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Notes de cours :
Machine asynchrone
Réalisé par :
Prof : A. EL FARNANE
I. Introduction:
Les machines asynchrones sont très utilisées (on estime que 80% des moteurs de la planète sont
des moteurs asynchrones) du fait de sa facilité de mise en œuvre, de son faible encombrement, de son
bon rendement et de son excellente fiabilité. De plus ces machines sont robustes et leur coût est
inférieur à celui des autres machines. Son seul point noir est l’énergie réactive toujours consommée
pour magnétiser l’entrefer. Les machines triphasées alimentées directement sur le réseau, représentent
la grande majorité des applications. Comme les autres machines, la machine asynchrone est réversible.
un stator (inducteur) triphasé comportant p paires de pôles par phase, identique à celui d’une
machine synchrone.
un rotor (induit) constitué de conducteurs mis en circuit fermé. On rencontre deux types de
rotor :
Rotor à bagues (rotor bobiné) : l’enroulement, semblable à celui du stator, comporte p
paires de pôles par phase ; les trois paires sont reliées à trois bagues qui permettent
d’insérer un rhéostat dans le circuit rotorique. Ce moteur est aussi nommé moteur à
bagues.
Rotor à cage : le rotor est constitué de barreaux de cuivre ou d’aluminium reliés aux deux
extrémités par deux couronnes conductrices. Ce modèle (en forme de cage d’écureuil)
peu coûteux et très robuste est le plus répandu.
Afin d’éviter l’affaiblissement du champ magnétique statorique dû à une trop grande réluctance, le rotor
est empli de disques de tôles d’acier de faible épaisseur (2 à 3 dixième de millimètre) et isolés
électriquement par traitement chimique de la surface (phosphatation). Pour mémoire, le fer est le
matériau le moins réluctant.
3- Principe de fonctionnement
L’enroulement statorique (primaire) reçoit de l’énergie électrique du réseau de pulsation ω, ce qui
crée un champ tournant à la vitesse angulaire synchrone ; ce champ, en balayant les
enroulements rotoriques (secondaires) y induit des f.e.m et donc des courants, car les spires sont
fermées sur elles-mêmes. Ces courants induits produiront
à leur tour un champ qui sera de sens opposé au champ
du stator (d’après la loi de Lenz : la f.e.m induite tend à
s’opposer à la cause qui l’a produite). La réaction du
courant secondaire sur le champ primaire provoquera un
couple moteur qui entrainera la mise en mouvement du
rotor dans les sens du champ tournant primaire. A fin et à
mesure que le rotor augmentera sa vitesse de rotation, la
différence entre la vitesse angulaire du champ tournant et
la vitesse angulaire du rotor diminuera. Et la pulsation des
courants secondaires diminuera aussi.
Résumé:
Démarrage
n= nS synchronisme
0<n< nS moteur
n> nS Genératrice
Le couplage en triangle
Dans un couplage en triangle, chaque enroulement est soumis à la tension composée u (t), tension entre
deux phases. Chaque enroulement est traversé par le courant j(t) de valeur efficace J, ce courant n’a de
raison d’être que pour ce type de couplage. Les valeurs efficaces de i(t) et j(t) sont reliés par : √
i (t)
3
j (t)
u (t)
2
v (t)
1
N
Réseau Ligne Charge
Réseau Moteur 127 V/230 V Moteur 230 V / 400 V Moteur 400 V/ 660 V
Règle :
Si la petite tension du moteur est égale à la tension simple du réseau, le stator sera couplé en
étoile, et si elle correspond à la tension composée du réseau, on couple le stator en triangle.
3- Plaque signalétique:
Exemple de plaque signalétique d'un moteur asynchrone triphasé industriel :
Si on travaille sur une installation de 400 V (tension entre phases), il faudra coupler le stator en étoile. Et
Si on travaille sur une installation de 230 V, il faudra coupler le stator en triangle.
Dans le cas d'un couplage triangle (Δ): U = 230 V ; Le courant de ligne est I = 57 A ; cos ϕ= 0,88.
Pa = U.I.√3.cos ϕ = 230x57x√3.0,88 = 20kW.
Dans le cas d'un couplage étoile (Y): U = 400 V ; Le courant de ligne est I = 33 A ; cos ϕ = 0,88 .
Pa = U.I.√3.cos ϕ = 400x33x√3.0,88 = 20kW.
Pa = 20 kW
Ce qui conduit à un rendement au point de fonctionnement nominal : ɳ = Pu/Pa =17 kW / 20 kW
ɳ= 0,85.
Et au même point de fonctionnement, le moment du couple utile Tu = Pu/Ω =Pu/ (2πn/60).
Tu = 17 000/(2.π 1427 /60)= 114 N.m Tu = 114 N.m
La fréquence de synchronisme est 1500 tr/min ==> p =2 ==> g = (ns-n)/ns
g= (1500 - 1427)/1500 = 4.9% g = 4.9%
Bilan détaillé :
Bilan détaillé
5- Le rendement