Des tags au taquet.

(la suite)
Par Hervé Leclère
C'est en travaillant le sujet à fond que j'ai décidé d'en développer le principe.

Il s'agit là de captures d'écran d'après des arrêts sur images de vidéos du site "espace train". Ceci pour dire
qu'il n'est pas utile d'avoir les wagons à l'arrêt pour prendre des photos ou tout simplement 'choper' des idées.

En reprenant l'exemple utilisé dans la première partie, une simple photocopie de ce modèle suffira.

Découper -soigneusement-

les contours...
Positionner à blanc 'pour voir'; j'ai opté pour un wagon -très prisé par les grapheurs eux-mêmes- ayant fait
l'objet auparavant d'une patine «d'usure du temps», ce qui facilite l'exercice en terme d'adhérence et
d'accroche des futures écritures/peintures.

À coup de crayons-feutre et de coton-tige, les reliefs 'reviennent', surtout sous l'effet de la colle qui
s'imprègne dans le papier puis est tamponnée au chiffon doux ou au coton-tige.

Ci-dessous, un autre exemple de tag. Il a été peint sur un vrai mur à l'échelle 1: je n'ai pas pu résister à l'envie
de m'en servir pour un wagon...miniature!
 Suivant approximativement le
modèle photocopié, je l'ai
directement «écrit» à main
levée, au feutre. C'est là que
je recommande de passer un
voile de vernis mat avant
d'écrire, mais au final c'est un
tag à demi-effacé qu'on devrait
obtenir.

Avec un feutre blanc et d'autres couleurs de base, j'ai improvisé directement avec le souvenir en tête.
Reflet de la réalité: les taggeurs les moins doués se contentent souvent, pour le marquage de leur 'territoire', de
lettrages «en creux»....
 …..et d'aplats relativement 'minimalistes'!

La variété semble infinie; à vous de jouer......

Textes & photos: Hervé Leclère. ©2020.