Sunteți pe pagina 1din 29

1 Prologue 3’00

,
2 Y avait Fanny qui chantait 3’53
,
3 J entends siffler le train En duo avec
Françoise Hardy 3’21

4 Laisse-moi petite fille 4’59


5 Les portes du pénitencier 3’41
6 Dès que le printemps revient 4’06
7 Le bateau de papier 3’47
8 On est les rois 3’45
9 Les crayons de couleurs 4’08
10 Comme des pierres qui roulent 6’30
11 Prends la vie comme telle 3’53
12 Céline 4’04
13 Stewball 3’39
14 Le grand cercle de la vie 4’42
15 Santiano 3’04
16 Le siècle des enfants 3’34
Bonus
,
17 L hôtel du soleil levant 4’15
Par une chaleur torride du mois d’août 1948, je débarque à Paris, Gare d’Austerlitz.
J’ai rendez-vous rue du Bac avec mon destin... C’est un photographe.
Il va fixer sur la pellicule l’image de celui qui, les poches vides
et la tête pleine de rêves, d’amour et de passion, va chercher son chemin...

10 ans ont passé...


Mon ami, mon frère en musique, Jean-Pierre Sabar, lui est appelé en Algérie.
C’est la guerre dans son pays natal : il va accomplir son devoir.
Quant à moi je rentre en studio pour enregistrer mon premier disque...
1 Prologue “Le Bateau Ivre” 3’00
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,


Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,


Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.


Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'œil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures,


L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème


De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Jean-Pierre Sabar : arrangements
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Orchestre de cordes dirigé par Mark Steylaerts,
Et ravie, un noyé pensif parfois descend Phil Délire : effets sonores

Arthur Rimbaud. Le bateau ivre


,
2 Y avait Fanny qui chantait 3’53
(Michèle Fricault / Edith Delecluse) Editions : Semi / Patricia

Dans ce bled il faisait chaud Mais Fanny, qui le savait


L’ennui nous trouait la peau Venait vers nous et trinquait
On vivait sans savoir si Heureusement y’avait Fanny
On reviendrait au pays J’y pense encore aujourd’hui

A la caserne le soir Puis un jour on est parti


On avait souvent l’cafard Car la guerre était finie
Heureusement y’ avait Fanny Mais au milieu du chemin
J’y pense encore aujourd’hui Fanny pleurait dans ses mains

On avait tous dans le cœur Nous autres on lui a souri


Un chagrin ou un bonheur Que voulez-vous, c’est la vie
Ou le visage obstiné Mais la chanson de Fanny
D’une fille à oublier J’y pense encore aujourd’hui

On avait tous dans les yeux Y’avait Fanny qui chantait


Un coin d’Paris ou d’banlieue Dans ce pauvre cabaret
Heureusement y’avait Fanny Y’avait Fanny qui chantait Brad Cole : piano et arrangements
Freddy Koella : guitare acoustique
J’y pense encor’ aujourd’hui Et nous autres on l’écoutait Josh Grange : banjo
Alexandre Léauthaud : accordéon
Certains soirs c’était fatal Sebastian Steinberg : contrebasse
Pete Thomas : batterie
Ses chansons nous faisaient mal Denis Farias : trompette
Alors on criait plus fort David Stout : trombone
Et l’on buvait plus encore James Self : tuba
,
3 J entends siffler le train 3’21
(Hedy West / Jacques Plante) Edition : J.Plante

En duo avec Françoise Hardy

J’ai pensé qu’il valait mieux Que c’est loin où tu t’en vas
Nous quitter Que c’est loin où tu t’en vas
Nous quitter sans un adieu Auras-tu jamais le temps de revenir ?
Je n’aurais pas eu le cœur de te revoir
Que c’est loin où tu t’en vas
Mais j’entends siffler le train Que c’est loin où tu t’en vas
Mais j’entends siffler le train Auras-tu jamais le temps de revenir ?
Que c’est triste un train qui siffle dans le soir
J’ai pensé qu’il valait mieux
Je pouvais t’imaginer toute seule abandonnée, Nous quitter sans un adieu
Sur le quai, dans la cohue des “au revoir” Mais je sens que maintenant tout est fini

Mais j’entends siffler le train Et j’entends siffler le train


Mais j’entends siffler le train Et j’entends siffler le train
Que c’est triste un train qui siffle dans le soir J’entendrai siffler ce train toute ma vie
J’entendrai siffler ce train toute ma vie
J’ai failli courir vers toi, j’ai failli crier vers toi
C’est à peine si j’ai pu me retenir

Jean-Pierre Sabar : arrangements des cordes


Max-Pol Delvaux : guitares et arrangements rythmiques
Georges Augier : basse électrique
Christian Séguret : banjo
Mark Steylaerts : direction de l’orchestre de cordes
4 Laisse-moi petite fille 4’59
(Hugues Aufray - Vline Buggy / Guy Magenta) Edition : Garlick Music

Quand je t’ai vue danser dans ton palais Refrain


Plus jolie qu’une rose au mois de mai
Je n’aurais jamais dû te regarder Que demain dans le soleil
Qu’as tu imaginé... Je ne faisais que passer Tu retrouves tes poupées
Que demain à ton réveil
Laisse-moi petite fille Tu m’aies déjà oublié
Laisse-moi partir Oh, laisse-moi petite fille
Je ne suis qu’un musicien Laisse-moi, laisse-moi partir
Une chanson sur ton chemin Je ne suis qu’un musicien
Laisse-moi petite fille Un refrain sur ton chemin
Laisse-moi courir
Moi je suis comme le vent Refrain
Qui fait chanter les enfants
Laisse-moi petite fille
A la fontaine nous sommes allés Laisse-moi partir
Et dans tes mains de l’eau tu m’as donnée Je suis comme le vent
Je n’aurais jamais du m’y désaltérer Qui fait chanter les enfants
Qu’as tu imaginé... Je n’ai pas le droit de t’aime

Brad Cole : Fender Rhodes et arrangements des cordes Alec Mansion : arrangements vocaux
Oscar Castro-Neves : guitare acoustique et arrangements rythmiques Avec la participation de la Chorale Unicefou.
Hussain Jiffry : basse électrique Direction chorale : Thom Dewatt.
Michael Shapiro : batterie et percussions. Alec Mansion, Thom Dewatt, Stéphanie Soreil,
Ernie Fields Jr. : flûtes basses Béatrice Husquinet : chœurs additionnels.
The Left Coast Orchestra : ensemble de cordes
5 Les portes du pénitencier 3’41
(Hugues Aufray - Vline Buggy / Alan Price) Edition : EMI

Les portes du pénitencier T oi la fille qui m’a aimé


Bientôt vont se refermer Je t’ai trop fait pleurer
Et c’est là que je finirai ma vie Les larmes de honte que tu as versées
Comme d’autres gars l’ont finie Il faut les oublier

Pour moi, ma mère m’a donné Les portes du pénitencier


Sa robe de mariée Bientôt vont se refermer
Peux-tu jamais me pardonner Et c’est là que je finirai ma vie
Je t’ai trop fait pleurer Comme d’autres gars l’ont finie

Le soleil n’est pas fait pour nous Que Dieu accueille dans son grand pardon
C’est la nuit qu’on peut tricher Ces enfants, ces fils bannis de la vie
T oi qui ce soir a tout perdu Et qu’il ouvre pour eux dans son paradis
Demain tu peux gagner Les portes du pénitencier

Vous, les mères écoutez-moi


Ne laissez jamais vos garçons
Seuls la nuit traîner dans les rues Brad Cole : arrangements
Ils iront tout droit, tout droit en prison Charlie McCoy : harmonica
Josh Grange : dobro & guitare acoustique
Freddy Koella : guitare acoustique
Sebastian Steinberg : contrebasse
Richard Garcia : percussions
Pete Thomas : batterie
The Left Coast Orchestra : ensemble de cordes.
6 Dès que le printemps revient 4’06
(Hugues Aufray / Jacques Plante) Edition : MCA Caravelle

Les filles sont jolies Je crois la retrouver


Dès que le printemps est là Dès que le printemps est là
Mais les serments s’oublient Je cesse d’y rêver
Dès que le printemps s’en va Dès que le printemps s’en va
Là-bas dans la praire, Après bien des hivers
J’attends toujours, mais en vain, Pourtant mon cœur s’en souvient
Une fille en organdi Comme si c’était hier
Dès que le printemps revient Dès que le printemps revient

Je repense à ses yeux Non le temps n’y fait rien


Dès que le printemps est là Oh non le temps n’y peut rien
Je revois nos adieux Brad Cole :
arrangements
Dès que le printemps s’en va Parfois je veux mourir
David Hidalgo :
Mais son image rode Dès que le printemps est là accordéon
Au détour de mon chemin Je crois toujours guérir Freddy Koella :
Quand les soirées se font chaudes Dès que le printemps s’en va guitare acoustique et électrique
Josh Grange :
Dès que le printemps revient Mais je sens la brûlure guitare acoustique
D’une douleur qui m’étreint Sebastian Steinberg :
Oh non, le temps n’y fait rien Comme une ancienne blessure contrebasse
Pete Thomas :
Oh non, le temps n’y peut rien Dès que le printemps revient batterie, tambourin
Lon Price :
saxophone tenor
Amy Keys, Kate Markowitz,
Carole Rowley : chœurs
7 Le bateau de papier 3’47
(Hugues Aufray - Nicolas Guillien / Roque Carbajo) Editions : Essex / Garlick Music

Sur la mer bleue des Antilles Un canon de chocolate


Vogue un bateau de papier Contra el barco disparo
Vogue, vogue, bateau, bateau, Un canon tout en chocolat
Sans timonier Sur le bateau a tiré
Un canon de sucre sucré
De la Havane à Porto Bello A riposté
De Jamaïque à Trinité Y un canon de azucar, zucar,
Vogue, vogue, bateau, bateau, Le contesto
Sans capitaine
Por el mar de las antillas
Una negra va en la popa, Anda un barco de papel
Va en la proa un espanol Sur la mer bleue des Antilles
Anda y anda el barco barco Vogue un bateau de papier
Con ellos dos Anda anda un barco de papel
Sin timonel
Pasan sislas, sislas, sislas, Vogue, vogue, bateau, bateau,
Muchas sislas, siempremas Sans timonier
D’îles en îes le bateau file
D’îles en îes toujours plus loin
Anda y anda el barco barco, Brad Cole : piano et arrangements rythmiques
Harry Scorzo : violons et arrangements des cordes
Sin descansar Josh Grange : alto guitare
Vogue, vogue, bateau, bateau, Freddy Koella : guitare acoustique
Vogue sans fin Richard Garcia : percussions
Sebastian Steinberg : contrebasse
Pete Thomas : batterie
Patrick Riguelle : chœurs
8 On est les rois 3’45
(Hugues Aufray - Pierre Delanoë / R.Miller) Edition : Warner Chappell Music France

On couche n’importe où On a un d’nos copains


Dans des chambres à cent sous Qui a fait son chemin
On est des gratte-guitare Il chante ses chansons
On chante sur les trottoirs A la télévision

Oui mais C’est bon


On n’est pas syndiqué On est content pour lui
Nos blue jeans sont râpés Car il a réussi
Mais dans tous les coins où l’on va Mais nous on est heureux comme ça
On est les rois Et dans tous les coins où l’on va
On est heureux comme ça
On lave deux, trois voitures On est les rois
Et en route l’aventure
Auto-stop ou camion On couche n’importe où
T out ce qui roule est bon Dans des chambres à cent sous
On est des gratte-guitare
On a des airs de traîne-misère On chante sur les trottoirs
Mais on est libre comme l’air
Et dans tous les coins où l’on va On n’est pas syndiqué
On est les rois Nos blue jeans sont râpés
On est heureux comme ça
Sur les trains on connait les mécaniciens On est les rois
Le nom de leurs gosses et même de leur chien
On a des combines dans toutes les villes Brad Cole : Hammond B3 et arrangements
Pour bien manger bien dormir trouver des filles John McFee : banjo
Charlie McCoy : harmonica et harmonica basse
Freddy Koella : guitare acoustique
Sebastian Steinberg : contrebasse
Pete Thomas : batterie
Alvin Chea, Lamont Van Hook, Terron Brooks &
Amy Keys : chœurs
9 Les crayons de couleurs 4’08
(Hugues Aufray - Pierre Delanoë / M. Barton) Edition : EMI

Un petit garçon est venu me voir tout à l’heure


Avec des crayons et du papier.
Il m’a dit, je veux dessiner un homme en couleurs
Dis-moi comment le colorier ?

Je voudrais qu’il soit pareil que moi quand j’serai grand


Libre, très fort et heureux.
Faut-il le peindre en rouge, en noir ou en bleu
Pour qu’il soit comme je le veux ?

Si tu le peins en bleu, fils Alors le petit garçon est rentré chez lui
Il ne te ressemblera guère. Avec son beau cahier sous le bras
Si tu le peins en rouge, fils Il a essayé de dessiner toute la nuit
On viendra lui voler sa terre. Mais il n’y arriva pas
Si tu le peins en jaune, mon fils
Il aura faim toute sa pauvre vie. Refrain
Si tu le peins en noir, fils
Plus de liberté pour lui. S’il fallait trouver une morale à ma chanson
C’est assez facile en somme.
Je crois qu’il faut dire à tous nos petits garçons
Brad Cole : Hammond B3 et arrangements Que la couleur ne fait pas l’homme.
Charlie McCoy : harmonica
John McFee : guitare électrique
Freddy Koella : guitare acoustique
Davey Faragher : basse électrique
Pete Thomas : batterie
Amy Keys, Kate Markowitz, Carole Rowley : choristes
10 Comme des pierres qui roulent 6’30
(Hugues Aufray / Bob Dylan) Edition : Special Rider Music

Je revois ce temps quand, belle au vent,


Tu jetais en riant aux mendiants quelques sous
On te disait : “Gare petite ! Tu vas trop vite”
Tu nous prenais tous pour... Oui, des fous
Tu aimais tant plaisanter
Et te moquer des paumés ça, ça t’amusait.
Tu parles moins, moins qu’hier
Et tu fais moins, bien moins la fière.
Quand tu te pointes à la cantine, ton petit cœur en exil.

Seule dans la ville Brad Cole : Hammond B3 et arrangements


Mais sans domicile John McFee : dobro et guitare acoustique
Freddy Koella : guitare acoustique
Dans une foule sans nom Sebastian Steinberg : contrebasse
Inconnue d’horizon Pete Thomas : batterie
Une exclue que l’on foule The Left Coast Orchestra : ensemble de cordes
Amy Keys, Kate Markowitz, Carole Rowley : chœurs.
Comme une pierre qui roule

Tu as fait la grande école, Miss Solitude


Mais tu as passé tes études à rêver, à te griser
Là-bas personne n’a su t’enseigner à vivre la rue
Aujourd’hui tu te sens nue, éperdue
Tu disais “Moi jamais compromise
Avec ces vagabonds… Mais surprise là, tu réalises
Ah ! Non qu’ils n’échangent pas, que des devises
Quand tu vois leurs yeux défaits comme des valises
Et quand tu leur proposes un petit deal, tendre et fragile
Refrain

Tu n’as jamais regardé le cœur de ces clowns, jongleurs


Quand ils donnaient pour toi tant d’ardeur
Tu n’as jamais su voir où est le vrai bonheur
Et qu’il ne faut jamais compter que sur sa propre, oui, ferveur
Tu aimais mieux monter le cheval de chrome de ton diplomate
Qui portait à l’épaule une siamoise, une acrobate
Mais soudain tu découvres et alors là tout se gâte
Non, qu’il n’était pas vraiment pour toi, l’aristocrate
A qui tu as déjà livré tous tes secrets, les plus subtils

How does it feel How does it feel


How does it feel How does it feel
T o be on your own Seule mais et sans domicile >>
With no direction home T o be on your own
Like a complete unknown With no direction home
Inconnue d’horizon
Like a rolling stone Like a complete unknown
Une exclue que l’on foule
Princesse de Côte d’azur, tes amis prestigieux Like a rolling stone
Buvaient souvent aux victoires et au jeu de tes yeux Un enfant nu dans la houle
Echangeant en cachette ces gadgets mystérieux How does it feel
Qu’il est temps de mettre au clou, ou au feu Comme une épave qui coule
Oh ! Il le sait bien, oui, qu’il t’amuse How does it feel
T on Napoléon, ce gueux, aux belles phrases si confuses Dans un mond’ qui s’écroule
Oh ! Vas vers lui, il t’appell’ mais ne lui refuses How does it feel
Rien quand tu n’as plus rien, tu n’as même plus d’excuses Like a rolling stone
Tu deviens l’invisible aux sondages des listings d’état civil Sous ces pierres qui roulent

How does it feel


11 Prends la vie comme telle 3’53
(Hugues Aufray / Chuck Berry) Edition : Warner Chappell Music France

C’est un drôle de mariage T ous les deux au chômage


De p’tites canailles d’à peine quinze ans Ils n’ont pas un sou vaillant
Droit devant, le p’tit Pierre Mobylette, Perfecto
Au bras de sa chèr’ mademoiselle Une télé mais pas d’réfrigérateur
Droit derrière, un monsieur, une madame Ils ont pris un crédit sur l’av’nir
Dans la chapelle belle Sans trop réfléchir
C’est la vie disait le père C’est la vie disait les vieux
Oui c’est comme ça Oui c’est comme ça
Prends la vie comme telle Prends la vie comme telle

C’est un drôle de ménage C’est un drôle de mariage


Un p’tit couple d’écolier De p’tites canailles d’à peine quinze ans
La fillette, sur la tête Droit devant, le p’tit Pierre
Une belle couronne de fleurs d’oranger Au bras de sa chèr’ mademoiselle
Sous la robe de la mariée, un p’tit rat Droit derrière, un monsieur, une madame
Qui a presque neuf mois Dans la chapelle belle
C’est la vie disait la mère C’est la vie disait le ciel
Oui c’est comme ça Oui c’est comme ça
Prends la vie comme telle Prends la vie comme telle

Ils n’ont pas d’héritage


Rien qu’la rue et le ruisseau Brad Cole : piano
Un p’tit père une p’tite mère Albert Lee : guitare électrique
T out plein de tendres et bons sentiments Jimmy Breaux : accordéon Cajun
Freddy Koella : violon
Mais l’bon Dieu nourrit ses oiseaux Josh Grange : guitare acoustique
Nous dit l’Évangile Sebastian Steinberg : contrebasse
C’est la vie disait le prêtre Pete Thomas : batterie
Oui c’est comme ça Georges Augier : triangle
Christian Séguret : harmonie vocale
Prends la vie comme telle
12 Céline 4’04
(Hugues Aufray - Vline Buggy / Mort Shuman) Editions : Garlick Music / Warner Chappell Music France / Céline Music

Dis-moi, Céline, les années ont passé Dis-moi, Céline, qu’est-il donc devenu,
Pourquoi n’as-tu jamais pensé à te marier ? Ce gentil fiancé qu’on n’a jamais revu ?
De toutes mes sœurs qui vivaient ici Est-ce pour ne pas nous abandonner
Tu es la seule sans mari Que tu l’as laissé s’en aller ?

Non, non, non, ne rougis pas Refrain


Ne rougis pas
Tu as tu as toujours de beaux yeux Mais non, Céline, ta vie n’est pas perdue,
Ne rougis pas Nous sommes les enfants que tu n’as jamais eus.
Non ne rougis pas Il y a longtemps que je le savais
Tu aurais pu rendre un homme heureux Et je ne l’oublierai jamais.

Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée, Ne pleure pas


T oi qui fut notre mère, toi qui l’a remplacée Ne pleure pas
N’as-tu vécu pour nous autrefois Tu as toujours les yeux d’autrefois
Que sans jamais penser à toi ? Non ne pleure pas
Nous resterons toujours près de toi
Refrain

Brad Cole : piano & arrangements


John McFee : dobro
Freddy Koella : guitare acoustique
Sebastian Steinberg : contrebasse
Pete Thomas : batterie
The Left Coast Orchestra : ensemble de cordes
13 Stewball 3’39
(Hugues Aufray - Pierre Delanoë / Trad) Edition : Silkie Music

Il s’app’lait Stewball Quand le vétérinaire


C’était un cheval blanc D’un seul coup l’acheva
Il était mon idole J’ai vu pleurer mon père
Et moi j’avais dix ans Pour la première fois

Notre pauvre père Il s’app’lait Stewball


Pour ach’ter ce pur-sang C’était un cheval blanc
Avait mis dans l’affaire Il était mon idole
Jusqu’à son dernier franc Et moi j’avais dix ans

Il avait dans la tête


D’en faire un grand champion
Pour liquider nos dettes
Et payer la maison

Il croyait à sa chance Brad Cole : piano électrique et arrangements


John McFee : banjo et pedal steel
Il engagea Stewball Freddy Koella : guitare acoustique
Par un beau dimanche Sebastian Steinberg : contrebasse
Au Grand Prix de Saint-Paul Pete Thomas : batterie
Denis Farias : trompette
David Stout : trombone
Je sais, dit mon père James Self : tuba
Que Stewball va gagner Arrangement des Choeurs par Alec Mansion
Mais après la rivière Avec la participation de la Chorale des Colibris de Liège et de la Chorale Unicefou
Direction Chorale : Thom Dewatt
Stewball est tombé Alec Mansion, Thom Dewatt, Stéphanie Soreil : chœurs additionnels
14 Le grand cercle de la vie 4’42
(Hugues Aufray / Trad) Editions : Garlick Music / Warner Chappell Music France

J’étais debout seul près de la pierre Je suis le sud, je suis le nord,


Où repose en paix mon frère Je suis le diamant et l’or.
Dans l’ombre bleue d’un grand cyprès Je suis la vie, je suis la mort,
Le vent du soir me chantait Je suis l’espace et le temps.

Notre monde c’est une chaîne Refrain


Un même espoir nous unit
Que jamais, Dieu, ne se brise Will the circle be unbroken
Le grand cercle de la vie Bye and bye, Lord
Bye and bye
Quand j’ai vu tomber notre vieux chêne There’s a better home awaiting
Sous les coups du bûcheron In the sky, Lord
J’ai dit pardon mon pauvre chêne In the sky
C’était pour bâtir ma maison
Le grand cercle de la vie…
Refrain

T oi qui cherches dans ton brouillard


Brad Cole : Hammond B3
D’où tu viens et où tu vas
John McFee : guitare slide
Ne cherche plus tu t’égares Freddy Koella : mandoline et guitare acoustique
Tu es un univers rien qu’à toi Sebastian Steinberg : contrebasse
Pete Thomas : batterie
Amy Keys, Carole Rowley, Kate Markowitz,
Refrain Alec Mansion, Thom Dewatt : chœurs
15 Santiano 3’43
(Hugues Aufray - Jacques Plante / Dave Fisher) Edition : Warner Chappell Music France

C’est un fameux trois mâts fin comme un oiseau Un jour je reviendrai, chargé de cadeaux
Hissez haut, Santiano Hissez haut, Santiano
Dix-huit nœuds, quatre cent tonneaux Au pays, j’irai voir Margot
Je suis fier d’y être matelot A son doigt je passerai l’anneau

Tiens bon la vague et tiens bon le vent Refrain


Hissez haut, Santiano
Si Dieu veut, toujours droit devant Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Nous irons jusqu’à San Francisco Hissez haut, Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Je pars pour de longs mois, en laissant Margot Nous irons jusqu’à San Francisco
Hissez haut, Santiano
D’y penser j’avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo

Refrain

On prétend que là-bas l’argent coule à flots


Hissez haut, Santiano Brad Cole : arrangements rythmiques
On trouv’l’or au fond des ruisseaux Sarah Watkins : violon
J’en ramènerai plusieurs lingots Herb Pedersen : guitare acoustique
Pat Sauber : banjo et mandoline
Davey Faragher : basse électrique
Refrain Pete Thomas : batterie
Alec Mansion : arrangements vocaux
Alec Mansion, Thom Dewatt : chœurs
16 Le siècle des enfants 3’34
(Hugues Aufray / Jean Pierre Sabar) Edition : Garlick Music

Quand les jours de tempête Donnez-nous pour la terre


Seront éloignés Des champs de bonheur
Quand le temps des conquêtes Des cités de lumière
Sera dépassé Des châteaux de fleurs
T out le blé de la terre Pour que viennent ces hommes
Pourra se lever Qui chantent en chœur
Et l’eau claire des rivières Et que la paix résonne
Baignera nos cités Aux harmonies du cœur

Quand les murs de la haine Si ces temps que j’espère


Seront effondrés Pour moi venaient trop tard
T ous les enfants sur terre Gardez de moi mes frères
Pourront enfin chanter Ce chant sur vos guitares

Quand les jours de colère Et que le vent emporte


Seront apaisés Le diable au fond des temps
Quand les heures de misère Ouvrons tout grand nos portes
Seront écoulées Au siècle des enfants
La colombe vagabonde
Viendra se poser
Sur le jardin du monde Brad Cole : piano, Hammond B3 et arrangements rythmiques et cuivres
John McFee : mandoline. Freddy Koella : guitare acoustique
Au pied d’un olivier
Sebastian Steinberg : contrebasse. Pete Thomas : batterie
Denis Farias : trompette. David Stout : trombone. James Self : tuba
Quand les brouillards de guerre Alec Mansion : arrangements vocaux
Seront dissipés Avec la participation de la Chorale des Colibris de Liège.
Direction chorale :Thom Dewatt
T ous les enfants sur terre Alec Mansion, Stéphanie Soreil : chœurs additionnels
Pourront enfin chanter
Bonus
,
17 L hôtel du soleil levant 4’15
(Hugues Aufray d’après folklore) Edition : Garlick Music

Y’avait jadis à New Orleans As-tu jamais imaginé,


Un lieu de filles perdues Qu’à l’ombre des volets clos,
Une maison de femmes aux yeux brûlants C’est le bagne, c’est l’enfer des amours sans repos,
L’hôtel du soleil levant La prison des cœurs naufragés ?

Des filles venues d’un peu partout Que Dieu accueille dans son grand pardon
Poussées par un vent de misère Ces enfants aux ventres meurtris
S’en venaient sombrer pour quelques sous Et qu’il ouvre pour elles sa maison
Dans les rêves des cœurs solitaires Les portes de son Paradis

Vous tous qui m’écoutez ce soir Un train s’en va dans le brouillard


Ne jetez pas la pierre Je chante au soleil couchant
Car ces filles se vendent au prix du désespoir Pour ces filles sans joie
Et elles portent leur croix sur la terre Qui partent un soir vers l’hôtel du soleil levant

Elle n’avait pas encore quinze ans Vers l’hôtel du soleil levant
Quand elle est allée
Vendre son âme, son cœur d’enfant
Vendre sa vie aux passants Brad Cole : arrangements
Charlie McCoy : harmonica
Josh Grange : dobro & guitare acoustique
Entre ses bras je me suis couché Freddy Koella : guitare acoustique
Le temps d’une triste chanson Sebastian Steinberg : contrebasse
Mais je garde encore de ses baisers Richard Garcia : percussions
Pete Thomas : batterie
Le goût et l’odeur de sueur sur son front
The Left Coast Orchestra : ensemble de cordes.
Philippe Rault, Brad Cole, Sa
ra Watkins et Hugues Aufra
y

© Robert Landau
Jimmy
Breaux
es, Ken Allardyce
et De gauche à droite, assis : Clinton Welander, Hugu
Brad Cole,
Hug s
ue Debout derrière: John McFee, Sebastian Steinberg,
Philippe Rault, Pete Thomas, Freddy Koell a, Georg es Augier.
Aufray

© Robert Landau
Georges Augier,
Albert Lee,
Hugues Aufray

Koella
Hugues Aufray et Freddy
Réalisation artistique et production exécutive : Philippe Rault pour Bastille Productions, Inc.

Direction musicale : Brad Cole sauf “Prologue” et “J’entends siffler le train” : Jean-Pierre Sabar.

Direction des voix : Georges Augier de Moussac

Prise de son et mixages : Ken Allardyce assisté au Studios Sound Factory (Los Angeles)
par Clinton Welander et aux Studios Sunset Sound (Los Angeles) par Graham Hope et Morgan Stratton
Enregistrements additionnels par Brad Cole au Studios The Colemine (Nashville)
par Kevin Harp aux studios Le Garage (Los Angeles) et par Phil Délire aux Studios ICP (Bruxelles)
Enregistrement des voix et mixage : Studios ICP (Bruxelles) assisté de Paul-Edouard Laurendeau.
Mastering : T ony Cousins au Studio Metropolis (Londres)

Direction Artistique : Hugues Aufray, Virginie Borgeaud-Bigot et Alain Yahmi assistés par Audrey Petit.
Chef de projet : Audrey Brisseau. Coordination : Monique Monnet (Garlick Music)

Los Angeles - Bruxelles - Paris - Londres / sept 2010 - juin 2011

Management : Virginie Borgeaud-Bigot

Remerciements spéciaux à Craig Hubler (Sound Factory et Sunset Sound), à Mitchell Froom
(pour son merveilleux piano “punaise”), à John Hastry et à toute son équipe aux Studios ICP à Bruxelles,
à Monique Monnet, et chez Universal Mercury à Alain Yahmi et Audrey Petit.

Françoise Hardy apparaît avec l’aimable autorisation de EMI Music France


John McFee apparaît avec l’aimable autorisation de The Doobie Brothers
David Hidalgo apparaît avec l’aimable autorisation de Los Lobos
Alvin Chea apparaît avec l’aimable autorisation de Take 6
Sarah Watkins apparaît avec l’aimable autorisation de Nickel Creek
Herb Pedersen et Pat Sauber apparaissent avec l’aimable autorisation de Loafer’s Glory
Jimmy Breaux apparaît avec l’aimable autorisation de BeauSoleil

Photos : Jean-Baptiste Mondino - 2011, sauf page4 : Pierre Jamet - 1948. Design : stan / Gr8!
www.huguesaufray.fr

S-ar putea să vă placă și