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Problématique

En 1917 et 1918 suite à l'épidémie d'encéphalites ayant atteint les États-Unis et l'Europe, plusieurs
enfants ont présenté des difficultés d'attention , de l'agitation et de l'impulsivité. Bref, des
symptômes semblables aux TDAH qui ont soulevé une hypothèse de dommage cérébral (brain
damage) (Barkley, 1998, 2003; Selikowitz, 2004). Par la suite, c'est l'hyperactivité et la distractibilité
qui deviendront les manifestations clés d'un syndrome d'atteinte cérébrale. En effet, au cours des
années 1950, une attention particulière est portée sur l'hyperactivité et l'agitation motrice excessive
chez ces jeunes. Ainsi, le diagnostic de ce trouble se retrouve sous le nom de Réactions
Hyperkinétiques de l'enfance dans la deuxième version du DSM , outil de classification des troubles
mentaux de l'Association Américaine de Psychiatrie en 1968. En 1980, dans la troisième édition du
DSM , l'appellation de ce trouble change et devient Trouble du déficit de l'attention avec ou sans
hyperactivité .

De nos jours, le trouble du déficit de l’attention /hyperactivité regroupe un spectre de


dysfonctionnements comportementaux, cognitifs et émotionnels s’articulant autour de trois
symptômes principaux : l’impulsivité, l’hyperactivité motrice et l’inattention. Il est associé à un
retentissement familial, scolaire ou social, et son évolution est chronique, parfois persistante à l’âge
adulte. Il est considéré comme l’ un des troubles les plus souvent diagnostiqués chez les enfants
nord-américains d'âge scolaire. La prévalence de ce trouble oscille en effet entre 3 % et 7 % dans la
population générale (American Psychiatrie Association, 2003). Les publications actuelles montrent
que ce trouble a de nombreux impacts dans la vie de l'enfant, et ce, tant au niveau affectif, social et
scolaire mais également au niveau du fonctionnement familial .

Le trouble du déficit de l’attention/hyperactivité est un trouble « neuro-psycho-développemental »,


ce trouble est le plus prévalent en psychopathologie de l’enfant, avec 5,6 % des enfants d’âge
scolaire en France . Au Québec, on a observé dans la dernière décennie une augmentation
importante de prescriptions de psychostimulants (ex : Ritalin®) chez les enfants d'âge scolaire. En
effet, entre 1995 à 2003, une augmentation alarmante du nombre de prescriptions de
psychostimulants aux enfants d'âge scolaire a été observée (Québec, CdM, 2004). Selon les auteurs
québécois Guay, Lageix et Parent (2006), on observe des taux de prévalence du trouble allant jusqu'à
13,3 % chez les enfants d'âge scolaire. Comparativement à la prévalence inscrite dans le DSM-IV-TR
qui est de 3 % à 7 %, ces taux sont excessivement élevés et suscitent de nombreuses interrogations
sur les pratiques et les interventions des différents professionnels de la santé.Plusieurs facteurs pré-
ou périnataux sont incriminés dans la vulnérabilité au TDAH. Parmi les plus régulièrement incriminés,
figurent l’anoxie néonatale, l’exposition in utero à des neurotoxiques, le retard de croissance intra-
utérin. La malnutrition au cours des premiers mois de vie pourrait également être un facteur de
risque.

L’association HypersSupers TDAH a effectué une enquête nationale en 2009 sur les besoins et les
difficultés liées au TDAH : 282 familles ont participé . Cette enquête a mis en évidence que dans 46 %
des cas, les familles prennent elles-mêmes la décision de consulter pour un diagnostic. Ce sont
majoritairement (77 % des cas)ont des difficultés dans le milieu scolaire ce qui poussent les parents à
investiguer le problème de l’enfant.Lors de l’enquête nationale , il a été constaté un délai moyen de
8,2 mois d’attente pour obtenir un rendezvous avec un spécialiste du trouble, soit des
neuropédiatres (34 %) soit des pédopsychiatres (37 %). Il existe aussi un délai de huit mois entre le
moment où le diagnostic est posé et le moment où intervient un traitement médicamenteux, mais
celui-ci n’est pas proposé à tous les enfants.

On a choisi ce thème afin de mieux connaitre les signes d’hyperactivité d’un enfant. Vu que ce
trouble est un sujet récent dans notre pays, ainsi que la plupart des parents se plaignent des
comportements inadaptés et désordonnés de leurs enfants. En plus, des enseignants qui souffrent
des élèves qui ont des conduites inadaptés au milieu scolaire. Notre objectif de cette recherche est
de mieux comprendre l’éxpérience des enfants présentant un TDAH au sein de leur famille
en évaluant leur perception des relations familiales et du fonctionnement familial telles
qu'elles sont intériorisées par l'enfant

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