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de Labriolle Pierre. Les Apocryphes du Nouveau-Testament publiés sous la direction de J. Bousquet et E. Amann, 1922. In:
Revue des Sciences Religieuses, tome 3, fascicule 4, 1923. pp. 588-591;
http://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1923_num_3_4_1240_t1_0588_0000_2
tent des Ada Petti ; par exemple le récit des luttes entre Pierre et
Simon le Magicien ; l'anecdote du cruciliemerit de saint Pierre « la
tête en bas » — Origène qui mentionne le premier ce détail (ap.
Eusèbe, H. E., III, ij l'a vraisemblablement emprunté à nos Actes — ;
enfin c'est un passage du Pseudo-Linus (cf. Vouaux, p. 426, n. g.
« Domine, Quo Vadis) qui a suggéré à Henri Sienkiewick le titre de son
fameux roman, dont certains censeurs sourcilleux n'ont pas réussi à
dégoûter les millions de lecteurs qui s'y passionnèrent (1).
Pierre de Labriolle.
Otto von Gierke, Les théories politiques du moyen âge, précédées d'une
introduction par Fr. W. Maitland, traduites de l'allemand et de
l'anglais par Jean de Pange. Paris, Tenin (librairie de la société du
Recueil Sirey), 1914. In-8° de xvi-291 p. Prix : 10 fr.
Il n'est jamais trop tard pour signaler un bon livre, et qui peut être
utile aux travailleurs. C'est le cas pour le volume de Gierke, traduit
en français, à la veille de la guerre, par M. le comte J. de Pange.
En théorie, il est déjà difficile de séparer la politique de la morale
et de la religion. Le moyen âge, en tout cas, n'a rien su de cette
séparation et la pensée de ses spéculatifs, aussi bien que l'action de ses
gouvernants, a toujours obéi à cette tendance unitaire qui envisage
les résultats de l'expérience humaine et les principes de la révélation
divine comme les éléments d'un seul tout. Voilà pourquoi les « théories
politiques » du moyen âge procèdent de la théologie ou y ramènent.
Gomment traiter du contrat social, du pouvoir, de son origine et de
ses limites, des droits individuels et corporatifs sans y faire entrer
les données propres du christianisme ? A plus forte raison quand il
s'agit d'établir les notions d'Église et d'État ou de préciser la nature
de leurs rapports.
Sur toutes ces questions la pensée médiévale s'est montrée plus
active et plus féconde qu'on ne le croit d'ordinaire. Seulement elle
reste la plupart du temps ensevelie dans des commentaires du Corpus
juris difficilement accessibles au public. Le mérite de M. Otto von
Gierke, professeur de droit à l'Université de Berlin, est d'avoir exploré
cette littérature et d'en metlre les idées générales à la portée de tous.
D'où deux parties dans son livre : un texte courant qui présente les