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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte

Chapitre 02
CHAPITRE 8 : ETUDE DE LA
PRECONTRAINTE

8.1. Introduction
Le mot « précontraint », crée par E.FREYSSINET, signifie contraint avant. Le béton
précontraint est soumis, préalablement à toute charge extérieure, à un effort de compression qui
permettra de supprimer les contraintes de traction qui apparaîtraient dans un élément en béton
armé.
Deux définitions sur le béton précontraint :
« A aucun degré, le béton précontraint n’est du béton armé amélioré .il
n’a, avec le béton armé, aucune frontière commune. » E.FREYSSINET,
1946.
« Dans la poutre en béton précontraint, l’acier n’est pas une armature,
est une force. » Y.GUYON
8.2. principe de la précontrainte 
La précontrainte a pour objectif, en imposant aux éléments un effort de compression axial
judicieusement appliqué, de supprimer (ou fortement limiter) les sollicitations de traction dans
le béton.
Cette précontrainte peut être :
 Une précontrainte partielle : autorisation des contraintes de traction limitées.
 Une précontrainte totale : élimination totale des contraintes de traction.

σsp σc

+ =
σt0 σip σt
Poutre
Diagramme Diagramme
des contraintes sous l’effet des charges surchargessous l’effet de laDiagramme
desetcontraintes des contraintes finales
précontrainte

σc <σ´ c et σt > σ́ t

8.3. Modes de précontrainte 


La mise en œuvre de la précontrainte nécessite l’utilisation de matériel
spécifique de mise en tension et de blocage des armatures qui font l’objet de divers brevets.
Ces différents procédés peuvent se classer en deux principales catégories :
La précontrainte par pré-tension.
La précontrainte par post-tension.
Dans notre projet nous choisissons la précontrainte par pré-tension.

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Chapitre 02
8.3.1. Précontrainte par pré-tension 
C’est une méthode utilisée en usine, pour pré-fabriquer des poutres précontraintes
destinées à être incorporées dans des constructions en tant que « produits ».
Les câbles sont tendus préalablement au coulage de la poutre, sur un banc de préfabrication
capable de reprendre les efforts engendrés (ce qui nécessite des
Installations spécifiques, qui ne sont généralement pas disponibles sur chantier). Ils sont
généralement rectilignes d’un bout à l’autre du banc de préfabrication.
On coule ensuite des éléments directement au contact avec les câbles.
Après prise du béton, les câbles sont relâchés à leurs extrémités, et coupés à la sortie des
poutres, entraînant la mise en précontrainte de la poutre grâce à un
Transfert par adhérence de l’effort entre les câbles et le béton.
Les câbles ne sont pas gainés en partie courante, puisqu’ils doivent permettre une parfaite
adhérence avec le béton. Il est toutefois possible de gainer certains câbles à leurs extrémités,
pour diminuer la précontrainte aux abouts (elle peut en effet avoir des effets défavorables près
des abouts).
La précontrainte par pré-tension est réalisée à l'aide de fils crantés à haute limite
D’élasticité (HLE), ou de torons constitués de 3 ou 7 fils élémentaires.
La pré-tension s’accompagne des autres techniques liées à la préfabrication :
Formulation adaptée des bétons, étuvage des poutres pour accélérer la prise du béton et
permettre un décintrement et une mise en précontrainte rapide.
Les conditions d’emploi de la pré-tension sont conditionnées par plusieurs facteurs :
Possibilités de manutention et transport des poutres (liées à leur poids et à leur
encombrement),
Dimensions des bancs de préfabrication en usine.
Toutefois, il est difficile en France de dépasser des longueurs de poutres supérieures à 30m.

Mécanisme de retenue des câbles Câble de précontrainte Ancrage

Pièce 1 Pièce 2 Pièce3

Une culée Figure 8.1 : précontrainte par pré tension. Une culée

a) Les avantages 
l’économie des gaines, des dispositifs d’ancrage et de l’opération de l’injection.
La simplicité de la réalisation du procédé.
Une bonne collaboration du béton et des armatures.
b) Les inconvénients

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 La portée limitée à 20m.
 les fils sont rectilignes donc on ne peu pas faire varier l’excentricité la longue de la
poutre.
 Le risque d’éclatement à l’extrémité.
8.3.2. Précontrainte par post-tension 
Son principe est de tendre les câbles après le coulage du béton à l’aide des vérins
prenant appuis sur la pièce à précontrainte. Pour permettre le mouvement relatif de câble, il
est nécessaire de ménager dans le béton des évitements tubulaires généralement formés par
des gaines métalliques de section circulaire disposées et réglées dans les coffrages avant
bétonnage.
Une fois les aciers tendus et ancrées, on procède à l’injection des gaines avec un coulis
de ciment. L’injection se fait de façon que tous les vides à l’intérieure de la gaine soient
remplis. Le rôle de cette injection est double : le ciment protège tout d’abord l’acier vis-à-vis
la corrosion, produit leur adhérence au béton et améliore la résistance de la pièce à la
fissuration.

Poutre Câble de précontrainte


Gaine
Pièce coulée avant la mise en tension des câbles

Ancrage Ancrage

Coulis de ciment injecté après la mise en tension Gaine Câble de précontrainte

Fig.8.2: précontrainte par post-tension


a) Les avantages 
 Elle permet le choix des différentes formes.
 Ne demande aucun installation fixe puisque ; c’est sur la pièce elle-même que s’appuie,
le vérin de précontrainte.
 La facilité de réalisation des tracés courbes d’armatures de précontraintes.
 La possibilité de régler l’effort de précontrainte, ce qui permet d’adapter le
 Procédé à l’évolution de la masse de l’ouvrage.
b) Les inconvénients 
Cette méthode est plus chère parce que elle demande énormément de matérielle.
8.3.3. Procédés de la précontrainte 
La méthode de préfabrication des poutres se fait par la manière suivante :
 Nettoyage des moules.
 Mise en place d’huile de décourage sur les moules.
 Déroulement des armatures.
 Mise en place des armatures passives.

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 Mise en place des moules dans leurs position finales.
 Mise en place des déviateurs éventuels.
 Mise en tension des files.
 Mise en place du béton par pont –roulant ou grue.
 Vibration du béton.
 Etuvage ou chauffage du béton.
 Décoffrage.
 Découpage des fils aux plaques d’ancrage de l’extrémité du banc.
8.4. Dimensionnement de la précontrainte 
8.4.1. Caractéristiques géométriques de la poutre 
L’étude de la précontrainte se fera pour la poutre la plus sollicitée (poutre centrale P5).
Section B (m2) IG (m4) v (m) v’ (m) c’=I /B.V (m) ρ(%) h (m)
Poutre seule 0.5672 0.2260911 1.0192 0.8810 0.3911 44.44 1.90
Poutre + dalle 0.9412 0.5312757 0.8031 1.3169 0.7028 53.37 2.12

Tableau 8.1: Les caractéristiques géométriques de la section à mi travée (0,5L). 


C’: centre de pression.
 L’enrobage 

h 1.9
d≤ ⇒ d≤ =0.19 mon adopte d=0.07 m
10 10
8.4.2. effort de précontrainte minimale
La résistance caractéristique à 28 jours égale  f C 28=40 MPa .
Les contraintes de traction admissible du béton (en classe II de précontrainte) sont :
f t 28=0,6+ 0,06 × f c28 =3.00 MPa
Contrainte admissible du béton :
f c 28 . j
f cj=
4,76 +0,83. j
1) En exploitation 
 Dans la zone d’enrobage :
σ́ M =0,6. f c 28=24 MPa .
 Hors de la section d’enrobage :
σ́ m=−f t 28=−3 MPa .
2) En construction (à 14 jours) 
f c14 =34,19 MPa .
σ́ M =0,6. f c 14=20.514 MPa .
σ́ m=−1.5 f t 14=−1.5(0.6+0.06 × f c 14)=−3,98 MPa .
L’effort de précontrainte minimale qui doit être respecté durant toute la vie de l’ouvrage est :
Pmin =⁡(P 1 , P2)

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Chapitre 02

Avec :
P1 : précontrainte minimale en section sous critique.
P2 : Précontrainte minimale en section sur critique.
ΔM
P1= ρ h

Mmax
P2= '
V + ρV −d
On a:
M max =740.16 t . m.
M min =418.4175 t . m .→ ∆ M =321.74 t .m
P1=284.36 t .
Donc : { P2=449.80 t .
⇒ P2 > P1 ( la section est sur critique ) .

8.4.3. Calcul du nombre des câbles


D’après G. Dreux, on peut estimer les pertes de précontrainte à 32%.
Pmin 449.80
0.68 × P0 =Pmin ⇒ P0= = =649.63 t .
0.68 0.68
Donc : P0=649.63t .
 Caractéristiques géométriques et mécaniques du câble 

Les unités de précontrainte utilisées sont des câbles T15 les torons de classe 1860 à très
basse relaxation (TBR).
- Section nominale de l’acier : A p =139 mm2
- Contrainte limite élastique garantie  : f peg=1643 MPa .
- Contrainte de rupture garantie :  f prg=1860 MPa .
- Recul d’ancrage : g = 1 mm.
- Relaxation à1000 heures : ρ=2.5 % .
- Module d’élasticité de l’acier : E p =190000 MPa .
3) La force de précontrainte par câble 

σ p 0=min { 0,85 f prg ; 0,95 f peg }=1560.85 MPa .


σ p 0=1560.85 MPa .
P0 649.63 ×10 4
P0=n. A P . σ p 0 ⇒ n= = =29.94 ⇒ n≥ 29.94
A P . σ p 0 139 ×1560.85
On adopte en 1é ℜtemps 30T15, et après calcul des pertes et les vérifications exacte, on a
trouvé des conditions qui ne vérifier pas.une nouvelle adaptation :
On prend : 34T15.
Soit (34T15) : P =34(139×1560.85×10−4) = 737.65t.
8.5. Vérification des contraintes lors de la mise en tension

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Chapitre 02
8.5.1. En construction (section sans hourdis) 
a) les contraintes limites 

j. f c28

{f cj =
f tj =0.6+ 0,06 f cj
f c 14=34.19 MPa.
{
4,76+ 0,83 J ⇒ f =2.65 MPa .
t 14

σ́ ci =σ́ cs =0.6 × f c 14 σ́ ci=σ́ cs=¿ 20.51 MPa .

{ σ́ ts =−1,5. f t 14 ⇒
σ́ ti =−f t 14 {σ́ ts =−3.98 MPa.
σ́ ti =−2.65 MPa .

4) En fibre supérieure 

M min . V 1 e .V ?
σ ¿=
I
+K1 . P . + 0
B (I )
¿ σ́ tsavec K1=0.9

q .l 2
M min = =217.131 t
8
e 0=−( V ' −d )=− ( 0.8810−0.07 ) ⇒ e0 =−0.811 m.
M min . V 1 e ×V
Donc : σ ¿=
I B(
+K1 . P + 0
I )
=−3.14 MPa> σ́ ts =−3.98 MPa … . ( CV ) .

5) En fibre inférieure 

−M min . V ' 1 e .V '


σ inf =
I
+ K1. P − 0
B (I )
=23.69 MPA> σ́ ci=20.51 MPa .. (CNV ) .

On propose comme solution (28) torons actifs dans la zone d’about.


8.5.2. En exploitation (Section avec hourdis) 
6) En fibre supérieure 

M max .V 1 e .V ?
σ ¿=
I B (
+K2 . P . + 0
I
¿ σ́ c ) avec K2=0.7

M max =740.16 t . m

e 0=−( V ' −d )=− (1.3169−0.07 ) ⇒e 0=−1.2469m .


M max V 1 e ×V
σ ¿=
I
+K 2 P + 0
B (
I )
=23.12 MPa< σ́ c =24 MPa …(C .V )

7) En fibre inférieure 

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Chapitre 02
p0 Mg Mq P 0× e p
σ inf =k .
B
+V .[I
+
I ]
−K .
I
?
.V ¿ σ́ m .

σ inf =−0.23 MPa>−3 MPa … … …(C . V ).


8.6. Emplacement des torons 
Le BPEL indique que pour favoriser l’adhérence acier-béton, il est nécessaire de laisser
un espacement minimum entre les torons, on adoptera la disposition suivant :
 L’entraxe
minimal D à
prévoir entre
les armatures
est: D ≥3. d

Avec  :
d = 1.52cm
pour Ap=139mm2 à
7fils standards.
Donc :
D
¿ 3 ×1.52=4.56 cm , on prend D=5 cm
 La distance de l’axe de ces armatures aux parements le plus proche est :
D' ≥ 2,5. d=2,5 ×1.52=3.8 cm, on prend D ' =9.5 cm

Figure 8.2:
Disposition des torons sur la
poutre

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Chapitre 02

Figure 8.3: Disposition des torons section intermédiaire

Figure 8.4: Disposition des torons section d’about.


8.7. Caractéristiques des sections 
8.7.1. Caractéristiques de la section intermédiaire sans hourdis 
Les centres de gravité des différentes armatures actives sont les suivants :
Nombre des câbles 10 8 8 4 4 34

Distance/Rbase (m) 10×0.07 8×0.12 8×0.17 4×0.22 4×1.83 11.22

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Chapitre 02

V’=
∑ YiAi = 11.22 A i = 0.33m
Σ Ai 34 Ai
B (m2) IG (m4) V(m) V’(m) SΔ (m3)
0.00476 0.01440641 1.5700 0.3300 0.00328059

Les caractéristiques de la section intermédiaire sans hourdis sont :

B (cm²) I G (m4) SΔ (m3) V (m) V’ (m) r ²(m²) ρ٪


0.5624 0.2116846 0.5748214 1.0220 0.8779 0.3763 41.95

Les caractéristiques géométriques de la section homogénéisée sont calculées comme suit :


Sh=Snette + n× Scâble
Avec :
EP 190000
n= = = 5.05
E b 11000 √3 f c 28
Après le calcul, on obtient :
B (m2) IG (m4) v (m) v’ (m) S/Δ nette (m3) ρ(%) h (m)
Bbrute 0.5672 0.2260911 1.0192 0.8810 0.578102 44.44 1.90
Bcables 0.00476 0.01440641 1.5700 0.3300 0.0032805 / /

Bnette 0.5624 0.2116846 1.0220 0.8779 0.5748214 41.95 1.90

Bhomogé 0.5864 0.24049751 0.9969 0.9030 0.5845821 45.55 1.90

Tableau 8.2 : Les caractéristiques géométriques de la section intermédiaire homogène


sans hourdis

8.7.2. Caractéristiques de la section intermédiaire avec hourdis 


B (m2) IG (m4) V(m) V’(m) SΔ (m3)
0.00476 0.00986462 1.7900 0.3300 0.0022519
Les caractéristiques des armatures actives sont les suivants :

B (m2) IG (m4) v (m) v’ (m) S/Δnette (m3) ρ(%) h (m)


Bbrute 0.9412 0.5312757 0.8031 1.3169 0.755870 53.37 2.12
Bcables 0.00476 0.0098646 1.7900 0.3300 0.0022519 / /

Bnette 0.9364 0.5214110 0.8048 1.3151 0.7536181 52.61 2.12

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Chapitre 02
Bhomogé 0.9604 0.5411403 0.7937 1.3263 0.7622694 53.52 2.12

Tableau 8.3 : Les caractéristiques géométriques de la section intermédiaire homogène


avec hourdis.

8.7.3. Caractéristiques de la section d’about sans hourdis 


Les centres de gravité des différentes armatures actives sont les suivants :
Nombre des câbles 10 8 8 4 4 34

Distance/Rbase (m) 10×0.07 6×0.12 4×0.17 4×0.22 4×1.83 10.30


B (m2) IG (m4) V(m) V’(m) SΔ (m ) 3

0.00392 0.0120167 1.5322 0.3678 0.006006

B (m2) IG (m4) v (m) v’ (m) S/Δ nette (m3) ρ(%) h (m)


Bbrute 0.5672 0.2260911 1.0192 0.8810 0.578102 44.44 1.90
Bcables 0.00392 0.0120167 1.5322 0.3678
0.006006 / /
Bnette 0.5632 0.2140744 1.0002 0.8987
0.572169 42.24 1.90
Bhomogé 0.5711 0.2381078 1.0015 0.8985 0.5819766 46.33 1.90
Les caractéristiques géométriques de la section d’about homogénéisée sont :

Tableau 8.2 : Les caractéristiques géométriques de la section d’about homogène


sans hourdis.
8.7.4. Caractéristiques de la section d’about avec hourdis 
B (m2) IG (m4) V(m) V’(m) SΔ (m3)
0.00392 0.0084889 1.7522 0.3678 0.0068686
Les caractéristiques des armatures actives sont les suivants :

B (m2) IG (m4) v (m) v’ (m) S/Δnette (m3) ρ(%) h (m)


Bbrute 0.9412 0.5312757 0.8031 1.3169 0.755870 53.37 2.12
Bcables 0.00392 0.008489 1.7522 0.3678 0.0068686 / /

Bnette 0.9372 0.522785 0.7990 1.3210 0.7490014 52.84 2.12

Bhomogé 0.9509 0.5397656 0.7960 1.3239 0.7569164 53.86 2.12

Les caractéristiques géométriques de la section d’about homogénéisée sont :

Tableau 8.3 : Les caractéristiques géométriques de la section d’about homogène


avec hourdis

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Chapitre 02
8.7.5. Excentricité moyenne de la précontrainte 
Tous les torons (34) sont actifs à mi-travée et 28 à l’about, les sections d’armatures seront
respectivement :
Ap=0.00476m2 et Ap=0.00392m2
e p =v cable−v homogéne
0

Section
ep0(m)
mi-travée A l’about
 Le noyau
Sans hourdis 0.5731 0.5307
central 
Avec hourdis 0.9963 0.9562
Le noyau central est
le domaine à l’intérieur duquel, peut se déplacer le centre de pression sans qu’il soit de
traction dans la section considérée.
−c ' ≤ e c ≤ c
' I 0.2260911
Avec :c = = =0.3911 m
B . V 0.5672× 1.0192
I 0.2260911
c= = = 0.4524m
B . V ' 0.5672× 0.8810
 Le noyau limite 
C'est le domaine à l'intérieur du quel, peut se déplacer le centre de pression sans que les
contrainte limite,σ m , σ M soient dépassés dans la section considérée.

σm . I σM . I
[ ] [ ]
¿
{ } { }
+
P.VS
σ .I
[ ]
− M +C
P .V i
−C '
≤ e c ≤ inf P.VS
σm . I
[ ]
P .V i
−C '

+C

+300 ×0.2260911 2400 ×0.2260911


[ ] [ ]
¿
− {[
737.65× 1.0192
2400× 0.2260911
737.65 ×0.8810
− 0.3911

+0.4524
≤ ec ≤inf
] } { [
737.65 ×1.0192
−300 ×0.2260911
737.65 ×0.8810
−0.3911

]
+0.4524 }
¿ −0.3009 m ≤ ec ≤ inf 0.3306 m
(
−0.3825 m )
0.3480 m ( )
Donc :
(−0.3009 ) ≤ e c ≤ ( 0.3306 )
8.8. Pertes de précontrainte 
La perte de la précontrainte est toute déférence entre la force exercé par le vérin
lorsque la mise en tension et la force qui ‘exerce on un point donner d’un armateur à une
époque donner.

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Chapitre 02
Les pertes constituent un inconvénient non seulement en raison du moins bon rendements de
l’acier et on résulte, mais encore parce qu’elle conduisant à une aggravation de l’état de
sollicitation de béton. On distingue :
a) Les pertes instantanées 
 Par frottement sur le banc sont généralement faible ∆σf.
 Par thermique (l’effet de température).
 Par glissement à l’ancrage ∆σg.
 Par raccourcissement élastique lorsque de la détention ∆σ b.
b) Les pertes différées 
 Par retrait ∆σ r
 du fluage ∆σf
 à la relaxation ∆σξ.
Le calcul de ces différentes pertes est réalisé selon le phasage de réalisation du tablier lui-
même.
Généralement, l’enchainement chronologique des phases se fait comme suit :
Phase 1 
 Fabrication de la poutre.
 Calcul de la force de la précontrainte.
 Vérification des contraintes lors de la mise en précontrainte.
Phase 2 
 Stockage de la poutre.
 Une fraction des pertes différées est prise en compte (fonction de la durée de
stockage).
Phase 3 
 Mise en place des poutres et coulage de la dalle.
Phase 4 
 Mise en place de la superstructure (chaussée, trottoir, garde-corps, etc.) et mise en
service de l’ouvrage.
8.8.1. Calcul des pertes 
8.8.1.1. à la section
intermédiaire x=0.5L 
1) Les pertes instantanées 
a1. Par frottement sur le banc sont généralement faible ∆σ f 
Les pertes par frottement sont estimées à 1% de la tension initiale quand les câbles sont
rectilignes :
1 1
∆ σf = . σ 0= ×1560.85=15,6085 MPa
100 100
∆ σ f =1 %
a2 . Les pertes thermiques 

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Chapitre 02
Les pertes thermiques est l’origine des pertes importantes dites pertes thermiques
(liée a la dilatation thermiques).
∆ σ θmax=E P . α b . ( θmax −θ0 ) .(1− λ).
α b : coefficient de la dilatation thermique du béton.
α b=1,2. 10−5
θmax :la températuresde l ' acier lors de la mise entention .
θmax =75 ° .
θ0 =22° .
λ :coefficient compris entre 0,1 et 0,5 il est prudent de prendre 0,1.
∆ σ θmax=190000 ×1,2. 10−5 × ( 75−22 ) × (1−0,1 )=108,756 MPa
∆ σ θmax=6.968 % .

a3 . Pertes par glissement d’ancrage sur le banc de prétention 


Après la mise en tension, on bloque les armatures, un glissement assez large se fait
sentir avant blocage définitif, les glissements entraînent un raccourcissement du câble et par
conséquence une chute de tension, la perte de tension n’affecte qu’une partie de la longueur
du câble sont influent diminue jusqu’à une distance (d) de l’ancrage ou elle s’annule.
Dans le cas de la prétention, il est tenu compte de la perte qui résulte du glissement
éventuelle de l’armature du précontrainte dans son ancrage sur banc. Ce glissement se
présenté sans s’atténue sur toute la longueur du fil .
∆ σ g =EP . g/ L.
g : glissement sur banc, on fonction de la puissance d’ancrage et du procédé utilisé.
g =1mm.
E P=module de young pour les torons T 15.
E P=190000 MPa .
L=longueur totale du fil(banc de la prétention).
L=100 m .
190000 ×1
∆ σg= =1,9 MPa .
100000
∆ σ g =0,121 %
a4. Pertes par raccourcissent élastique du béton lors de la détention 
σ bj
∆ σ rac=E P . ( )
Eij
.(1+ K i )

0 si σ bj ≤ 0,5 . f cj .
K I : coefficient qui vaut
{(
4.
σ bj
f cj
2

)
−0,5 si 0,5. f cj ≤ σ bj ≤0,66 . f cj .

Page 105
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02

Un traitement permet d’attendre f c28 avant le relâchement des torons.


−M g . e p ( σ p 0−∆ σ pi ) e 2
σ bj =
I
+
B (
. 1+ p . A P
r )
σ bj :Etant la contrainte au niveau des armatures due à la précontrainte et aux poids propre de la
poutre.
−217.131 ×0.5731 ( 1560.85−8.089 . 10−2 ×1560.85 ) 0.57312
σ bj =
0.24049751
+
0.5864
1+
0.4101 (
0.00476 )
σ bj =15.79 MPa .
f c14 =34,19 MPa
σ bj =15.79 MPa< 0,5. f c 14=17.095 MPa
Ei 14=11000 √3 f c 14 = 35701.98MPa
σ bj 15.79
∆ σ rac=E p . ( )E ij
=190000.(
35701.98
)=84.07 MPa .

∆ σ rac=84.07 MPa .
∆ σ rac=5.38 %
a5.Totale des pertes instantanées 
∆ σf ∆ σ θmax ∆ σg ∆ σ rac ∆ σ tot
MPa 15.6085 108.7560 1.9000 84.07 210.334
% 1.000 6.968 0.121 5.38 13.47
∆ σ tot =∆ σ f + ∆ σ θmax +∆ σ g + ∆ σ rac

Tableau 8.4 : les pertes instantanées à x=0,5L.


2) les pertes différées 
b1. Pertes dues aux retrais du béton 
Le retrait est le raccourcissement du à l’évaporation de l’excédent d’eau de gâchage. Pour un
intervalle de temps t0 à t, on exprime les pertes correspondant par :
∆ σ ret =ε r [1−r ( t ) ]E P
t
r ( t )=
t +9. r m
Avec :
ε r : retrait du béton.
t : âge du béton compté à partir du jour de fabrication (j).
rm : rayon moyen de la pièce (cm).
B=0.5672 m ²
rm = 9.78cm
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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
P = 5.802m
La déformation finale serait :
ε r=k s . ε 0 .
1
k s=
1+20. S s
As
Ss =
B
Avec :
KS : Coefficient dépendant du pourcentage d’armatures adhérentes
A s : Section d ' armatures longitudinales adhérentes .
B: Section du béton.
0.00476
Ss = =0,0083.
0.5672
1
Ks= =0,86
1+20 × 0,0083
30
ε 0=( 100−70 ) . 6+
( 10+ ( 3. r m ) ) −6
.10 =¿ 2.03×10-4

ε r=k s . ε 0=0,86 × 2,03.10−4=1,75. 10−4


∆ σ r=E P . K . ε 0 . [r ( t i+1 )−r ( t i ) ].
t i=00
t i+1=1000 h=42 jours .
t 42
r ( t )= = =0,323
t +9. r m 42+9 × 9.78
∆ σ r=190000 ×1,75. 10−4 × ( 1−0,323 ) =22,51 MPa .
∆ σ r=22.51 MPa .
∆ σ r=1,44 %
b2. Pertes par fluage 
Le fluage désigne la déformation lente du béton soumis à une contrainte soutenue dans le
temps.
∆ σ fli =EP . ∆ ε fli
∆ ε fl ( t )=ε ic 1 K fl ( t 1 ) f (t−t 1 )
ε ic 1: représente la déformation conventionnelle instantanée produite par la contrainte  σ i .
Le calcul de cette perte sera fait en étapes, car les efforts soutenus dans le temps, varient
suivant la phase de construction, cette dernière qui passe par :
 Préfabrication des poutres.
 Stockage provisoire avant la mise en œuvre.
 Mise en œuvre des poutres et coulage de la dalle.

Page 107
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
 Mise en service.
σi
ε ic 1= avec σ i <0.5 f c 28
Ei 28
σi
ε ic 1= ( )
Ei 28
× ( 1+ k i ) avec 0.5 f c 28< σ i <0.66 f c28 .

k i=4 × ¿

 Phase de préfabrication et stockage


Le moment agissant est le moment isostatique du au poids propre de la poutre seule :
M p=217.131 t . m.
On prévoie un temps de 28 jours (0 à 28j).

f ( t )= √t
√ t+5 √ r m
t : Age du béton exprimé en jours compté à partir du premier jour de la fabrication.

f ( t )=
√t−t 0 = √ 28−0 =0.252
√ t−t0 +5 √ r m √ 28−0+5 √9.78
k fl =k S [k e +k C . k ( t ) ]
k S = 0.86 qu’on a calculé dans les pertes dues au retrait.
k e =0.4
120−ρn 2 100−ρ n
k C= +( ) ×
30 3 20+r m
ρ :≤taux d ' hmidité .
Pour la zone de notre projet on prend : ρn =70 %
120−70 2 100−70
k C=
30
+ ×
3 20+9.78()
=2,33

100 100
k ( t )= = =1
100+t 100+0
Donc : k fl (t)=0,86 ×(0,4 +2,33 ×1) = 2.34
Ei 28=11000 √3 f c 28
Ei 28=37619,47 MPa
P=( σ p 0−∆ σ pi ) ×n A p
P= (1560,85−232.844 ) ×34 × 1,39=627.61 t .
2
P M g . e0 P . e 0
σi= − +
B I I
σ i  : étant la contrainte au niveau du CDG des armatures et poids propre de la poutre.

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
627.61 217.131× 0.5731 627.61× 0.5731²
σi= − +
0.5864 0.24049751 0.2404975

σ i =14.10 MPa .
σ i =14.10<0,5 . f c 28=20 MPa .
σi 14.10
ε ic 1= = =3,74. 10−4
Ei 28 37619,47
ε fl ( t )=ε ic 1 . k fl ( t ) . f ( t−t 1 )

ε fl ( t )=3,74. 10−4 ×2,34 ×0,252=2,21 . 10−4


∆ σ fl =E P . ε flu
∆ σ fl =190000 ×2,21 .10−4 =42.00 MPa
∆ σ fl =42.00 MPa
∆ σ fl =2.70 %
 Phase de mise en place des poutres et réalisation des éléments secondaires 
Le moment agissant est le moment du au poids propre de la poutre et surcharges permanente :
M cp =418.417 t . m
Le temps varie de 28 j à 90 j.

f(t) ¿
√ t−t 0 = √ 90−28 = 0.335
√t−t 0 +5 √ r m √ 90−28+5 √ 9.78
∆ f ( t−t 1 ) =0,335−0,252=0,083
P=( σ p 0−∆ σ pi ) ×n . A p
P=¿
2
P P . e 0 M cp . e 0
σi= + −
B I I
607.844 607.844 × 0.57312 418.417× 0.5731
σi= + −
0.5864 0.24049751 0.24049751
σ i =8.87 MPa
σ i =8.87 MPa<0.5 f c28=20 MPA
σi −4
ε ic 1= =2.35 × 10
Ei 28
∆ σ fl =E P . ε ic 1 .k fl ( t−t 1 )

∆ σ fl =190000 ×2,35 ×0,083 ×10 4−¿× 2,34=8.67 MPa ¿


∆ σ fl =8.67 MPa
∆ σ fl =0,55 %

Page 109
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
 Phase de réalisation et mise en service
Le moment agissant étant : M M =740.16 t . m
Le temps varie de 90j à l’infini donc f(t) = 1.
∆ f ( t−t 1 ) =1−0,335=0,665

P P . e2 M M . e
σi= + −
B I I
P=( σ p 0−∆ σ i ) ×n A p
P=(1560,85−283.51)× 34 ×1,39=603.66 t
603.66 603.66 × 0.9967² 740.16 × 0.9967
σi= + −
0.9604 0.54114032 0.54114032
σ i =3,73 MPa
σ i =3.73 MPa <0.5 f c 28=20 MPa
σi −4
ε ic 1= =0.99× 10
Ei 28
∆ σ fl =E P . ε ic 1 .k fl ( t 1 ) . f ( t−t 1 )

∆ σ fl =190000 ×0,99. 10−4 × 2,34 ×0,665=29.27 MPa


∆ σ fl =29.27 MPa
∆ σ fl =1,87 %
∆ σ fl TOT =42.00+8.67+ 29.27=79.94 MPa
∆ σ fl TOT =5.12 %
b3. Pertes par relaxation des aciers 
La relaxation de l’acier est un relâchement de tension à longueur constante.
6 σ pi
∆ σξ= (
−u . σ . ρ
100 f prg 0 pi 1000 )
σ pi: Étant ladc tension initiale de l’acier après la perte instantanée.
f prg : étant la contrainte de rupture garantie.
σ pi=σ 0−∆ σ pi
σ pi=1350.516 MPa
f prg=1860 MPa
u0 =0,43 pour l ' acier à TBR .

6 σ pi
∆ σξ= ( −u . σ . ρ
100 f prg 0 pi 1000 )
6 1350.516
∆ σξ=
100 (
1860 )
−0,43 ×1350.516 ×2,5=60.00 MPa

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
b4. Pertes différées totales 

∆ σ d =∆ σ ret + ∆ σ fl +( 56 ) ∆ σ ξ

5
()
6
∆ σ ξ =50.00 MPa

( 56 ) ∆ σ =3,20 %
ξ

∆ σr ∆ σ fl ∆ σξ ∆ σ tot
MPa 22.51 79.94 50.00 152.45
% 1,44 5.12 3,20 9.76

Tableau 8.5: des pertes différées à x=0,5L.

3) Pertes totales 
Le total des pertes instantanées et différées serait :
∆ σ T OT =∆ σ d +∆ σ i

∆ σi ∆ σd ∆ σ tot
MPa 210.334 152.45 362.784
% 13,47 9,76 23.24

Tableau 8.6 : les pertes totales à x=0,5L.


8.8.1.2. Section
d’about 
a) pertes instantanées 
1) Pertes par frottement sur le banc 
∆ σ f =15,6085 MPa
∆ σ f = 1%
2) Pertes par glissement d’ancrage 
Δσθmax=108.756 MPa
Δσθmax=6.968%
3) Pertes par glissement d’ancrage 
Δσg=1.9 MPa
Δσg=0.121%
4) Pertes par raccourcissent élastique du béton lors de la détention 
Mg = 0.00 t.m

Page 111
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
σ bj =16.49 MPa .
f c14 =34,19 MPa
σ bj =16.49 MPa< 0,5. f c 14=17.095 MPa
Ei 14=35701.98 MPa
σ bj 16.49
∆ σ rac=E p . ( )
E ij
=190000. (
35701.98
=87.75 MPa .)
∆ σ rac=87.75 MPa .
∆ σ rac=5,62 %
5) pertes instantanées Totales
∆ σ tot =∆ σ f + ∆ σ θmax +∆ σ g + ∆ σ rac .
∆ σf ∆ σ θmax ∆ σg ∆ σ rac ∆ σ tot
MPa 15.608 108.756 1.9000 87.75 214.014
% 1.000 6.968 0.121 5.62 13.71

Tableau 8.7 : les pertes instantanées totales à x=0,00L.


b) pertes différées 
1) pertes dues aux retrais du béton 
Δσr =22.89MPa
Δσr =1.46%
2) Pertes par fluage 
a) Phase de préfabrication et stockage
Le moment agissant étant nul : M=0
P =515.27MPa
σ i =¿15.11MPa
σ i =15.11<0,5 . f c28=20 MPa .
ε ic 1=4,01. 10−4
ε fl ( t )=2,36. 10−4
∆ σ fl =44.84 MPa
∆ σ fl =2.87 %
b) Phase de mise en place des poutres et réalisation des éléments secondaires 
M=0
P=497.97 t
σ i =¿ 14.60MPa
σ i =14.60 MPa< 0.5 f c 28=20 MPa

Page 112
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
ε ic 1=3.88 .10−4
∆ σ fl =14.31 MPa
∆ σ fl =0,91 %
 Phase de réalisation et de mise en service 
M M =0.00 t . m
P=492.40 t
σ i =13.51 MPa
σ i =13.51 MPa< 0.5 f c 28=20 MPa
ε ic 1=3.59 .10−4
∆ σ fl =106.14 MPa
∆ σ fl =6.80 %
∆ σ fl tot =44.84 +14.31+ 106.14=165.28 MPa
∆ σ fl tot =10.58 %
3) Pertes par relaxation des aciers 
∆ σ ξ :Étant la tension initiale de l’acier après la perte instantanée.
σ pi=1346.83 MPa
∆ σ ξ =59.41 MPa
∆ σ ξ =3,80 %
c) Pertes différées totales 

( 56 ) ∆ σ =49.50 MPa
ξ

( 56 ) ∆ σ =3,17 %
ξ

∆ σr ∆ σ fl ∆ σξ ∆ σ tot
MPa 22.89 165.28 49.50 236.89
% 1.44 10.58 3.17 15.17

Tableau 8.8: les pertes différées totales à x=0,00L.

4) Pertes totales 
∆ σ TOT =∆ σ d +∆ σ i

∆ σi ∆ σd ∆ σ tot
MPa 214.014 236.89 450.90
% 13,71 15.17 28.88
Page 113
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
Tableau 8.9 : les pertes totales à 0,00L.
8.6.1.3. Calcul des pertes à L/4 

On admet que : M ( 4l )= 34 M ( 2l )
Le calcul des pertes se fait de la même manière exposé ci-avant :
a) Les pertes instantanées 
1) Pertes par frottement sur le banc 

∆ σ f =15,6085 MPa
∆ σ f = 1%
2) Pertes par glissement d’ancrage 
Δσθmax=108.756 MPa
Δσθmax=6.968%
3) Pertes par glissement d’ancrage 
Δσg=1.9 MPa
Δσg=0.121%
4) Pertes par raccourcissent élastique du béton lors de la détention 
Mg = 162.848t.m
σ bj =17.09 MPa .
f c14 =34,19 MPa
σ bj =17.09 MPa< 0,5. f c 14=17.095 MPa
Ei 14=35701.98 MPa
σ bj 17.09
∆ σ rac=E p . ( )
E ij
=190000. (
35701.98 )
=90.95 MPa .

∆ σ rac=90.95 MPa .
∆ σ rac=5,82 %
5) pertes instantanées Totales
∆ σ tot =∆ σ f + ∆ σ θmax +∆ σ g + ∆ σ rac .
∆ σf ∆ σ θmax ∆ σg ∆ σ rac ∆ σ tot
MPa 15.608 108.756 1.9000 90.95 217.214
% 1.000 6.968 0.121 5.82 13.91

Tableau 8.7 : les pertes instantanées totales à x=0,25L.


b) pertes différées 
1) pertes dues aux retrais du béton 
∆ σ r=22.51 MPa .

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
∆ σ r=1,44 %
2) Pertes par fluage 
d) Phase de préfabrication et stockage

Le moment agissant est le moment isostatique du au poids propre de la poutre seule.


M p=162.84 t .m
P =624.36MPa
σ i =¿15.28MPa
σ i =15.28<0,5 . f c 28=20 MPa .
ε ic 1=4,06. 10−4
ε fl ( t )=2,39. 10−4
∆ σ fl =45.41 MPa
∆ σ fl =2.90 %
e) Phase de mise en place des poutres et réalisation des éléments secondaires 
Le moment agissant est du au poids propre de la poutre et surcharges permanentes :
M cp =313.812t . m
P=602.90t
σ i =¿ 11.04MPa
σ i =11.04 MPa< 0.5 f c 28=20 MPa
ε ic 1=2,93. 10−4
∆ σ fl =10.81 MPa
∆ σ fl =0,69 %
 Phase de réalisation et de mise en service :
Le moment agissant : M M =555.12t .m
P=597.79 t
σ i =6.78 MPa
σ i =6,78 MPa<0.5 f c28=20 MPa
ε ic 1=1,80.10−4
∆ σ fl =53.21 MPa
∆ σ fl =3,40 %
∆ σ fl tot =45.41+10.81+53.21=109.43 MPa
∆ σ fl tot =7.01 %
3) Pertes par relaxation des aciers 
∆ σ ξ :Étant la tension initiale de l’acier après la perte instantanée.
σ pi=1343.63 MPa
∆ σ ξ =58.92 MPa
∆ σ ξ =3,77 %
4) Pertes différées totales 

( 56 ) ∆ σ =49.10 MPa
ξ

Page 115
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02

( 56 ) ∆ σ =3,14 %
ξ

∆ σr ∆ σ fl ∆ σξ ∆ σ tot
MPa 22.51 109.43 49.10 181.04
% 1.44 7.01 3.14 11.60

Tableau 8.8: les pertes différées totales à x=0,25L.


c) Pertes totales 
∆ σ TOT =∆ σ d +∆ σ i
∆ σi ∆ σd ∆ σ tot
MPa 214.014 181.04 395.05
% 13,71 11.60 25.21

Tableau 8.9 : les pertes totales à x=0,25.


8.6.2. Récapitulation des pertes
∆ σ pitot
Δσ = × 100
σP 0

σ P : Tension à l’origine (¿ σ P =1560,85 MPa).


0 0

sections 0,00L 0,25L 0,5L


Abscisse (m) 0,00 8.75 17.5
%∆σf 1 15.6085 1 15.6085 1 15.6085

% ∆ σ θmax 6.968 108.756 6.968 108.756 6.968 108.756

%∆σg 0.121 1.9 0.121 1.9 0.121 1.9

% ∆ σ rac 5.62 87.75 5.38 84.07 5.82 90.95

% ∆ σr 1.44 22.89 1.44 22.51 1.44 22.51

% ∆ σ fl 10.58 165.28 7.01 109.43 5.12 79.94

% ∆ σξ 3.17 49.50 3.14 49.10 3.20 50.00

% ∆ σ total 28.88 450.90 25.21 395.05 23.24 362.784

Tableau.8.9 : La perte totale dans les différentes sections.


Conclusion 
Nous remarquons que le pourcentage maximal des pertes est de 28.88% atteint à la
section d’abscisse 0,00L, reste toujours inférieur à la valeur prise considérée lors du
dimensionnement de la précontrainte 32%.
Page 116
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
8.9. Vérification des contraintes
La vérification des contraintes se fait pendant les phases d’exécution et d’exploitation.

8.9.1. Section à mi-travée 


Dans la première partie de ce chapitre, nous avons déterminé l’emplacement et la
force de la précontrainte à exercer sur la section, afin de satisfaire les conditions aux limites
supérieures et inférieures de contraintes admissibles, dans ce que suit, nous allons vérifier les
conditions pour les différentes sections ainsi que pour les phases de construction et service.
a) En Construction 
P P . e 0 . V M .V ?
Fibre supérieure: σ ¿= − + ¿ σ ts
B I I
P P . e0 . v ' M . v ' ?
Fibre inférieure :σ inf = + − ¿ σ ci
B I I
b) En Service 
P P . e 0 . V M .V ?
Fibre supérieure: σ ¿= − + ¿ σ cs
B I I
P P . e0. v ' M . v ' ?
Fibre inférieure :σ inf = + − ¿ σ ti
B I I
La force de précontrainte P est le max des deux valeurs caractéristique p1 ou p 2 .
La vérification des sections se fait en deux phases :
 Phase de construction : préfabrication des poutres et stockage provisoire.
 Phase de service : après la réalisation des compléments des charges permanentes et
mise en service de l’ouvrage.
8.9.1.1. Phase de construction 
La seule charge considérée étant celle due au poids propre des poutres. Pour tenir compte des
déplacements des poutres pendant leur manutention ou transport, le BPEL préconise de
multiplier la charge par un coefficient de majoration égale à 0.30.
D’où le moment devient :
M ( x )=217.131× 0,3+217.131=282.27 t . m
p1=1,02 p 0−0,8 ∆ p 0
p0=737.65 t
∆ p0 =100.11t P1=672.31t

p2=0,98 p0 −1,2 ∆ p 0
p2=602.765 t
pmoy =637.537 t
On considère la section homogénéisé de béton dont les caractéristiques géométriques
rappelées ici :
B=0.5864 m² , V =0.9969m , V ' =0.9030 m, I =0.24049751 m ⁴.
p1 p1 . e0 . V M P .V
σ ¿= − + =7.19 MPa
B I I
Page 117
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
p2 p2 . e0 .V M P . V
σ inf = + − =12.88 MPa
B I I
p1 p1 . e0 . V ' M P . V '
σ ¿= − + =7.59 MPa
B I I
p2 p2 . e0 .V ' M P . V '
σ inf = + − =¿ 13.39 MPa
B I I
σ ts <σ s ¿ σ cs ⇒−3,98 MPa<σ s <24 MPa … … . CV
σ ti <σ i ¿ σ ci ⇒−3 MPa ¿ σ i <20,514 MPa … C V

8.9.1.2. Phase de mise en service


Dans ce cas c’est la charge due au poids propre et charge d’exploitation défavorable (ici
D240).
MM =740.16t.m
p1=1,02 p 0−0,8 ∆ p 0
p0=737.65 t
∆ p0 =172.68t P1= 614.26t
p2=0,98 p0 −1,2 ∆ p 0
p2=515.68 t
pmoy =564.97 t
On considère la section homogénéisé de béton dont les caractéristiques géométriques
rappelées ici :
B=0.9604 m² , V =0.7937 m, V ' =1.3263 m, I =0.5411403 m4 .
p1 p1 . e0 . V M P .V
σ ¿= − + =¿8.27 MPa
B I I
p2 p2 . e0 .V M P . V
σ inf = + − =2.04 MPa
B I I
p1 p1 . e0 . V ' M P . V '
σ ¿= − + =9.53 MPa
B I I
p2 p2 . e0 .V ' M P . V '
σ inf = + − =−0.19 MPa
B I I
σ ts <σ s ¿ σ cs ⇒−3,98 MPa<σ s <24 MPa … CV
σ ti <σ i ¿ σ c ⇒−3 MPa¿ σ i< 20,514 MPa … CV
8.9.2. Section d’about 
8.9.2.1. Phase de construction 
Mp=0.00 t.m
p1=1,02 p 0−0,8 ∆ p 0
p0=607.48t P1=552.51t
Page 118
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
Δp0=83.89 t
p2=0,98 p0 −1,2 ∆ p 0
p2=494.66 t
pmoy =523.58 t
On considère la section homogénéisé de béton dont les caractéristiques géométriques
rappelées ici :
B=0.5711 m² , V =1.0015 m ,V ' =0.8985m , I =0.2381078 m 4 .
p1 p1 . e0 . V
σ ¿= − =−2.66 MPa
B I
p2 p2 . e0 .V
σ inf = + =19.70 MPa
B I
p1 p1 . e0 . V '
σ ¿= − =−1.39 MPa
B I
p2 p2 . e0 .V '
σ inf = + =18.56 MPa
B I
σ ts <σ 3 s ¿ σ cs ⇒−3,98 MPa<σ s <24 MPa … CV
σ ti <σ i ¿ σ ci ⇒−3 MPA ¿ σ ci <20,514 MPA … CV

8.9.2.2. En service 
MM =0.00t.m
p1=1,02 p 0−0,8 ∆ p 0
p0=607.48t
P1= 478.23t
∆ p0 =176.75t
p2=0,98 p0 −1,2 ∆ p 0
p2=383.23 t
pmoy =430.73 t
On considère la section homogénéisé de béton dont les caractéristiques géométriques
rappelées ici :
B=0.9509 m ² , V =0.7960 m ,V ' =1.3239 m , I =0.5397656 .
p1 p1 . e0 . V
σ ¿= − =−1.72 MPa
B I
p2 p2 . e0 .V
σ inf = + =9.43 MPa
B I
p1 p1 . e0 . V '
σ ¿= − =−3.77 MPa
B I
p2 p2 . e0 .V '
σ inf = + =13.01 MPa
B I

Page 119
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
σ ts <σ s ¿ σ cs ⇒−3,98 MPA< σ s <24 MPA … CV

σ ti <σ i ¿ σ c ⇒−3 MPA ¿ σ ci < ¿20 MPa…….CV

8.9.3. Section à L/4


8.9.3.1. Phase de construction 
On prend un coefficient de majoration pour le moment de poutre.
Mp=162.84t.m
M ( x )=162. 84 × 0 ,3+162 . 84=211 .70 t .m
p1=1 , 02 p 0−0 , 8 ∆ p0
p0=737.65 t
∆ p0 =103.39t m P1=669.69t

p2=0,98. p0−1,2 ∆ . p0
p2=598.82 t
pmoy =634.25 t
On considère la section homogénéisé de béton dont les caractéristiques géométriques
rappelées ici :
B=0.5864 m² , V =0.9969m , V ' =0.9030 m, I =0.24049751 m 4 .
p1 p1 . e0 . V M P .V
σ ¿= − + =4.24 MPa
B I I
p2 p2 . e0 .V M P . V
σ inf = + − =15.66 MPa
B I I
p1 p1 . e0 . V ' M P . V '
σ ¿= − + =4.95 MPa
B I I
p2 p2 . e0 .V ' M P . V '
σ inf = + − =15.15 MPa
B I I
σ ts <σ s ¿ σ cs ⇒−3,98 MPa<σ s <24 MPa … … . CV
σ ti <σ i ¿ σ ci ⇒−3 MPA ¿ σ ci <20,514 MPa … CV
8.9.3.2. En service 
Dans ce cas c’est la charge due au poids propre et charge d’exploitation défavorable.
MM =555.12t.m
p1=1 , 02 p 0−0 , 8 ∆ p0
p0=737.65 t
∆ p0 =189.56 t P1= 600.75t
p2=0,98 p0 −1,2 ∆ p 0
p2=495.42t

Page 120
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
pmoy =548.08 t
On considère la section homogénéisé de béton dont les caractéristiques géométriques
rappelées ici :
B=0.9604 m² , V =0.7937 m, V ' =1.3263 m, I =0.5411403 .
p1 p1 . e0 . V M P .V
σ ¿= − + =6.24 MPa
B I I
p2 p 2 . e 0 . V M P . V
σ inf = − + =4.25 MPa
B I I
p1 p1 . e 0 .V ' M P . V '
σ ¿= + − =5.18 MPa
B I I
p2 p2 . e0 .V ' M P . V '
σ inf = + − =3.65 MPa
B I I
σ ts <σ s ¿ σ cs ⇒−3,98 MPA< σ s <24 MPA … … ..CV
σ ti <σ i ¿ σ ci ⇒−3 MPA ¿ σ ci <20,514 MPA … CV

8.10. ferraillage passif longitudinal 


On a deux types des armatures :
 Armatures de peau.
 Armatures dans les zones tendues.
8.10.1. Armatures longitudinales de peau 
Leurs fonctions sont de repartir les efforts de retrait différentielles et des variations de
température, elles limitent les fissurations prématurées susceptibles de se produire avant la
mise en tension des câbles de précontrainte.
3 . P c m 2 /ml .
AS =Max 2
0.1 %B c m
P : périmètre de section de la poutre.
B : section de la poutre.
3 ×508.2 ×10−2=15,24 c m2
A = max 0.1%×5672 = 5.672
Donc : A S=15.24 cm²
On adopte 8 ∅ 16 avec un espacement de e = 16cm.
8.10.2. Armatures au niveau de la zone tendue
Les armatures longitudinales des zones tendues des éléments précontraints.
Bt N .f
A S= + Bt tj
1000 f e . σ bt
N Bt  : L’intensité de la résultante des efforts de traction.
Bt  : L’aire de la partie tendue.

Page 121
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
σ Bt  : La valeur absolue de la contrainte de traction.

9.53
y +

2.12m

0.19
y 2.12− y
= ⇒ y =2.07 m
9.53 0.19
La fibre tendue se trouve à une distance de x=0.05m de l’axe neutre.
X= 0.05m
Bt=0.05×0.64 =0.032m2
B t .σ t 0.032× 0.19 0.20
NBt = = 2 =0.00304MN
2
0.032 0,00304 3
A s= + × . 104 = 1.52cm
1000 400 0,19
0.22

Pour les raisons constuctives, nous adoptons :4HA10


0.05
Soit 3.14cm2.
0.64m
8.11. Justification aux E.L.U 
8.11.1. Principe de la méthode de justification
Pour bien mener la justification d’une section aux E.L.U, il suffit de partir d’un
diagramme de déformation limite de la section et remonter aux contraintes, par l’intermédiaire
des diagrammes contraintes déformations de calcul et de déterminer la sollicitation
S̄ u
qu’équilibre ces contraintes.

Page 122
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
M

N u , M u max 
Mu max Su max
Mu min Su min

N
N u , M u min 
Figure 8.4 : Courbe d’interaction effort normale- moment fléchissant.

Donc on définira (comme il est indiqué dans la méthode exposée par le BPEL), pour une
section droite un domaine résistant dont la frontière est constitué par l’ensemble des
sollicitations constantes, ultimes ŚU ( Ń U , Ḿ U ) qui seront placées dans un repère orthonormé
(N, M), et on définit une courbe fermé dite (courbe d’interaction effort normal - moment
fléchissant).
Cette courbe délimite le domaine résistant de la section, pour vérifier qu’un état de
sollicitation SU n’a pas atteint L’E.L.U, il faut s’assurer que le point représentatif de
SU ( N U ; M U ) est bien à l’intérieur de ce domaine.
Pour cela, on suit les étapes suivantes :
 On fixe Ń U < w
 On détermine les deux moments résistant ultimes¿ ¿ ¿, M U max ¿ correspondant à N U .
 On procède à la justification sur le moment à N U et on doit avoir :
Ḿ U min ≤ M U ≤ Ḿ U max

  Avec :

M U max ≤ Ḿ U max et M U min ≤ Ḿ U max


8.11.2. Sollicitations à L’E.L.U 
En admettant le diagramme des contraintes suivant :  bc
x=0,8y
Y

Axe neutre
h ds dp Z

 p p pm
Armature passive
Câble moyen

Figure 8.5 : Diagramme de la contrainte à ELU

Page 123
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
Avec : 
∆ σpm :Contrainte probable à vide.
∆ σ ' p : 1ere complément de contraintes accompagnant le retour à zéro de la déformé du
béton adjacent.
∆ σ ' ' p : 2eme complément de contraintes jusqu'à l’épuisement de la résistance de la section.
Les sollicitations à L’E.L.U sont : 
0,85.. f cj
N U =B ( x ) . − A P ∆ σ P− A S ∆ σ S … … … …(1)
θ.γb
0,85 . f cj
M ' UMAX =B ( x ) . . Z+ A S . ( d s −d p ) . σ s … … ...(2)
θ . γb
Avec :
A P ∆ σ P :surtention de la prétention.
A P ∆ σ P : Tension dans les armatures passives.
Z : Bras de levier du moment de l’effort de compression par rapport au point de
passage de l’effort de précontrainte.
A partir des considérations sur la similitude des triangles dans le diagramme de déformation
considéré comme suit :
On peut ecrire :
∆ ' ' ε p d p − y 0,8 . d p
= = −1 … … …(3)
εp y x
ε s d s − y 0,8 . d s
= = −1 … … … …(4)
εb y x

ε p
Tout en considérant que les équations déterminant un état limite ultime appartenant à l’un des
domaines (1) ou (2), c’est-à-dire pivot (A) ou pivot (B).

Page 124
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02

 pour les armatures passives :


σ S=g . ε s…………. (5)
 pour les armatures de précontrainte :
∆ σ P =f . ε mp + ∆' ε p +∆ ' ' ε p ¿−f (ε pm )… … …..( 6)
g et f sont des fonctions du type de l’acier utilisé.
Il y a présence de 7 inconnues : ∆ σ p , σ s , y , ∆ '' ε p , ε p , ε s , Ḿ U .
Donc pour la résolution de ce système (6 équations à 7 inconnus), on procède par
approximation successive à partir d’un diagramme de déformation au niveau du Pivot A ou
B.
ε s=10 %
ε b=3,5 %
A partir de ces valeurs :
 L’équation (4) donne : y
 L’équation (3) donne : ∆ ' ' ε p
 L’équation (5) donne (σ S).
 L’équation (6) donne (σ p).
0,85. f cj
De(1): N U l =B ( x ) . − A P ∆ σ P− A S ∆ σ S= Ń U
θ . γb
On fait une comparaison entre N Ul et N U
 Si N Ul = N U  : on calcule directement M U
 Si N Ul > N U : cela signifie que la section du béton comprimé est trop grande.
 Si N Ul < N U  : cela signifie que la section du béton comprimé est très faible.

8.11.3. Application au projet à : x= 0.5L (mi -travée) 


x=0,8y

Axe neutre Page 125


G
h ds dp
p pm p pm

Chapitre 8 : Etude de la précontrainte


Chapitre 02

À l’ ELU :❑
Mmin= 1. 35 Mg et M max = 1.35Mg+1.35Mq (le moment max sous D240)
h (m) e p (m) d s ( m) d p (m) A p ( m²) A S (m ²) M umin (t .m) M umax (t . m)
2.12 0.9670 2.09 2.05 0.00476 3.14 564.863 999.22

Donc :
N U =(σ p 0 −∆ σ ). n. A p
⇒ N U =( 1560,85−362.784 ) .34 × 1,39.10−4=5.66205 MN
0,85× 40
De(1): N U =B ( x ) × .103 −0.00476 ∆ σ p −0,0314. σ s
1,5 ×1
5662.05=B ( x ) × 22,66.103 −47.6 × ∆ σ p−0,314 ×σ s
  De ( 2 ) : Ḿ x =B ( x ) × 22,66 × Z+ 0,314 ×(0,04)× σ s 

∆ ' ' ε p 205− y 164


De ( 3 ) : = = −1
εp y x
ε s d s− y 0,8× d s 0,8 ×209 167.2
De ( 4 ) : = = = −1= −1
εb y x x x
L’Équation traduisant le comportement des aciers est :

 Armatures passives (FeE40) 

fe
εs< ⇒ σ s=E S . ε s
γ s. ES
fe fe
εs≥ ⇒ σ s=
γs . ES γs
 Armature actives (torons) 
5
0,9. f peg σ σ .γ
σ p>
γs Ep f peg (
⇒ ε s= p + 100 p s −0,9 )  s MPa
0,9. f peg σp
0≤σp≤ ⇒ ε p=
γs Ep

0,9 f peg /  s Page 126

6,52 p 0
00
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
0,9. f peg
=1285.82 MPa donc :∆ σ p =σ p ( ε pm+ ∆ ε ' p +∆ '' ε p ) −σ p (ε pm )
γs
pm
Avec :σ pm= =( σ p 0−∆ σ p )=1198.784 MPa
AP
La contrainte probable dans les armatures actives (torons), à ouvrage en service vide :
σ m 1198.784
ε pm= = =6,30× 10−3 .
E P 190000
Les contraintes du béton en service à vide au niveau des armatures actives, (En prenant
en compte la valeur probable de la précontrainte).
pm ep
σ bpm = + ( pm . e p + M umin )
B I
5662.05 . 103 3 4 −99,63
σ bpm = +(5662.05× 10 .0,9963+564.863 . 10 )
9604 54114030
σ bpm =5.687 MPa
La déformation dans le béton sous l’effet de σ pm ‰
σ bpm E p . σ bpm Ep 5 × σ bpm −4
σ bpm = = avec : =5 Donc :ε pm = =1,50. 10
Eb Eb . E p Eb EP
Lorsque L’ELU est atteinte:
ε s=10 ‰
ε b=3,5 ‰

Donc :
ε s d s− y 10 2.09− y
De ( 04 ) : = = = ⇒ y =0.5418 met σ S=348 MPa
εb y 3,5 y
∆' ' ε p 205− y '' 6,30. 10−3 (2.09−0.5418)
⇒∆ ε p=
−3
De ( 03 ) : = =18. 10
εp y 0.5418
∆ '' ε p =18× 10−3
De ( 06 ) :
∆ σ p=σ p ( 18. 10−3 +0,150. 10−3 +6,30. 10−3 )
∆ σ p=24.45 . 10−3−σ p ( 6,30.10−3 ) .
 Déterminations de σ p 

0,9. f prg
=7,66. 10 ⇒σ p =E P . ε p
−3 −3
6,30. 10 ≤
γ s . EP
⇒ σ p ( 6,30.10−3 ) =1,9.10 5 × 6,30.10−3
σ p ( 6,018. 10−3 ) =1197.00 MPa .

Page 127
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
24.45 .10−3 >7,66.10−3 ⇒ σ p ( 24,45.10−3 )=ε p . E p −100¿
B ( x ) =0,8. y . bmoy avec y=0,5418 m
b moy : Est la largeur moyenne (hourdis + table de la poutre) calculée comme suit :
0,76+1.7
b moy= =1.23 m
2
B ( x ) =0,8 ×0.5418 ×1.23=0,5331 m² ⇒ N ul =6.4640 MN
N ul =6.4640 MN ≥ N u=5.6620 MN
Conclusion 
Le diagramme de déformation ainsi choisi entraîne une section de béton comprimé (trop
importante), on doit donc faire pivoter le diagramme autour du pivot A.
Il faudra calculer N ul de manière à avoisiner le plus possible la valeur N uen diminuantε p.

εp Y (m) ∆ ε' ' B( x) N ul


1.7 0.4109 0.03541 0.4553 6.1520
2.0 0.4355 0.03032 0.4700 5.7936
2.45 0.4701 0.02505 0.4907 5.6618

D’après le tableau au dessus, pour ε p=2.45 ‰ , N ul =5.6618 MN N u=5.6620 MN .


Donc le diagramme d’équilibre est atteint quand le diagramme de déformation ultime à pour
valeur :
ε s=10 ‰
ε p=2,45 ‰
Ḿ umax=B ( x ) × 22,66× Z +0,314 ×(0,04 )× σ s
Z=dp−0,8 × y=2,05−0,8 × 0.4701=1.6739 m
Ḿ umax=0.4901×22,66 × 1.6739+3,14 × ( 4 ) ×348=1859.41t .m
M uMAX =999.22t .m< Ḿ umax=1859.41 t . m
Donc la résistance à L’ELU est assurée
8.12. Calcul justificatifs vis-à-vis l’effort tranchant 
8.12.1. Vérification des contraintes 
8.12.1.1. Phase de construction 
L’effort tranchant du au poids propre :
g.l
V ( x )= −g . x
2
V max ( x )=26.2167 t
La contrainte de cisaillement est exprimée par la formule :

Page 128
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
h
V .μ V .( )
τ ( x )= Ou bien 2
I . bτ τ ( x )=
bn . z
h .(1+ ρ)
Z :≤bras de levier :Z=
2
b n :largeur brute dans≤cas de prétention.
ρ :rendement de la section .
Le tracé de câble est rectiligne, donc il ne participe pas à la résistance à l’effort tranchant:
t p=−sin x=0 avec :
t p :l ’ effort tranchants du à la précontrainte .
La contrainte normale de compression au CDG du béton
p
σ=
B

669.69
p1=1,02. p 0−0,8. ∆ p0 =⇒σ x1 = =11.80 MPa
0.5672
p
598.82
p2=0,98. p0−1,2. ∆ p0 =⇒σ x1 = =10.55 MPa
0.5672
La contrainte de cisaillement doit vérifier :
( τ )< min ( τ 1 , τ 2 )=τ
2
τ ´² 1=0,4. f tj . (f tj + . σ x )
3
f tj 2
τ ´² 2=2. . ( 0,6. f cj−σ x ) .(f tj + . σ x )
f cj 3
2
(
τ ´² 1=0,4 × 2,65× 2,65+ × 11.80 =11.14 MPa
3 )
τ ´² 1=11.14 MPa
2
(
τ ²´ 12=0,4 ×2,65 × 2,65+ ×10.55 =10.26 MPa
3 )
τ ´² 12=10.26 MPa
2,65 2
τ ´² 21=2× ( 0,6 ×34,19−11.80 ) (2,65+ ×11.80 )=14.20 MPa
34,19 3
τ ´² 21=14.20 MPa
2,65 2
τ ´² 22=2× ( 0,6 ×34,19−10.55 )( 2,65+ ×10.55)=14.95 MPa
34,19 3
Page 129
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
τ ´² 22=14.95 MPa
|τ 1|<min ⁡( τ 11 , τ 22)
|τ 1|<min ⁡( τ 11 , τ 21)
|τ 1|<min ( 11.14 ; 14.20 )=11.14 MPa
|τ 2|<min ⁡(τ 12 , τ 22 )
|τ 2|<min ( 10.26 ;14.95 )=10.26 MPa
|τ 1|<11.14 MPa
|τ 2|<10.26 MPa
vt 1
τ1=
b. Z
(1+ ρ)
Z=h .
2
(1+0,4835)
Z=1.9 × =1.40 m
2
v
τ=
b.z
26,2167× 10−2
τ= =0,29 MPa .
0.64 ×1.40
τ =0,29 MPa<τ 1 =11.14 MPa … … … CV
τ =0,29 MPa<τ 2 =10.26 MPa … …... CV
8.12.1.2. Phase de mise en service 
Les vérifications de contraintes se font à l’ELS et à l’ELU.
a) à L’ELS 
L’effort tranchant provenant des calculs: V S =50.10 t
La contrainte normale de compression au CDG du béton :
p
σ= .
B

p1=1,02. p 0−0,8. ∆ pt =600.75 t

p2=0,98. p0−1,2. ∆ pt =495.42 t


p
σ=
B
600.75
σ x 1= =6.38 MPa
0.9412
495.42
σ x 2= =5.26 MPa
0.9412

Page 130
Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02

2
τ ´² 1=0,4. f tj . (f tj + . σ x )
3
f tj 2
τ ´² 2=2. . ( 0,6. f cj−σ x ) .( f tj + . σ x )
f cj 3
2
(
τ ´² 1=0,4 ×3 × 3+ × 6.38 =8.70 MPa
3 )
τ ´² 1=8.70 MPa
2
(
τ ²´ 12=0,4 ×3 × 3+ × 5.26 =7.80 MPa
3 )
τ ´² 12=7.80 MPa
3 2
τ ´² 21=2× × ( 0,6× 40−6.38 ) ×(3+ ×6.38)=19.17 MPa
40 3
τ ´² 21=19.17 MPa
3 2
τ ´² 22=2× × ( 0.6× 40−5.26 ) ×(3+ ×5.26)=18.29 MPa
40 3
τ ´² 22=18.29 MPa
|τ 1|<min ⁡( τ 11 , τ 21)
|τ 1|<min ( 8.70 ;19.17 )=8.70 MPa
|τ 2|<min ⁡(τ 12 , τ 22 )
|τ 2|<min ( 7.80; 18.29 )=7.80 MPa
|τ 1|<8,70 MPa
|τ 2|<7,80 MPa
vt 1
τ1=
b. Z
(1+ ρ)
Z=h .
2
(1+0,5337)
Z=2.12× =1.62 m
2
v
τ=
b.z
50.10 × 10−2
τ= =0.48 MPa .
0.64 ×1.62
τ =0.48 MPa<τ 1 =8.70 MPa … … …CV
τ =0.48 MPa<τ 2=7.80 MPa … ….. CV
b) à L’ELU 

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
V U =66,45t
V U 66.45 ×10−2
τU = = =0,64 MPa
b . Z 0.64 × 1.62
τ U =0,64 MPa< f cj … … … . CV
8.12.2. Section minimale d’armatures transversales 
Pour éviter la rupture due à l’effort tranchant on dispose une section minimale d’armatures
transversales afin d’éviter la fragilité du béton de l’âme de la poutre.
L’espacement maximale est conditionnée par
St ≤ min ( 1 m; 0.8 h ; 3 b0 ) =min ( 1m ; 0.8 ×1.9 ; 3× 0.2 ) donc St ≤ 0,6 m
Pour éviter une rupture due à l’effort tranchant on disposera d’un minimum d’armatures
transversales de façon à satisfaire la condition suivante :
A t 0,6. bn . γ s At f e
≥ ⟹ . ≥ 0,6 MPa
st fe bn . S t γ S
Ce minimum est notamment à respecter dans la zone centrale où l’effort tranchant est
faible, et ces dispositions ont pour but d’éviter une grande fragilité du béton de l’âme de la
poutre.
A t 0,6. bn . γ s 0,6 ×64 ×1,15
≥ ⟹ =11.04 cm² /ml
st fe 400.10−2
8.12.2.1.zone médiane 
Selon les règlements BPEL, la section des armatures doit être au moins 2 cm²/ml de parement.
On prend un cadre HA12 soit At =2,26 cm ²
At At 2,26
≥ 0,1104 ⟹ S t ≤ = =20.47 cm
st 0,11045 0,11045
On adopte St= 20cm.
8.12.2.2.zone d’appuis 

L’effort tranchant est le plus grand que celui dans la zone médiane on prend St =15 cm.
8.12.3. Justification des armatures transversales 
Le but de cette justification est de montrer que les armatures transversales sont
suffisantes pour assurer la résistance des éléments constituant le treillis constitué qui sont les
bielles de compression du béton et les tirants (armatures).
At f e f tj
τ ¿≤
u
( .
b n γs )
. cotgβ +
3

2. τ u¿
tg 2 β=
τ ux −τ ut
Avec :
V U¿
τ u¿ =
0,8.h . bn

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
pu n
V U¿ =V u− . ∑ sin α i
n i =1
V umax =50.10t et V U¿ =50.10t

u V U¿ 50.10 ×10−2
τ ¿= = =0,46 MPa
0,8.h . bn 0.8 ×2.12 ×0.64
 Angle d’inclinaison β U  

PU =( σ p−∆ σ p ) A P=( 1560.85−450.90 ) 1,39× 28 ×10−4=4.31 MN


4.31
σ X= =4.53 MPA
0.9509
2 ×0,46
tg 2 β= =0,203
4.53
β=11.48 °
 Armatures transversales supérieures 

Elles doivent être au moins à 2cm² /ml, soit un cadre HA10 tous les 25 cm.
8.12.4. Justification des bielles 
La condition à respecter est la suivante :
fcg 2 40 2
τ 2¿ ≤ ( )
4. γ b
2
⟹ ( 0,41 ) ≤ (
4 × 1,5 )
⟹ 0,1681< 44,4 ……….CV

8.12.5. justification des zones d’introduction des efforts 


Une pièce en béton précontraint comporte deux zones soumises à des efforts concentrés, ce
sont.
 Les zones d’application des réactions d’appuis.
 Les zones d’ancrages des armatures de précontraint.
8.12.5.1. Zones d’appuis 
On effectuera deux vérification qui portent sur 
 l’équilibre de la bielle d’about.
 l’équilibre du coin inférieur du béton.

a) équilibre de la bielle d’about


L’appui transmet au béton une réaction R (poids propre, charge d’exploitation) et une réaction
H (freinage, effet de température……etc.) dans le béton cet effort se de compose en :
 Un effort horizontal H+R cotg Bu
 Un effort incliné R/sin B
Il faut donc équilibrer l’effort horizontal coudre.
Par étriers la fissure qui tend a séparer la bielle du reste u béton la contrainte limite dans les
armatures de couture et armature de précontrainte à pour valeur.

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02

Le calcul consiste a chercher le niveau R de la poutre tel que :


∑ Pi cos α i−H u ≥ ¿
Pi : Effort composition à la contrainte limite.
Hu : réaction horizontale a l’ELU.
Ru : réaction verticale a l’ELU.
BU ≤ 30 °
RU =50.10t
Effort de précontrainte après toutes les pertes déduites est :
f prg 1860
(
σ pi=min 1,2 σ pm ,
γp) (
=¿ min 1.2× 1109.95 ;
1,15)=1331.94 MPa ¿

pi=28 × 1,39× 1331.94=518.39 t


b) Effort horizontal ultime 
Conformément au CPC (cahier de prescriptions communs), l’accélération sismique horizontal
a est prise, égale a 10%G (G : poids du tablier).
H u=0,1× 818,978=81,8978 t

 Recherche du niveau R 
∑ Pi cos α i−H u ≥ ¿86.77
436.49 ¿ 86.77… … … … CV
Le niveau R est le niveau à partir du quel les armatures passives sont nécessaires ou bien ou le
niveau à partir de quel les armatures active ne sont pas suffisantes.
h
d p= : Hauteur e la membrane comprimée.
10
d r =h− y r: Distance de R à la fibre supérieure.
z r=d r−d p : Hauteur de bielle
h
z=2
3

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
Si : z r < z : La densité d’étrier déjà calculée doit être multiplié par z / z r et placée sur la longueur
z r cotg β u
Si : z r ≥ z : La densité d’étrier déjà calculée est suffisante sur une longueur z cotg β u
Pour notre cas :
d r =1.9−0,3678=1.5322 m
1.9
Z r=1.5322− =1.3422 m
10

Z=1,9. ( 23 )=1.26 m ⟹ Z > Z


r

Les câbles de précontrainte sont suffisants sur une longueur :


Z cotg β U =1.26 ×cotg 30 °=2.18 m
At =2.26 cm ² .
Nous prendrons la même section d’armature transversale de peau :
2HA14 ( At =2.26 cm²).
c) Equilibre du coin inferieur
R=R U −∑ Pi sin α i
H=−H U + ∑ P i cos α i

Il faut vérifier que l'angle de résultante avec la normal a P est inférieur à ce angle de
frottement interne du béton:
R cos θ−H . sinθ
tgα ≤tgφ avec tgα=
R sin θ+ H . cosθ
Il faut donc vérifier que :
R (1−tgφ .tgθ ) 2 R (1,5−1,5 θ)
H> tgφ= ⟹ H ≥ … … ..(1)
tg ∅ .tgθ 3 1+1,5 tgθ
Si cette condition n'est pas vérifier, il faut ajouter une quantité d'acier horizontaux Al tel que :
f e R ( 1,5−tgθ )
H= Al ( )
γs

1+1,5tgθ

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02

Remarque
L'armature passive est nécessaire même lorsque l'appareil d'appuis est totalement intéressé par
le flux de la précontrainte c à d même si l'inégalité (1) est vérifie.
0,04. RU . γ S
Atmin = .(5−4 k )
fe
Avec : 0 < K <1.
d) Application
φ=0( car les câbles est rectiligne)
R=50.10t et H=436.49 t
R ( 1,5−tgθ )
436.49> =75.015 … … … … .. …CV
1+1,5 tgθ
0,04 ×50,1 ×10 2 ×1,15 (
A Smin= 5−4 k ) =0,5761 cm²
400
On prend : K = 1
D ’ où : Atmin =0,5761 cm² soit à prendre une section de 2,26 cm ²(2 HA 12).
Cette section est à cumulée avec celle de la zone d'about.
8.12.5.2. Zone d’introduction des forces de précontrainte 
Les études expérimentales ont mis en évidence, l’existence de trois zones à l’aval des
points d’application des forces de précontraintes :
 Une zone de surface soumise à des tractions.
 Une zone intermédiaire comprimée.
 Une zone d’éclatement, soumise à des tractions.

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02

On définit une zone de régularisation des contraintes, celle ou les contraintes


normales passent d’une variation discontinue à une variation continue.
Pour des raisons de simplification, la longueur de cette zone est prise égale à la hauteur de la
pièce.
D’autre part, on admet que la force de précontrainte subit une première régularisation à
l’intérieur d’un prisme symétrique de dimensions (d×d), et dans lequel les isostatiques créent :
 Des efforts de traction transversaux (Effort d’éclatement).
 Des efforts de traction de surface (Effort de surface).
Au voisinage de la section( S A ), il faut disposer un ferraillage de surface donné par la formule
expérimentale :
max ( F j 0 )
A S=0,04 × … … … … … …( 8)
σ slim
F j 0 : force àl ' originedu càble au niveau( j )
2
σ slim= f e
3
 Plan horizontal
F j 0=n × σ p 0 × A p =28× 1560.85 ×1.39=6074.82 KN
6074.82
A S=0,04 × =9.11 cm²
2
× 400
3
On adopte :
09 cadres HA12 soit 10.18cm2.

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Chapitre 8 : Etude de la précontrainte
Chapitre 02
8.13. Ferraillage de la poutre 

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