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2011/3 n° 28 | pages 7 à 9
ISSN 1376-0963
ISBN 9782804165215
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2011-3-page-7.htm
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Introduction
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DOI: 10.3917/pp.028.0007 7
• le concept discursif dans la recherche participative où la participation est
perçue comme une construction de l’espace commun partagé par les pro-
fessionnels et les chercheurs.
À Charleroi, nous avons repris les discussions en nous centrant plus par-
ticulièrement sur les questions liées au « tiers-intermédiaire » et son rôle dans
différentes configurations de liens entre la recherche et les pratiques dans le
champ du travail social. Nous nous sommes plus particulièrement interrogés
sur :
1) La nature du « tiers-intermédiaire », ce qui générera des questions sur :
––les nouveaux liens au territoire qui se créent autour de l’espace d’activité
et susceptibles de créer de la cohésion sociale ;
––les sujets qui agissent comme « tiers-intermédiaire », tant au niveau des
professionnels du social que des chercheurs ;
––l’importance de l’espace intermédiaire et sa signification en ce qui
concerne la participation citoyenne.
2) La posture épistémologique intermédiaire ou interstitielle se situant
entre les pôles en tension que sont la théorie et la pratique, l’objectivisme et
le subjectivisme et sa signification pour la construction de la recherche sur les
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alités pour questionner la réalité complexe et fuyante du monde d’aujourd’hui,
qu’on la qualifie de post- ou d’hypermoderne.
Elle pose également la question de savoir qui est l’autre en travail social.
Josefa Fombuena Valero situe l’intervention sociale dans une trame institution-
nelle dans laquelle interviennent autant les facteurs « durs » comme le terri-
toire, les nouvelles technologies, les règlements, les lois et les procédures, que
les facteurs « doux » comme les relations interpersonnelles.
Mariusz Granosik développe l’idée que la position épistémologique adop-
tée par un chercheur influence les résultats et donc la théorie générée. Mais
aussi la réflexion méthodologique.
Philippe Lyet pense la question des tiers-intermédiaires dans les proces-
sus de collaboration de chercheurs et de praticiens. Cela le conduit à interro-
ger la dynamique des espaces où se jouent ces collaborations. Il le fait grâce à
un modèle d’analyse qui croise deux couples d’opposition – le couple connais-
sance-action et le couple généralité-singularité – et identifie les jeux de tension
qui s’y développent.
Selon Maurice Blanc, la recherche en sciences sociales est engluée dans
des schémas binaires : recherche fondamentale et appliquée, coupure épisté-
mologique et réflexivité, etc. D’où l’intérêt de les combiner dans un processus
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