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UNIVERSITE DE MONASTIR

FACULTE DE PHARMACIE DE MONASTIR


5ème année pharmacie
Décembre 2015
INITIATION A L’HOMEOPATHIE

Dr F. Monastiri
Dermatologue Homéopathe
Membre du CEDH
Programme
• Definition
• Historique
• Principes
• Médicaments homéopathiques
• Principes de prescriptions
– Abord du malade
– Posologies ,

2
Programme
• Champs d’action de l Homéopathie

• Médicaments Homéopathiques à connaitre : Apis Mellifica


,Arnica Montana,Belladonna,Aconitum Napellus,Ferrum
Phosphoricum, Gelsemium,

• Prescription officinale de l’Homéopathie

3
DEFINITION
• L’homéopathie est une méthode thérapeutique
(Méthode = Ensemble des procédés raisonnés employés pour obtenir un résultat)

destinée à améliorer l’état de santé d’un


organisme par l’administration de substances
expérimentées, diluées et dynamisées utilisées
comme médicaments
Ces médicaments sont sélectionnés par individualisation
en accord avec le principe de similitude
(Consensus de la Société Savante d’Homéopathie : réunion du 16.1.2009 à
l’Hôpital St Jacques Paris)

4
Les PRINCIPES DE L’HOMEOPATHIE

5
LA SIMILITUDE
HIPPOCRATE medecin chef de l’ile de
Cos
• prône la Rigueur de
l’observation,
Systématisation de
l’anamnèse et de
l’examen clinique,
Prise de notes détaillées:
L’Ellébore blanc (Veratrum
album) provoque et
soigne la diarrhée
cholériforme
( 460-370 av.J.C)
La teinture de Cantharide
provoque et soigne la
cystite hématurique

6
Le fondateur
• "…imitons la nature qui
guérit parfois la
maladie chronique par
une autre qui vient s’y
ajouter, et utilisons
pour la maladie à
Christian Friedrich Samuel guérir le médicament
HAHNEMANN
qui est à même de
(1755(Meissen)-1843(Paris))
"…imitons la nature qui guérit parfois provoquer une autre
la maladie chronique par une autre maladie artificielle et
qui vient s’y ajouter, et utilisons pour • la première sera
la maladie à guérir le médicament qui
est à même de provoquer une autre guérie..."
maladie artificielle et
la première sera guérie..."
7
En 1796:
Observations et
expérimentations : le Mercure:
(Une nuit avec Venus, toute
la vie avec Mercure)
: Mercure restera le traitement
de référence de la syphilis à
partir du XVI ème siècle et
jusqu’au début du XXème
siècle)

Le Quinquina:
expérimentation sur lui-
même: fièvre intermittente
Christian Friedrich Samuel
HAHNEMANN
8
« Pour guérir une maladie il
faut administrer un remède
Hahnemann qui donnerait au malade
,s’il était bien portant , la
maladie dont il souffre »

« traitement du semblable
par le semblable »

en 1796 fondation de
l’ Homéopathie:

Observation rigoureuse
Similitude
Medecin,homeopathe,pharmacologue Dilutions infinitésimales
, chimiste,pharmacien, bibliothécaire
9
Principales publications
de Samuel HAHNEMANN (1755 - 1843)

• 1786 - Sur l’empoisonnement à l’Arsenic...


• 1796 - Essai sur un nouveau principe pour découvrir
les vertus curatives des substances médicinales, suivi de
quelques principes admis jusqu ’à nos jours.
• 1810 - Organon de l’art de guérir(1818-1824-1829-
1833)(6éme éditions publiée 90ans après sa mort)
• 1811 - Matière médicale pure
• 1828 - Les maladies chroniques, leur nature spéciale
et leur traitement homéopathique(4 éditions -1839)
• 1831 - Traitement curatif du Choléra

10
Les Principaux promoteurs de
l’homéopathie
• US: James Taylor Kent (1849-1916): Répertoire de
Kent
• Léon Vannier (1880-1963): précis de matière
médicale homéopathique
• Denis Demarque (1915-1999): société de
médecine homéopathique d’Aquitaine(1951);
Annales homéopathiques françaises(1952);
centre d’étude et de documentation
homéopathique(CEDH) (1972)(Pierre Joly,Michel
Aubin,Philipe Picard,Jaques Jouanny); ……
11
L’homeopathie
consiste à donner au
malade comme
médicament
la substance susceptible
de provoquer chez un
individu sain une
SEMBLABLE
(Homéo)
SOUFFRANCE
(Pathos)
12
• « Similia Similibus Curantur »
=
• « soigner par le semblable »

13
La pharmacologie

14
La pharmacologie

SYMPTÔMES

Le principe de Lésionnels
similitude Fonctionnels
et généraux

Comportementaux
Substance X Homme sain

Semblables

Lésionnels

Fonctionnels
et généraux

Comportementaux
Malade

15
La pharmacologie

SYMPTÔMES
Le principe de similitude
Lésionnels

Fonctionnels
Malade et généraux
Substance X
Comportementaux

Lésionnels

Fonctionnels
et généraux

Comportementaux
Substance malade
en petite quantité

16
La pharmacologie

Le principe de similitude

HOMÉO PATHIE
semblable souffrance

Le tableau clinique naturel du malade est


semblable
à celui artificiel provoqué par l’expérimentation

17
La pharmacologie
Le principe de similitude
SYMPTÔMES

• œdème rosé
• brûlure, prurit
•amélioré au froid
Homme sain

Apis
Semblables

• papule rosée
• piquante, prurit

Malade amélioré au froid


(Urticaire ; lucite
estivale…)

18
La pharmacologie
Le principe de similitude
SYMPTÔMES

• œdème rosé
• brûlure, prurit
•amélioré au froid

Homme sain

Apis

• papule rosée
• piquante, prurit

amélioré au froid
Malade

Apis

19
La fabrication
du médicament
homéopathique
Un schéma rigoureux

La fabrication
du médicament
homéopathique

Souche

Teinture- Supports
mère neutres
ou
1ère dilution
liquide
Imprégnation
n

Dilutions
CEDH

21
Trois types de souches
Minérales
Animales Végétales
La fabrication Chimiques
du médicament
homéopathique

173 1286 1555

Teinture-mère Teinture-mère Trituration


ou (si insoluble)
Trituration
CEDH
22
Les souches végétales

La fabrication
du médicament
homéopathique
Plantes
1 286 espèces
• fraîches
• sauvages
• récoltées dans leur habitat naturel

80 Espèces cultivées
• ne poussant pas dans la nature
• préservation des espèces naturelles
ex : Artichaut, Calendula...

CEDH
23
Les souches végétales

Plantes:
La fabrication
du médicament
homéopathique

•Plante entière fleurie avec sa


racine: Bryonia Alba

•Le fruit :colocynthis

•Les écorces: condurango

•La racine seule: dioscorea villosa


CEDH
24
Les souches végétales : 1286 espèces

La fabrication Récolteurs botanistes


du médicament • 80 en France
homéopathique •40 à l ’étranger

Des conditions de ramassage


strictes
• le matin
•livraison en 48h00
•pas d’humidité pendant le transport
•plantes saines
•zones de ramassage non polluées

Contrôle
• radioactivité, bactériologie de la plante

CEDH
25
Les souches minérales

La fabrication
du médicament
homéopathique

Substances chimiques
• de synthèse ou naturelles
(Calcarea carb)
• minerais, métaux

CEDH
26
Les souches minérales

La fabrication
du médicament
Substances chimiques
homéopathique
•les corps simples: Ferrum
Metallicum, Iodum;
•Les corps composés: Ferrum
Phosphoricum :phosphate Ferro-ferrique

•Les complexes chimiques:


•Sel Marin: Natrum Muriaticum
•Calcaire d’huitre: Calcarea Carbonica
Ostrearum(carbonate de calcium)
CEDH

27
Les souches minérales

La fabrication
du médicament
homéopathique
Produits solubles
1ère dilution : 1 CH
solvant = alcool 70% (Salicylic
acidum)
alcool 30% (Lithium .)
alcool 95% (Cuprum.)
H2O
Produits insolubles
Trituration dans du lactose en 1 CH
CEDH puis 2 CH puis 1ère dilution liquide
en 3 CH (ou en 4 CH pour les
métaux)
28
Les souches Animales

La fabrication
du médicament
homéopathique Parties utilisées:
•Animal entier:

Abeille(Apis); fourmi rouge (Formica rufa)


•(macération dans l alcool ou mélange alcool-glycérine-eau)

CEDH •Une partie de l’animal:

Encre de seiche (Sepia)™; Venin (Lachesis; Vipera)(dillution


dans alcool à 96ͦ)

29
Méthode hahnemannienne

CEDH 30
Méthode
hahnemannienne
La fabrication
du médicament
homéopathique

FLACON SÉPARÉ
déconcentration
+
Dynamisation
(succussion)

CEDH

31
Dilutions
hahnemanniennes
La fabrication
du médicament DYNAMISATION
homéopathique (100 succussions)

Teinture 99% solvant


Mère alcool à 70%

CEDH 32
Dilutions
La fabrication hahnemanniennes
du médicament
homéopathique

1% TM

Teinture-Mère 99% solvant


alcool à 70%

CEDH 33
La fabrication Dilutions
du médicament
homéopathique hahnemanniennes

1% TM Dynamisation

Teinture 99% solvant


Mère alcool à 70%
1 CH
CEDH

CH = centésimale hahnemannienne
34
Dilutions
La fabrication hahnemanniennes
du médicament
homéopathique
1% TM
1% TM

Teinture 99% solvant


Mère alcool à 70% 1 CH

1%

99% solvant
CEDH 1 CH
alcool à 70% 35
Dilutions
La fabrication
hahnemanniennes
du médicament
homéopathique Dynamisation
1% TM
1% TM

Teinture 99% solvant


Mère alcool à 70% 1 CH

1% Dynamisation

CEDH
99% solvant
1 CH
alcool à 70%
2 CH
36
La fabrication
Dilutions
du médicament hahnemanniennes
homéopathique

Dynamisation

1%

2 CH 99% solvant 3 CH
alcool à 70%

CEDH

37
La fabrication Dilutions
du médicament
homéopathique hahnemanniennes

Dynamisation

1%

3 CH 99% solvant 4 CH
alcool à 70%

CEDH

38
La fabrication
du médicament Dilutions
homéopathique
hahnemanniennes
Dynamisation

1%

4 CH 99% solvant 5 CH
alcool à 70%

CEDH

39
La fabrication Dilutions
du médicament
homéopathique hahnemanniennes

etc.

99% solvant
alcool à 70%

CEDH

40
La fabrication
du médicament
Dilutions
homéopathique hahnemanniennes
Dynamisation

1% TM

29 CH 99% solvant 30 CH
alcool à 70%

CEDH
(30 CH = 10-60)

41
La fabrication
du médicament
Dilutions
homéopathique hahnemanniennes

X CH= 10(-²x)
5CH = 10¯¹°
1volume de TM+ 99
volume de solvant

DH =Décimale hahnemanienne
1volume de TM + 9volume de solvant
CEDH

42
Méthode korsakovienne

DTH 1e année - septembre 2011 - Copyright® CEDH France - Tous droits d’utilisation et de traduction 43
réservés
La fabrication
du médicament Siméon Nicolaevitch
homéopathique
Von Korsakoff
•conseiller et thérapeute du Tsar
Nicolas

•1er médecin homéopathe russe et


correspondant de Hahnemann

•Inventeur de la première carte


perforée

•1829: dilution et dynamisation


par flacon unique

Siméon Nicolaevitch Von


Korsakoff(1788-1853)

44
La fabrication Méthode
du médicament
homéopathique
korsakovienne

FLACON UNIQUE
solvant
=
eau ultrafiltrée

CEDH

45
La fabrication
du médicament
Méthode
homéopathique korsakovienne

Teinture-mère
ou première
CEDH dilution liquide

46
La fabrication Méthode
du médicament
homéopathique korsakovienne

VIDANGE

CEDH

47
La fabrication Méthode
du médicament
homéopathique
korsakovienne

VIDANGE

99 parties

CEDH

48
La fabrication
Méthode
du médicament korsakovienne
homéopathique

VIDANGE

99 parties

CEDH

49
La fabrication Méthode
du médicament
homéopathique
korsakovienne

1/100
reste sur les parois

CEDH

50
La fabrication
Méthode
du médicament korsakovienne
homéopathique

1/100
reste sur les parois

CEDH

51
La fabrication Méthode
du médicament
homéopathique korsakovienne

REMPLISSAGE
99 parties
d’eau
ultrafiltrée

CEDH

52
La fabrication
Méthode
du médicament korsakovienne
homéopathique

DYNAMISATION

CEDH

53
La fabrication
du médicament
Méthode
homéopathique korsakovienne

1K
CEDH

54
Méthode
korsakovienne
La fabrication
du médicament VIDANGE
homéopathique
1K

REMPLISSAGE
99 parties
d’eau
1/100 de la 1 K ultrafiltrée
reste sur les parois

DYNAMISATION

2K
CEDH 55
Méthode
korsakovienne
La fabrication
VIDANGE
du médicament
homéopathique

REMPLISSAGE
99 parties
d’eau
ultrafiltrée

DYNAMISATION

CEDH
56
Méthode
korsakovienne
La fabrication VIDANGE
du médicament
homéopathique 2K

REMPLISSAGE
99 parties
d’eau
ultrafiltrée

DYNAMISATION

3K
CEDH 57
Méthode
korsakovienne

La fabrication VIDANGE
du médicament
3K
homéopathique

REMPLISSAGE
99 parties
d’eau
ultrafiltrée

DYNAMISATION

4K
CEDH
58
Méthode
korsakovienne

VIDANGE
La fabrication
du médicament etc...
homéopathique

REMPLISSAGE
99 parties
d’eau
ultrafiltrée

DYNAMISATION

200 K

CEDH 59
La fabrication
du médicament
Méthode
homéopathique korsakovienne

Pour une dilution


korsakovienne,
il faut compter pour la
fabrication

200 K = 1h10
1000 K = 6h20
10 000 K = 58h00
100 000 K = 580h00 soit 24 jours

CEDH

60
La fabrication
du médicament
Le support neutre
homéopathique

Matières premières
• lactose = 15%
• saccharose = 85%

Principe = dragéification
dans une turbine, au départ, un cristal
de lactose
pulvérisation de sirop simple
poudrage de saccharose + lactose
séchage (brevet Boiron)
CEDH 50 cycles/jour

61
Le support neutre
La fabrication
du médicament
homéopathique Matières premières
• lactose = 15%
• saccharose = 85%

Globules
obtenus après 13 jours
tamisage = diamètre de 1,8mm

Granules
obtenus après 16 jours
CEDH
tamisage = diamètre de 3,8mm
62
Apport en sucre des
La fabrication médicaments
du médicament
homéopathiques
homéopathique

Saccharose

1 tube 3,4g
(env. 80 granules)

5 granules 0,21g

1 dose 0,85g

CEDH Pour mémoire un morceau de sucre = 5g de


saccharose
63
La fabrication
du médicament Imprégnation
homéopathique

La triple imprégnation, mise au point


dès 1961 par Jean Boiron, réalisée sous
atmosphère contrôlée, est assurée de
façon entièrement automatique

CEDH

64
La fabrication
du médicament Imprégnation
homéopathique

3ml de la dilution souhaitée


300mg de globules neutres :

-1ère imprégnation avec 1ml-séchage


-2ème  séchage
-3ème - séchage

CEDH

65
LA PROCÉDURE HOMÉOPATHIQUE

66
Notions de sensibilité et de réactivité

« Toute substance susceptible de produire, soit à doses


pondérables, toxiques ou physiologiques, soit en dilutions
infinitésimales chez un sujet apparemment sain, mais sensible,
un tableau morbide subjectif et parfois objectif (lésionnel) est
capable, à doses convenables, suivant le cas, de guérir chez un
sujet sensibilisé par sa maladie
un tableau morbide analogue, à l’exception
de lésions irréversibles« »

Denis DEMARQUE - L’homéopathie médecine de l’expérience


(1915- 1999) (1968-1981 Boiron)
67
Notions de sensibilité et de réactivité

médicament homéopathique = dose Infinitésimale


 action qualitative
la thérapeutique homéopathique  est réactive

• elle agit dans le même sens que celui des réactions


de l’organisme
• elle déclenche, stimule, module cette réaction
• elle est indépendante de la masse

le patient  doit être sensible

• au médicament choisi
• de même qu’il est sensible à l’événement ou
l’agression en cours

68
Notions de sensibilité et de réactivité

Étiologie Médicaments
Agressions, Événements Homéopathiques

Sensibilité
Terrain personnel
Réactivité

Manifestations réactionnelles
symptômes cliniques

69
Notions de sensibilité et de réactivité
3 niveaux peuvent se présenter :

 l’agression est forte, accidentelle, toxique ;


elle dépasse la sensibilité personnelle du sujet

 l’agression est objective mais modérée,


(certains virus, pollens) ; la sensibilité personnelle est en partie
impliquée

 l’évènement est physiologique ou faible ou subjectif,


(syndrome prémenstruel, stress…) ; la sensibilité personnelle est
prépondérante

70
Notions de sensibilité et de réactivité

2 aspects sont à prendre en compte


• le sujet est sensibilisé par sa maladie

• tout sujet sain à une sensibilité propre qui préexiste


à la maladie
Dans tous les cas le sujet est /ou devient sensible
au médicament capable de provoquer
physiologiquement
expérimentalement
toxicologiquement
la même affection
71
Notions de sensibilité et de réactivité

La maladie

La maladie détermine chez le malade


une sensibilité et une réactivité nouvelle

Plus le tableau clinique du malade


est semblable au tableau pathogénétique,
plus le malade est considéré
comme sensible et réactif au médicament
72
• L’homéopathie demande une observation clinique
rigoureuse:

– Diagnostic de la maladie,
– de sa forme clinique et des réactions individuelles du
malade,
– contexte,
– pronostic,
– Prise en compte des différentes thérapeutiques possibles.
– Etablir la part de l’homéopathie parmi ces thérapeutiques.

• Déterminer un projet thérapeutique et


Définir la place tenue par l’homéopathie

– traitement d’un épisode aigu (souvent peu chronophage)


– En cas de récidive ou chronicité : traitement de l’’état
chronique.

73
l’homéopathie, une thérapeutique possible
parmi d’autres:

• une thérapeutique réactionnelle


• non substitutive
• non antagoniste
• qui stimule, module ou initie une
réaction individuelle et adaptée

74 74
l’homéopathie, une thérapeutique possible parmi d’autres

Les médicaments homéopathiques


peuvent être donnés :
• seuls, en première intention
– Ex : pathologies virales, stress, anxiété
• en association avec d’autres
médicaments homéopathiques ( récidive
d’infections ORL, terrain allergique) ou
allopathiques (HTA, diabète) si nécessaire

75 75
La consultation homéopathique

• Un traitement conjoint allopathique-


homéopathique est tout à fait possible
– un sujet hypertendu traité allopathiquement
(Diurétique thiazidique, IEC…)
– peut tout à fait recevoir un traitement
homéopathique complémentaire ( Aurum… )
– avec une évaluation de son effet sur les chiffres de
la pression artérielle.

76
l’homéopathie, une thérapeutique possible parmi d’autres

Les médicaments homéopathiques peuvent être donnés :


• seuls, en première intention

• en association avec d’autres médicaments


(si nécessaire)

• en complément d’autres thérapeutiques


– Ex : chirurgie, rééducation, psychothérapie

77 77
La pratique de l’homéopathie La pharmacologie

une pratique thérapeutique


qui s’appuie sur

une observation clinique complète et rigoureuse


qui conduit à

la prescription de médicaments homéopathiques


dont les indications procèdent d’une

pharmacologie originale
issue d’un constat expérimental

LA SIMILITUDE
78
une pharmacologie originale

Des substances qui provoquent


accidentellement ou
expérimentalement des troubles sont
à l’origine de médicaments
homéopathiques utilisés pour guérir
des troubles analogues

79 79
une pharmacologie originale

Le médicament homéopathique peut être


utilisé dans toutes les situations cliniques
semblables au tableau clinique induit
expérimentalement par la substance
« souche »

HOMÉO-PATHIE = SEMBLABLE
SOUFFRANCE
80 80
une pharmacologie originale

Les indications cliniques retenues


sont celles considérées comme :

• fiables = vérifiées par la pratique

• éthiques = cohérentes avec les connaissances


médicales actuelles et les possibilités des
autres thérapeutiques

81 81
une pharmacologie originale

LA PRATIQUE DE L’HOMEOPATHIE

REPOSE

SUR UNE METHODOLOGIE

D’APPLICATION

82 82
Doctrine et traitement homéopathique des
MALADIES CHRONIQUES
par Samuel Hahnemann

« …pour remplir dignement sa mission, l’homéopathe doit bien se


convaincre qu’il n’est point d’acte au monde qui exige plus de
conscience que le traitement d’une vie d’homme mise en danger par
la maladie. Son premier soin sera donc de bien étudier l’état entier
du malade, d’aller à la recherche des circonstances
commémoratives , de découvrir les causes qui entretiennent le mal,
de scruter son genre de vie, d’étudier son caractère, son esprit, sa
constitution.
Après quoi, il cherchera tant dans le traité des maladies organiques
lui-même que dans la matière médicale pure et ailleurs, le
médicament dont les effets propres ont plus de ressemblance sinon
avec toutes les particularités du cas présents, du moins avec les
plus saillantes… »

83
Une méthodologie d’application

Faire coïncider
2 tableaux réactionnels

CELUI DE L’INDIVIDU
CELUI DU MALADE
SOUMIS
DANS SA MALADIE
A L’EXPÉRIMENTATION

Tableau clinique Tableau


réactionnel complet pathogénétique
du malade de la matière médicale

84
Une méthodologie d’application

Nécessité d’une double exigence

Rigueur de l’observation clinique

Matière médicale fiable

85
Il est important de...
..Faire préciser les caractéristiques des symptômes :

• Localisation (tissu, organe, fonction…)

• sensations ( brûlure, piqûre,engourdissements...)

• modalités (< par le mouvement, > par le froid, l’été...) et,


suivant la croix de Hering.

• Signes concomitants ( fièvre, soif, sommeil, sueurs, signes


psychiques apparus depuis la maladie..),sans lien obligatoire
avec l’affection en cause, mais précieux car apparaissent
souvent avant les signes pathognomoniques.
Leur prise en compte permet déjà de faire barrière à l’évolution
vers la pathologie +++

86
Schéma de Hering
Qu’est ce qui vous arrive?
I II Que ressentez-vous?
localisation
tissus II
stade sensations
lésionnel
ETIOLOGIE
symptômes sensations
concomitants modalités

modalités
IV III
Est-ce que vous avez d’autres
symptômes qui sont apparus
depuis? Qu’est ce qui vous soulage ou vous aggrave?

87
Schéma de Hering

88
Une méthodologie d’application

• recueil de 3 types de symptômes :

– les Symptômes que le malade exprime,


– ceux que le médecin observe,
– et ceux rapportés par l’entourage (Bruxomanie, tics, phobies...)

• l’interrogatoire est une communication qui a


pour triple objectif

– établir une relation de confiance et de soutien avec le


patient,
– recueillir des renseignements précis et détaillés,
– donner une information

89
Une méthodologie d’application

– Se centrer sur le problème le plus


pressant (la demande actuelle)

– Eventuellement commencer à s’engager


dans la mise en place d’une approche
globale (traitement de fond)

90
Une méthodologie d’application

• L’interrogatoire ne résume pas, loin s’en


faut, la consultation
• L’observation du patient et
• son examen clinique demeurent et
constituent une base préalable indispensable à toute
demande
• examens complémentaires qui ne
seront prescrits que s’ils sont jugés nécessaires.

91
Une méthodologie d’application

• Recueillir objectivement les symptômes subjectifs


exposés par le malade.

• Établir, après l’interrogatoire, l’examen clinique, étayé si


besoin de quelques examens paracliniques simples(biologie,
échographie…) et formuler, si possible, un Diagnostic
nosologique (rhinite allergique, eczéma...) associée à une
Étiologie (pollens d’arbres, Nickel...) puis

• Décider d’une stratégie Thérapeutique


(homéopathique ou non) pour répondre à la situation
clinique du moment

92
Une méthodologie d’application
• L’ observation, compte rendu du cas clinique, permet la
discussion et l’échange entre confrères

• Si le Traitement Homéopathique est retenu :


RECHERCHER le ou les MÉDICAMENT(S) le ou les plus adapté(s) au
tableau clinique en se référant à la similitude.

– et faire coïncider le (ou les) tableau(x) clinique(s)


• du malade

• avec celui d’un ou plusieurs médicaments homéopathiques

– la sensibilité permettra de proposer la hauteur de dilution à


utiliser

93
La démarche homéopathique :

comparer
- Le tableau clinique du malade avec
- La Matière Médicale
Homéopathique:
le «Vidal Homéopathique» qui contient les
symptômes recueillis caractérisant chaque
médicament.
(Sources de la Matière médicale : usage traditionnel,
toxicologie, expérimentation pathogénétique, symptômes
cliniques guéris.)

94
Une méthodologie d’application

Conditions
pour un traitement homéopathique

1. Lésion réversible ou syndrome fonctionnel

2. Possibilité de réaction de l’organisme

3. Existence d’une substance qui peut :


• provoquer une "semblable souffrance" chez
l’individu sain
• déclencher la réaction salutaire chez le malade
95
Schéma d Hering
La sémiologie

Quadrant I

La localisation
des phénomènes pathologiques
signes objectifs - anatomo-pathologie

Le médicament homéopathique peut être spécifique :


• d’une LOCALISATION INFLAMMATOIRE ou
LÉSIONNELLE
• d’un STADE INFLAMMATOIRE ou LÉSIONNEL
- Ruta - Vipera
- Belladonna - Apis
- Gelsemium - Phosphorus
96
Schéma de Hering

La sémiologie Quadrant I

La similitude anatomo-physiopathologique
prime sur les autres signes
caractéristiques
pour la prescription du médicament
- Phosphorus et Hépatite
- Secale cornutum et Artérite

97
Schéma de Hering

La sémiologie
Quadrant II
Sensations
Symptômes fonctionnels
Symptômes généraux subjectifs

Douleurs : préciser leur nature


- brûlantes - piquantes
- pulsatives - lancinantes
- crampoïdes - contusives...
Hypersensibilité sensorielle
- paresthésie - prurit
- fatigue - fièvre
98
Schéma de Hering

La sémiologie Quadrant III

Modalités
qualification individuelle

Précise l’évolution d’un symptôme ou du malade dans


le sens d’une amélioration ou d'une aggravation sous
l’influence de circonstances extérieures ou de
circonstances physiologiques

Différence entre une modalité


générale et une modalité pour
un symptôme donné
99
Schéma de Hering

La sémiologie Quadrant III


1. Modalités d’ambiance
• chaud et froid
• circonstances extérieures

2. Modalités de rythme
• horaire préférentiel

3. Modalités de position
• couché
• plié en deux
• debout
• position assise
100
Schéma de Hering

La sémiologie
Quadrant III

4. Avec actes physiologiques


• repos et mouvement
• pression
• éliminations
• règles

5. Modalités comportementales
si nettes et concomitantes

101
Schéma de Hering

La sémiologie Quadrant IV
Symptômes concomitants
sans relation physiopathologique obligatoire
avec le diagnostic nosologique
Témoins
• de l'unité réactionnelle
• du mode réactionnel personnel
Symptômes généraux objectifs
• concomitants de la fièvre
• troubles du sommeil

Symptômes généraux subjectifs


• désirs et aversions alimentaires
• variations de comportement
102
Les symptômes concomitants

• sans lien net avec l’affection en cause,


• sont précieux car apparaissent souvent avant les signes
pathognomoniques et leur prise en compte empêche
souvent la pathologie d’apparaitre.
– des frissons de Pulsatilla pendant les crises
douloureuses,
– de la rougeur anormale des orifices de Sulfur,
– de l’agitation des jambes et des pieds de Zincum
• comme en chronique la prise en compte du Type
Sensible améliore le terrain et fait barrière au
développement de l’évolution du fonctionnel vers le
pathologique.

103
Etiologie : facteurs qui paraissent en relation directe

avec l’apparition des symptômes


• Importance des signes étiologiques :
l’enquête étiologique permet d’identifier, quand on le peut, la
cause responsable du processus de défense du sujet devenu
malade.
Parmi ces étiologies on peut retrouver :
– Un traumatisme ( Arnica, Hypericum, Natrulm Sulf...)
– Le froid sec ( Aconit, Hepar sulfur...) ou l’humidité (
Dulcamara...)
– Une reprimande: Staphysagria, Ignatia...)
– Une jalousie: Lachesis, Hyoscyamus...)
– Une déception sentimentale : Phosphoric Acid, Natrum
Mur...)
– Une peur : Gelsemium

104
Etiologie
– Une peur : Gelsemium, Aconit,
Opium...)
– Un excès alimentaire:
– Une colère : Nux Vomica, – d’alcool (Nux Vomica,
Colocynthis, Chamomilla, Lachesis, Phosphorus, Aurum
Staphysagria, Bryonia...) Métal...),
– de café (Ignatia, Nux
Vomica...)
– Un changement de temps
(Dulcamara...)
– Une intolérance aux choux
(Petroleum, Bryonia...),
– Un manque de sommeil : – à la bière (Kalium Bich...),
Cocculus. (vertiges)...
– au sucre (Argentum
Nitricum)
– aux moules (Veratrum
– Une grossesse : Kalium Carb Album, Arsenicum Album,
(lombalgie) ...
– aux huitres (Aloe,
Lycopodium...),
– Un sondage urinaire
(Staphysagria... (cystalgies)... – à la crème glacée (Pulsatilla)
– au lait (Silicea, Calcarea
carb...)
– Une intoxication par de la
viande avariée (Arsenicum
Album....)
105
FICHE D’OBSERVATION DU PATIENT
Sémiologie Sémiologie
classique homéopathique
La sémiologie ATCD Idem + CAUSALITÉS
personnels et familiaux CIRCONSTANCIELLES
histoire de la maladie Idem + MODALITÉS
signes physiques COMPORTEMENT
GÉNÉRAL NERVEUX
symptômes généraux
(sauf symptômes
symptômes psychiatriques ou
fonctionnels psychanalytiques)

DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC
NOSOLOGIQUE + DU MÉDICAMENT

MÉDICAMENT +/-
MÉDICAMENT
SUBSTITUTIF ou HOMÉOPATHIQUE
ANTAGONISTE
CEDH
106
FICHE PATHOGÉNÉTIQUE
Expérimentation
La sémiologie Toxicologie pathogénique
symptômes symptômes
lésionnels généraux et
fonctionnels

FICHE D’OBSERVATION DU PATIENT


Sémiologie Sémiologie
classique homéopathique
+
Signes Signes
réactionnels
caractéristiques
propres
de la maladie
au malade
CEDH
107
FICHE D’OBSERVATION DU PATIENT
Sémiologie Sémiologie
classique homéopathique
La sémiologie
ATCD Idem + CAUSALITÉS
personnels et familiaux CIRCONSTANCIELLES
histoire de la maladie Idem + MODALITÉS
signes physiques COMPORTEMENT
GÉNÉRAL NERVEUX
symptômes généraux
(sauf symptômes
symptômes psychiatriques ou
fonctionnels psychanalytiques)

DIAGNOSTIC DIAGNOSTIC
NOSOLOGIQUE + DU MÉDICAMENT

MÉDICAMENT +/-
MÉDICAMENT
SUBSTITUTIF ou HOMÉOPATHIQUE
ANTAGONISTE

108
Les formes
pharmaceutiques
granules globules gouttes

La posologie

Les formes
pharmaceutiques

tubes doses flacons

prise par prise prise par


5 granules unique gouttes
CEDH
110
La posologie

Les formes
pharmaceutiques
•Comprimés
•Sirop
•Pommade
•Dentifrices
•Bains de bouches
•Gouttes oculaires
•Suppositoires..
111
La posologie

Nombre de prises
SURAIGU œdème, laryngite aiguë
Apis 9 CH 5 granules / 5 minutes
Spongia 5 CH 5 granules / 10 minutes

AIGU fièvre, douleurs


Belladonna 9 CH 5 granules / 2 heures
Colocynthis 9 CH 5 granules / heure

SUBAIGU dyspepsie, insomnie


Nux vomica 9 CH 5 granules avant le repas
Ignatia 15 CH 5 granules au coucher

112
La posologie

Nombre de prises

La dose
 circonstance unique = examen
Gelsemium 15 CH

 action nette et bonne observance = suppuration


Hepar sulfur 15 CH
1 dose à renouveler toutes les 8 heures, 2 fois

113
La posologie
La posologie

En l’absence de connaissance
du mécanisme d’action
des médicaments homéopathiques,
c’est la pratique
qui a permis de déterminer
quelques règles de prescription

115
Type d’action

Thérapeutique classique
• coercitive ou substitutive
• proportionnelle à la masse

POSOLOGIE LIMITÉE
• pas d’action
• risque de toxicité
 action quantitative

116
Type d’action

Thérapeutique homéopathique
• réactive
• agit dans le même sens que celui
des réactions de l’organisme

DOSE INFINITESIMALE
 action qualitative

117
La posologie

Prescription
AMOXICILLINE 250 mg 1 mesure matin et soir pendant 8
jours
IEC 20 mg 1 comprimé le matin pendant un mois

 un médicament
 un dosage
 définition de la prise
 nombre de prises et horaires
 durée du traitement

118
La posologie

Choisir le médicament
Le tableau clinique doit être le plus proche,
le plus semblable possible aux indications cliniques décrites dans
la matière médicale

L'Observation

signes La Matière Médicale


pathognomoniques
de la maladie la toxicologie
+
l'expérimentation
signes réactionnels
particuliers du l'expérience clinique
malade

119
La posologie

Choisir la dilution

Le choix de la dilution détermine


la qualité de la réaction :

- LOCALE
- GÉNÉRALE
- PROFONDE
Se cantonner à certains paliers

120
La posologie
Choisir la dilution
4 ou 5 CH I IIII
stade
lésionnel
7 ou 9 CH
localisation sensations
tissulaire
sensations
ETIOLOGIE 15 ou 30 CH

symptômes modalités
modalités
concomitants
7 ou 9 CH
15 ou 30 CH
IV III
III
CEDH 121
La posologie
Choisir la dilution
ex : Belladonna
rougeur de la peau, avec tuméfaction
signes locaux
 basse dilution = 5 CH

état fébrile avec transpiration


signes généraux
 moyenne dilution = 9 CH

abattement ou, au contraire, agitation, délire


signes nerveux
 haute dilution = 15 à 30 CH
122
La posologie
Définition de la prise
INDÉPENDANT DU POIDS ET DE L’AGE
• 5 granules par prise
• 1 dose
• XX GOUTTES
• prise perlinguale
• à distance d’un repas (minimum 1/2
heure)
• dans une bouche propre
• éviter la menthe juste avant ou après
• garder en bouche 2 ou 3 minutes
123
La posologie

Définition de la prise

VOIE SUBLINGUALE PRÉFÉRENTIELLE


 favoriser l’effet de surface

• tube dose-globules 9 à 30 CH
• tube de granules 5 à 30 CH
• gouttes basses dilutions

124
La posologie

Durée du traitement

Démarrer le traitement le plus


tôt possible

Espacer les prises


en fonction de l’amélioration

Arrêter
si guérison ou aggravation

125
La posologie

Posologie

Impossible de systématiser ou
de donner des règles strictes
sans prendre une option partisane
sur un mode d’action présumé

127
La matière médicale
La matière médicale

Connaître les indications


du médicament homéopathique

1. "…quelle est l’action pure que telle ou telle dose exerce sur le corps
humain en bonne santé ?
(S. Hahnemann) TOXICOLOGIE et EXPÉRIMENTATION

2. "…qu’apprenons-nous en observant son action dans


telle ou telle maladie simple ou complexe ?"
(S. Hahnemann) EXPÉRIENCE CLINIQUE

Matière médicale homéopathique


129
La matière médicale

Toxicologie

• doses toxiques
• symptômes lésionnels
• identiques pour tous
• fiables et reproductibles
• indépendants de la sensibilité

130
La matière médicale

Expérimentation

• doses non toxiques


• symptômes fonctionnels et généraux
plus fins
• d’autant plus fins et intenses que le
sujet est sensible (bon
répondeur) à la substance

131
La matière médicale

La clinique

• dose homéopathique
• confirme les indications du
médicament
• précise certaines indications
cliniques
• précise les caractéristiques des
personnes sensibles au
médicament
132
La matière médicale

Le médicament : plan d’étude

Origine
cibles pathogénétiques tissulaire
Signes caractéristiques - sensations
- modalités
- symptômes concomitants
Correspondances étiologiques
Types sensibles
Principales indications cliniques

133
La matière médicale
Le médicament : plan d’étude

Origine et composition
Correspondances
étiologiques
Type sensible
Actions
Sensations
tissulaires
Actions
Sensations
tissulaires

Symptômes
Symptômes
Modalités
concomitants Modalités
concomitants

Indications cliniques
CEDH 134
La matière médicale

Le médicament : plan d’étude

Connaître
• les cibles pathogénétiques

• les symptômes caractéristiques

• les indications cliniques

Être capable
• de valoriser les symptômes nécessaires à sa
prescription
•de faire le diagnostic différentiel avec d’autres
médicaments proches
135
APIS MELLIFICA
Origine

Apis mellifica

Abeille entière vivante

des ENZYMES
• phospholipase A2
 histamino libération
• hyaluronidase

137
Origine

Apis mellifica

des PEPTIDES
et petites protéines
• mellitine
 histamino libération
• apamine (neurotoxique)
• peptide
 dégranulation

138
Origine

Apis mellifica

HISTAMINE,
dopamine,noradrénaline,
sérotonine
 œdème et réaction
inflammatoire

139
cibles
pathogénétiques

Apis mellifica
• peau
• muqueuses
• séreuses
• appareil uro-génital
• états fébriles

Brutalité d’apparition de l’œdème


et du syndrome inflammatoire

140
cibles
pathogénétiques

Peau et muqueuses Apis mellifica


• œdème rose rouge piquant
• brûlant amél. froid

Séreuses
• inflammation + exsudations rapides

Appareil uro-génital
• reins, ovaires

Etats fébriles
• absence de soif
141
Signes caractéristiques

Apis mellifica

Sensations
Modalités
Signes concomitants

• douleurs piquantes et
brûlantes
142
Signes caractéristiques

Sensations Apis mellifica

Modalités
Signes concomitants

Aggravation
• par la chaleur
• par le toucher

Amélioration
• par le froid
143
Signes caractéristiques

Sensations
Modalités

Signes
concomitants

• absence de soif
(états fébriles)

144
Principales indications cliniques
Apis mellifica Cutanées
• tous les œdèmes allergiques ou
inflammatoires
œdème + prurit amél. froid
Muqueuses
• conjonctivites
• angines
• vaginites, balanites
œdème amél. froid
États fébriles
• absence de soif
145
Apis mellifica

Principales indications cliniques

Séreuses (+ Bryonia)
• synovie
• plèvre
• péritoine
• méninges

Uro-génitales
• reins
• ovaires

146
Posologie

Apis mellifica

Action rapide mais courte


9 CH ou 15 CH
5 granules à renouveler
toutes les 10 minutes
(brûlures, œdèmes aigus)
toutes les heures
(hydarthrose, angines)
2 fois par jour
(ovarialgies)
147
Belladonna
Origine

Belladonna

Atropa belladonna

Famille des solanacées


atropine +++
hyoscyamine - scopolamine
action parasympathicolytique

149
cibles pathogénétiques
Belladonna

• sur les muqueuses


• sur le système circulatoire
• sur le système nerveux
(central et sympathique)

150
cibles pathogénétiques
Belladonna

Sur les muqueuses

 sécheresse intense

• digestive
• respiratoire
• oculaire

151
cibles pathogénétiques

Belladonna
Sur le système circulatoire

 congestion et hypertension

• congestions locales
• congestion céphalique
• congestion générale
• fièvre d’installation rapide :
- oscillante
- sueurs importantes
• hypertension artérielle

152
cibles pathogénétiques

Belladonna

Sur le système nerveux

• hyperesthésie sensorielle
• spasmes viscéraux hyperalgiques
• dans les états fébriles :
- délires
- hallucinations hypnagogiques
- convulsions
• alternance abattement / agitation
153
Signes caractéristiques
Sensations
Belladonna Modalités
Signes concomitants

• sécheresse des muqueuses


• rougeur du visage
• douleurs pulsatives
• douleurs crampoïdes

154
Sensations Signes caractéristiques
Modalités
Belladonna Signes concomitants

Aggravation
• par la lumière vive
• par le bruit
• par le toucher
• par le froid
• par la chaleur sur la tête
Amélioration
• par le repos
155
Signes caractéristiques

Belladonna Sensations
Modalités
Signes concomitants

Si fièvre :
sueurs abondantes et
soif variable

156
Correspondances étiologiques
Belladonna

Toutes fièvres aiguës

Phénomènes congestifs et
hypertensifs

157
Principales indications cliniques

Belladonna
Sècheresse des muqueuses
• rhinopharyngites, angines, laryngites...

Etats fébriles à début brusque


• toutes les maladies infectieuses si on
retrouve les caractéristiques du
médicament

158
Principales indications cliniques

Etats de congestion vasculaire


Belladonna
• inflammations débutantes
• congestions céphaliques
• rashs scarlatiniformes
• poussées hypertensives

Phénomènes spasmodiques
• spasmes des organes creux
• hoquet
• convulsions hyperthermiques
159
Posologie

Belladonna
1/ Plus la similitude est grande,
plus la dilution est élevée et
inversement

2/ Espacer les prises suivant


amélioration

160
Posologie

Belladonna Sur une similitude locale ou restreinte


 dilution basse = 5 CH
5 granules toutes les 2 à 4 heures

Sur une similitude plus étendue


(signes généraux - modalités)
 dilution moyenne = 9 CH

Si convulsions ou phénomènes
nerveux
 dilution haute = 15 ou 30 CH

161
Arnica montana
Origine

Arnica montana
Famille des composées
flavonoïdes
tropisme veineux
effet cardiotonique

pigments caroténoïdes
anti-névralgiques
anti-inflammatoires
anti-ecchymotiques

163
Origine

Arnica montana
phénols
cardiotoniques
antibiotiques
antifungiques

lactones (hélénaline)
allergies de contact
anti-inflammatoires

164
cibles pathogénétiques
Arnica montana

muscles
 douleurs, courbatures
• capillaires
 extravasations sanguines
 ecchymoses

• état fébrile
- face rouge congestionnée
- frissons, soif vive
- agitation (lit trop dur)

165
Signes caractéristiques

Arnica montana
Sensations
Modalités
Signes concomitants

•contusions, courbatures
•impression de lit trop dur
166
Signes caractéristiques

Arnica montana Sensations


Modalités
Signes concomitants

Aggravation
• par le plus léger attouchement
• par les secousses
• par le froid humide

Amélioration
• par le repos
• couché, tête basse
167
Correspondances étiologiques
Arnica montana

Toutes les affections


traumatiques

Phénomènes de fatigue
musculaire

Pathologies des capillaires et des


veines +++
168
Principales indications cliniques
Arnica montana
Traumatismes
• chocs, chutes, accidents, plaies
• soins pré et post-opératoires
• suites de couches
• hémorragies

Fatigues musculaires
• suites de travaux pénibles
• enrouement des chanteurs et orateurs
• cardiopathie d’effort (cœur forcé)
169
Principales indications cliniques
Arnica montana
Atteintes capillaires ou veineuses
• fragilité capillaire
• néphrites hématuriques (Phosphorus)
• hématuries microscopiques des sportifs
• varices douloureuses
• protection artérielle des hypertendus
 vasculo-protecteur

Syndromes fébriles
• début de syndromes grippaux
170
Principales indications cliniques
Arnica montana

Troubles de l ’humeur
• insomnie d ’endormissement après
efforts physiques
• myalgie, abattement après choc
physique ou psychologique

171
Posologie
Arnica montana

• en aigu
9 CH à 15 CH
(répétition fréquente)
le plus précocement possible

• en chronique
15 CH à 30 CH
1 à 2 fois par jour

172
Ferrum phosphoricum
Ferrum Origine

phosphoricum

Phosphate ferrosoferrique

174
Ferrum phosphoricum cibles
pathogénétiques

Etats inflammatoires aigus ou


subaigus d’intensité modérée
avec :
• tendance hémorragique
• faible élévation de la
température
• asthénie

175
Signes caractéristiques
Ferrum phosphoricum

Tableau fébrile
Fièvre modérée (aggr. à 39°)
Phénomènes hémorragiques localisés
Alternances de pâleur et rougeur
du visage
Peau moite
Symptômes locaux
Otalgie et tympan congestif
Toux sèche avec douleurs rétrosternales
Articulations (épaule droite, bras droit)

176
Ferrum phosphoricum
Principales indications cliniques
Syndromes infectieux et
inflammatoires chez l’enfant ou
l’adolescent fatigué

• début des affections fébriles ou


inflammatoires
• période d’invasion des maladies éruptives
• otites congestives aiguës
• inflammations laryngo-trachéo-bronchiques
• rhinopharyngites avec épistaxis
• début d’abcès ou furoncles
• arthralgies inflammatoires
posologie conseillée 9 CH
5 granules 2 fois par jour

177
Ferrum phosphoricum Principales indications cliniques

Syndromes infectieux et
inflammatoires chez l’enfant ou
l’adolescent fatigué
• prévention des épistaxis itératives
15 CH
2 à 3 doses par semaine

178
Aconitum napellus
Origine
Aconitum napellus

Famille des renonculacées

aconitine
tyramine - dopamine

180
Aconitum napellus Cibles pathogénétiques

• système nerveux
-névralgies intenses (trijumeau)
- spasmes digestifs
- excitation général + angoisse

• système circulatoires
- tachycardie
- hypertension artérielle
- hémorragies
• états fébriles
- apparition brusque
- tachycardie
- peau rouge et sèche
- soif vive ++
- agitation anxieuse
181
Aconitum napellus Signes caractéristiques

Sensations
Modalités
Signes concomitants

• douleurs intolérables
• engourdissements et fourmillements

182
Aconitum napellus Signes caractéristiques
Sensations
Modalités
Signes concomitants

Aggravation
• par froid vif et brutal
• vers minuit
Amélioration
• par la transpiration

183
Aconitum napellus Signes caractéristiques

Sensations
Modalités
Signes concomitants

• peau sèche et rouge


• soif +++
• paumes brûlantes
• angoisse par intensité
des symptômes

184
Aconitum napellus
Correspondances étiologiques

Syndromes réactionnels brutaux,


suite de :
• changements brusques de température
• peurs subites
• poussées hypertensives

185
Aconitum napellus
Type sensible

• sujets vigoureux, sthéniques


• plutôt jeunes, bon état
habituel

 inquiétude réactionnelle ++

186
Aconitum napellus
Principales indications cliniques
Indications générales
• pyrexies aiguës
• coup de chaleur, insolations
• aménorrhées secondaires
(froid, peur) 9 CH

Neurologiques
• névralgies 15 ou 30 CH

Circulatoire
• agitation et crainte de mort imminente
• poussées HTA
• tachycardie paroxystique
• crise d’angor
• hémorragies 9 ou 15 CH
187
Gelsemium
Origine

Gelsemium
Gelsemium sempervirens
Faux jasmin de Virginie
Famille des loganiacées

3 alcaloïdes
gelsémine
sempervirine
gelsémicine
Teinture-mère préparée à partir
de la racine de la plante
189
cibles pathogénétiques
Gelsemium

Système nerveux cérébro-spinal

Système circulatoire

Catarrhe respiratoire et digestif

190
Gelsemium cibles pathogénétiques

Système nerveux cérébro-spinal


1er stade dès la 15ème minute
• myalgies
• incoordination motrice

2ème stade après 30 minutes


• prostration, obnubilation
• paralysies ou parésies :
- ptosis (IIIe paire)
-diplopie et strabisme (IVe et VIe paires)
3ème stade
• coma
• paralysie des muscles thoraciques
 mort par insuffisance respiratoire aiguë

191
Gelsemium
cibles pathogénétiques

Système circulatoire

bradyarythmie, hypotension

Muqueuses respiratoires et
digestives

catarrhe

192
Gelsemium
Signes caractéristiques

Sensations
Modalités
Signes concomitants

• assoupissement, abrutissement
• courbatures, lourdeurs
• plénitude de la tête
• diplopie
• migraines précédées de troubles visuels
• céphalée occipitale
• d ’arrêt imminent du cœur

193
Gelsemium
Signes caractéristiques
Sensations
Modalités
Signes concomitants

Aggravation
• par les émotions
• par les mauvaises
nouvelles
• par la chaleur
Amélioration
• par une abondante diurèse
194
Gelsemium Signes caractéristiques

Sensations
Modalités
Signes concomitants

• absence de soif pendant la fièvre


• congestion céphalique
• sueurs
• diplopie

195
Gelsemium
Correspondances étiologiques

Suites de stress affectif


 sidération

Suites de stress émotionnel intense


 inhibition intellectuelle

Suites de refroidissement
(installation progressive)

Suites de maladies organiques graves


196
Gelsemium
Principales indications cliniques

Suivant toxicologie et pharmacologie


• tremblement émotionnel
15 CH
5 granules 3 fois par jour
• grippe ou coryza
9 CH
5 granules toutes les 2 heures

197
Gelsemium Principales indications cliniques

Suivant toxicologie et pharmacologie

• paralysies motrices localisées d’origine virale


• soins de support dans la SEP
15 CH
5 granules 2 fois par jour

• Rappel historique : poliomyélite antérieure


aiguë au stade de début (atteinte des cornes
antérieures)
15 CH
5 granules 3 fois par jour

198
Gelsemium Principales indications cliniques

Suivant
les données pathogénétiques
• le trac
15 CH
1 dose la veille et le matin de l’examen

• l’insomnie suite d’anxiété d’anticipation


9 CH
5 granules au coucher

199
Gelsemium Principales indications cliniques

Suivant
les données pathogénétiques
• diarrhée d’origine émotionnelle
• céphalées et migraines
- céphalées congestives
- migraines
(variétés ophtalmoplégiques)
9 CH
5 granules 2 fois par jour
200
Bryonia
Origine

Bryonia

Bryonia alba ou dioïca

Famille des curcubitacées

cucurbitacines

dont la structure chimique


se rapproche de celle
des leucotriènes

202
cibles pathogénétiques
Bryonia

Sur les muqueuses

Sur les séreuses

Syndrome fébrile

203
cibles pathogénétiques
Bryonia
Sur les muqueuses
• sécheresse intense + inflammation des tissus
sous-jacents
• muqueuses digestives et respiratoires
 d’où soif intense +++

Sur les séreuses


• inflammation initiale
 recherche de l’immobilité
• exsudation secondaire

aggr. des douleurs par le mouvement

204
cibles pathogénétiques
Bryonia

Syndrome fébrile
• fièvre à début progressif puis en
plateau
• sécheresse des muqueuses
 soif vive +++
• céphalées
• transpiration qui soulage

205
cibles caractéristiques

Bryonia

Sensations
Modalités
Signes concomitants

•douleurs aiguës en points fixes


•soif intense
•sécheresse des muqueuses
206
cibles caractéristiques
Sensations
Bryonia Modalités
Signes concomitants

Aggravation
• par le mouvement
• par la chaleur
• vers 21 heures

Amélioration
• par le repos
• par la pression forte
• par la transpiration
• par le froid
207
cibles caractéristiques

Bryonia Sensations
Modalités
Signes concomitants

• sueurs qui soulagent


• latéralité droite
prédominante
• soif intense

208
Principales indications cliniques
Bryonia

Muqueuses (sécheresse)
• rhinite
• trachéite ou bronchite
5 ou 9 CH
5 granules 3 à 4 fois par jour
• constipation
5 CH
5 granules 1 fois par jour

209
Principales indications cliniques
Bryonia
Séreuses (sécheresse ou exsudation)
• pleurésies virales
(+ Sulfur iodatum 9 CH)
• péricardites virales
• algies articulaires
• hydarthroses, arthrites rhumatismales
aiguës
(+ Apis mellifica 9 CH)
• méningites ourliennes, lymphocytaires...
9 CH
5 granules 3 à 4 fois par jour

210
Principales indications cliniques
Bryonia
Syndromes fébriles
• grippe ou états grippaux
• maladies infectieuses
si mode réactionnel conforme
9 CH
5 granules 3 à 4 fois par jour
Autres indications
• inflammation de la glande mammaire
aggravée au moindre mouvement
9 CH
5 granules 1 à 2 fois par jour
211
Rhus toxicodendron
Origine

Rhus toxicodendron Sumac vénéneux


Famille des anacardiacées

fisétine (flavonoïde)
 anti-inflammatoire
urushiols (dérivés phénoliques)
 peau et muqueuses

213
cibles pathogénétiques
Rhus toxicodendron

Sur la peau

Sur les muqueuses

Sur les tissus fibro-conjonctifs

Syndrome fébrile

214
cibles pathogénétiques
Rhus toxicodendron

La peau
• petites vésicules
• érythème "peau de léopard"
• éruptions "érysipélateuses" du visage,
œdème des paupières
 prurit +++ amél. applications d’eau
chaude

215
cibles pathogénétiques
Rhus toxicodendron

Les muqueuses
• sécheresse de la bouche et du pharynx
• triangle rouge à la pointe de la langue
• soif très marquée +++

216
cibles pathogénétiques
Rhus toxicodendron

Le tissu fibro-conjonctif
• raideurs articulaires
amélioration mouvement, chaleur
aggravation par l ’humidité, immobilité

Symptômes fébriles
• stupeur et prostration
• frisson au moindre mouvement
• sueur sauf à la face
• langue sèche et soif vive
• herpès péri-buccal
217
Signes caractéristiques
Rhus toxicodendron

Sensations
Modalités
Signes concomitants

•courbature, meurtrissure, raideur


•sécheresse de la bouche
•d’eau froide versée sur le corps
218
Sensations Signes caractéristiques
Modalités
Signes concomitants
Rhus toxicodendron

Aggravation
• par l’humidité
• par le contact mouillé
• par le début du mouvement
• par un exercice physique excessif

Amélioration
• par le mouvement lent
• par le changement de position
• par la chaleur
219
Signes caractéristiques

Rhus toxicodendron

Sensations
Modalités
Signes concomitants

•besoin de remuer

220
Correspondance étiologique
Rhus toxicodendron

Suites d’excès musculaires

Refroidissement par humidité

Affections d’origine virale

221
Principales indications cliniques

Rhus toxicodendron Cutanées ou muqueuses

• dermatose érythémato-œdémateuse
ou vésiculeuse : eczéma, zona, herpès,
varicelle
15 CH
5 granules 1 à 2 fois par jour

• enrouement
5 CH
5 granules 3 à 4 fois par jour

• conjonctivite phlycténulaire
15 CH
5 granules 3 à 4 fois par jour
222
Principales indications cliniques
Rhus toxicodendron

Musculo-articulaires

• rhumatismes musculaires ou tendineux


• entorse, luxation
• fatigabilité musculaire
• sciatalgie (avec modalités)
• rhumatismes
9 - 15 CH
5 granules 1 à 2 fois par jour

223
Principales indications cliniques
Rhus toxicodendron

États fébriles

• grippe, états grippaux


• toutes affections microbiennes
ou virales avec les caractéristiques
du médicament
9 CH
5 granules toutes les 2 heures

224
Hepar sulfur
Origine

Hepar sulfur

Hepar sulfuris calcareum


Mélange
de fleur de soufre
et de calcaire d’huître

226
Cibles pathogénétiques
Hepar sulfur

Peau, muqueuses et tissu lymphoïde


• Inflammation + tendance suppurative aiguë et
parfois chronique

système nerveux
• hyperesthésie à la douleur
• hypersensibilité aux contrariétés

Appareil digestif
• Syndrome diarrhéique chez l’enfant
227
Signes caractéristiques
Hepar sulfur
Sensations
Modalités
Signes concomitants

• hyperesthésie douloureuse au
moindre toucher
• sensation d’épine, d’écharde
• craquements douloureux des oreilles

228
Cibles pathogénétiques

Hepar sulfur
Sensations
Modalités
Signes concomitants

Aggravation
• par le froid, l’hiver
• au moindre contact
Amélioration
• par la chaleur
• par les enveloppements chauds
229
Signes caractéristiques
Hepar sulfur

Sensations
Modalités
Signes concomitants

• excrétions purulentes
• sueurs faciles sans soulagement
• désir d’acidité

230
Correspondances
Hepar sulfur
étiologiques

Maladies infectieuses
à tendance suppurative

231
Type sensible
Hepar sulfur Typologie sensible

• morphologie :
lèvre sup. saillante, fissure médiane lèvre inf.

• tendances morbides :
- amygdales et végétations
- suppurations

• comportement :
- hypersensibles et indolents
- impulsifs et coléreux

Dans les processus suppuratifs aigus


Hepar sulfur peut être indiqué chez tout le
monde
232
Principales indications
Hepar sulfur cliniques
Tous les processus
suppuratifs aigus
hyperesthésie douloureuse amél. par la chaleur

• les dilutions basses 5 CH


favorisent
la suppuration ou la collection

• les dilutions hautes 15 ou 30 CH


résorbent ou tarissent
la suppuration

• les dilutions moyennes 9 CH


peuvent être ambivalentes

233
Principales indications
Hepar sulfur cliniques

Éviter l’usage
d’Hepar sulfur
en basses dilutions dans les
suppurations des cavités
fermées
ou mal drainées

234
Principales indications
cliniques
Hepar sulfur Manifestation respiratoires

• laryngite aiguë : toux sèche et rauque


aggrav. la nuit et par le froid
30 CH
5 granules dès l ’apparition des symptômes
à répéter 2 ou 3 fois

• trachéo-bronchite catarrhale
9 CH
5 granules toutes les 3h
à espacer selon amélioration
(après avoir vérifié les tympans)
235
Mercurius solubilis
Origine

Mercurius solubilis

Produit complexe
nitrate de mercure
et d’ammonium
85 % de mercure

237
Cibles pathogénétiques

Mercurius solubilis

• chronique
- symptômes généraux
- symptômes bucco-pharyngés
- troubles neurologiques
- troubles rénaux
 grandes variations de tolérance individuelle

238
Appareil digestif Cibles pathogénétiques
Mercurius solubilis

• haleine fétide
• gencives enflammées, sanguinolentes
• langue flasque, gonflée, tremblante
• salivation exagérée
• pharynx et amygdales rouges
+ pseudo-membranes
• diarrhée verdâtre ou sanguinolente
+ ténesme
Appareil génito-urinaire

• inflammation, suppuration
239
Signes caractéristiques
Mercurius solubilis
Sensations
Modalités
Signes concomitants

• frissons à fleur de peau


• faiblesse générale
• douleurs périostées
• ténesme et brûlures
240
Signes caractéristiques
Mercurius solubilis

Sensations
Modalités
Signes concomitants

Aggravation
• nocturne
• froid humide
• chaleur du lit (prurit)

241
Signes caractéristiques

Mercurius solubilis Sensations


Modalités
Signes concomitants

• lésions bucco-pharyngées
• sécrétions purulentescorrosives
• transpiration sans
soulagement
242
Mercurius solubilis Correspondances étiologiques

Infections virales,
microbiennes,
parasitaires

Toxi-infections alimentaires

243
Principales indications cliniques
Mercurius solubilis
Inflammation des muqueuses

ORL
• amygdalites, pharyngites
• rhinites, sinusites
 secrétions purulentes
• parotidites, oreillons
• otorrhées
Oculaires

Trachéo - bronchiques
244
Principales indications cliniques

Mercurius solubilis Inflammation des muqueuses

Digestives
• gingivites
• pyorrhée, parodontoses
• aphtoses
• diarrhées aiguës
• colites ulcéreuses (suite d’amibiase)
Génito-urinaires
• vaginites
• urétrites
• métrites
• cystites
245
Gelsemium
Origine

Gelsemium
Gelsemium sempervirens
Faux jasmin de Virginie
Famille des loganiacées

3 alcaloïdes
gelsémine
sempervirine
gelsémicine
Teinture-mère préparée à partir
de la racine de la plante
247
cibles pathogénétiques
Gelsemium

Système nerveux cérébro-spinal

Système circulatoire

Catarrhe respiratoire et digestif

248
cibles pathogénétiques

Système nerveux cérébro-spinal


1er stade dès la 15ème minute
Gelsemium • myalgies
• incoordination motrice

2ème stade après 30 minutes


• prostration, obnubilation
• paralysies ou parésies :
- ptosis (IIIe paire)
-diplopie et strabisme (IVe et VIe paires)
3ème stade
• coma
• paralysie des muscles thoraciques
 mort par insuffisance respiratoire aiguë

249
cibles pathogénétiques

Système circulatoire
Gelsemium
bradyarythmie, hypotension

Muqueuses respiratoires et
digestives

catarrhe

250
Signes caractéristiques

Sensations
Modalités
Gelsemium Signes concomitants

• assoupissement, abrutissement
• courbatures, lourdeurs
• plénitude de la tête
• diplopie
• migraines précédées de troubles visuels
• céphalée occipitale
• d ’arrêt imminent du cœur

251
Signes caractéristiques
Sensations
Modalités
Signes concomitants
Gelsemium

Aggravation
• par les émotions
• par les mauvaises
nouvelles
• par la chaleur
Amélioration
• par une abondante diurèse
252
Signes caractéristiques

Gelsemium Sensations
Modalités
Signes concomitants

• absence de soif pendant la fièvre


• congestion céphalique
• sueurs
• diplopie

253
Correspondances étiologiques

Gelsemium Suites de stress affectif


 sidération

Suites de stress émotionnel intense


 inhibition intellectuelle

Suites de refroidissement
(installation progressive)

Suites de maladies organiques graves


254
Principales indications cliniques

Gelsemium
Suivant toxicologie et pharmacologie
• tremblement émotionnel
15 CH
5 granules 3 fois par jour
• grippe ou coryza
9 CH
5 granules toutes les 2 heures

255
Principales indications cliniques
Gelsemium
Suivant toxicologie et pharmacologie

• paralysies motrices localisées d’origine virale


• soins de support dans la SEP
15 CH
5 granules 2 fois par jour

• Rappel historique : poliomyélite antérieure


aiguë au stade de début (atteinte des cornes
antérieures)
15 CH
5 granules 3 fois par jour

256
Principales indications cliniques
Gelsemium

Suivant
les données pathogénétiques
• le trac
15 CH
1 dose la veille et le matin de l’examen

• l’insomnie suite d’anxiété d’anticipation


9 CH
5 granules au coucher

257
Principales indications cliniques
Gelsemium

Suivant
les données pathogénétiques
• diarrhée d’origine émotionnelle
• céphalées et migraines
- céphalées congestives
- migraines
(variétés ophtalmoplégiques)
9 CH
5 granules 2 fois par jour
258
PRESCRIPTION OFFICINALE

259
• Le pharmacien et son équipe sont le recours de
première intention face à une problématique de santé
et de bien-être
• Les médicaments homéopathiques sont actuellement
bien implantés dans les officines tunisiennes
• Une connaissance des possibilités et des opportunités
des médicaments homéopathiques s’impose pour
répondre à la demande croissante de « malades » en
quête de thérapeutiques « mieux tolérées » et dans
certains cas « plus efficaces »

260
Traumatismes ,Entorses ,
Consolidation de fractures
Arnica Monatana
9CH

Entorse
Fracture
Apis Mellifica9CH
Symphytum 5CH
Bryonia 9CH
Ruta Graveolens9CH

Localement
Arnica Pde

261
TOUX

Stodal sirop
Ad: 1cs 3à5fois/j
Enf:1cc 3à 5 fois/j

Toux grasse: Toux Sèche quinteuse:


Ipeca 5CH Drosera 30CH
Antimonium Tartaricum Spongia7CH
5CH Cuprum Metallicum9CH

262
RHUME
Corryzalia*
1cp/H

Nez Bouché Ecoulement Clair


Nux Vomica 9CH Allium Cepa 9CH
Stricta Pulmonaria9CH Kalium Iodatum9CH
Sambucus Nigra9CH Arsenicum Album9CH

Ecoulement épais
Irritation Nasale Hydrastis9CH
Homéoplasmine Kalium Bichromicum9CH
Mercurius Solubilis9CH

263
Sevrage Tabagique

Nux Vomica 15CH


Lobelia 7CH
Staphysagria 15CH

Sedatif PC
Ignatia 15CH
2cp 3 fois/j

264
Troubles du Sommeil
Sedatif PC*
2cp 3fois/j

Evénement Stress
Hyperidéation
Ponctuel
Coffea Cruda 15CH
Gelsemium15CH

Suite de mauvaise ou Exces de travail et abus


bonne nouvelle : Exercice physique d’excitant: :
intense :
Ignatia Amara 15CH Nux Vomica 15CH
Arnica Monatana 15CH

265
Troubles du Sommeil
Sedatif PC*
2cp 3fois/j

Excès d’effort intellectuel:


Kalium Phosphoricum
15CH

Chez l’enfant:
Quietude* sirop à
partir de 1an :1dose matin
et soir

266
Poussées Dentaires

Camilia*
1unidose 2 à
3fois/j

Chamomilla15CH Belladonna9CH

267
Mal De Gorge

Homeogene 9*
1cp /H

Belladonna
Phytolaca9CH
9CH

Mercurius
Solubilis9CH

268
Mal de transport
Cocculine*
2cp avt départ
2cp/30min durant
voyage

Mal de l air ou de Peur d’etre malade:


Mer : Gelsemium15CH
Borax 9CH

Claustrophobie:
Argentum Nitricum
15CH

269
Irritation Oculaire

Apis
Mellifica15CH

Belladonna15CH Euphrasia9CH

270
Indigestion

Antimonium
Crudum5CH

Nux Vomica9CH Chelidonium5CH

271

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