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Littérature québecoise
601-103-MQ, gr. 11
Dissertation critique
Désastre et Nataq
Travail présenté à
M. Pascal Chevrette
Il serait faux d’affirmer que tout sens donner à la lumière ne soit pas en
relation avec la vie surtout chez l’humain. Or, on retrouve sous deux angles bien
différents dans les deux poèmes, la lumière qui fait briller cette vitalité. À un certain
passage de l’œuvre de Madeleine Gagnon, on avance que la lumière est disparue.
Après cette affirmation, on sent dans les prochaines strophes que la vie s’éteint: « À
chaque jour sombre, il y en a qui craquaient. On les retrouvait un peu partout morts
suicidés […] tout autour.» (p. 88). Ainsi, ces phrases nous illustrent la mort par le
manque de lumière. Une métaphore vient accentuer la dégradation de l’individu
lorsqu’on mentionne le fait que quelqu’un «craque» ou en d’autres mots cède à la
pression des jours sombres. De cette façon, on accentue le fait qu’il y a une nécessité
de lumière, qu’elle s’exprime de manière physique ou spirituelle. On voit donc que la
lumière est source de vie interprétée dans le poème de Madeleine Gagnon.