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Le secret médical

Pr. Yann NEUZILLET, PU-PH


Service d’Urologie Pr. Thierry LEBRET, PU-PH
Hôpital Foch – Suresnes
UFR des Sciences de la Santé
« Admis à l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui
s'y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés… »
Hippocrate

CONFIANCE
 Exprimer les maux
 Informer  soins optimaux

CONFLIT
Exigence de discrétion / Intérêt du malade
/ Intérêt social
Fondement du secret

Les personnes tenues au secret

Domaine du secret médical

Les dérogations
Fondement du secret

Les personnes tenues au secret

Domaine du secret médical

Les dérogations
Fondement du secret

Règle juridique

Règle déontologique
Fondement du secret
• Règle juridique :

Article 226-13 du Nouveau Code Pénal :


"La révélation d'une information à caractère
secret par une personne qui en est dépositaire
soit par profession, soit en raison d'une
fonction ou d'une mission temporaire est punie
d'un an d'emprisonnement et de 15 000 €
d'amende".
Fondement du secret
• Règle déontologique :

Article 4 du Code de Déontologie :


"Le secret professionnel, institué dans l'intérêt des
patients, s'impose à tout médecin dans les
conditions établies par la loi. Le secret couvre tout
ce qui est venu à la connaissance du médecin
dans l'exercice de sa profession, c'est à dire non
seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce
qu'il a vu, entendu ou compris".
Fondement du secret

Les personnes tenues au secret

Domaine du secret médical

Les dérogations
Les personnes tenues au secret

Personnel médical
SOIGNANT NON SOIGNANT

Personnel non médical


Les personnes tenues au secret
• Personnel médical :
SOIGNANT

– Médecins traitants, étudiants en médecine en stage,


externes, internes
– Dentistes
– Pharmaciens
– Sages-femmes
– Toutes les professions qui contribuent aux soins :
auxiliaires médicaux (infirmiers, masseurs-
kinésithérapeutes, pédicures-podologues,
orthoptistes, orthophonistes, audio-prothésistes…),
psychologues, diététiciens et assistantes sociales.
Les personnes tenues au secret
• Personnel médical :
NON SOIGNANT

– Médecins-conseils des Caisses de Sécurité Sociale ou


de Mutualité Sociale Agricole

• Missions : expertise médico-sociale, expertise en Santé Publique

• Examens, certificats, formulaires de soins…  Etat de santé

• PROBLEME : codage actuel  diagnostic plus « transparent »


Si le malade refuse la divulgation  levée de la couverture sociale
Les personnes tenues au secret
• Personnel médical :
NON SOIGNANT

– Médecins du travail

• Missions : prévention + renseigner l’employeurs sur l’aptitude du


salarié au poste au poste de travail
MAIS pas de motivation de l’avis

• Communication avec le médecin traitant pour les soins


Le médecin traitant ne peux pas lui donner d’information
sans l’accord du patient

• Secret professionnel supplémentaire  entreprise.


Les personnes tenues au secret
• Personnel médical :
NON SOIGNANT

– Médecins des compagnies d’assurances


• Missions : constater, interpréter l’état de santé relativement à des
situation médico-juridique particulière.
– Evaluation des dommage corporels  indemnisation
Pas de secret : le malade doit prouver son dommage
– Evaluation de l’état de santé à la signature d’un contrat
d’assurance
Pas de secret : le malade s’engage à communiquer son état de
santé.
• Communication du résultat = barème, pas de diagnostic élaboré.
Les personnes tenues au secret
• Personnel médical :
NON SOIGNANT

– Médecins experts (liste Cour d’Appel / Cassation)


• Missions :
– PENALE : recherche de la vérité pour le juge
Pas de secret vis-à-vis du juge : perquisition et saisie possibles
(conseil de l’ordre présent  garant du secret pour les autres patients).
– CIVILE : la victime doit prouver son dommage
Pas de secret. Demande de communication du dossier médicale
par le médecin traitant ou l’établissement de santé au médecin
expert.
Les personnes tenues au secret
• Personnel non médical :

– Secrétaire du médecin (a connaissance des dossiers)

– Agent hospitalier (présent au moment des soins)


Fondement du secret

Les personnes tenues au secret

Domaine du secret médical

Les dérogations
Domaine du secret médical
• Le secret concerne toutes les informations confiées,
mais aussi tout ce qui a pu être vu, entendu,
compris, voire interprété lors de l'exercice médical :
- Déclarations d'un malade,
- Diagnostics,
- Thérapeutiques,
- Dossiers,
- Conversations surprises au domicile lors d'une visite,
confidences des familles, etc....
Fondement du secret

Les personnes tenues au secret

Domaine du secret médical

Les dérogations
Les dérogations

Liées au patient
EXERCICE LIBERAL EXERCICE HOSPITALIER

Liées à la loi
L’ORDRE DE LA LOI DEROGATION DE SOURCE LEGALE
Les dérogations
• Liées au patient
- RELATION EN EXERCICE LIBERAL
- Devoir d’information : « Le médecin doit à son patient une
information claire, loyale et intelligible »
- Le secret n'est pas opposable au patient qui doit être totalement
informé de son état afin de se soigner.
Néanmoins, le Code de Déontologie en son article 35 dispose :
« Toutefois, dans l'intérêt du malade et pour des raisons que le
praticien apprécie en conscience, un malade peut être tenu dans
l'ignorance d'un diagnostic ou d'un pronostic grave , sauf dans les
cas où l'affection dont il est atteint expose les tiers à un risque de
contamination, (VIH par exemple). Un pronostic fatal ne doit être
révélé qu'avec circonspection, mais les proches doivent en être
prévenus, sauf exception ou si le malade a préalablement interdit
cette révélation ou désigné les tiers auxquels elle doit être faite »
Les dérogations
• Liées au patient
- RELATION EN EXERCICE LIBERAL

- La disposition de la révélation appartient toujours au malade

- Le médecin ne peut refuser de rédiger un certificat

- Ces règles s’appliquent au malade majeur et capable


Les dérogations
• Liées au patient
- RELATION EN EXERCICE HOSPITALIER

DOSSIER MEDICAL

- Toute personne a le droit d'accéder à son dossier médical.


Cependant, certains éléments ne sont pas communicables.
- La consultation doit respecter certaines règles de présentation ou
de destinataire de la demande :
Les dérogations
• Liées au patient
- RELATION EN EXERCICE HOSPITALIER : DOSSIER MEDICAL
- Documents accessibles :
- Résultats d'examen
- Comptes-rendus de consultation, d'intervention, d'exploration ou
d'hospitalisation
- Protocoles et des prescriptions thérapeutiques mis en œuvre
- Feuilles de surveillance
- Correspondances entre professionnels de santé.
- Documents non communicables :
- Informations recueillies auprès de tiers n'intervenant pas dans la prise en
charge thérapeutique ;
- Celles concernant un tel tiers ;
- Notes des professionnels de santé pouvant être considérées comme
personnelles : documents de travail qui ne contribuent pas à l'élaboration et
au suivi du diagnostic et du traitement ou à une action de prévention.
Les dérogations
• Liées au patient
- RELATION EN EXERCICE HOSPITALIER : DOSSIER MEDICAL
- Peuvent consulter le dossier :
- Le patient lui-même (majeur ou mineur) ;
- Son tuteur, si le patient est majeur sous tutelle (une personne sous curatelle
peut consulter elle-même son dossier) ;
- Son médecin si le patient l'a choisi comme intermédiaire.

- La demande doit être adressée au responsable de


l'établissement. L'identité du demandeur est vérifiée notamment
grâce à une carte d'identité ou un passeport.
Les dérogations
• Liées au patient
- RELATION EN EXERCICE HOSPITALIER : DOSSIER MEDICAL
- Si le patient est décédé :
- MAJEUR :
- Sauf volonté contraire exprimée par la personne avant son décès, le
dossier médical peut être consulté par l'ayant droit de la personne
décédée ou son concubin (PACS inclus).
- Lors de sa demande écrite envoyée à l'établissement de santé, la
personne doit motiver sa demande.
- NB : Un certificat médical ne peut pas être refusé

- MINEUR :
- Sauf volonté contraire exprimée par le mineur, les titulaires de
l'autorité parentale conservent leur droit d'accès à la totalité des
informations médicales concernant le mineur décédé.
Les dérogations
• Liées à la loi
- L’ORDRE DE LA LOI :
- Article 226-14 du Nouveau Code Pénal : « L'art. 226-13 n'est pas
applicable dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du
secret. En outre, il n'est pas applicable :
1°) A celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou
administratives de sévices ou de privations dont il a eu
connaissance et qui ont été infligés à un mineur de quinze ans ou à
une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de
son âge ou de son état physique ou psychique ;
2°) Au médecin qui, avec l'accord de la victime, porte à la
connaissance du Procureur de la République les sévices qu'il a
constatés dans l'exercice de sa profession et qui lui permettent de
présumer que des violences sexuelles de toute nature ont été
commises. »
Les dérogations
• Liées à la loi
- L’ORDRE DE LA LOI :
- La dénonciation de violences sexuelles ne peut être faite
qu’avec l’accord de la victime.
- MAIS l’article 223-6 dispose : « Sera puni de cinq ans de prison et
de 75.000 € d'amende quiconque s'abstient volontairement de
porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui
ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle
soit en provoquant un secours »

- DONC ASSISTANCE, par exemple = hospitalisation ( éloignement)


Les dérogations
• Liées à la loi
- DEROGATION DE SOURCE LEGALE :
- En matière de santé publique :
- Déclaration des maladies professionnelles (loi du 30 octobre 1946), des
accidents du travail.

- Déclaration des maladies contagieuses (Art. L 11 et suivants du Code de la


santé publique).
Il s'agit de déclaration anonyme à l'autorité sanitaire (exceptée la déclaration
de suspicion de Creutzfeld Jacob qui depuis le décret et l'arrêté du 19
septembre 1996 est obligatoire et nominative).

- Déclaration des maladies vénériennes (Art. L225 du CSP).


La déclaration est anonyme si le malade accepte les soins, nominative dans le
cas contraire. Concernant le SIDA, la déclaration est toujours anonyme.
Les dérogations
• Liées à la loi
- DEROGATION DE SOURCE LEGALE :
- En matière de santé publique :
- Déclaration des alcooliques dangereux (à l'autorité sanitaire). Art. L. 355.2 du
CSP.

- Etablissement de certificats médicaux permettant la protection des majeurs


incapables. Loi du 3 janvier 1968

- Etablissement de certificats médicaux permettant l'hospitalisation des


malades mentaux. Loi du 27 juin 1990.

- Déclaration des interruptions volontaires de grossesses (à l'autorité


sanitaire) Loi du 17 janvier 1975. Il s'agit de déclaration anonyme.

- Etablissement de certificats médicaux lors de la grossesse et des deux


premières années de la vie de l'enfant.
Les dérogations
• Liées à la loi
- DEROGATION DE SOURCE LEGALE :
- En matière de santé publique :
- Certificat de décès : cause du décès = partie anonyme du certificat

- Certificat de naissance : pas un secret. La filiation n’est pas de mention


obligatoire (« né sous X »).
Les dérogations
• Liées à la loi
- DEROGATION DE SOURCE LEGALE :
- En matière d’instance judiciaire :

- En ce qui concerne un patient :


Il peut produire en justice les certificats médicaux établis à son
endroit et sur sa demande devant les juridictions pénale ou
civile.

- En ce qui concerne le médecin : cité à comparaitre, il est tenu


de prêter serment et de déposer.
Si la teneur de son témoignage est concerné par le secret
médical il peut le garder.
Pour assurer sa propre défense, il peut parler devant ses juges.
Les dérogations
• Liées à la loi
- DEROGATION DE SOURCE LEGALE :
- En matière d’instance judiciaire :

- En ce qui concerne le médecin :


Exception :

Art. 901 CC : Testament ou donation et état mental du donateur.

Art. 1975 CC : Rente viagère et décès dans les 20 jours suivant la


date du contrat.
Fondement du secret

Les personnes tenues au secret

Domaine du secret médical

Les dérogations
Le secret médical

Pr. Yann NEUZILLET, PU-PH


Service d’Urologie Pr. Thierry LEBRET, PU-PH
Hôpital Foch – Suresnes
UFR des Sciences de la Santé

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