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RAPPORT DEFINITIF
SOMMAIRE
1. PREAMBULE __________________________________________________________________ 1
1.1. CONTEXTE ET OBJECTIFS ____________________________________________________ 1
1.2. LOCALISATION _____________________________________________________________ 1
1.3. CONTEXTE REGLEMENTAIRE - PPRI ___________________________________________ 3
2. ETAT INITIAL _________________________________________________________________ 5
2.1. CONTEXTE _________________________________________________________________ 5
2.2. RECONNAISSANCE DE SITE __________________________________________________ 5
2.2.1. En amont de la zone d’étude ___________________________________________________ 5
2.2.2. Sur la parcelle d’étude ________________________________________________________ 9
2.2.3. A l’aval de la zone d’étude ____________________________________________________ 10
2.3. BASSINS VERSANTS ________________________________________________________ 13
3. PROJET _____________________________________________________________________ 15
4. HYDROLOGIE DE LA ZONE DE PROJET ____________________________________ 16
4.1. DONNEES METEOROLOGIQUES ______________________________________________ 16
4.2. DETERMINATION DES DEBITS CARACTERISTIQUES ____________________________ 16
4.3. RESULTATS _______________________________________________________________ 17
4.3.1. Débits des bassins versants amont ____________________________________________ 17
4.3.2. Débits de la zone de projet ___________________________________________________ 17
TABLEAUX
TABL. 1 - DETERMINATION DES ALEAS EN FONCTION DES HAUTEURS D’EAU ET DE LA VITESSE ______________________ 3
TABL. 2 - CARACTERISTIQUES DES BASSINS VERSANTS _______________________________________________________ 13
TABL. 3 - COEFFICIENTS DE MONTANA FOURNIS ______________________________________________________________ 16
TABL. 4 - COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT POUR LES ESPACES VERTS ________________________________________ 17
TABL. 5 - DEBITS GENERES PAR LES BV AMONT POUR DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR _______________________ 17
TABL. 6 - DEBITS GENERES PAR LE SSBV1 POUR DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR ___________________________ 17
TABL. 7 - DEBITS GENERES PAR LE SSBV2 POUR DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR ___________________________ 17
TABL. 8 - DIMENSIONNEMENT RESEAU EAUX PLUVIALES _______________________________________________________ 18
TABL. 9 - DIMENSIONNEMENT GLOBAL SSBV 1 ________________________________________________________________ 20
TABL. 10 - DIMENSIONNEMENT GLOBAL SSBV 2 ________________________________________________________________ 20
TABL. 11 - DIMENSIONS DES ORIFICES DE FUITE ET DE SURVERSE _______________________________________________ 21
TABL. 12 - DIMENSIONS DES SEPARATEURS A HYDROCARBURES ________________________________________________ 21
FIGURES
FIG. 1. IMPLANTATION DE LA ZONE D’ETUDE ________________________________________________________________ 2
FIG. 2. ZONAGE PPRI _____________________________________________________________________________________ 4
FIG. 3. FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE EN AMONT DES PARCELLES _________________________________________ 8
FIG. 4. ECOULEMENT AU SEIN DE LA PARCELLE ____________________________________________________________ 11
FIG. 5. LOCALISATION DES PHOTOGRAPHIES DE LA ZONE D’ETUDE ___________________________________________ 12
FIG. 6. DELIMITATION DES SOUS-BASSINS VERSANTS DE LA ZONE D’ETUDE ____________________________________ 14
FIG. 7. PLAN DE DIMENSIONNEMENT DU RESEAU ___________________________________________________________ 22
PHOTOGRAPHIES
PHOTO.-1. OUVRAGE HYDRAULIQUE SOUS RN2 AU SUD-OUEST DE LA ZE __________________________________________ 6
PHOTO.-2. OUVRAGE HYDRAULIQUE SOUS RN2 DE LA RAVINE A BARDEAUX ________________________________________ 6
PHOTO.-3. OUVRAGE HYDRAULIQUE SOUS RN2 DE LA RAVINE LA RESERVE AU SUD-EST DE LA ZE ____________________ 7
PHOTO.-4. PHOTOGRAPHIE DE LA ZONE D’ETUDE VEGETALISEE (DEPUIS LA RN2002) ________________________________ 9
PHOTO.-5. DALOT PRESENT SOUS LA RUE NOËL TESSIER _______________________________________________________ 10
1. PREAMBULE
1.2. LOCALISATION
L’opération se situe sur la commune de Sainte-Marie au lieu-dit « La Réserve » entre le quartier
des Gaspards à l’ouest et de La Convenance à l’est.
La zone concernée par ce projet se situe sur les parcelles BN 144, 146, 148, 120, 124, 147, 158,
160 et 182.
La zone du projet est en partie concernée par un aléa inondation fort selon le PPR multirisques
prescrit le 15 avril 2009. La Fig. 2 présente le zonage PPRi sur la parcelle.
Il est notamment rappelé que « Tous travaux, remblais, constructions, installations et activités, de
quelque nature qu’ils soient sont interdits en zone R1 (aléa fort) sauf ceux destinés à réduire les
conséquences des différents risques recensés ».
Les niveaux d'aléa « inondation » prévus dans le PPRi sont les suivants :
Vitesse V < 0,5 m/s 0,5 < V < et 1m/s V > 1m/s
Hauteur
OH3
OH2
OH1
2. ETAT INITIAL
L’objectif de ce chapitre est de définir les débits interférant avec la zone d’étude pour différentes
périodes de retour.
2.1. CONTEXTE
La zone d’étude, par sa situation, est contrainte par l’ancienne et la nouvelle RN 2 ainsi que par 2
ravines sur ses parties est et ouest, la plus importante étant la ravine à Bardeaux à l’ouest.
L’amont de la zone d’étude est majoritairement caractérisé par des surfaces à vocation agricole
ainsi que par des zones résidentielles dans une moindre mesure.
Trois ravines/thalwegs marqués sont présents et interfèrent avec la zone de projets. La ravine
principale interférant est la ravine à Bardeaux.
Ces 3 thalwegs traversent la RN2 via 3 ouvrages hydrauliques prévus à cet effet :
OH 1 (sud-ouest) :
2m
3.5m
OH 2 (Ravine à Bardeaux) :
2,7m
9m
2,4m
3,7m
La zone d’étude étant contrainte par la nouvelle RN 2 sur sa partie sud, elle est « isolée » des eaux
de ruissellement provenant de l’amont.
La zone d’étude étant actuellement végétalisée, il est difficile de juger de sa topographie sur site.
La topographie LITTO3D permet toutefois de constater que :
Le lit de la ravine à Bardeaux se poursuit hors de la zone d’étude via un dalot sous la Rue Noël
Tessier.
De la même manière pour le thalweg à l’est, un ouvrage hydraulique sous la RN2002 permet
d’évacuer les eaux de la ZE.
Une représentation des écoulements sur la zone d’étude se trouve en page suivante.
OH3
OH2
OH1
Les différentes caractéristiques des bassins versants se trouvent dans le tableau suivant :
Zone de projet
3. PROJET
Le centre commercial de La Réserve sera composé :
2
d’un hyper de surface 12 510 m ;
de parkings sur 2 niveaux dont la capacité totale est de 637 places environ.
Selon la carte du zonage pluviométrique simplifié, les parcelles d’étude se trouvent en zone 1 et 2
et les coefficients de Montana retenus pour une pluie décennale horaire sont donc :
Les coefficients pour d’autres périodes de retour sont calculés selon une loi de Gumbel :
-0,33
i(d,T) = i(1h,10ans) * [0,186 * ln (T) + 0,572] * d
Avec :
𝐶∗𝑖∗𝐴
𝑄=
3,6
Où :
Q = débit en m³/s ;
Les coefficients de ruissellement pour les espaces naturels pris en compte pour déterminer les
débits sont les suivants (source GEDC – terrain naturel) :
Pour les surfaces de voiries et les habitations, le coefficient de ruissellement est égal à 0,9.
4.3. RESULTATS
Les débits générés par les bassins versants amont pour différentes période de retour sont les
suivants :
Tabl. 5 - Débits générés par les BV amont pour différentes périodes de retour
3 3 3 3 3
Q2 [m /s] Q5 [m /s] Q10 [m /s] Q20 [m /s] Q100 [m /s]
Les débits générés par les sous-bassins versant de la zone d’étude à l’état initial et l’état aménagé
pour différentes période de retour sont les suivants :
3 3 3 3 3 3
Q2 [m /s] Q5 [m /s] Q10 [m /s] Q20 [m /s] Q30 [m /s] Q100 [m /s]
3 3 3 3 3 3
Q2 [m /s] Q5 [m /s] Q10 [m /s] Q20 [m /s] Q30 [m /s] Q100 [m /s]
Mise en place d’un réseau d’eaux pluviales qui collectera les eaux de ruissellement provenant
des voies de circulation et des parcelles privées ;
Création d’ouvrages de rétention / infiltration sous les voies piétonnes pour stocker le volume
nécessaire afin de respecter le règlement qui stipule qu’on ne peut pas rejeter plus que le débit
de la parcelle à l’état initial ;
Etant donné son implantation (zone commerciale), le projet sera dimensionné pour une fréquence
de mise en charge de 2 ans et une fréquence d’inondation de 30 ans.
Les réseaux d’eaux pluviales ont été dimensionnés par la méthode de Manning Strickler :
2⁄ 1⁄
𝑄 = 𝐾𝑆 ∗ 𝑆 ∗ 𝑅ℎ 3 ∗𝑖 2
Où :
3
Q = débit (m /s) ;
1/3 -1
Ks = Coeff. Strickler (rugosité en m s ) ;
Ainsi, cette étude permet de déterminer le débit transitant à l’aval de la zone d’étude puis le
diamètre de la conduite nécessaire au transit (en fonction de la pente retenue).
La pente retenue pour les canalisations est de 0,8% pour éviter les vitesses d’écoulement trop
importantes risquant de détériorer les conduites.
Pour le dimensionnement des ouvrages de rétention nous utiliserons la méthode dite « des
pluies ». Cette méthode permet de dimensionner les bassins de rétention en fonction de la pluie la
plus défavorable, pour une période de retour donnée, en fonction des caractéristiques du bassin
versant associé.
Pour une pluie de durée t et un débit de fuite Qf, le volume à stocker est :
𝑉(𝑡) = 𝑘1 ∗ 𝐶 ∗ 𝐴 ∗ ℎ − 𝑘2 ∗ 𝑄𝑓 ∗ 𝑡
Avec :
C le coefficient de ruissellement ;
Les ouvrages de rétention sont dimensionnés sur la base d’une crue de période de retour 30 ans.
Ainsi, les périodes de retour 2, 5, 10, 20 et 30 ans sont étudiées. La période de retour la plus
pessimiste pour le volume des fossés est retenue.
La période de retour de 5 ans est dimensionnante pour le volume des ouvrages d’infiltration-
3
rétention. Le volume minimum de rétention à mettre en œuvre est donc de 840 m .
Les orifices de fuite de forme rectangulaire ont été déterminés par la formule de Poncelet pour la
crue dimensionnante d’une période de retour 5 ans :
2∗𝑔∗𝐻
𝑄 =𝜇∗𝑒∗𝐿∗√ 𝜇∗𝑒
1+
𝐻
3
Avec : Q = débit [m /s] ;
μ = 0.7 = coefficient de débit ;
e = hauteur de l’orifice [m] ;
L = largeur de l’orifice [m] ;
H = hauteur d’eau [m].
Les dimensions des orifices de fuite ont été calculées pour une hauteur d’eau de 1m. Une
modification de cette hauteur modifiera leurs dimensions.
Les dimensions de la surverse sont déterminées par la formule de Bélanger pour un débit de crue
de retour 30 ans :
𝑄
𝐼= 3
𝜇 ∗ √2 ∗ 𝑔 ∗ ℎ ⁄2
Avec : I = Longueur de la surverse [m]
3
Q = débit [m /s] ;
μ = 0.3 = coefficient de débit ;
h = hauteur de la surverse [m].
Le projet prévoit, en prévention des pollutions chroniques, le raccordement des nouveaux réseaux
pluviaux créés à 3 nouveaux séparateurs à hydrocarbures placés en aval des bassins de rétention.
Le dimensionnement du séparateur à hydrocarbures a été réalisé avec la formule suivante :
𝑑é𝑏𝑖𝑡 𝑠é𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 𝑄1 𝑚𝑜𝑖𝑠 = 0,12 ∗ 𝑄10
Chaque séparateur s’accompagnera d’un by-pass pour les débits d’une période de retour
supérieure à 30 ans.
ssBV1 nord-ouest 46
ssBV1 sud-est 85
ssBV2 46
Il est également prévu la mise en place d’enrochements au droit du rejet dans les ravines
pour ne pas détériorer les berges et limiter le risque d’érosion. En effet, alors que les
écoulements sur la ZE se faisaient de manière diffuse à l’état initial, ils se retrouvent
concentrés à l’état aménagé.
L’étude en annexe 2 précise les différents aménagements envisageables pour cette traversée. Le
choix s’est porté sur un ouvrage métallique de longueur 12 mètres et de hauteur 3 mètres. Cet
ouvrage permet d’évacuer une crue de période de retour 100 ans sans débordement. Cet
ouvrage possède une débitance supérieure aux ouvrages préconisés au paragraphe 3.3.1.2.2. du
rapport présenté en annexe 2.
ANNEXE 1
PLAN DE MASSE DE L’OPERATION « LA
RESERVE »
APPUI FIXE
APPUI MOBILE
A GRAIN
38 SIDR
NG .50/
MARESA
5.09
R
5.35
5.20
MAITRISE D'OUVRAGE MAITRISE D'OEUVRE 2% 47.39
2%
45.54 2%
1.60
31700 BLAGNAC
2.20
ATELIER REC Fax : 05.34.36.12.87
paragraphe 3.3.1.2.1 du rapport ARTELIA
3.00
paragraphe 3.3.1.2.2 du rapport ARTELIA
MASCAREIGNES BESM
42.16
CREATEUR 97410
OUVRAGE
Adresse :
- 12.50 2.00
SOCOTEC
1.18
97 420 LE PORT 31028 TOULOUSE Cedex 4 47.27
47.39
47.52
47.71 47.74
47.59
46.59
1.20
46.54
architecturaux) d'Arifat
ALAYRAC 31200 TOULOUSE 44.81 44.86
APD
42.34
42.01
4.09
ASSISTANT MAITRISE
D'OUVRAGE
ORGANISMES DE CONTROLE PC 26.8
6
BATICONCEPT
BC :
VERITAS
BP 366-Parc 2000
PRO 41
NG .46/
R
Fu
97829 LE PORT Cedex tur
ron
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41.7
Adresse : oin
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NG .60/ t
SU CCO
69.3
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26160 PONT DE BARRET
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Park
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4
24.5
C.R.E.A.T.E.U.R.
Réalisation d'un centre commercial sur le site de la Réserve - Commune de Sainte
Marie
Etude hydraulique et définition des ouvrages
RAPPORT DEFINITIF
ANNEXE 2
PROTECTION ET ENDIGUEMENT DES
RAVINES SITUEES AU DROIT DU FUTUR
CENTRE COMMERCIAL LA RESERVE –
ETUDE PREALABLE DE FAISABILITE –
FEV 2016 – ARTELIA
RAPPORT DEFINITIF
SOMMAIRE
1. PREAMBULE __________________________________________________________________ 1
1.1. CONTEXTE ET OBJECTIFS ____________________________________________________ 1
1.2. LOCALISATION _____________________________________________________________ 1
2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ________________________________________________ 3
2.1. SAR / SMVM 2011 ____________________________________________________________ 3
2.1.1. SAR 2011 ___________________________________________________________________ 3
2.1.2. SMVM 2011 _________________________________________________________________ 4
2.2. PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU) _____________________________________________ 8
2.3. PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS________________________________ 8
3. DEFINITION SOMMAIRE DES AMENAGEMENTS ___________________________ 12
3.1. METHODOLOGIE ___________________________________________________________ 12
3.2. PROFILS EN TRAVERS ______________________________________________________ 12
3.3. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES __________________________ 15
3.3.1. Ravine à Bardeaux __________________________________________________________ 15
3.3.1.1. DALOT DE 4,5*7M ____________________________________________________________ 15
3.3.1.2. SOLUTIONS ALTERNATIVES ___________________________________________________ 18
3.3.2. Ravine La Réserve __________________________________________________________ 20
3.4. PROTECTION DES BERGES ET DES OUVRAGES ________________________________ 21
3.4.1. Ravine à Bardeaux __________________________________________________________ 21
3.4.1.1. NOUVEL OUVRAGE DE FRANCHISSEMENT ______________________________________ 21
3.4.1.2. OUVRAGE DE FRANCHISSEMENT EXISTANT RUE NOEL TESSIER ___________________ 22
3.4.2. Ravine La Réserve __________________________________________________________ 24
3.5. ESTIMATION FINANCIERE ___________________________________________________ 25
3.5.1. Ravine à Bardeaux __________________________________________________________ 25
3.5.2. Ravine La Réserve __________________________________________________________ 25
TABLEAUX
TABL. 1 - PRESCRIPTIONS SPECIFIQUES PAR GRAND TYPE DE PROJET ___________________________________________ 6
TABL. 2 - DETERMINATION DES ALEAS EN FONCTION DES HAUTEURS D’EAU ET DE LA VITESSE ______________________ 8
FIGURES
FIG. 1. IMPLANTATION DE LA ZONE D’ETUDE ________________________________________________________________ 2
FIG. 2. SCHEMA D’AMENAGEMENT REGIONAL _______________________________________________________________ 7
FIG. 3. EXTRAIT DU PPR – ALEA INONDATION _______________________________________________________________ 10
FIG. 4. EXTRAIT DU PPR – ALEA MOUVEMENT DE TERRAIN ___________________________________________________ 11
FIG. 5. PROFILS EN TRAVERS DE LA RAVINE A BARDEAUX ___________________________________________________ 13
FIG. 6. PROFILS EN TRAVERS DE LA RAVINE LA RESERVE ____________________________________________________ 14
FIG. 7. COUPE DU FUTUR DALOT SUR LA RAVINE A BARDEAUX _______________________________________________ 15
FIG. 8. PROFILS EN LONG DE LA RAVINE A BARDEAUX EN Q100 _______________________________________________ 16
FIG. 9. IMPLANTATION DU DALOT ET DU PARKING ___________________________________________________________ 17
FIG. 10. COUPE DE PRINCIPE DU DALOT ____________________________________________________________________ 20
FIG. 11. SCHEMA DE PRINCIPE DE PROTECTION DE L’OUVRAGE DE TRAVERSEE _________________________________ 21
FIG. 12. SCHEMAS DE PRINCIPE DE PROTECTION DU TALUS __________________________________________________ 22
FIG. 13. SCHEMA DE PRINCIPE DE PROTECTION DE L’OUVRAGE DE TRAVERSEE RUE N. TESSIER __________________ 23
FIG. 14. SCHEMA DE PRINCIPE D’UNE FOSSE DE DISSIPATION _________________________________________________ 24
FIG. 15. SCHEMA DE PRINCIPE DE PROTECTION DU TALUS PAR ENROCHEMENTS ________________________________ 24
FIG. 16. LOCALISATION DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES SUR LA RAVINE LA RESERVE ______________________ 25
1. PREAMBULE
1.2. LOCALISATION
L’opération se situe sur la commune de Sainte-Marie au lieu-dit « La Réserve » entre le quartier
des Gaspards à l’ouest et de La Convenance à l’est.
La zone concernée par ce projet se situe sur les parcelles BN 144, 146, 148, 120, 124, 147, 158,
160 et 182.
2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE
Au regard de la carte de destination générale des sols du SAR 2011 (cf. Fig. 2 page 7), le projet se
situe en « Espace urbain à densifier », et en « Espace de continuité écologique » (ravine à
Bardeaux).
Les « Espaces de continuité écologique » sont concernés par la prescription n°2 du SAR :
Il est donc nécessaire de conserver une continuité écologique au droit de la Ravine à Bardeaux. Le
projet ne prévoyant pas d’endiguer la ravine, il reste donc globalement conforme au SAR
2011.
Le projet est également localisé à l’intérieur du périmètre du SMVM (Schéma de Mise en Valeur de
la Mer), chapitre indépendant du SAR.
Tous les projets proposés dans le SMVM ont été évalués selon des critères à la fois
environnementaux, économiques et sociaux, en cohérence avec les orientations du SAR.
Dans la plupart des cas, les projets ne sont pas assez avancés pour connaître précisément les
incidences. Les enjeux environnementaux affectés sont néanmoins prévisibles selon la nature des
projets ce qui permet de préciser les points particuliers sur lesquels les futures études d’impact
devront être vigilantes et devront contenir les mesures correctrices.
Le SMVM définit des prescriptions spéciales s’appliquant à tous les types de projets: c’est le cas
des conditions d’implantation, de la gestion des eaux pluviales et de l’insertion paysagère, dont les
principes généraux sont détaillés ci-dessous.
Tous les projets inscrits au chapitre individualisé valant SMVM et ceux réalisés dans son périmètre
devront justifier leur implantation au regard des principes d’évitement et de réduction des impacts
vis-à-vis des fonctions écologiques essentielles et paysagères en se basant sur une analyse des
fonctions écologiques des espaces occupés par le projet et des alternatives envisageables.
Si le projet est implanté en espace de fonction essentielle pour les continuités écologiques, ces
fonctions cartographiées au moyen d’inventaires précis, devront être préservées ou restaurées
après travaux.
Chaque projet doit intégrer dans son parti d’aménagement les principes de maîtrise des impacts du
ruissellement des eaux pluviales visant les objectifs généraux de maîtrise des eaux pluviales
suivants:
Non augmentation des volumes d’eau douce apportés aux milieux marins de forte
sensibilité écologique.
Réduction des pollutions rejetées dans les milieux aquatiques marins ou continentaux de
forte sensibilité écologique, dans les nappes stratégiques et dans les zones d’influence
des points de captage pour l’eau potable.
Les projets prendront en compte une échelle de bassins versants adaptée aux enjeux et les
différents documents existants (schéma directeur des eaux pluviales). Les moyens retenus pour
limiter les flux ruisselés devront être justifiés : réduction des surfaces imperméabilisées,
augmentation des temps de transfert par des aménagements favorisant la rétention des eaux de
pluies dès leur arrivée au sol (noues, infiltrations partielles, toitures végétalisées, stockage en toit
terrasse...). Il devra être prévu de traiter les pollutions pluviales.
Insertion paysagère
L’insertion paysagère prendra en compte les composantes paysagères du site pour définir les
principes d’insertion paysagère du projet. Ces principes se référeront aux chartes paysagères,
lorsqu’elles sont en place à l’échelle communale ou intercommunale.
Deux grandes orientations peuvent être retenues. La première consiste à limiter l’impact visuel des
ouvrages, en choisissant des implantations peu visibles des principaux points de vue (écrans
végétaux, limitation des hauteurs et/ou leur emprise au sol, ouvrages enterrés ou semis
enterrés...). La seconde option est celle d’un traitement architectural mettant en valeur la qualité
architecturale des ouvrages qui deviennent alors une composante du paysage.
Pour les projets situés sur les espaces naturels de protection forte, les principes d’intégration
devront être retenus. Les ouvrages et équipements implantés sur ces espaces seront enterrés ou
masqués, sauf justification et démonstration d’une solution de moindre impact.
Le tableau pages suivantes détaille, par grand type de projet, les prescriptions complémentaires à
celles du SAR, proposées pour optimiser le parti d’aménagement (conception et localisation des
projets) vis-à-vis de ces enjeux.
Tabl. 1 - Prescriptions spécifiques par grand type de projet
Le PLU divise le territoire en zones urbaines (U), en zones à urbanisées (AU), en zones agricoles
(A et Ad) et en zones naturelles et forestières (N). Toutes ces zones ont un règlement associé. De
plus, il sectorise les Espaces Boisés Classés (EBC) et les Espaces Réservés (ER).
La zone du projet se situe en zone AUer1 et AUer2 pour la majeure partie de la parcelle ainsi
qu’en zone N et EBC pour la Ravine à Bardeaux.
En secteur AUer1 et AUer2, sont autorisés les établissements industriels, techniques, les activités
artisanales, tertiaires, ainsi que les constructions à usage d'habitation à condition qu'elles soient
nécessaires au gardiennage ou à la surveillance des établissements (maximum 50m² de surface
de plancher). Les équipements d’infrastructures indispensables à la réalisation de l’opération, qu’ils
soient internes ou externes à celle-ci, seront pris en charge par l’opérateur. Les surfaces
commerciales sont autorisées dans la limite de 75% en AUer1 et 50% en AUer2 d’emprise au
sol par rapport à la surface des terrains de la zone concernée.
Il est à noter que tout défrichement est interdit en zone EBC. Il est toutefois autorisé l’entretien
et la réparation des berges d’un cours d’eau sans modifier significativement le lit
(recalibrage,…).
Un échange devra toutefois être fait avec les services de la DEAL afin de valider ce principe.
En cas de défrichement dans la Ravine à Bardeaux, une demande d’autorisation de
défrichement devra être faite auprès de l’ONF.
La zone du projet est en partie concernée par un aléa inondation fort selon le PPR multirisques
prescrit le 15 avril 2009. La Fig. 3 présente le zonage PPRi sur la zone de projet.
Il est notamment rappelé que « Tous travaux, remblais, constructions, installations et activités, de
quelque nature qu’ils soient sont interdits en zone R1 (aléa fort) sauf ceux destinés à réduire les
conséquences des différents risques recensés ».
Les niveaux d'aléa « inondation » prévus dans le PPRi sont les suivants :
Vitesse
V < 0,5 m/s 0,5 < V < et 1m/s V > 1m/s
Hauteur
H > 1m FORT R1 FORT R1 FORT R1
La zone d’étude est également concernée par un aléa mouvement de terrain faible à élevé. Le lit
mineur de la ravine à Bardeaux est en aléa élevé, son lit majeur en aléa modéré et le reste de la
parcelle en aléa faible à modéré. Bien que le PPR soit en phase de « porter à connaissance »
depuis le 16/09/2013, un PPR déjà approuvé peut donner quelques transcriptions réglementaires
qui pourront s’appliquer à Sainte-Marie. Les éléments suivants proviennent du PPR de Saint-Leu,
approuvé en septembre 2015.
Dispositions applicables en zone rouge R1 : Le zonage R1 est déterminé par les zones les plus
fortement exposés à un aléa.
Ces zones correspondent aux secteurs les plus fortement exposées aux conséquences des
différents phénomènes de mouvement de terrain et/ou inondation et sur lesquelles les principes
généraux sont :
L’interdiction des nouvelles constructions ;
La non-augmentation de la population exposée ;
La non-aggravation des risques.
Dispositions applicables en zone rouge R2 : Les zones R2 sont des zones inconstructibles
concernées par un aléa mouvement de terrain moyen et par un aléa inondation moyen ou nul.
Elles sont situées en dehors des secteurs urbains à enjeux.
Les principes généraux qui s’appliquent sur cette zone sont les suivants :
Permettre le maintien des activités et constructions existantes ;
Ne pas aggraver l’exposition aux risques et l’intensité des aléas ;
Garantir les conditions d’écoulement des eaux.
Dispositions applicables en zone rouge B2u : Les zones B2u sont les zones soumises à
prescription concernées par un aléa mouvement de terrain moyen et par un aléa inondation moyen
ou nul dans les secteurs urbanisés à enjeux sécurisables.
Les principes généraux qui s’appliquent sur cette zone sont les suivants :
Permettre une densification de l’habitat ou l’ouverture de nouvelles opérations
d’aménagement ;
Ne pas aggraver les risques et les conditions d’écoulement.
3.1. METHODOLOGIE
Les hauteurs d’eau et vitesses attendues sur la zone d’étude pour une crue de période de retour
100 ans (référence PPRi) ont été déterminées par un modèle mathématique réalisé sous HEC-
RAS. Ce logiciel présente l’avantage de gérer finement les écoulements torrentiels. En outre, HEC-
RAS permet l’intégration de tous les ouvrages hydrauliques tels que ponts, seuils, déversoir
latéraux, etc.
Une précédente étude à l’état actuel a également été réalisée par Artelia et se trouve en Annexe 2.
D’autres profils intermédiaires ont ensuite été interpolés pour affiner le modèle.
P5
Pont
P4
P3
P2
P1
P3
P2
P1
/ 4 70 1912 / FEV 2016 14
S.C.C.V. MARESA
Protection et endiguement des ravines situées au droit du futur centre commercial La
Réserve
Etude préalable de faisabilité
RAPPORT DEFINITIF
Quartier Parcelle
de la de projet
réserve
Emplacement du
futur Ouvrage
Il est présenté en page suivante les profils en long avec la ligne d’eau et la hauteur de charge.
Projet
d’OA
OA Rue N. Amont
Tessier Futur OA
45.86 mNGR
P1
P3
P2
Toutefois, au regard des plans de projet fournis, un décaissement important sera opéré
pour réaliser le parking souterrain. La voirie reliant le quartier de la Réserve au parking
souterrain sera penté vers ce dernier et impliquera un premier point bas au niveau de la route à
44.89 mNGR et un second au niveau de l’entrée du parking à 43.06 mNGR (Cf. figure suivante).
Il en résulte donc que le dalot initialement prévu ne sera pas suffisant pour éviter un
débordement vers le projet, il y a donc nécessité d’augmenter sa section hydraulique pour
abaisser la ligne d’eau en amont de l’ouvrage.
46.55 mNGR
44.60 mNGR
Une autre solution consiste à mettre plusieurs dalots de moindre taille en parallèle. Dans notre cas,
4 dalots de 3m de hauteur par 4m de largeur permettent d’abaisser la ligne d’eau à 44.07
mNGR. Cette solution permet une plus grande transparence hydraulique de l’ouvrage en facilitant
le transit des eaux circulant dans le lit majeur.
44.07 mNGR
Deux solutions sont possibles pour améliorer les conditions d’écoulement de la ravine :
Solution 1 : Entretien régulier du lit de la ravine pour améliorer les écoulements. Ceci
reviendrait donc à élaguer les arbres et arbustes présents dans le lit de la ravine et
d’entretenir les berges par une coupe régulière de la végétation.
Solution 2 : Mise en place d’un dalot dimensionné pour une crue centennale entre la
RN2 et la RN2002. Cette solution est celle privilégiée dans le cadre de ce projet.
Ainsi, la modélisation a été réalisée avec un dalot de 5m de large pour 1,6m de haut et 145m de
longueur entre la RN2 et la RN2002. Une chambre de raccordement sera mis en place entre le
futur dalot de forme rectangulaire et celui circulaire déjà présent sous la RN2. Sa conception
précise sera à définir en phase ultérieure.
La mise en place d’un ouvrage dans le lit d’un cours d’eau a pour effet de contraindre les
écoulements et par conséquent d’augmenter la vitesse des écoulements au droit de ce dernier.
Dans l’optique de protéger le lit, des enrochements libres pourront donc être disposés en amont et
aval immédiat de l’ouvrage.
De la même manière, pour éviter une entrée / sortie trop brusque des écoulements dans l’ouvrage,
un entonnement sera mis en place en amont et aval de ce dernier pour diriger les écoulements.
Dans les extrados de la ravine (extérieur de la courbe du méandre), un matelas de gabions pourra
être mis en place dans le talus pour rigidifier encore plus la berge. Toutefois, étant donné les
vitesses mis en jeu (de l’ordre de 2,5 m/s), cette protection minérale ne semble pas indispensable
si la berge est correctement végétalisée.
Il conviendra que la conservation de la végétation en place sur les berges permettra une
stabilisation pérenne des talus et que, dans le cas d’un remaniement des berges, une re-
végétalisation permettra une stabilisation durable.
A l’instar de l’ouvrage de franchissement prévu, pour éviter une entrée / sortie trop brusque des
écoulements dans l’ouvrage, un entonnement sera mis en place en amont de ce dernier pour
diriger les écoulements.
Le projet prévoyant dans les cas de reprendre et d’augmenter la capacité de l’ouvrage hydraulique
existant sous la RN2002, la vitesse des écoulements va inévitablement augmenter (la vitesse en
sortie du dalot serait alors très largement supérieure à 3 m/s en crue centennale). Cette vitesse
importante nécessite donc de mettre en place une protection en sortie du dalot pour éviter toute
érosion excessive.
La création d’une fosse de dissipation d’énergie en sortie du dalot afin de casser la vitesse
d’écoulement. A noter que les berges seront également enrochées pour assurer la stabilité
(enrochements libres ou liés selon la pente du talus).
Longueur à définir
La mise en place d’enrochements libres dans le fond du lit et sur une partie de la berge sur
une longueur totale d’environ 5m en aval de la fosse. Pour éviter tout départ de particules
fines et donc une déstabilisation de la berge, un géotextile devra être disposé sous les
enrochements de la berge.
Mur de protection des
habitations
Enrochement du lit
Fosse de dissipation
d’énergie
Tracé futur
envisagé
Tracé actuel
En considérant la mise en place d’un ouvrage hydraulique constitué de 4 dalots de 4*3m sur 13m
avec les protections associées, l’estimation faite est de 700 k€.
Cette estimation devra être affinée en phase ultérieure, une fois l’étude géotechnique faite
et la nature des sols connue.
En considérant la mise en place d’un dalot de 5*1,6m pour 145m de longueur avec les protections
amont et aval associées, l’estimation faite est de 1,1 M€.
Cette estimation devra être affinée en phase ultérieure, une fois l’étude géotechnique faite
et la nature des sols connue.
ANNEXE 1
REGLEMENT DU PPR DE ST-LEU ASSOCIE
AUX ZONES R2 ET B2U
Les zones R2 sont des zones inconstructibles concernées par un aléa mouvement de terrain moyen
et par un aléa inondation moyen ou nul. Elles sont situées eb dehors des secterus urbains à enjeux
sécurisables.
Le zonage rouge R2 concerne des zones moins fortement exposées aux conséquences des différents
phénomènes naturels étudiés.
MOUVEMENTS DE TERRAIN
Moyen
Transcription réglementaire
Très élevé Modéré
aléa/enjeux Secteurs
Autres Nul
élevé urbains à Faible
secteurs
enjeux
INONDATION
fort R1 R1 R1 R1 R1
moyen R1 R2 B2u B2 B2
nul R1 R2 B2u
Les principes généraux qui s’appliquent sur cette zone sont les suivants :
Certaines règles sont valables dans l’ensemble des zones R2 et d’autres, plus spécifiques à un aléa
inondation, ne s’appliqueront que dans certains sous-secteurs.
Cote de référence : c’est le niveau atteint par une crue centennale en zone inondable. À défaut d’être
connue, la cote de référence se situe à 1 m au-dessus du terrain naturel en zone R2 pour les secteurs
situés en aléa inondation moyen. Des études appropriées pourront définir la cote de référence à la
parcelle.
Comme indiqué au chapitre 3.4, cinq annexes sont adossées au présent règlement pour mieux
appréhender les règles définies ci-dessous.
Plus précisément sont interdits tous travaux, remblais, dépôts, déblais, constructions,
installations et activités, de quelque nature qu’ils soient sauf ceux expressément autorisés au
paragraphe 6.2.
Et notamment :
BRGM/RP-64141-FR 24
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
Travaux et aménagements :
• tous travaux pouvant entraîner des rejets d’eau et infiltrations dans les sols.
Constructions et ouvrages :
• le changement de destination des constructions existantes allant dans le sens d’une augmentation
de la vulnérabilité.
Activités de loisirs :
Clôtures et plantations :
6.2.SONT AUTORISÉS
Sous réserve qu’ils n’accroissent pas les risques et leurs effets, qu’ils ne provoquent pas de
nouveau risque et de ne pas augmenter le nombre de personnes exposées et la vulnérabilité
des biens et activités existants.
Travaux et aménagements
• les travaux, ouvrages et aménagements destinés à réduire les conséquences des différents
risques recensés (travaux de protections de berges, murs de soutènements, etc.) afin notamment
de protéger des zones déjà construites ou aménagées, sous réserve de mener une étude
25 BRGM/RP-64141-FR
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
technique préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible
avec l’aléa considéré et ce sans préjudice du droit des tiers ;
• les déblais qui constituent une mesure compensatoire ou améliorent l’écoulement ou le stockage
des eaux (bassin d’orage, bassin d’infiltration par exemple) sous réserve d’une étude technique
préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible avec l’aléa
considéré et ce sans préjudice du droit des tiers ;
• les carrières dans le respect des réglementations en vigueur (notamment réglementation ICPE),
sous réserve qu’une étude d’impact intègre la gestion des risques ;
• les talus et soutènements d’une hauteur n’excédant pas hors sol 2 m ou justifiés par une étude
géotechnique de dimensionnement si leurs hauteurs dépassent hors sol les 2 m qui précisera les
conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible avec l’aléa considéré et ce sans
préjudice du droit des tiers.
Constructions et ouvrages :
• les travaux d’entretien, de réparation et de gestion courante des constructions et des installations
implantées antérieurement à la publication du présent plan (notamment les aménagements
intérieurs, les traitements et ravalements de façade, les modifications d’aspect extérieur, les
réfections et réparations de toitures). Les travaux autorisés devront se faire à emprise au sol au
plus égale à l’emprise initiale ;
• les travaux strictement nécessaires à la mise en sécurité des constructions recevant du public et
ceux destinés à améliorer l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite si aucune solution de
délocalisation n’existe (la justification devra être apportée au moment de la demande) ;
• qu’il n’y ait pas d’augmentation de l’emprise au sol et que ce soit sur la même unité
foncière ;
• qu’une attestation établie par l’architecte du projet ou par un expert soit fournie,
exigée en application de l’article R.431-16 du code de l’urbanisme, afin de
s’assurer de la réalisation d’une étude technique préalable et de la conformité du
projet avec ses prescriptions ;
• les travaux d’extension limitée au sol des habitations existantes, des activités et des commerces
existants, sous réserve de ne pas augmenter le nombre de personnes exposées, cette extension
étant au maximum de 20 m² de surface habitable ou de plancher, quel que soit le nombre de
demandes d’autorisation pour une même unité foncière à compter de la date d’approbation du
BRGM/RP-64141-FR 26
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
PPR. Le pétitionnaire devra justifier à l’occasion de sa demande par tout moyen possible,
l’absence d’extension réalisée depuis cette date ;
• l’extension par surélévation visant uniquement à la mise en sécurité des bâtiments existants à
vocation de logement ou d’hébergement, sous condition de requalification du rez-de-chaussée
dans une optique de réduction de la vulnérabilité des personnes (création d’une zone refuge), et ce
sans augmentation de la capacité d’hébergement, sous réserve de réaliser une étude technique
préalable afin de déterminer les conditions de réalisation des constructions projetées.
Au moment du dépôt du permis de construire ou d’aménager une attestation établie par l’architecte
du projet ou un expert sera fournie, exigée en application de l’article R.431-16 du code de
l’urbanisme, afin de s’assurer de la réalisation de cette étude préalable et de la conformité du
projet avec ses prescriptions. ;
• l’extension par surélévation visant uniquement à la mise en sécurité des bâtiments existants à
vocation de commerces et d’activités (création d’une zone de stockage hors d’eau), sous réserve
de réaliser une étude technique préalable afin de déterminer les conditions de réalisation des
constructions projetées. Au moment du dépôt du permis de construire ou d’aménager, une
attestation établie par l’architecte du projet ou un expert sera fournie, exigée en application de
l’article R.431-16 du code de l’urbanisme afin de s’assurer de la réalisation d’une étude
technique préalable et de la conformité du projet avec ses prescriptions. ;
• la construction des annexes (locaux secondaires non attenants au bâtiment principal, constituant
des dépendances destinées à un usage autre que l’habitation) dans la limite de 20 m² de surface
au sol, quel que soit le nombre de demandes d’autorisation pour une même unité foncière à
compter de la date d’approbation du PPR, sous réserve de la réalisation d’une étude technique
préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible avec l’aléa
considéré. Si la zone est concernée par un aléa d’inondation, cette construction devra être faite au-
dessus de la cote de référence ;
• les systèmes d’épuration autonomes individuels sont autorisés sous réserve de la réalisation d’une
étude de faisabilité. En application de l’article R.431-16 du code de l’urbanisme, une attestation
établie par l’architecte du projet ou un expert certifiant la réalisation de cette étude, traitant
notamment de l’infiltration vis-à-vis des aléas mouvements de terrain, est exigée afin de s’assurer
de la réalisation de cette étude et de la conformité du projet avec ses prescriptions ;
• les piscines à condition de démontrer la non-aggravation des risques naturels, sous réserve de
mener une étude technique préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera
rendu compatible avec l’aléa considéré. Cette étude devra traiter des questions de stabilité de la
zone concernée avant et après travaux, ainsi que du recueil et du rejet des effluents vers des
exutoires adaptés et existants. Les piscines construites au niveau du terrain naturel devront
disposer d’un balisage permanent afin d’assurer dans les zones concernées par un aléa inondation
la sécurité des personnes et des services de secours ;
• les changements de destination allant dans le sens d’une diminution de la vulnérabilité, donc sans
création de logements supplémentaires ;
• les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, sous réserve de réaliser une
étude technique préalable afin de déterminer les conditions de réalisation des constructions
projetées. Au moment du dépôt du permis de construire ou d’aménager une attestation établie par
l’architecte du projet ou un expert sera exigée en application de l’article R.431-16 du code de
l’urbanisme afin de s’assurer de la réalisation de cette étude préalable et de la conformité du
projet avec ses prescriptions. En zone d’aléa inondation, le projet devra se faire au-dessus de la
cote de référence, sauf pour les stationnements d’engins agricoles autorisés au niveau du terrain
naturel ;
27 BRGM/RP-64141-FR
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
Activités de loisirs :
• les espaces verts, sous réserve que toutes les dispositions techniques relatives à la nature du ou
des risques soient prises dès la conception. En outre des panneaux d’information et de
signalisation sur les risques destinés au public seront apposés ;
• les équipements légers de loisir et de plein air (kiosques, sanitaires publics), les installations à
vocation sportive et les aménagements associés sans occupation permanente et dans la limite de
20 m² d’emprise au sol, sous réserve de la réalisation d’une étude technique préalable visant à
adapter le projet à l’aléa considéré et sous réserve également de la mise en place d’une
information à l’attention des futurs utilisateurs sur l’existence de risques naturels et indiquant les
mesures de prévention et de sauvegarde à respecter (par exemple, site interdit en cas d’alerte
orange cyclonique ou d’alerte « fortes pluies »).
Clôtures et plantations :
• les clôtures réalisées dans les règles de construction et, lorsqu’elles sont soumises à l’aléa
inondation, ajourées de façon à assurer une transparence hydraulique.
• les centres de gestion des déchets et des produits polluants ou dangereux (centre de tris, centre
de transit, déchetteries, centre de stockage, centre de traitement, etc.) sous réserve d’une étude
technique préalable. Une attestation sera établie par l’architecte du projet ou un expert, exigée en
application de l’article R.431-16 du code de l’urbanisme, afin de s’assurer de la réalisation de
cette étude préalable et de la conformité du projet avec ses prescriptions ;
• les réservoirs d’adduction en eau potable sous réserve d’une étude technique préalable
garantissant une surcharge acceptable du massif de sol, notamment dans les zones de recul de la
crête de rempart. Une attestation sera établie par l’architecte du projet ou par un expert, exigée en
application de l’article R.431-16 du code de l’urbanisme, afin de s’assurer de la réalisation de
cette étude préalable et de la conformité du projet avec ses prescriptions ;
BRGM/RP-64141-FR 28
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
• les stations d’épuration, dont les ouvrages sont implantés au-dessus de la cote de référence dans
les zones concernées par un aléa inondation, si cette implantation correspond à un optimum au
regard des critères techniques, financiers et réglementaires et sous réserve que toutes les
dispositions techniques relatives à la nature du ou des risques soient prises dès la conception.
• les menuiseries, portes, fenêtres ainsi que tous les vantaux situés sous la cote de référence
devront être constitués soit avec des matériaux insensibles à l’eau, soit avec des matériaux
convenablement traités ;
• les revêtements des sols et des murs, les protections thermiques et/ou phoniques situés sous la
cote de référence devront être constitués avec des matériaux insensibles à l’eau ;
• les réseaux techniques (eau, gaz, électricité) situés au rez-de-chaussée (sauf alimentation étanche
de pompe submersible) devront être dotés de dispositifs de mise hors circuit automatique ou
rétablis au-dessus de la cote de référence. Un dispositif manuel est également admis en cas
d’occupation permanente des locaux. La mise hors circuit devra être effective en cas de montée
des eaux ;
• les citernes, cuves et fosses devront être enterrées ou lestées ou surélevées pour résister à la crue
de référence. L’orifice de remplissage devra être situé au-dessus de la cote de référence. Les
évents devront être situés au moins à deux mètres au-dessus du terrain naturel ;
Les constructions et ouvrages futurs autorisés devront être réalisés selon les prescriptions
suivantes :
• les eaux de ruissellement et les eaux de toiture devront être collectées et évacuées par
l’intermédiaire de réseaux étanches jusqu’à un exutoire approprié et protégé contre l’érosion
régressive ;
• un dispositif de collecte des eaux de ruissellement (caniveaux, fossés…) sera mis en place en
sommet de talus pour empêcher la percolation des eaux directement dans les talus ;
• toutes les constructions et installations doivent être fondées dans le sol de façon à résister à des
affouillements, tassements ou érosions localisés ;
• les constructeurs devront prendre toutes les mesures nécessaires pour que les constructions et
ouvrages résistent aux forces exercées par les écoulements ;
• tous les massifs de fondations doivent être arasés au niveau du terrain naturel ;
• les citernes, cuves et fosses devront être enterrées ou lestées ou surélevées pour résister à la crue
de référence. L’orifice de remplissage et l’évent devront être situés au-dessus de la cote de
référence ;
• pour les travaux de construction autorisés dans la zone, de type infrastructures routières, ouvrages
hydrauliques et de soutènements ou d’utilité publique, une étude technique préalable sera
obligatoire. Réalisée par un homme de l’art, elle sera destinée à préciser les risques et la stabilité
29 BRGM/RP-64141-FR
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
• les talus et soutènements d’une hauteur supérieure à 2 m ne seront autorisés que s’ils ont fait
l’objet d’une étude géotechnique de dimensionnement avec calcul de stabilité, et d’un contrôle
technique en cours d’exécution. Lorsqu’ils ont pour but de protéger des habitations existantes ou à
venir, ils doivent être édifiés par un maître d’ouvrage structuré et pérenne ;
• tous les projets de sécurisation devront faire l’objet d’une étude portant sur l’ensemble du bassin
de risques et de la zone urbanisée ou à urbaniser à protéger et devront être construits selon les
règles de l’art, tout particulièrement en respectant les dispositions données par le cahier des
charges joint en annexe. Ils devront être réalisés par un maître d’ouvrage structuré et pérenne.
Spécifiquement pour les zones concernées par un aléa de type « glissements de terrain » ou
« érosion et ravinement » :
• les remblais et terrassements ne devront pas accroître le risque d’instabilité et seront adaptés à la
nature du sous-sol ;
• lors de travaux de terrassements, tous les talus d’une hauteur excédant 2 m seront protégés des
instabilités par tous moyens appropriés (végétalisation, parement, ouvrages de soutènement…) ;
• tous les ouvrages de soutènement devront être construits selon les règles de l’art, tout
particulièrement en respectant les dispositions suivantes : drainage amont (matériaux drainant et
barbacanes), encastrement suffisant de la fondation dans des terrains non remaniés, densité de
ferraillage adaptée, etc. ;
• la mise en place des ouvrages de soutènement devra être effective le plus rapidement possible
après terrassement, et en tout état de cause avant l’arrivée de la période cyclonique suivante. Pour
les ouvrages d’une hauteur supérieure à 2 m, ils auront fait au préalable l’objet d’une étude
géotechnique de dimensionnement avec calcul de stabilité (mission G2 au sens de la norme
NFP94-500 de novembre 2013) et un contrôle technique en cours d’exécution sera réalisé (mission
G3 et G4 au sens de la norme de la NFP94-500 de novembre 2013) ;
• dans le cas de déboisement en dehors de l’emprise des constructions, une protection anti-érosive
(végétalisation, parement, etc.) sera mise en place.
Spécifiquement pour les zones concernées par un aléa de type « chutes de blocs » :
• tous les ouvrages de sécurisation prévus devront avoir fait l’objet d’étude technique préalable
conformément à l’annexe 2 du présent règlement ;
• les éléments dangereux sur l’emprise du projet tels que les blocs rocheux susceptibles de se
mettre en mouvement lors de l’aménagement, seront éliminés ou stabilisés.
• les prescriptions concernant la stabilité des talus et des blocs rocheux s’appliquent également aux
voies d’accès à la parcelle.
BRGM/RP-64141-FR 30
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
Les zones B2u sont les zones soumises à prescription concernées par un aléa mouvement de terrain
moyen et par un aléa inondation moyen ou nul dans les secteurs urbanisés à enjeux sécurisables.
Ces secteurs sont définis par application des critères en matière d’aménagement et de sécurité
disponibles en annexe 4 au présent règlement.
MOUVEMENTS DE TERRAIN
Moyen
Transcription réglementaire
Très élevé Modéré
aléa/enjeux Secteurs
Autres Nul
élevé urbains à Faible
secteurs
enjeux
INONDATION
fort R1 R1 R1 R1 R1
moyen R1 R2 B2u B2 B2
nul R1 R2 B2u
Les principes généraux qui s’appliquent sur cette zone sont les suivants :
Certaines règles sont valables dans l’ensemble des zones B2u et d’autres, plus spécifiques à un aléa
inondation, ne s’appliqueront que dans certains sous-secteurs.
Cote de référence : c’est le niveau atteint par une crue centennale en zone inondable. À défaut d’être
connue, la cote de référence se situe à 1 m au-dessus du terrain naturel en zone B2u pour les
secteurs situés en aléa inondation moyen. Des études appropriées pourront définir la cote de
référence à la parcelle.
Comme indiqué au chapitre 3.4, cinq annexes sont adossées au présent règlement pour mieux
appréhender les règles définies ci-dessous.
Et notamment :
Travaux et aménagements :
• les remblais, non nécessaires à la mise hors d’eau d’une construction nouvelle, et les dépôts.
Constructions et ouvrages :
BRGM/RP-64141-FR 32
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
Activités de loisirs :
Clôtures et plantations :
Travaux et aménagements :
• les travaux, ouvrages et aménagements destinés à réduire les conséquences des différents
risques recensés (travaux de protections de berges, murs de soutènements, etc.) afin notamment
de protéger des zones déjà construites ou aménagées, sous réserve de mener une étude
technique préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible
avec l’aléa considéré et ce sans préjudice du droit des tiers ;
• les carrières dans le respect des réglementations en vigueur (notamment réglementation ICPE),
sous réserve qu’une étude d’impact intègre la gestion des risques ;
• les talus et soutènements d’une hauteur n’excédant pas hors sol 2 m ou justifiés par une étude
géotechnique de dimensionnement si leurs hauteurs dépassent hors sol les 2 m qui précisera les
conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible avec l’aléa considéré et ce sans
préjudice du droit des tiers.
33 BRGM/RP-64141-FR
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
• Les rejets d’eau à condition qu’ils soient dirigés vers des exutoires adaptés et existants.
• les déblais qui constituent une mesure compensatoire ou améliorent l’écoulement ou le stockage
des eaux (bassin d’orage, bassin d’infiltration par exemple) sous réserve d’une étude technique
préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible avec l’aléa
considéré et ce sans préjudice du droit des tiers ;
• les remblais limités à l’emprise d’une construction nouvelle, visant à mettre hors d’eau cette
construction, sous réserve de prise en compte de toutes les dispositions techniques adaptées au
caractère inondable du secteur (résistance à l’érosion et à la submersion du remblai envisagé) et
ce sans préjudice du droit des tiers.
En plus, dans les zones B2u non concernées par un aléa inondation
• les remblais et les dépôts sous condition de mener une étude géotechnique préalable qui précisera
les conditions dans lesquelles le projet sera rendu compatible avec l’aléa considéré.
Constructions et ouvrages :
• les travaux d’entretien, de réparation et de gestion courante des constructions et des installations
implantées antérieurement à la publication du présent plan, notamment les aménagements
intérieurs, les traitements et ravalements de façade, les modifications d’aspect extérieur, les
réfections et réparations de toitures ;
• les extensions par surélévation des habitations et des hébergements sous réserve de réaliser une
étude technique préalable afin de déterminer les conditions de réalisation des constructions
projetées. Au moment du dépôt du permis de construire ou d’aménager une attestation établie par
un architecte ou un expert sera exigée en application de l’article R.431-16 du code de
l’urbanisme afin de s’assurer de la réalisation de cette étude préalable et la conformité du projet
avec ses prescriptions ;
• les extensions par surélévation des commerces et activités sous réserve de réaliser une étude
technique préalable afin de déterminer les conditions de réalisation des constructions projetées.
Une attestation établie par l’architecte du projet ou un expert sera exigée en application de
l’article R.431-16 du code de l’urbanisme afin de s’assurer de la réalisation de cette étude
préalable et la conformité du projet avec ses prescriptions ;
• la construction des annexes (locaux secondaires non attenants au bâtiment principal, constituant
des dépendances destinées à un usage autre que l’habitation), sous réserve de la réalisation d’une
étude technique préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera rendu
compatible avec l’aléa considéré. Si la zone est concernée par un aléa d’inondation, cette
construction devra être faite au-dessus de la cote de référence ;
BRGM/RP-64141-FR 34
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
• les opérations d’aménagement au sens du code de l’urbanisme sous réserve de réaliser une étude
technique préalable afin de déterminer les conditions de réalisation des aménagements projetés.
Au moment du dépôt du permis d’aménager une attestation établie par l’architecte du projet ou un
expert sera exigée en application de l’article R.431-16 du code de l’urbanisme afin de s’assurer
de la réalisation de cette étude préalable et la conformité du projet avec ses prescriptions. Pour les
opérations d’aménagement de type ZAC l’étude d’impact du dossier de création de la ZAC devra
intégrer un volet risques naturels qui explicitera les contraintes liées aux différents aléas et
précisera les mesures de sécurisation nécessaires. Le programme des équipements publics joint
au dossier de création de la ZAC devra comprendre les travaux et ouvrages de protections
nécessaires à la sécurisation de la zone ;
• les piscines à condition de démontrer la non-aggravation des risques naturels, sous réserve de
mener une étude technique préalable qui précisera les conditions dans lesquelles le projet sera
rendu compatible avec l’aléa considéré. Cette étude devra traiter des questions de stabilité de la
zone concernée avant et après travaux, ainsi que du recueil et du rejet des effluents vers des
exutoires adaptés et existants. Les piscines construites au niveau du terrain naturel devront
disposer d’un balisage permanent afin d’assurer dans les zones concernées par un aléa inondation
la sécurité des personnes et des services de secours ;
• les systèmes d’épuration autonomes individuels sont autorisés sous réserve de la réalisation d’une
étude de faisabilité. Une attestation établie par l’architecte du projet ou un expert sera exigée en
application de l’article R.431-16 du code de l’urbanisme, afin de s’assurer de la réalisation de
cette étude préalable traitant notamment de l’infiltration vis-à-vis des aléas mouvements de terrain,
et de la conformité du projet avec ses prescriptions ;
• les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole, sous réserve de réaliser une
étude technique préalable afin de déterminer les conditions de réalisation des constructions
projetées. Au moment du dépôt du permis de construire ou d’aménager une attestation établie par
l’architecte du projet ou un expert sera exigée en application de l’article R.431-16 du code de
l’urbanisme afin de s’assurer de la réalisation de cette étude préalable et de la conformité du
projet avec ses prescriptions. En zone d’aléa inondation, le projet devra se faire au-dessus de la
cote de référence, sauf pour les stationnements d’engins agricoles autorisés au niveau du terrain
naturel ;
En plus, dans les zones B2u non concernées par un aléa inondation
Activités de loisirs :
• les espaces verts, sous réserve que toutes les dispositions techniques relatives à la nature du ou
des risques soient prises dès la conception. En outre des panneaux d’information et de
signalisation sur les risques destinés au public seront apposés ;
• les équipements légers de loisir et de plein air (kiosques, sanitaires publics), les installations à
vocation sportive et les aménagements associés, sous réserve de la réalisation d’une étude
technique préalable visant à adapter le projet à l’aléa considéré et sous réserve également de la
mise en place d’une information à l’usage des futurs utilisateurs sur l’existence de risques naturels
et indiquant les mesures de prévention et de sauvegarde à respecter (par exemple, site interdit en
cas d’alerte orange cyclonique ou d’alerte « fortes pluies »). Au moment du dépôt du permis, une
35 BRGM/RP-64141-FR
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
attestation établie par l’architecte du projet ou un expert sera exigée en application de l’article
R.431-16 du code de l’urbanisme ;
• les habitations légères de loisirs implantées au-dessus de la côte de référence si le terrain est
concerné par un aléa inondation.
Clôtures et plantations :
• les clôtures réalisées dans les règles de construction et, lorsqu’elles sont soumises à l’aléa
inondation, ajourées de façon à assurer une transparence hydraulique.
• les centres de gestion des déchets et des produits polluants ou dangereux (centre de tri, centre de
transit, déchetterie, centre de stockage, centre de traitement, etc.) sous réserve d’une étude
technique préalable. Une attestation sera établie par l’architecte du projet ou un expert, exigée en
application de l’article R.431-16 du code de l’urbanisme, afin de s’assurer la réalisation de cette
étude préalable et de la conformité du projet avec ses prescriptions.
• les menuiseries, portes, fenêtres ainsi que tous les vantaux situés sous la cote de référence
devront être constitués soit avec des matériaux insensibles à l’eau, soit avec des matériaux
convenablement traités ;
• les revêtements des sols et des murs, les protections thermiques et/ou phoniques situés sous la
cote de référence devront être constitués avec des matériaux insensibles à l’eau ;
• les réseaux techniques (eau, gaz, électricité) situés au rez-de-chaussée (sauf alimentation étanche
de pompe submersible) devront être dotés de dispositifs de mise hors circuit automatique ou
rétablis au-dessus de la cote de référence. Un dispositif manuel est également admis en cas
BRGM/RP-64141-FR 36
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
d’occupation permanente des locaux. La mise hors circuit devra être effective en cas de montée
des eaux ;
• les citernes, cuves et fosses devront être enterrées ou lestées ou surélevées pour résister à la crue
de référence. L’orifice de remplissage devra être situé au-dessus du sous la cote de référence. Les
évents devront être situés au moins à deux mètres au-dessus du terrain naturel ;
Les constructions et ouvrages futurs autorisés devront être réalisés selon les prescriptions
suivantes :
• les eaux de ruissellement et les eaux de toiture devront être collectées et évacuées par
l’intermédiaire de réseaux étanches jusqu’à un exutoire approprié et protégé contre l’érosion
régressive ;
• un dispositif de collecte des eaux de ruissellement (caniveaux, fossés…) sera mis en place en
sommet de talus pour empêcher la percolation des eaux directement dans les talus ;
• toutes les constructions et installations doivent être fondées dans le sol de façon à résister à des
affouillements, tassements ou érosions localisés ;
• les constructeurs devront prendre toutes les mesures nécessaires pour que les constructions et
ouvrages résistent aux forces exercées par les écoulements ;
• tous les massifs de fondations doivent être arasés au niveau du terrain naturel ;
• les citernes, cuves et fosses devront être enterrées ou lestées ou surélevées pour résister à la crue
de référence. L’orifice de remplissage devra être situé deux mètres au-dessus du terrain naturel ;
• pour les travaux de construction autorisés dans la zone, de type infrastructures routières, ouvrages
hydrauliques et de soutènements ou d’utilité publique, une étude technique préalable sera
obligatoire. Réalisée par un homme de l’art, elle sera destinée à préciser les risques et la stabilité
des ouvrages projetés. Les profondeurs de fondations, la conception des soutènements et la
maîtrise des eaux seront notamment précisés par cette étude ;
• les talus et soutènements d’une hauteur supérieure à 2 m ne seront autorisés que s’ils ont fait
l’objet d’une étude géotechnique de dimensionnement avec calcul de stabilité, et d’un contrôle
technique en cours d’exécution. Lorsqu’ils ont pour but de protéger des habitations existantes ou à
venir, ils doivent être édifiés par un maître d’ouvrage structuré et pérenne ;
• tous les projets de sécurisation devront faire l’objet d’une étude portant sur l’ensemble du bassin
de risques et de la zone urbanisée ou à urbaniser à protéger et devront être construits selon les
règles de l’art, tout particulièrement en respectant les dispositions données par le cahier des
charges joint en annexe. Ils devront être réalisés par un maître d’ouvrage structuré et pérenne.
Spécifiquement pour les zones concernées par un aléa de type « glissements de terrain » ou
« érosion et ravinement » :
• les remblais et terrassements ne devront pas accroître le risque d’instabilité et seront adaptés à la
nature du sous-sol ;
• lors de travaux de terrassements, tous les talus d’une hauteur excédant 2 m seront protégés des
instabilités par tous moyens appropriés (végétalisation, parement, ouvrages de soutènement…) ;
37 BRGM/RP-64141-FR
PPR de Saint-Leu Règlement Septembre 2015
• tous les ouvrages de soutènement devront être construits selon les règles de l’art, tout
particulièrement en respectant les dispositions suivantes : drainage amont (matériaux drainant et
barbacanes), encastrement suffisant de la fondation dans des terrains non remaniés, densité de
ferraillage adaptée, etc. ;
• la mise en place des ouvrages de soutènement devra être effective le plus rapidement possible
après terrassement, et en tout état de cause avant l’arrivée de la période cyclonique suivante. Pour
les ouvrages d’une hauteur supérieure à 2 m, ils auront au préalable fait l’objet d’une étude
géotechnique de dimensionnement avec calcul de stabilité (mission G2 au sens de la norme
NFP94-500 de novembre 2013) et un contrôle technique en cours d’exécution sera réalisé (mission
G3 et G4 au sens de la norme de la NFP94-500 de novembre 2013) ;
• dans le cas de déboisement en dehors de l’emprise des constructions, une protection anti-érosive
(végétalisation, parement, etc.) sera mise en place.
Spécifiquement pour les zones concernées par un aléa de type « chutes de blocs » :
• tous les ouvrages de pièges à blocs devront être construits selon les règles de l’art, tout
particulièrement en respectant les dispositions données par le cahier des charges joint en annexe ;
• les éléments dangereux sur l’emprise du projet tels que les blocs rocheux susceptibles de se
mettre en mouvement lors de l’aménagement, seront éliminés ou stabilisés.
• Les prescriptions concernant la stabilité des talus et des blocs rocheux s’appliquent également aux
voies d’accès à la parcelle.
BRGM/RP-64141-FR 38
S.C.C.V. MARESA
Protection et endiguement des ravines situées au droit du futur centre commercial La
Réserve
Etude préalable de faisabilité
RAPPORT DEFINITIF
ANNEXE 2
PROTECTION ET ENDIGUEMENT DES
RAVINES SITUEES AU DROIT DU FUTUR
CENTRE COMMERCIAL LA RESERVE – ETAT
INITAL
RAPPORT DEFINITIF
SOMMAIRE
1. PREAMBULE __________________________________________________________________ 1
1.1. CONTEXTE ET OBJECTIFS ____________________________________________________ 1
1.2. LOCALISATION _____________________________________________________________ 1
1.3. CONTEXTE REGLEMENTAIRE - PPRI ___________________________________________ 3
2. ETAT INITIAL _________________________________________________________________ 5
2.1. CONTEXTE _________________________________________________________________ 5
2.2. RECONNAISSANCE DE SITE __________________________________________________ 5
2.2.1. En amont de la zone d’étude ___________________________________________________ 5
2.2.2. Au droit de la zone d’étude ____________________________________________________ 9
2.2.2.1. RAVINE A BARDEAUX __________________________________________________________ 9
2.2.2.2. RAVINE LA RESERVE _________________________________________________________ 10
2.2.3. A l’aval de la zone d’étude ____________________________________________________ 11
2.2.3.1. RAVINE A BARDEAUX _________________________________________________________ 11
2.2.3.2. RAVINE LA RESERVE _________________________________________________________ 13
2.3. BASSINS VERSANTS ________________________________________________________ 16
3. ANALYSE HYDROLOGIQUE _________________________________________________ 18
3.1. DONNEES METEOROLOGIQUES ______________________________________________ 18
3.2. DETERMINATION DES DEBITS CARACTERISTIQUES ____________________________ 18
3.3. RESULTATS _______________________________________________________________ 19
4. ANALYSE HYDRAULIQUE ETAT ACTUEL __________________________________ 20
4.1. METHODOLOGIE ___________________________________________________________ 20
4.2. PROFILS EN TRAVERS ______________________________________________________ 20
4.3. ZONE INONDABLE __________________________________________________________ 23
4.4. CONCLUSION ______________________________________________________________ 28
TABLEAUX
TABL. 1 - DETERMINATION DES ALEAS EN FONCTION DES HAUTEURS D’EAU ET DE LA VITESSE ______________________ 3
TABL. 2 - CARACTERISTIQUES DES BASSINS VERSANTS _______________________________________________________ 16
TABL. 3 - COEFFICIENTS DE MONTANA FOURNIS ______________________________________________________________ 18
TABL. 4 - COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT POUR LES ESPACES VERTS ________________________________________ 19
TABL. 5 - DEBITS GENERES PAR LES BV AMONT POUR DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR _______________________ 19
FIGURES
FIG. 1. IMPLANTATION DE LA ZONE D’ETUDE ________________________________________________________________ 2
FIG. 2. ZONAGE PPRI _____________________________________________________________________________________ 4
FIG. 3. FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE EN AMONT DES PARCELLES _________________________________________ 8
FIG. 4. ECOULEMENT AU SEIN DE LA PARCELLE ____________________________________________________________ 14
FIG. 5. LOCALISATION DES PHOTOGRAPHIES DE LA ZONE D’ETUDE ___________________________________________ 15
FIG. 6. DELIMITATION DES SOUS-BASSINS VERSANTS DE LA ZONE D’ETUDE ____________________________________ 17
FIG. 7. PROFILS EN TRAVERS DE LA RAVINE A BARDEAUX ___________________________________________________ 21
FIG. 8. PROFILS EN TRAVERS DE LA RAVINE LA RESERVE ____________________________________________________ 22
FIG. 9. PROFILS EN LONG DE LA RAVINE A BARDEAUX EN Q100 ________________________________________________ 24
FIG. 10. PROFILS EN LONG DE LA RAVINE LA RESERVE EN Q100 ________________________________________________ 25
FIG. 11. EMPRISE DE L’INONDATION Q100 DE LA RAVINE A BARDEAUX ___________________________________________ 26
FIG. 12. EMPRISE DE L’INONDATION Q100 DE LA RAVINE LA RESERVE____________________________________________ 27
PHOTOGRAPHIES
PHOTO.-1. OUVRAGE HYDRAULIQUE SOUS RN2 AU SUD-OUEST DE LA ZE __________________________________________ 6
PHOTO.-2. OUVRAGE HYDRAULIQUE SOUS RN2 DE LA RAVINE A BARDEAUX ________________________________________ 6
PHOTO.-3. OUVRAGE HYDRAULIQUE SOUS RN2 DE LA RAVINE LA RESERVE AU SUD-EST DE LA ZE ____________________ 7
PHOTO.-4. LIT MARQUE AVEC BERGES ABRUPTES EN AMONT DE LA RUE NOËL TESSIER _____________________________ 9
PHOTO.-5. ZONE DE DIVAGATION DE LA RAVINE A BARDEAUX____________________________________________________ 10
PHOTO.-6. LIT DE LA RAVINE LA RESERVE _____________________________________________________________________ 10
PHOTO.-7. DALOT PRESENT SOUS LA RUE NOËL TESSIER _______________________________________________________ 11
PHOTO.-8. FOSSE PRESENTE EN AVAL DU DALOT ______________________________________________________________ 12
PHOTO.-9. EXUTOIRE 2*Ø1000 SOUS LA RN2002 ________________________________________________________________ 13
PHOTO.-10. RAVINE LA RESERVE CANALISE VIA UN CHENAL BETONNE__________________________________________ 13
1. PREAMBULE
1.2. LOCALISATION
L’opération se situe sur la commune de Sainte-Marie au lieu-dit « La Réserve » entre le quartier
des Gaspards à l’ouest et de La Convenance à l’est.
La zone concernée par ce projet se situe sur les parcelles BN 144, 146, 148, 120, 124, 147, 158,
160 et 182.
La zone du projet est en partie concernée par un aléa inondation fort selon le PPR multirisques
prescrit le 15 avril 2009. La Fig. 2 présente le zonage PPRi sur la zone de projet.
Il est notamment rappelé que « Tous travaux, remblais, constructions, installations et activités, de
quelque nature qu’ils soient sont interdits en zone R1 (aléa fort) sauf ceux destinés à réduire les
conséquences des différents risques recensés ».
Les niveaux d'aléa « inondation » prévus dans le PPRi sont les suivants :
Vitesse V < 0,5 m/s 0,5 < V < et 1m/s V > 1m/s
Hauteur
Ouvrage de
franchissement étudié
OH2
OH1
2. ETAT INITIAL
L’objectif de ce chapitre est de définir les débits transitant sous l’ouvrage de franchissement de
la Ravine Bardeaux, Rue Noël Tessier, pour différentes périodes de retour.
2.1. CONTEXTE
La zone d’étude, par sa situation, est contrainte par l’ancienne et la nouvelle RN 2 ainsi que par 2
ravines sur ses parties est et ouest, la plus importante étant la ravine à Bardeaux à l’ouest.
L’amont de la zone d’étude est majoritairement caractérisé par des surfaces à vocation agricole
ainsi que par des zones résidentielles dans une moindre mesure.
Trois ravines/thalwegs marqués sont présents et interfèrent avec la zone de projet. La ravine
principale interférant est la ravine à Bardeaux. Il est à noter que le thalweg franchissant la RN2 via
l’OH1 est un affluent de la Ravine à Bardeaux
Ces 3 thalwegs traversent la RN2 via 3 ouvrages hydrauliques prévus à cet effet.
OH 1 (sud-ouest) :
2m
3.5m
OH 2 (Ravine à Bardeaux) :
2,7m
9m
2,4m
3,7m
Ravine La
Réserve
Ravine
affluente
Ravine à
Bardeaux
La ravine à Bardeaux est entièrement végétalisée et présente un caractère sinueux entre la RN2 et
la Rue Noël Tessier.
Son lit est marqué avec des berges abruptes à proximité des exutoires de la RN2 et de la Rue
Noël Tessier.
Lit de la
Ravine
Photo.-4. Lit marqué avec berges abruptes en amont de la Rue Noël Tessier
Sur le reste de son profil, la ravine présente une zone de divagation importante caractérisée par un
lit diffus, large avec des berges moins abruptes.
Lit de la
Ravine
La ravine La Réserve est entièrement végétalisée entre la RN2 et la RN2002. Son lit marqué est
profond d’environ 1,25m et large d’environ 6m.
6m
Lit de la
Ravine
1,25m
1,5m
Photo.-6. Lit de la Ravine La Réserve
Le lit de la ravine à Bardeaux se poursuit via un dalot sous la Rue Noël Tessier. Cet ouvrage de
franchissement de 4*5m fait 15m de longueur.
4m
5m
15m
>2m
Le lit de la ravine La Réserve se poursuit, quant à elle, via 2 buses Ø1000 sous la RN2002 en aval
desquelles un coude marqué est observé.
Son lit est ensuite canalisé dans un chenal bétonné en contrebas d’habitations.
Une représentation des écoulements sur la zone d’étude se trouve en page suivante.
OH2
OH1
La zone du futur centre commercial étant actuellement végétalisée, il est difficile de juger de sa
topographie sur site. La topographie LITTO3D permet toutefois de constater que :
Les différentes caractéristiques des bassins versants se trouvent dans le tableau suivant :
Zone de projet
3. ANALYSE HYDROLOGIQUE
Les coefficients pour d’autres périodes de retour sont calculés selon une loi de Gumbel :
-0,33
i(d,T) = i(1h,10ans) * [0,186 * ln (T) + 0,572] * d
Avec :
Où :
Q = débit en m³/s ;
Les coefficients de ruissellement pour les espaces naturels pris en compte pour déterminer les
débits sont les suivants (source GEDC – terrain naturel) :
Pour les surfaces de voiries et les habitations, le coefficient de ruissellement est égal à 0,9.
3.3. RESULTATS
Les débits générés par les bassins versants amont pour différentes période de retour sont les
suivants :
Tabl. 5 - Débits générés par les BV amont pour différentes périodes de retour
3 3 3 3 3
Q2 [m /s] Q5 [m /s] Q10 [m /s] Q20 [m /s] Q100 [m /s]
BV Rav. À Bardeaux 16 26 45 54 84
BV Rav. La Réserve 6 9 14 17 26
4.1. METHODOLOGIE
Les hauteurs d’eau et vitesses attendues sur la zone d’étude pour un temps de retour de 100 ans
(référence PPRi) ont été déterminées par un modèle mathématique réalisé sous HEC-RAS. Ce
logiciel présente l’avantage de gérer finement les écoulements torrentiels. En outre, HEC-RAS
permet l’intégration de tous les ouvrages hydrauliques tels que ponts, seuils, déversoir latéraux,
etc.
D’autres profils intermédiaires ont ensuite été interpolés pour affiner le modèle.
P5
Pont
P4
P3
P2
P1
P3
P2
P1
/ 4 70 1912 / NOV 2015 22
S.C.C.V. MARESA
Protection et endiguement des ravines situées au droit du futur centre commercial La
Réserve
Etude préalable de faisabilité
RAPPORT DEFINITIF
Sont présentés en Annexe 1, la zone inondable avec les principaux profils et les cotes de niveau
d’eau Q100 associées.
Sur la zone d’étude, les écoulements en Q100 de la Ravine à Bardeaux restent confinés dans
l’emprise de son lit mineur et n’impliquent pas de débordement immédiat en rive droite ou
gauche ;
En revanche, la Ravine à Bardeaux déborde sur la Rue Noël Tessier à partir d’une crue de
période de retour 50 ans ;
Pour la ravine La Réserve, Il y a débordement sur la RN2002 à partir d’une crue de période de
retour 2 ans à cause des deux buses Ø1000 très largement sous-dimensionnées ;
P3
P1
P4
P2
P3
PPRi
PPRi
4.4. CONCLUSION
En première approche, il peut être fait comme constat que :
ANNEXE 1
ZONE D’INONDATION AVEC COTES Q100
37.85
mNGR
40.51
mNGR 43.43
mNGR
45.21
mNGR
48.02
mNGR
44.01
mNGR
44.94
mNGR
45.95
mNGR