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Sommaire
SOMMAIRE........................................................................................................1
INTRODUCTION...............................................................................................2
AXE I – APPROCHE THÉORIQUE DE LA COMMUNICATION.............3
I. DÉFINITIONS :..............................................................................................3
II. PRINCIPAUX TYPES DE COMMUNICATION :..................................................3
III. SCHÉMA GÉNÉRAL DU PROCESSUS DE COMMUNICATION :.......................4
IV. MODÈLES DE COMMUNICATION :.............................................................7
V. LES OBSTACLES À LA COMMUNICATION :....................................................9
AXE II - L’ANALYSE TRANSACTIONNELLE..........................................11
I. DÉFINITION ET CHAMPS D’APPLICATION :.................................................11
II. BREF HISTORIQUE :....................................................................................11
III. CONCEPTS DE BASE :..............................................................................12
IV. LES DYSFONCTIONS DES ÉTATS DU MOI :...............................................13
V. LES TRANSACTIONS :.................................................................................16
VI. L’ANALYSE TRANSACTIONNELLE ET LE DÉVELOPPEMENT DES
ORGANISATIONS :.............................................................................................21
VII. DÉMARCHE DE L’ANALYSTE TRANSACTIONNEL : DÉMARCHE DES TROIS
C OU SANS PERDANT........................................................................................23
AXE III - LA COMMUNICATION ORGANISATIONNELLE..................24
I. DÉFINITION DE LA COMMUNICATION EN TERME ORGANISATIONNEL :......24
II. LES FORMES DE COMMUNICATION AU SEIN DE L’ORGANISATION :...........24
III. LES 4 FONCTIONS DE LA COMMUNICATION ORGANISATIONNELLE:.......25
IV. LES OBSTACLES À LA COMMUNICATION ORGANISATIONNELLE :...........26
V. LES RÉSEAUX FORMELS DE COMMUNICATION :.........................................27
VI. COMMUNICATION ET DYNAMIQUE D’ÉQUIPE :.......................................28
AXE IV - GESTION DE LA COMMUNICATION D’UN PROJET :........30
I. PLANIFICATION DE LA COMMUNICATION :................................................30
II. TECHNOLOGIES ET SUPPORTS DE COMMUNICATION..................................31
III. INFORMATIONS PERTINENTES DU PROJET...............................................31
CONCLUSION..................................................................................................33
Bibliographie......................................................................................................34
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Dynamique d’équipe La Communication
Introduction
Nul n’est censé ignoré la communication, tout manger doit, par définition,
être un bon communicateur, aussi, il lui est indispensable de connaître les
éléments de base de la théorie de la communication et d’en maîtriser les
techniques pour mieux agir sur ses collaborateurs.
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I. Définitions :
La communication est le processus de transmission d'informations. Ce terme provient
du latin « communicare » qui signifie « mettre en commun ». La communication peut
donc être considérée comme un processus pour la mise en commun d'informations et de
connaissances.
« L’ensemble des actions entreprises pour mettre les personnes en relation les unes avec
les autres dans la réalisation d’un projet commun »
Chaque niveau englobe ceux qui se situent en dessous de lui. Ainsi la communication de
masse est le niveau qui est au sommet de cette pyramide et concerne donc tous les autres
niveaux. Elle se rapporte à plus de personnes dans le temps et l'espace que les autres et
traite tous les niveaux inférieurs.
1. Communication interpersonnelle :
Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension
est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La
rétroaction est quasi systématique.
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2. Communication de masse :
C’est un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adressant à tous les
récepteurs disponibles. Là, la compréhension est considérée comme la moins bonne, car le
bruit est fort, mais les récepteurs sont bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une
rétroaction, ou alors elle est très lente.
3. Communication de groupe :
C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture, souvent axées sur la
culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et
la plus manifeste.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du
groupe, la fonction du groupe, et la personnalité des membres qui le compose.
On peut également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité. Les
groupes peuvent alors être des catégories de personnels, des individus au sein d'un même
service, etc.
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Emetteur Récepteur
Bruit
Feed-back
Système corporel : Il s’agit des positions corporelles, des mouvements moteurs et des
mimiques faciales.
Système para verbal : comprends les variations de hauteurs de la voix, d’intensité, le débit,
le rythme. Les travaux qui ont été consacrés à la vocalité montrent qu’elle est en rapport
avec l’état physiologique et émotionnel du locuteur et avec la relation qu’il installe avec
son interlocuteur :
Système langagier : c’est le système qui est le plus raffiné de tous les systèmes de
communication. Comme Austin l’a montré, un locuteur qui émet une phrase dans un
certain contexte fait simultanément 3 choses :
Il produit un énoncé de la langue : une forme grammaticale qui a une signification c’est
une fonction locutoire. Ensuite, en disant ce qu’il dit il a accomplit au moins une action
c’est une fonction illocutoire. Enfin, il induit certains effets sur son auditeur c’est une
fonction perlocutoire.
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Cette communication réalise non pas un acte mais une hiérarchie d’actes.
Une fois le message reçu, les symboles qui le composent doivent être traduits sous une
forme compréhensible par le récepteur. Cette étape correspond au décodage du message. Le
bruit englobe tous les obstacles susceptibles d’en compromettre la clarté : problèmes de
perception, surcharge d’information…
La réception des messages implique donc, une activité intense du récepteur qui doit
reconnaître les signes, interpréter le sens et éventuellement préparer une réponse.
3. La perception :
Le processus par lequel une personne choisit et organise l’information dans une position
définie. Chacun interprète un signal à sa manière. Ainsi, plusieurs personnes peuvent
percevoir un même message différemment.
Ordre 1 : nous avons une communication d’ordre 1 lorsque notre but est simplement
d’entraîner un comportement de la part du récepteur.
Ex: crier «OH FEU» pour que les habitants s’enfuient est une communication d’ordre 1.
Ordre 2 : nous avons communication d’ordre 2 lorsque notre but est d’obtenir un état
mental du récepteur.
Exemple : sortir de chez soi en laissant la lumière allumée est une communication d’ordre
2 : le but visé est de faire croire au récepteur qu’il y a quelqu’un dans l’appartement.
Ordre 3 : nous avons une communication d’ordre 3 quand nous voulons obtenir du
récepteur un état mental à propos de notre état mental.
Nous avons une communication d’ordre 3 lorsque nous voulons que le récepteur
reconnaisse une intention de notre part. cette communication est la forme normale de
communication entre les êtres humains.
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4. La rétroaction :
Malgré son immense popularité (cité souvent comme "le modèle canonique de la
communication"), ce modèle ne s'applique pas à toutes les situations de communication et
présente de très nombreux défauts :
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2. Modèle de Lasswell :
« : Qui, dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ? »
Pourtant il est critiquable, sur la même base que les critiques émises contre le modèle de
Claude Shannon et Weaver. En effet il envisage la communication comme une relation
d'autorité et de persuasion. Et il néglige le message de rétroaction. Le récepteur est
toujours considéré comme passif, ce qui est encore inexact, car il existe en général
interaction entre l'émetteur et le récepteur, ce qui n'est pas pris en compte dans ce modèle.
3. Modèle de Jakobson :
Jakobson fait un recensement des six éléments nécessairement impliqués dans tout acte de
communication :
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La fonction expressive : elle est centrée sur le sujet qui parle : sentiments, émotions,
mimiques, etc.
La fonction conative : cette fonction permet au destinateur d'agir sur le destinataire
(inciter à écouter, à agir, à émouvoir).
La fonction phatique : cette fonction est relative au contact. Elle permet de provoquer et
de maintenir le contact.
La fonction métalinguistique : cette fonction s'exerce lorsque l'échange porte sur le code
lui-même et que les partenaires vérifient qu'ils utilisent bien le même code. Cette fonction
consiste donc à utiliser un langage pour expliquer un autre langage.
La fonction référentielle : cette fonction permet de dénoter le monde qui nous entoure,
c'est le référent, c'est-à-dire «de quoi il s'agit».
La fonction poétique : elle ne se limite pas à la poésie seulement, car tout message est
expressif. Cette fonction se rapporte à la forme du message dans la mesure où elle a une
valeur expressive propre.
1. Au niveau de l’émetteur :
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Si le message est transmis efficacement, mais que le signal lui-même est vague et obscur,
le récepteur aura de la difficulté à le comprendre. Par exemple, les phrases peuvent être
mal construites ou les mots mal choisis ; le message peut être incohérent, maladroit et
écris dans un jargon que seul l’émetteur peut déchiffrer.
Cet obstacle surgit lorsque l’émetteur n’est pas considéré comme une source fiable pour
diverses raisons. A ce moment-là, les récepteurs ne prennent pas au sérieux le message
transmis ou ne se donne même pas la peine de le lire.
2. Au niveau du récepteur :
L’inattention :
Il se peut que certains individus n’écoutent pas ce que l’émetteur dit ; ils rêvent ou
songent à autre chose lors de la transmission du message. Parce que le récepteur n’accorde
pas l’attention nécessaire ou ne se concentre pas sur ce qui se dit, des éléments importants
peuvent lui échapper.
L’évaluation prématurée :
Elle se produit lorsque le récepteur n’a pas écouté ce qui se dit, et a décodé prématurément
le message transmis.
Il peut aussi arriver que le message ne « passe » pas entre l’émetteur et le récepteur pour
des raisons incontrôlables. En voici deux :
Le vocabulaire :
Un obstacle surgit inévitablement lorsque certains mots ont une signification différente
d’un communicateur à un autre. Par exemple pour les dirigeants d’une entreprise, le mot
productivité signifie l’amélioration du rendement, pour les employés, il peut vouloir dire
« être exploité » !
Intérêts différents :
Lorsque deux personnes ou groupes de personnes ont des intérêts différents à un certain
point de vue. Par exemple le cas d’un syndicat et d’une entreprise qui négocie une
convention collective, la communication est beaucoup plus complexe.
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L’analyse transactionnelle fournit des concepts simples et efficaces pour analyser les
dysfonctionnements dans les relations humaines et établir un bilan des ressources
personnelles disponibles. Elle offre une conception plus optimiste de l’Homme que la
psychanalyse classique. L’individu selon BERNE se fabrique et se structure en trois états
qui prennent une importance relative au cours du développement de la question d’estimer
sa place, sa légitimité et celles des autres dans l’existence
A partir de cette position de vie, l’individu érige des scénarios inconscients, qui vont se
manifester par des jeux psychologiques et guider ses rapports à autrui. Le tout se structure
dans le temps par l’intermédiaire de diverses transactions.
Par la prise de conscience de jeux et des scénarios afférents, l’individu peut mettre en
place un changement de comportement l’autorisant à revenir sur les décisions
inconscientes prises de son enfance.
A travers cette analyse E.BERNE avait pour souhait de simplifier les théories
psychanalytiques et la psychologie générale, afin de les rendre accessibles à tous. A ce
sujet on raconte qu’un jour, au cours d’une psychothérapie, un patient d’Eric Berne
demandait : « A qui s’adresse votre question docteur ? A l’enfant ou à l’adulte qui est en
moi ? » Il n’en fallait pas plus, pour qu’Eric Berne fasse un rapprochement aussi simple
que génial : alors que Freud, décrivait le psychisme en parlant du ’’ça ‘’, du ‘’Moi’’ et du
‘’Surmoi’’, Eric Berne le ‘’redécouvre’’ et le simplifie.
Il remplace respectivement les termes Freudiens par : Etat Enfant (=l’enfant qui est en
nous) Etat Adulte (=l’adulte qui est en nous) et Etat Parent (=le parent, autoritaire ou
bienveillant qui est en nous). Peu à peu, en créant une multitude schémas explicatifs, Eric
Berne développe une nouvelle approche de la psychologie qu’il appellera Analyse
Transactionnelle (AT).
Enfin, l’Analyse Transactionnelle (de transactions, échanges), est aussi une nouvelle
méthode de communication.
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L'A.T. propose un modèle de la personnalité qui est une extension de la fonction du moi :
selon Eric Berne, «un état du moi est un système cohérent de pensées et de sentiments mis
en évidence par un type de comportement correspondant». L'ensemble de ces états du moi
constitue la personnalité de l'individu : ce sont le Parent, l'Adulte et l'Enfant (qui s'écrivent
avec une majuscule).
L'état du moi Enfant d'une personne représente la vie telle qu'elle l'a vécue à une étape de
son développement : il est activé lorsque la personne pense, sent et agit comme elle le faisait
quand elle était enfant.
L'état du moi Parent d'une personne représente la vie telle qu'on l'a lui a enseignée. Il est
activé lorsque la personne pense, sent et agit comme le faisaient ses parents ou ses figures
parentales influentes.
L'état du moi Adulte représente la vie telle que la personne l'a expérimentée à une étape de
sa vie en termes de pensées, de sentiments et de comportements avec les conclusions logiques
qu'elle en a tirées. Il se manifeste chaque fois que la personne pense, sent et agit de manière
cohérente avec la situation du moment.
a. L’état Parent :
On distingue deux aspects spécifiques :
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le parent protecteur (ou paterne) plein d’attention, d’affection, qui encourage, félicite,
console.
Le parent critique (normatif ou autoritaire) qui fait des remontrances, donne des conseils,
des ordres…
b. L’état Adulte :
Cette deuxième position, comme il est précisé ci-dessus, est celle d’Adulte axée sur les
réalités. C’est la capacité d’observer son environnement, de l’analyser objectivement,
d’agir de façon logique.
c. L’état Enfant :
l’enfant adapté soumis : c’est « l’enfant modèle » qui accepte de faire tout ce qu’on lui
demande. Il est dépendant d’autrui, docile, attentif.
L’enfant adapté rebelle : il manifeste de l’agressivité, de la colère, il n’accepte pas les
règles, les conventions et l’autorité. Il est critique et contestataire.
L’enfant spontané et créateur : il aime s’amuser, il est affectueux, curieux de tout,
inventif. Il se sent libre de toute contrainte.
Parent Parent
Protecteur
critique
Adulte
E. adapté E.
Soumis Sp.
E. adapté Cr.
Rebelle
Chez un individu, il peut se faire qu’à un moment donné, dans une situation particulière,
l’expression d’un des états du moi parent ou enfant vient corrompre, tromper la décision
du Moi Adulte.
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Autrement dit, très souvent, l’adulte parle par la bouche de l’enfant ou par celle du parent.
C'est-à-dire, il utilise des informations qui ont leur source dans le parent ou l’enfant et qui
peuvent être incorrectes.
On distingue :
P
Préjugés
A
Exemple : tout le monde sait que les sociétés coréennes ne sont plus fiables. C’est une
contamination parce que cette information est acceptée comme un fait sans être confrontée
à la réalité.
E
Illusions
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c. Double contamination :
Il y a création simultanée de préjugés et d’illusions. L’illusion en provenance du Moi
enfant qui vient renforcer le préjugé en provenance du Moi parent.
Préjugés
A
Illusions E
Exemple : mon employeur n’aime pas les étrangers. Il les licencie tous les uns après les
autres. Heureusement, moi, je suis Marocain, ma place est assurée.
2. L’exclusion :
Il peut se faire qu’un ou deux états du Moi soient nettement dominant et étouffent en
quelque sorte les autres. Dans ce cas, on parlera d’exclusion d’un état du Moi ou de
double exclusion de deux états du Moi.
P P P
A A A
E P E
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Figure a: Exclusion des Moi Parent et Adulte. L’individu reste un éternel Enfant. Un
joueur.
Figure b : Exclusion des Moi Parent et Enfant. L’individu est un ordinateur impersonnel
et froid
Figure c : Exclusion des Moi Adulte et Enfant. L’individu n’est qu’un sermonneur.
3. La symbiose :
Fig. 1 Fig. 2
P P
A A
E E
Lorsque contamination et exclusion se superposent chez une personne elle ne peut plus
alors établir de relation libre avec une autre personne.
V. Les transactions :
1. Définition
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Définition : Une transaction est parallèle (ou complémentaire), lorsque l'état du moi
sollicité répond à celui qui l'a sollicité.
Qualité : Une transaction parallèle est équilibrée si elle n'entraîne ni heurt ni conflit
mais peut au contraire créer un fossé dans la relation entre les individus.
La transaction égalitaire
La transaction inégalitaire
La transaction sur la forme
Transaction égalitaire
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Transaction inégalitaire :
Le schéma suivant représente un exemple de transaction inégalitaire :
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L’émetteur vise le même état du Moi que celui à partir duquel il s’exprime, mais c’est un
autre émetteur du Moi qui lui répond.
Définition : La transaction est cachée quand elle est à double facette : elle se déroule en
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Remarque : Si une transaction apparaît d'abord comme rationnelle, le ton employé et les
circonstances peuvent laisser supposer que des enjeux d'ordre émotionnel
sous-tendent la transaction.
Ce type de transactions indique que le message, qui initialement, semble adressé d’un état
du Moi à son vis-à-vis, est en fait dirigé vers un autre état du Moi de l’interlocuteur.
P P
A A
Aucune importance,
E E E
puisqu’il a été possible
Les Prix de revient ont de les répercuter sur les
grimpé de 8 % ce mois prix de vente du produit
ci Transaction Transaction
complémentaire croisée
Officielle Officieuse
Exemple :
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Le contremaître du service d’entretien : « savez vous que les prix de vente, eux, sont
montés à plus de 12%.
Le contremaître du service de production : par votre faute les prix de revient ont augmenté
de 8% ce mois ci.
Le contremaître du service d’entretien :
Aucune importance puisqu’il a été possible de les récupérer sur les prix de vente
des produits.
Ce cas revient au même que le précédent, mais à la seule différence que l’interlocuteur ici
ne comprend pas l’enjeu, décode le message au niveau officiel de l’échange et oublie
l’intention officieuse (cachée).
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L’intérêt de cette pratique pour les organisations est remarquable parc qu’elle fournit des
concepts simples et efficaces pour analyser les dysfonctionnements dans les ressources
humaines et établir un bilan des ressources personnelles disponibles.
L’analyse transactionnelle est utilisée dans trois cas à savoir la formation permanente, la
réunion de recherches d’idées nouvelles, et l’analyse des blocages entre services et
personnes.
La condition sine qua non pour que la formation soit efficace est qu’il faut descendre
jusqu’à l’analyse des enregistrements parentaux passés qui perturbent le comportement
professionnel actuel. Par conséquent la personne doit s’efforcer de s’autogérer et soit
capable d’échanger de bonnes transactions.
L’adaptation de transactions aux situations est faite selon les cas suivants :
Transaction Adulte-Adulte :
Transaction Parent-Enfant :
Elle est nécessaire à la vie de l’entreprise pour soutenir, aider, encourager les autres face
aux difficultés de la vie professionnelle, exemple : Abdenbi, j’apprécie tout le travail que
vous avez fait, si vous alliez prendre un café pour vous détendre ?
Transaction Enfant-Enfant
Elle est indispensable au bon équilibrage des personnes dans la vie professionnelle et c‘est
là où surgissent les erreurs et conflits qu’il faut contrôler, exemple : ça a dû vous faire mal
quand vous vous êtes rendu compte que c‘était cassé !
Il reste à signaler qu’il est souhaitable de proposer aux participants de trouver par eux
quelques types de transactions ils vivent avec leurs clients et de les appliquer selon les
situations.
L’AT nous apprend que la partie créatrice se trouve dans l’état Enfant qu’il faut laisser les
gens parler avec pour obtenir des idées innovatrices.
On sait bien que l’état Parent est limité par des normes, des cultures entravant la
créativité ; l’état Adulte est limité par l’objectivité, la logique et donc écarte tout ce qui
relève de l’imagination. C’est l’état Enfant qui représente le domaine du ressenti, de la
créativité, de l’imagination et de l’innovation.
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1. Le constat :
Il présente l’AT à la direction et aux employés, décrit les problèmes actuels et énumère ce
qui devrait être changé dans l’entreprise. Pour notre exemple, c’est la structuration des
services et l’introduction de nouvelles procédures.
2. Le contrat :
D’abord il transcrit les problèmes et les besoins de chaque partie. Pour les employés, ils
étaient forcés à préciser leur demande concernant le manque d’informations et de
communication. La direction était forcée de sa part à préciser ses attentes en matière
d’organisation de travail en groupe et de changement de mentalités. La détermination de
ces objectifs permet de déterminer franchement les attentes de chacun et d’éliminer les
promesses vagues et par conséquent les désillusions. Chaque partie s’engage à faire 50%
du chemin pour la satisfaction des besoins de l’autre partie tout en fixant un délai
d’exécution (3 à 12 mois). L’étape finale est la signature et la publication du contrat.
3. Le contrôle :
L’analyste transactionnel revient faire le point sur ce qui a réussi et ce qui a posé
problème tout en procédant aux réajustements nécessaires.
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1. Canaux formels :
2. Canaux informels :
Ces deux canaux coexistent ensembles (ex : circulaire est formelle ; relation entre
employé est informelle) ; cette coexistence ne pose pas de problème s’il n’y a pas de
conflit.
1. Communication descendante :
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2. Communication ascendante :
L’information remonte des subordonnes vers les supérieurs hiérarchiques. Elle permet de
fournir un feed-back aux responsables hiérarchiques, de les informer du degré de
réalisation des objectifs, et de signaler les problèmes rencontrés. Les managers l’utilisent
pour connaître les sentiments des employés à l’égard de leur travail, de leurs collègues et
de l’organisation dans son ensemble, ils en tirent également des idées d’amélioration.
3. Communication latérale :
L’information circule entre des services ou des personnes de même niveau hiérarchique.
Quand la communication concerne les membres du même groupe de travail, les membres
de différents groupes situés au même niveau hiérarchique, plusieurs managers aux
prérogatives semblables, ou n’importe quel rapport horizontal de ce genre, on parle d’une
communication latérale.
1. La fonction contrôle :
2. La fonction motivation :
En clarifiant les tâches à accomplir, en révélant aux employés la qualité de leur travail et
en leur indiquant quoi faire, pour rectifier des performances décevantes, la communication
entretient la motivation.
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Elle offre donc un canal privilégié pour l’expression des émotions et l’assouvissement des
besoins de sociabilité.
4. La fonction d’information :
Aucune de ces quatre fonctions ne saurait être jugée plus importante que les autres. Pour
qu’un groupe fonctionne de manière efficace, il doit exercer une certaine forme de
contrôle sur ses membres, les stimuler, leur offrir la possibilité d’exprimer leur émotions,
et opérer des choix. On peut donc supposer que toute interaction communicationnelle,
dans le cadre d’un groupe ou d’une organisation, assure généralement l’une ou l’autre de
ces fonctions.
1. Le filtrage :
2. La perception sélective :
On ne voit jamais la réalité telle qu’elle est : on interprète ce que l’on voit, et c’est cette
interprétation que l’on nomme réalité.
3. La surcharge d’informations :
Les individus possèdent une capacité de traitement de l’information très limitée. Quand
celle-ci se trouve dépassée, on aboutit à une surcharge d’informations.
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Lorsqu’un individu reçoit plus d’informations qu’il ne peut en exploiter il aura tendance à
les mettre de côté, à les survoler, à les ignorer, ou encore à les oublier. Dans tous les cas,
on obtient au final une perte d’informations et une communication moins efficace.
4. Les émotions :
L’humeur du récepteur influence l’interprétation du message reçu. Selon qu’il sera joyeux,
furieux ou affolé, il interprétera souvent le même message de plusieurs façons différentes.
Les états extrêmes comme l’allégresse ou le découragement risquent tout particulièrement
de compromettre l’efficacité de la communication.
5. Le langage :
Les mots prennent un sens différent suivant les personnes. L’âge, l’éducation et les
origines culturelles font partie des variables qui influencent le plus nettement le langage
d’une personne et le sens qu’elle donne aux mots.
Dans une organisation, les employés présentent généralement des origines diverses. En
outre, leur regroupement par services engendre une spécialisation et le développement
d’un jargon spécifique. Au sein des grandes entreprises, les gens sont aussi souvent très
dispersés –jusqu’à travailler parfois dans différents pays-, et utilisent selon le lieu ou ils se
trouvent des termes et des expressions particulières. Le système hiérarchique peut
également poser des problèmes. On s’est aperçu ainsi que certains mots n’avaient pas tout
à fait le même sens selon le statut de la personne.
Il faut garder à l’esprit que la pratique d’une langue commune n’implique pas l’utilisation
d’un langage uniforme.
6. La peur de communiquer :
Dans l’optique d’une communication efficace, un autre obstacle majeur du fait qu’un
certain nombre de personnes souffrent d’un véritable sentiment d’appréhension voire
d’anxiété en situation de communication, sentiment qui peut se révéler proprement
débilitant.
Les individus concernés ressentent une tension et une angoisse infondées à chaque fois
qu’ils doivent s’exprimer oralement, par écrit, ou les deux.
Au sein d’une organisation, les réseaux formels peuvent se révéler très complexes. Ils
réunissent parfois plusieurs centaines de personnes et plus d’une demi douzaine de
niveaux hiérarchiques.
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B B B
A C
A C A C
E D
E D
E D
Aucun réseau n’est systématiquement meilleur que les autres. L’efficacité de chaque
réseau diffère suivant la variable dépendante considérée. La structure d’un réseau
centralisé favorise ainsi l’émergence d’un leader, tandis qu’un réseau maillé permet de
maximiser la satisfaction de ses membres.
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Dynamique d’équipe La Communication
Il faut éviter au maximum des situations où chacun voit dans l’autre une menace ou un
ennemi ; pour cela il s’agit d’encourager un sentiment de solidarité, promouvoir un projet
et des objectifs communs ainsi qu’un système de rémunération basé sur des buts communs
et sur l’équité.
Sans lequel le niveau de communication sera faible et la coopération est limitée, il faut
considérer que la confiance dans l’entreprise est quelque chose qui se gagne tous les
jours, qui se construit à partir d’actes précis et pas à pas. De plus, c’est la force motrice du
bon fonctionnement d’équipe. En outre, pour que les collaborateurs fassent confiance à
l’animateur, il faut que ce dernier prenne l’initiative et leur fait confiance en leur
définissant ce que cela veut dire.
Un autre des corollaires de la confiance est l’autonomie et le droit à l’erreur qui lui est
assorti.
Tout le monde se trempe, lorsqu’une erreur est constatée dans votre équipe, la première
question à se poser est de savoir pourquoi et comment faire pour qu’elle ne se reproduise
pas plutôt que de s’efforcer à identifier qui la commise. Toutefois si un membre reproduit
l’erreur plusieurs fois il faut le sanctionner.
Il existe des méthodes et techniques pour améliorer les talents de communiquant de ses
collaborateurs ou les siens. Ces techniques sont les suivantes :
Dialoguer ;
Convaincre ;
Animer ;
Se faire comprendre ;
Ecouter ;
Ne pas dévaloriser l’autre ;
Se mettre à la place de l’autre ;
Faire agir ;
Ne jamais critiquer mais proposer ;
Savoir surtout déléguer : dire aux collaborateurs des phrases comme : proposez-moi une
solution, regardez le problème et faites moi un synthèse, il n’est pas nécessaire de me tenir
au courant…
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Alors que tous les projets ont pour impératif commun de mettre en place une
communication projet efficace, les besoins en information et les méthodes de diffusion
varient considérablement.
I. Planification de la communication :
Dans le cadre des projets impliquant de nombreux acteurs et services, il est recommandé
d'établir un Plan de communication en début de projet pour faciliter la communication
pendant le projet.
Les méthodes utilisées pour collecter et conserver différents types d’informations. Les
procédures doivent également préciser les modalités de collecte et de diffusion des mises à
jour et des corrections apportées à des documents précédemment diffusés.
Les destinataires de l’information en fonction de la nature des informations (rapports
d’avancement, données, calendrier, documentation technique...), les méthodes utilisées
pour diffuser les divers types d’information et les diffuseurs de ces informations.
Une description de l’information à diffuser : le format, le contenu, le degré de détail, les
conventions et définitions à utiliser.
Les calendriers d’émission qui précisent à quel moment chaque type d’information est
émis ;
Les méthodes pour accéder à l’information entre deux communications prévues
Une méthode de mise à jour et de redéfinition du plan de communication au cours du
projet
Le plan de communication peut être formalisé ou informel, peu ou très détaillé, suivant la
nature du projet.
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Direction générale
Instances de pilotage (chefs de mission, chefs de projet)
Acteurs du projet de type « fonctionnel » (Maîtrise d'Ouvrage)
Acteurs du projet de type « technique » (Maîtrise d'oeuvre)
Les comités de pilotage communiquent ensuite des comptes-rendus de réunion aux autres
acteurs du projet. Des points oraux ont lieu entre les responsables d’équipe et leurs
subordonnés concernant les décisions prises, les éventuelles conséquences des interactions
entre les équipes projet, et leur donne une visibilité globale qu’ils n’ont pas sur
l’avancement, sur les difficultés apparues dans d’autres équipes et pouvant les impacter ou
sur les difficultés qui risquent d’affecter l’ensemble des équipes projet (par exemple retard
dans la livraison de stations de travail indispensables à l’avancement du projet).
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Dynamique d’équipe La Communication
leurs méthodes de travail, leurs solutions fonctionnelles à une problématique donnée, leurs
programmes informatiques, les difficultés rencontrées ou les astuces trouvées permettant
de gagner du temps.
Les acteurs de type fonctionnel et les acteurs de type technique sont amenés à
communiquer tout au long d’un projet. Les acteurs de la première catégorie rédigent une
étude préalable puis un cahier des charges fonctionnel pour répondre aux objectifs du
projet. Les acteurs de la seconde catégorie, après lecture de ces documents rédigent un
cahier des charges technique, qui constitue la réponse en terme de développement
technique. Tous ces documents sont validés par les responsables projet.
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Conclusion
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Dynamique d’équipe La Communication
Bibliographie
Stephen Robbins et Timothy Judge, Comportements organisationnels, Pearson
Education, 12e édition ;
Jean et Renée Simonet, Le management d’une équipe – guide pour négocier,
animer, former ; éditions d’organisation ;
Jean louis Viargues ; Manager les Hommes ; édition d’Organisation ; 5eme édition,
2001 ;
Cours Michel Emery : Management et gestion de projet ;
Webographie :
www.gestiondeprojet.net
www.educh.ch/coaching-analyse-transactionnelle.html
http://www.jecommunique.com/analyse_transactionnelle-sommaire.htm
http://etudiant.univ-mlv.fr/~fcasset/word/theoriecommunication.doc
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