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Dans le domaine de la culture, des arts et de l’architecture en particulier, la

politique de Napoléon Bonaparte est très active et très féconde. Sous le Ier
Empire, le rôle de l’architecture est de servir la gloire de Napoléon, la gloire de
l’Empire. Celui qui, dès le Consulat, organise le pays en créant de nombreuses
institutions (le Sénat, la Banque de France, la Chambre de commerce, la Cour des
Comptes, mais aussi les lycées et le baccalauréat), conçoit la culture en général
comme un instrument politique. Dès 1799, l’effigie napoléonienne est largement
exploitée : statues publiques, statuettes.

Napoléon n’a pas pu achever lui-même, mais qui demeure impériale de style
et d’ampleur, pour gagner la place du Carrousel. De ces temps, un témoignage
demeure: l’arc de triomphe du Carrousel. Construit entre 1806 et 1808, il est
destiné à célébrer les victoires de Napoléon Ier en 1805. Comme nous l’avons
déjà dit, il ressemble à l’Arc de Septime Sévère à Rome. Au sommet, sont placés
les quatre chevaux dorés que Napoléon avait fait enlever de la Basilique Saint-
Marc à Venise, où ils retournent en 1815.

Mais l’Empereur exige d’avantage. Il veut perpétuer toutes les gloires


militaires de son règne et fait établir les plans d’une sorte de porte géante sous
laquelle passera toute son armée, s’il arrive à donner à la France la paix dont il a
sans doute parfois rêvé. Mais ses revers le devanceront. La première pierre est
posée le 15 août 1806 par Chalgrin, mais on sait qu’il faudra la Restauration et
Louis-Philippe pour venir à bout du projet grandiose de l’Arc de Triomphe de l
´Étoile, cette voûte triomphale qui couronne l’une des plus belles places du
monde, celle de l’Étoile (aujourd’hui, place Charles de Gaulle).
Napoléon fait dégager la place de la Bastille et, place Vendôme, il fait
substituer à la statue de Louis XV la colonne colossale dont le bronze est celui des
1 200 canons pris à Austerlitz. Elle est érigée entre 1806 et 1810. Une série de
bas-reliefs en spirale, qui la décore, représente des trophées et des scènes de
batailles napoléoniennes. Au sommet, une statue de Napoléon Ier en César est
posée. Cette œuvre de Chaudet est détruite en 1814 et remplacée par la statue
d’Henri IV.

La monumentale église de la Madeleine est construite sur le modèle de la


Maison Carrée à Nîmes. Napoléon Ier voulait en faire un temple en honneur de la
Grande Armée. En 1814, l’église est dédiée à Sainte Marie-Madeleine. Parfait
exemple du style architectural néoclassique, elle a la forme et les structures d’un
temple grec.

La bourse, cette institution qui est au cœur de la vie financière, doit siéger
selon Napoléon dans un édifice majestueux. C’est lui-même qui choisit son
emplacement et confie à l’architecte Brongniart la construction du « Palais
impérial de la Bourse » qui prendra l’aspect d’un temple antique et qui est
aujourd’hui connu sous le nom de Palais Brongniart.

Napoléon décide de construire, à Paris, trois nouveaux ponts - le pont des


Arts, d’Austerlitz et d’Iéna - dont deux font référence à ses victoires remportées
en 1805 (Austerlitz) et en 1806 (Ién). Désireux de laisser une profonde trace dans
l’histoire de la capitale, il fait aménager de nombreux espaces verts, comme par
exemple le Jardin des Plantes, embellir le Jardin du Luxembourg et construire des
dizaines de fontaines. L’une d’elles, qui doit célébrer la gloire des armées
napoléoniennes, se trouve au centre de la place du Châtelet. Pour acheminer
l’eau dans Paris, il ordonne la construction des canaux de l’Ourcq, de Saint-Martin
et de Saint-Denis.

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