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Agence du Bassin Hydraulique de Souss Massa et Draâ

REGION SOUSS-MASSA-DRAA
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Situation géographique et administrative
La commune rurale de Lakhnafif a été crée en
1992. Elle relève du Caïdat d’Ouled M’Hella,
cercle d’Oulad Teima, province de Taroudant,
sise dans la région du Souss-Massa-Draa. Son
territoire qui s’étend sur une superficie d’environ
62 km², se situe approximativement entre
9°55’30" et 9°3’54" degrés de longitude ouest et
entre 30°26’37" et 30°20’53" degrés de latitude
Nord. Elle est limitée :
Au Nord, par la commune rurale d’Ahmar
Laglalcha.
Au Sud, par les communes d’El Guerdane et
de Lamhadi.
A l’Est, par la commune rurale de Machraa El
Ain.
A l’Ouest, par la commune rurale de Sidi Ah-
med Ou Amar.
Le chef lieu de la commune est le centre Lakh-
nafif. Il est à environ 20 Kms à l’ouest de Tarou-
dant. On y accède par la route nationale n°10.
Les coordonnées Lambert du centre sont : X=, Y=.
Géomorphologie locale
Le territoire de la commune est situé pour la totalité de son
étendue sur plaine du Souss présentant une topographie
faiblement marquée.
Climat, Sol et Végétation
La commune appartient à une zone marquée par une inter-
férence océanique saharienne et montagneuse. L'influence
saharienne se manifeste par le chergui. En se basant sur les
données des stations météorologiques les plus proches (Ain-
Chaib et Taroudant). La majorité des précipitations sont
concentrées dans la saison pluvieuse plus fréquemment
entre décembre et février. La saison sèche concerne le
reste de l'année.
La température moyenne annuelle est de 16.5 °C. Le mois le
plus chaud est Juillet avec une température moyenne de
32°C. Le mois le plus froid est Janvier avec une température
moyenne de 11,2 °C. La température maximale absolue
observée est 48,5 °C survenue en Aout 1962. La température
minimale absolue observée est -2.0 °C en Décembre 1980.
La pluie se caractérise par une forte variabilité dans l’espace et dans le
temps. Elle est aussi d’une forte intensité ce qui contribue activement
au phénomène de l’érosion et de la dégradation des sols. La pluvio-
métrie moyenne de la région est 231,7 mm avec un minimum annuel
de 55 mm et un maximum de 451 mm enregistré en 1963.
L’évaporation moyenne annuelle est de 1400 mm. Les vents d’Est
chauds communément appelés Chergui soufflent en été et en Au-
tomne
Les sols dominants sont de type Hamri (87%), Rmal (12%) et 01% Harch.
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Composante humaine
En 2004, la population totale de la commune était de 8881 habitants,
elle est répartie en 1513 foyers soit approximativement 5.9 habitants par

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foyer et une densité moyenne de la population de 143 habitants par
km². Son taux d’accroissement annuel est : 0.40%. La population esti-
mée est ainsi de 8883 habitants en 2009. Le pourcentage de la popula-
tion active est de : 29.7%.
La commune compte 28 douars dont les plus importants sont : Aoussla,
El Bahrani, El Hajjaj, Lakhnafif, El Kablani, Louzazta, Ait Abdejlil, Amaaza,
Oulad Bourbiaa, Ait Rahmoune, Bahsia.
Activité économique
L’activité économique principale de la commune rurale est
l’agriculture irriguée (moderne) essentiellement la production des
agrumes et du maraîchage de primeurs en sous serres. La surface agri-
cole utile est de 4150 ha dont 1984 ha en irrigué (1140 ha PMH 1544 ha
autres). En 2004-05 l’utilisation de la surface agricole était composée
des agrumes 85% des arbres cultivés soit 1293 ha. Les autres plantations
constituées de l’olivier (214 ha) et le bananier (21 ha). Les céréales emblavent une superficie de 14 ha, les fourrages 255
ha (190 ha en luzerne) et le maraichage 38,5 ha dont 12,5 ha en culture de primeurs. La deuxième activité liée à
l’agriculture et d’une grande importance dans la commune est l’élevage. Le cheptel est composé de 4000 têtes de
bovins, 8000 têtes d’ovins et 5600 têtes de caprins. Ces statistiques agricoles qui sont dynamiques ne sont données qu’à
titre indicatif. La commune dispose de 1200 ha de foret.
Infrastructure existante
Routes : La commune possède un réseau routier revêtu permettant d’accéder a tous les endroits de la commune
compte la route nationale 10 reliant Ait Melloul à Taroudant, les routes provinciales 1717, 1007, 1719…
AEP : La commune est totalement desservie en eau potable. La majorité des douars ont été desservis dans le cadre du
PERG réalisé par l’ONE en partenariat avec la commune et les associations locales des douars concernés. En 2004 23 %
des ménages ont la télévision et 8 % un récepteur parabolique.
Electricité : Le taux de desserte en électricité est de 30%. Les douars
ont été desservis dans le cadre du PERG réalisé par l’ONE en partena-
riat avec la commune et les associations locales des douars concernés.
En 2004 23 % des ménages ont la télévision et 8 % un récepteur parabo-
lique.
Télécommunication : La commune est pourvue d’un réseau de télé-
communications fixe et mobile qui couvre la une grande partie de son
territoire.
Assainissement liquide : La commune ne dispose pas d’un réseau
d’assainissement. L’évacuation des eaux usées s’effectue vers des puits
perdus réalisés de manière traditionnelle. Pour les eaux pluviales, elles
sont drainées naturellement vers les chaâbats et oueds qui traversent
les douars.
Assainissement Solide : La commune ne dispose pas actuellement
d’un système de collecte des déchets solides ni de décharge publique.
Les habitants se débarrassent de leurs ordures dans le milieu naturel aux alentours des douars, ce qui constitue une
source de pollution potentielle.
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La commune est située dans le bassin versant du Souss, l’un
des plus importants du Royaume. L'équivalent en eau de la
pluie reçue par le bassin du Souss est 5 milliards m3, qui pro-
duit un apport en eau naturel total de 422 millions m3, soit
un coefficient de ruissellement de 8 %. A son embouchure
dans l’océan atlantique l’apport en eau observé de l’oued
Souss est de 200 millions m3/an qui sont perdus en mer. Le
reste est prélevé, infiltré dans la nappe souterraine, évapo-
transpiré par le couvert végétal ou perdu par évaporation.
Les débits à l’image des pluies qui les produisent présentent
une forte irrégularité interannuelle. Au barrage Aoulouz, à
l’entrée en plaine de l’oued Souss, le débit moyen annuel
est 5,5 m3/s avec un maximum de 16 m3/s et un minimum
de 0,3 m3/s.
Les oueds ne sont pérennes que sur leurs cours de mon-
tagne et de piémont, alimentés par les fontes des neiges et
le drainage des nappes alluviales. Plus en aval, sur leurs
cours de plaine, ils sont le plus souvent secs et ne coulent
que pendant les quelques crues brèves et violentes qui se
produisent à l’occasion de pluies importantes.

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On distingue les affluents de la rive droite du Souss, à débit relativement important, qui descendent du Haut-Atlas mieux
arrosé au Nord, de ceux de l’Anti-Atlas au Sud qui le sont Bilan de la nappe du Souss (Mm3)
moins et dont l’apport est ainsi plus faible.
Recharge pluie 31
La commune est située dans le bassin hydrologique de l'oued
Recharge à partir des lits des oueds 160
Souss comme elle est située sur la nappe d'eau souterraine
phréatique du Souss aval. Irrigation et recharge artificielle 14

EEaauuxx ddee ssuurrffaaccee Abouchements latéraux 60


Drainance 3
L’équivalent en eau de la lame de pluie reçue par la com-
mune est 15.5 Hm3. Recharge totale 268
L’oued Souss constitue la limite naturelle nord de la com- Pompage pour l'irrigation 521
mune. L’apport en eau naturel annuel de l’oued Souss en cet AEPI 26
endroit est de 419 Mm3 (PDAIRE 2009). L’apport annuel ob- Drainage naturel 4
servé à Ait Melloul sur la période 1962-63 à 2005-06 est 197 Sortie totale 551
Mm3, avec un maximum de 1054 Mm3 durant l’année agri- Déficit -283
cole humide 1962-63 et un écoulement presque nul en 2005-
06 durant la récente sécheresse. Si l’on ne considère que la période récente 1972-73 à 2005-06, cet apport observé se
ramène à 111 Mm3 avec un maximum de 583 Mm3 en 1995-96. Il subit ainsi une grande variation interannuelle.
Les eaux de crues de l’oued Souss sont généralement de bonne qualité : eau basique à salinité de 0,24 g/s et bien oxy-
génée. En étiage elles sont exposées à la pollution d’origine ménagère et industrielle. De ce fait, leur qualité de
dégrade.
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La nappe d’eau de la commune est celle du Souss aval : son contexte hydrogéologique dominant est le plio-
quaternaire du sillon pré-atlasique à faciès détritique : lit fossile et alluvions actuels et à faciès carbonaté hétérogène et
perméable : dépôts lacustres, marnes calcaires et calcaires. Cette nappe est alimentée à partir du Haut-Atlas et de
l’Anti-Atlas à travers les calcaires du turonien, comme elle est rechargée par les lâchers d’eau du barrage Aoulouz. Elle
s’écoule d’Est en Ouest en direction de l’océan atlantique. Sa productivité est plutôt bonne avec un débit voisin de 5 l/s.
Le niveau de l’eau est à une vingtaine de mètres par rapport au sol prés de l’oued Souss et à une quarantaine de
mètres à l’intérieur. Le niveau piézométrique baisse chaque année de manière continue en raison de la persistance de
la sécheresse et de la surexploitation de la nappe à son amont hydraulique.
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Aucune ressource en eau de surface n’est mobilisée au niveau de la commune. Du temps ou l’oued Souss comme en
permanence des séguias y sont prélevées pour irriguer les périmètres agricoles traditionnels.
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D’après l’enquête ABHSMD de 2003, 23.1 Mm3 sont prélevées de la nappe par 180 puits et forages. 163 pour l’irrigation
de 2305 ha prélevant 20.4 Mm3/an, 17 pour l’alimentation en eau potable et industrielle prélevant 2.72 Mm3/an.
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L’alimentation en eau potable de façon moderne étant inexistante, il n’ya pas d’eau usée. Il en est de même pour l’eau
saumâtre.
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maaiinnee ppuubblliicc hhyyddrraauulliiqquuee
On ne note aucune exploitation notable du domaine publique hydraulique.
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Les besoins en eau potable peuvent être facilement satisfaits en dégageant les ressources en eau souterraines locales.
La demande en eau potable et industrielle de la commune est actuellement assurée à partir de la nappe d’eau souter-
raine. Elle s’élève à 4.17 en 2010, 4.63 en 2015 et 5.39 en 2020.
Toutefois, et dans le but de combler le déficit enregistré, l’ONEP est entrain de réaliser un forage d’exploitation pour
l’approvisionnent du douar El hajaj.
Les besoins moyens en eau potable de la commune sont :
Années 2010 2015 2020 2030
Besoin moyen (l/s) 6,5 7,2 8,1 9,5

Les besoins en eau de la commune aussi bien d’AEPI que d’irrigation sont assurés à partir de la nappe d’eau souterraine
de la commune. La nappe du Souss est en situation de déficit chronique : 283 Mm3 de déficit en 2007, qui est causé par
une surexploitation de sa réserve en eau, prélevée à un rythme supérieur à son pouvoir de renouvellement. La tendance
à la sécheresse annoncée pour l’ensemble du pays et constatée pour le Souss depuis le début des années 1970, ag-
grave cet état de fait. La réserve en eau étant limitée ceci est une contrainte majeure au développement de la res-
source en eau.
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La demande en eau d’irrigation est assurée à partir de la nappe d’eau souterraine et les eaux du barrage Aoulouz.

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Pour atténuer le déficit des nappes d’eau souterraines et espérer rétablir leurs équilibres, le plan directeur
d’aménagement des ressources en eau du Souss-Massa recommande de surseoir à l’implantation de nouvelles exploita-
tions agricoles irriguées ainsi qu’à l’extension de celles qui existent déjà, l’adoption de systèmes d’irrigation économes en
eau. L’ABHSMD a entrepris l’étude en détail de toutes ces recommandations.
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Dans l’état actuel des études menées à ce propos par l’ABHSM, aucun site menacé par les inondations n’est répertorié.
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L’ABHSM a élaboré en concertation avec le SEEE, un plan d’action à moyen terme (2008-2010) pour la délimitation du
domaine public hydraulique sur environ 500 kms de tronçons de cours d’eau dans région du Souss Massa.
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La commune ne connait aucune activité polluante notable. C’est ainsi que les eaux de crue et les eaux souterraines
sont de bonne qualité.
L’oued Souss et la nappe du Souss sont exposés à la pollution à cause des rejets sauvages des eaux usées non traitées
dans le milieu naturel et de l’activité agricole.
Il est impératif de mettre en place des systèmes d’assainissement liquide du centre et des douars de la commune. De
même il est opportun d’optimiser l’utilisation des engrais et des pesticides pour éviter la pollution des nappes.
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A court terme, aucun aménagement hydraulique important n’est projeté.
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La commune de Lakhnafif est située au Sud Ouest la province de Taroudant et à la limite Nord de la province de
Chtouka Ait Bahade. D’une superficie d’environ 62 Km². Le climat de Lakhnafif est un climat semi aride à influence
océanique. La commune est relativement peuplée avec 8881 habitants en 2004, composés de 1513 foyers et d’une
densité de 143 habitants par km².
L’activité économique principale de la commune rurale est l’agriculture irriguée (moderne) essentiellement la produc-
tion des agrumes et du maraîchage de primeurs en sous serres. On y pratique aussi l’élevage qui est une deuxième acti-
vité principale avec l’exploitation de la forêt d’arganiers et le parcours.
La commune est faiblement équipée en infrastructure de base : routes, réseau électrique, réseau d’eau potable, ré-
seau d’assainissement.
La demande en eau d’irrigation est assurée à partir de la nappe d’eau souterraine et les eaux du barrage Aoulouz. Les
cours d’eau qui ne coulent qu’en période de pluie, ont un apport en eau très irrégulier dans le temps et ont une activité
érosive élevée. Il n’ya pas de nappe d’eau généralisée à cause de la géologie locale défavorable et la faiblesse des
précipitations atmosphériques.
La demande en eau potable peut être satisfaite par la ressource locale mais le développement de l’agriculture nécessi-
terait un apport d’eau extérieur. L’alimentation en eau potable de façon moderne étant inexistante, Il en est de même
pour les eaux usées et les eaux saumâtres.

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