à plusieurs, les personnes interrogés acquièrent une influence
sur la définition de thèmes et autres questions pertinentes, alors que ce rôle leur aurait
plus probablement échappé dans le cadre d’un entretien individuel. -L’entretien collectif
serait particulièrement adapté à l’analyse de​λ​ processus sociaux, tandis que l’entretien
individuel permettrait d’approfondir l’analyse des trajectoires individuelles (taille du
corpus= groupe de 5 à 10 personnes) pour observer le plus finement possible un nombre
limité d’interactions individuelles.
❖ Echantillonnage
-Échantillons probabilistes :
Un échantillon est probabiliste quand on peut déterminer la chance qu’à chaque élément de
l’univers considéré d’y figurer. Il existe plusieurs manières de choisir un échantillon
probabiliste :
• Échantillon au hasard : lorsque toutes les unités de l’univers considéré ont les mêmes chances
d’être choisies. Ceci suppose qu’une base de sondage valable existe (exemple : population
des établissements scolaires, d’un centre d’assistance, client d’une institution ou
entreprise).
-Échantillons probabilistes :
o Échantillon stratifié : la nature des strates à retenir peut être très variable : on peut
se limiter à des critères de stratification d’ordre général, par exemple lier aux
grandes variables démographiques ou sociologiques ( âge, sexe, catégories socio
professionnelles, niveau instruction,…) mais on peut également établir la
stratification en fonction des objectifs même de l’objet de l’enquête et donc en
recourrant à des critères directement liés à la thématique de l’étude.

-Échantillons non probabilistes : ​Elles peuvent être considérées comme :


- Échantillon accidentel : il s’agit de prendre tout simplement lesλ premières personnes
que l’on rencontre, les premiers objets que l’on découvre, et les soumettre à l’interrogation
et à l’observation.

-​Échantillon raisonné : on se restreint volontairement à une partie de l’univers que l’on


estime particulièrement approprié à répondre aux objectifs que l’on poursuit.

-Échantillon par quotas : le procédé consiste à définir un certain nombre de


caractéristiques qui seront recherchés dans les populations recherchées selon des quantités
définies au préalable​.

-Validité des échantillons ​:


​représentativité des échantillons construits est le but à atteindre dans l’observation
extensive. Il faut aboutir à résumer l’information sous forme de chiffres, de distribution et
répartition en moyenne en pourcentage,… Ces informations doivent être livrées pour
l’ensemble de la population considérée ou l’univers et pas seulement pour l’échantillon.
C’est pour cette raison qu’il faut que la population sélectionnée soit représentative de
l’ensemble.

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